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mercredi 12 août 2020

Éphéméride... 12 août - Naufrage de la barque Urda en 1876

12 août 1876:

La barque de 318 tonneaux, Urda, immatriculée en Norvège en 1875 échoue dans une brume très dense, à la pointe de l'ouest (Étang des Caps), le 12 août 1876. Elle avait quitté Chatham, N.B. pour se rendre à Barrow en Angleterre. C'est l'agent et douanier J.F Fox qui s'occupa de l'encan public pour les assurances norvégiennes. On estimait à 5000$ la valeur de la cargaison et 14 000$, la perte du navire.


Références:   Banque de données condensées sur les naufrages du Centre d'archives régional des Îles et livre Dernière course, par Frédéric Landry, Éditions La Boussole, 1989, 253 p.

vendredi 21 décembre 2018

Éphéméride... 21 décembre 1876 - Naufrage de la barque Sylvia


Le 21 décembre 1876:

La barque de 390 tonneaux, enregistrée à Charlottetown en1867, Sylvia, coule à l’est des Îles alors qu’elle se dirigeait vers Queenstown avec une cargaison de blé.  Le blé aurait gonflé à cause de l’humidité dans les cales au point de défoncer le navire. L’équipage de 12 hommes, gelés par le froid, mais rescapés dans une petite embarcation, passe l’hiver aux Îles. 

C’est le brig Sinobe, le premier de passage aux Îles après cet hiver-là, qui ramène les rescapés à Port Hood, Cap-Breton, comme en témoigne cette dépêche du New York Times. Nous apprenons par la même occasion que la chasse aux loups-marins à cette période semble un échec et qu’aucune nouvelle ne provient des navires qui y prennent part.

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lundi 11 décembre 2017

Éphéméride... 11 décembre - Le naufrage du Zenobvia et l'histoire des D'Amour

11 décembre 1876:

 Le brick Zenobvia, de 212 tonneaux et immatriculé à Nantes en France en 1873 s'échoue à la Cormorandière à cause d'une erreur de pilotage le 11décembre 1876. Parti de Saint-Pierre et Miquelon et sous la conduite du capitaine Laberer, il devait se rendre à l'Ile-du-Prince-Édouard. L'équipage doit hiverner aux Îles-de-la-Madeleine à cause de la fermeture de la navigation. Louis d'Amour, 1er officier sur ce navire s'est établi aux Îles-de-la-Madeleine vers 1880 et est l'ancêtre du patronyme d'Amour aux Îles. 

Nous pouvons en apprendre plus sur le premier ancêtre des D'Amour aux Îles en parcourant l'histoire du naufrage du Zénobvia survenu le 11 décembre 1879 (année proposée dans l'article à vérifier). Georges Gaudet nous la raconte sous forme de récit captivant, inspiré d'une lettre d'un des descendants de ce patronyme.



Références: Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011 Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page 159.

samedi 5 novembre 2016

Fondation de la paroisse de Havre-aux-Maisons en 1846




Novembre 1846 :

Pendant plus de 70 ans, les Îles-de-la-Madeleine ne formaient qu’une seule mission. Les prêtres qui y ont servi entre 1774 et 1846 étaient, pour la plupart, des prêtres missionnaires qui venaient aux Îles pour une courte durée. Ils étaient localisés à Havre-Aubert et voyageaient d’une petite chapelle à une autre selon les moyens dont ils disposaient et les besoins des habitants.

En novembre 1846, la paroisse de Havre-aux-Maisons, comprenant l’île de Havre-aux-Maisons, le Cap-aux-Meules et le Barachois, est détachée de celle de Havre-Aubert. Cette même année, elle reçoit un premier prêtre résident, soit l’abbé Cajetan Miville-Deschênes. L’ouverture de ses registres en tant que paroisse se fait en 1853, mais remonte au 29 juillet 1824, comme mission relevant de Havre-Aubert.

Source: omniworld.org
 Cette première inscription au registre est celle de François  dit Amédée Vigneau à Jean dit Nathaël et Bathilde Arseneau, né le 29 janvier 1824 et est signée par l’Abbé Auguste-Magloire Blanchet. Ce missionnaire né à Montmagny en 1797 et ordonné en 1821, exerce une année à Cheticamp avant d’être curé du Havre-Aubert  de 1822-1824. Il sera consacré Évêque de Nesqually [Seattle, Washington] en 1887 et décède à Fort Vancouver le 27 février 1887.



 Il faut noter que, de 1831 à 1871, la population des Îles est multipliée par trois, passant de 1 057 à 3 197 recensés. L’île de Havre-aux-Maisons compte alors plus d’habitants que celle de Havre-Aubert. On y instaure donc cette deuxième chapelle en 1824, tandis que la mission de Havre-Aubert administre aussi l’Île d’entrée, la Côte de L’Étang-du-Nord (Lavernière, Les Caps, Gros-Cap, Boisville). Cette situation perdure pendant trente ans.

La mission de Sainte-Madeleine, avec la seule entité de Havre-aux-Maisons comme on la connaît donc actuellement, n’apparaîtra qu’en 1876, en même temps que la nouvelle mission de Lavernière. Mais nous savons que dès 1819, un presbytère y a été construit sous la direction de l’abbé Jean-Marie Madran ainsi qu’une chapelle issue du bois de naufrage du Neptune vers 1820 (voir article précédent d’août 2012).

Les missionnaires et prêtres:

L’abbé Jean-Marie Madran — 1819-1822
L’abbé Magloire Blanchet — 1822-1824
L’abbé Pierre Béland — 1825-1827
L’abbé Pierre Bédard — 1827-1830
L’abbé P.-H. Brunet — 1830-1833
L’abbé Ths.-L. Brassard — 1833-1837
L’abbé L. Noël — 1837-1839
L’abbé Alexis-Alphonse Bélanger — 1839-1846
L’abbé Cajetan Miville-Deschênes 1846-1868
L’abbé Azade-J. Trudel 1868-1871
L’abbé Géo. Antoine Belcourt 1871-1874
L’abbé Charles N. Boudreault 1874-1875
L’abbé J. C. Onésime Hébert 1875-1886
L’abbé J. B. J. Edmond Meunier, 1886-1889
L’abbé Jean Chiasson 1889-1891
L’abbé Gérard-de-Finances 1891-1892
L’abbé J. Auguste H. Blaquière 1892-1899
L’abbé J.-Samuel Turbide 1899-1927
L’abbé Desroches 1899-1927 (il remplaçait du curé Turbide en hiver)
L’abbé P. H. Gallant 1927-1931
L’abbé Alphonse Arseneau 1931-1933
L’abbé André Arseneau 1933-1934
L’abbé Pierre Chouinard 1934-1951

Références :

Blanchard, J.H., Histoire des Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard, Williams & Crue Limited, Summerside, 1927, np

Gaudet, Rose-Délima. La place de l’Église Catholique aux Îles-de-la-Madeleine. Sessions d’étude - Société canadienne d’histoire de l’Église catholique, vol. 46, 1979, p. 99-106

Naud, Chantal. Iles de la Madeleine 1793-1993 : Deux siècles d’histoire, Éditions Vignaud, 1993, p.55-56

Topoweb : Exposition virtuelle du Centre d’archives régional des Îles : Histoires de chez-nous, dans muséevirtuel.ca, consulté le 4 novembre 2012

 






 

dimanche 9 octobre 2016

Éphéméride... 9 octobre - Premier curé de l'Église de Lavernière en 1876

Source: Centre d'archives régional des Îles, 2012


09 octobre 1876 :    

Mgr Théophile Allard est nommé premier curé de Lavernière. La paroisse était alors desservie par le curé de Havre-aux-Maisons.

dimanche 25 septembre 2016

25 septembre... Éphéméride: Une cargaison qui ne veut pas se rendre à destination, en 1876

Le 25 septembre 1876: 

On rapporte dans le Journal Examiner que la barque "Gertrude" est échouée à la Grande-Entrée. Elle avait à son bord la cargaison du navire "Calcutta" qui s'était échoué l'année précédente entre la Pointe-aux-Loups et Grosse-Ile.

Référence: Écho du Musée de la Mer, Vol. 4 Mars 1976, page 2

vendredi 27 mai 2016

Éphéméride... 27 mai - Avaries de la barque Éva en 1876


La barque Éva immatriculée à Belfast, Irlande et conduite par le capitaine John Matier, depuis Miramichi, est percée à l'avant par la glace, ce qui entraîne une fuite d'eau dans le navire. Le 27 mai 1876, elle entre dans la Baie de Plaisance, remplie d'eau.

Réf.: Liste condensée des naufrages aux Îles du CARDI. Voir aussi "Dernière Course" de Frédéric LandryLa Boussole, 1989, p.202.

dimanche 7 octobre 2012

Éphéméride... 7 octobre - Dessin de Bassin publié en 1876

64607-v6 Sketch From the Road to the Basin Village, 
Canadian Illustrated News vol. XIV, no.13 196, paru le 7 octobre 1876

7 octobre 1876:

Publication d'un dessin de la route de Bassin, publié dans un journal canadien. Auteur inconnu.

samedi 18 août 2012

L'Église de Lavernière - Patrimoine architectural des Îles



Érigée en 1876, l’église Saint-Pierre est construite en bois comme l’étaient de nombreuses églises dans les années 1900.  Ces constructions de bois se sont raréfiées avec le temps suite à des incendies.. Aux Îles-de-la-Madeleine, notons celle de Bassin détruite en 1936, celle de Havre-Aubert en 1962 et celle de Havre-aux-Maisons, en 1973. La foudre ayant frappé plusieurs fois l'église de Lavernière, celle-ci a heureusement été épargnée. Reconnue comme bien culturel religieux depuis le 28 novembre 1992, elle fait l'objet de nombreuses visites pratiquantes et touristiques.

L’église St-Pierre de Lavernière ressemble beaucoup aux édifices religieux que l’on retrouve dans les provinces Maritimes. Selon Luc Noppen, spécialiste en architecture religieuse, les composantes extérieures de l’église St-Pierre ressemblent beaucoup à celles de l’église catholique de Tignish sur l’Île-du-Prince-Édouard. Le clocher, les contreforts et les fenêtres en ogives sont  similaires. Notons que les plans de l’église Tignish seraient l’oeuvre de William Harris, originaire des Maritimes.
 

L’intérieur de l’église Saint-Pierre se compare à l’église St-Patrick’s de Fort-Augustus sur l’Île-du-Prince-Édouard. Toujours attribué à l’architecte Harris, cet édifice comprend trois vaisseaux et est couvert d’une fausse voûte gothique soulignée par de nombreuses nervures. Les piliers, les capitaux, le chœur, les chapelles latérales et les maîtres autels s’apparentent à ceux de l’église St-Pierre de Lavernière.

Nous ne pouvons affirmer que William Harris est l’architecte des plans de l’agrandissement de 1900 de l’église St-Pierre. Mais il semble évident que les constructeurs se sont largement inspirés de son œuvre. L’architecture de l’église Saint-Pierre, s’inspire des caractéristiques esthétiques de l’architecte des Maritimes, qui prenait lui-même sont inspiration des édifices religieux du Québec. L’église Saint-Pierre de Lavernière peut-être considéré comme un monument acadien représentatif des années où le diocèse de Québec a largement influencé celui de Charlottetown.



Les travaux d’agrandissement, réalisés au début du 20e siècle, font de l’église Saint-Pierre de Lavernière la deuxième plus grande église construite en bois en Amérique du Nord. L’église Ste-Marie de Baie-Ste-Marie est en fait la plus grande église en bois. Elle fait partie du campus de l’Université Sainte-Anne de Pointe de l’Église en Nouvelle-Écosse. Sa construction date de 1905. Son clocher mesure 185 pieds de haut comparativement à celui de Saint-Pierre de Lavernière qui en mesure 137 pieds.

Source: Centre d'archives régional des Îles, 2007. Photos 2012: Gabrielle Leblanc.