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mardi 15 août 2017

Fêter 225 ans d'histoire acadienne aux Ïles-de-la-Madeleine - les immigrants français de L'ïle St-Jean et de Miquelon.

Août 1792: Arrivée d'un des premiers « grands » groupes d'Acadiens en compagnie de l'abbé Allain.


Il est un peu difficile d’authentifier  une date aussi importante que celle de l’arrivée des principaux groupes d’acadiens fondateurs aux Îles-de-la-Madeleine mais plusieurs écrits permettent de cerner les principales périodes d’arrivées de ces ancêtres.  À défaut de fixer une date, nous énumérons ici un certain nombre de ces écrits historiques pour baliser ces principales périodes et comprendre le choix de l’année 1793 plutôt qu’une autre, comme année de commémoration officielle.

Le premier registre
Tout d’abord, dans le premier registre de  paroisse en date du  27 juillet 1793, le Père Allain explique pourquoi des enfants nés l’année précédente ne sont baptisés qu’en 1793. Il utilise la formulation suivante : « à défaut d’église et de saintes huiles », il ne dit pas « à défaut de prêtre ». Il faut noter que les Îles furent desservies par une succession de prêtres missionnaires jusqu’à l’arrivée du Père Allain dont l’année de référence est 1792 selon une lettre du missionnaire Lejamtel, mais 1793 selon les écrits du Père Alfred E. Burke (the Burke Chronicles).

Bien que l’abbé Leroux exerça avant lui une présence cruciale pour que les engagés de Gridley rapatrient leur famille sur les Îles, de 1774 à 1793, l’arrivée du Père Allain accompagné d’une masse plus importante de nouveaux colons sera celle qui marquera la mémoire des Madelinots. Sa présence sur une base annuelle avec, de surcroît, une petite église pour réunir ses paroissiens, font de l’année 1793 celle de la commémoration habituelle de l’arrivée des familles fondatrices.

Correspondance du missionnaire Lejamtel à son évêque
Le 4 juin 1793, Lejamtel écrivait, pour la première fois, au nouvel évêque de Québec Monseigneur Hubert : « ... j’étais le troisième missionnaire des îles Saint-Pierre et Miquelon, près de Terre-Neuve, et j’aurais dû échapper à cette loi inique ; mais la Divine Providence ne voulut pas que j’en sois exempté plus que les autres. À deux reprises j’ai refusé de signer le serment “à la République française”, mais à mon troisième refus, ma vie aurait été en danger si je n’avais pas cherché refuge en terre étrangère. L’officier commandant de la garnison m’ordonna de prêter serment ou de quitter sur-le-champ. L’autre missionnaire, monsieur Allain, partageait ma foi, et nous avons fui aux îles de la Madeleine au mois d’août dernier (1792). Ensuite, je me suis rendu à Halifax voir le révérend Père Jones, qui nous a installé monsieur Allain et moi, missionnaires dans les régions de la Nouvelle-Écosse. Monsieur Allain a obtenu la charge de Chéticamp et les îles de la Madeleine, et moi, celle d’Arichat et Tracadie ».

Correspondance du Lieutenant gouverneur Macarmick
Le 1er novembre 1792 dans la lettre qu’il écrivait à son supérieur Henry Dundas,William Macarmick, Lieutenant gouvemeur du Cap Breton,  lui parle d’une lettre qu’il a reçue de Lejamtel où il lui raconte son infortune dans les mêmes termes que ci-haut, mais il ajoute qu’il a déjà prêté serment d’allégeance à Sa Majesté britannique en Nouvelle-Écosse. Macarmick termine son rapport en soulignant qu’il pense permettre à Lejamtel de passer l’hiver en attendant une décision favorable de Sa Majesté.

Recensement d’un agent de Coffin
Un recensement des agents de Sir Isaac Coffin, conservé aux Archives du Nouveaux-Brunswick, permet de confirmer la présence de 5 familles d’Acadiens dès 1791, soient des Thério (Thériault) à Havre-aux-Maisons, Un Vigneau à Havre-Aubert et un Grenier à l’Ile d’Entrée!  13 familles seraient ensuite arrivées en 1792, 14 autres en 1793, un en 1794 et 8 en 1804, alors que l’abbé Alain reprend une charge de missionnaire.  Ce recensement, non daté mais dont l’original serait signé par Coffin lui-même, dénombre 223 personnes aux Îles à ce moment.

Les chroniques de Père Alfred E. Burke (The Burke Chronicle) à l’évêque de Charlottetown
Un cinquième élément vient s'ajouter à toutes ces informations, soit celui de la présence du missionnaire Leroux, avant celle de l'abbé Allain. La lecture de Burke Chronicles révèle ces faits importants : En 1885, le père Burke, ordonné le 30 mai de cette année et nommé assistant à la cathédrale et secrétaire de l'évêque de Charlottetown, entreprend une biographie des paroisses de l’évéché, incluant celle des Îles.  Dans son récit, quatre familles françaises résidant à St. Peters' Bay à l'Île-du-Prince-Édouard ( Boudreault, Chiasson, Lapierre et Cormier) acceptent d’habiter aux Îles sous les ordres du colonel Gridley sous condition d’avoir un prêtre permanent et à ses frais. C’est donc au Québec que le colonel Gridley demanda et obtint les services de l'abbé Leroux, qui servi la mission jusqu'en 1793. 

Notons que le dictionnaire biographique du Canada mentionne que l’abbé Leroux arriva au Canada tard en 1773 ou à l’été de 1774 et que dès son arrivée, on l’envoya desservir une quinzaine de familles acadiennes à Havre-Aubert, aux Îles de la Madeleine. Il se partageait entre cet avant-poste et les établissements acadiens de l’île du Cap-Breton et de l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard).

Toujours selon les écrits du Père Burke, les quatre familles pionnières furent bientôt rejointes par d'autres, et lorsque la première petite église fut construite au pied de la butte des Demoiselles, on dit que le nombre de ménages était de quinze, ce qui concorde relativement bien avec les recherches de Pierre-Cornélius Carbonneau et Rose-Delima Gaudet à partir souvent de sources orales, dans les années 60, de même que la liste des engagés de Gridley disant demeurer sur les Îles sous conditions d’y avoir un prêtre permanent. Voir l’article suivant sur l’époque Gridley dont une grande partie repose sur les écrits de Madame Pauline Carbonneau, qui offre généreusement son soutien pour l'histoire des Îles au Centre d'archives. Voir aussi la date de signature du serment d’allégeance.

Aussi, grâce aux recherches de Madame Chantal Naud à l'Université de Moncton, nous savons que la liste de ces engagés fut publiée en 1927 dans Société historique acadienne. Celle-ci reproduit l'original d'un document de 1765 conservé aux archives de Londres, écrit par l'agent de Gridley, F.S Allwright, et intitulé : "Answer to the several enquirys respecting the State of the Magdelen Islands and the Sea Cow Fishery there ". Une copie provenant de notes de cours de madame Naud, est reproduite ci-contre. Nous ne pouvons que souligner l'inestimable apport à l'histoire des Îles que constitue le fruit de ses recherches et l'enseignement qui en a découlé au cours des ans.



La petite église était un bâtiment de seulement vingt pieds de longueur: une partie de celui-ci était divisée pour servir d'habitation au prêtre. Avant que l'abbé Leroux ne retourne au Québec, plusieurs familles avaient émigré de Saint-Pierre-et-Miquelon vers les îles-de-la-Madeleine, et le nombre d'habitants dans la paroisse de Notre-Dame-des-Monts (comme on l'appelait alors) fut considérablement augmenté.

Dans Burke Chronicle, on mentionne que c’est en 1793 que l'abbé Allain arriva pour remplacer l'abbé Leroux, et le 5 janvier 1794, il convoqua une assemblée de ses paroissiens durant laquelle Louis Boudreault, Nicolas Cormier et Joseph Bourgeois furent élus marguilliers.

En 1797, l'abbé Allain quitta les îles-de-la-Madeleine et fut remplacé par l'abbé Lejamtel qui resta jusqu'en 1803, alors que l'abbé Allain revint et demeura un an, période au cours de laquelle il fut parfois assisté dans ses travaux par l'abbé Gabriel Champion.

En 1804, l'abbé Allain repartit. L'abbé Champion resta, et continua comme missionnaire aux îles-de-la-Madeleine jusqu’en 1807 quand l'abbé Allain revint jusqu’à sa mort en 1812.


Source:

Centre d’Archives régional des Îles (Traduction, recherches et textes pour cet article)


Citations et références :

Carbonneau Pauline. Découverte et peuplement des Îles de la Madeleine, Humanitas, 2009, p.69-72.

Della M. M. Stanley, « LE ROUX, THOMAS-FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 14 août 2017, http://www.biographi.ca/fr/bio/le_roux_thomas_francois_4F.html.

Falaise, Noël. Les Îles-de-la-Madeleine sous le régime français, Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 4 no 1, 1950, pp.17-18

Fonds AC1-S21 Chantal Naud – Lettre d’opinion de Charles Cormier en 2003.
Fonds AC1-S21 Chantal Naud -- 4, 2011, 15 sept. Cours IV Copie 2

GAUDET SR, Rose-Delima. La place de l’Église catholique aux Îles-de-la-Madeleine. Sessions d'étude-Société canadienne d'histoire de l'Église catholique, 1979, vol. 46.


Fortin, Jean-Charles et Paul Larocque. Histoire des Îles-de-la-Madeleine, IQRC, 2003, p.75-79

The Burke chronicles edited by Ernest MacDonald, 2007, p.225-228

Poirier, Michel. Les Acadiens aux îles Saint-Pierre et Miquelon. Moncton : les Éditions d’Acadie, 1984, p.7, 46 et cartes p. 23-25

 Société historique acadienne cahier no 29 (3)9, 1927, pages 369-372. 


Stuart R. J. Sutherland. "Richard Gridley" dans Dictionnaire biographique du Canada en ligne, 1771-1800 (Volume IV), consulté le 4 octobre 2012.

samedi 15 octobre 2016

AP11-S4 Michel Carbonneau

1975-2000, — 0,13 ml de documents textuels

Histoire administrative/notice biographique

Michel Carbonneau est le fils aîné de la famille du fonds AP11. Encore très actif dans la création littéraire, Michel Carbonneau a écrit plusieurs livres sur la chasse aux phoques et ses deux derniers romans historiques portent sur de tragiques naufrages des Îles, dont ceux du Marie-Carole et du Nadine. Il offre régulièrement des conférences où il présente, en diaporama sur YouTube, trois montages qu’il a réalisés au cours de ses recherches sur La pêche hauturière et côtière aux Îles de la Madeleine entre 1930 et 1970, La pêche hauturière et côtière aux Îles de la Madeleine entre 1970 et 2010 et L’histoire des 75 dernières années de la chasse au phoque aux Îles de la Madeleine.

Portée et contenu :

Le fonds est composé des manuscrits (avant-dernier avant impression) de ses romans historiques sur la chasse aux phoques Le banc de l’Orphelin (1998) et Le Mal d’aimer (2007). Le dossier de presse très complet sur le sujet (1975-2000) constitué par l’auteur fait partie de cette donation, de même que son parcours personnel et particulier d’écriture. Monsieur Carbonneau remet également les notes du comité de lecture de son premier roman, dans lequel les initiales J.L. représentent le Ministre Feu Jean Lapierre qui fut un de ses trois lecteurs, avec Jean-Guy Hudon et André Drolet.

Instrument de recherche :

Le guide iconographique du Fonds AP11 est rendu possible grâce au Programme de soutien au traitement des archives privées agrées de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). 


Termes rattachés

Écriture
Auteur
Roman historique
Œuvre de fiction
Chasse aux phoques
Naufrage

mercredi 10 août 2016

Éphéméride... 10 août - Les Braves sont les champions de la saison 1975-1976 de baseball aux Îles-de-la-Madeleine




Sur la photo, tel qu'indiqué dans le journal Le Madelinot du 21 août 1975 en page 4:  Denis Gaudet, instructeur, Jean Claude Gaude, Robert Sumarah, Bernard Cyr, Jacques Leblanc, Jean Claude Cyr, Jean Marc Lapierre, Raynold Leblanc, Donald Boudreau, François Pilote, Alain Boudreau, propriétaire du restaurant La Bouée et commanditaire, Gilles Lefrancois, Martin Morin, Georges Sumarah.

mardi 29 mars 2016

Jean Lapierre, un dernier voyage...


Jean Lapierre 1956-2016
Jean Lapierre, politicien, avocat, animateur et analyste politique, mais Madelinot avant tout…

Jean Lapierre est né aux Îles-de-la-Madeleine le 7 mai 1956. Il est le fils de Raymond à Conrad Lapierre et de Lucie à Charley Cormier, originaire de Bassin où il fait ses études primaires. Il est l’aîné de sa famille. Ses études secondaires se font à l’école Polyvalente des Îles où il se méritera dès sa première année, en 1969, les honneurs de la plus belle personnalité.

Ses premières expériences politiques se déroulent pour ainsi dire à la Polyvalente en 1972, alors qu’il est président du conseil étudiant et organise la première grève en contestation aux fermetures des postes d’orienteurs. En 1973, il se rend à Granby afin d’y faire des études collégiales en ressources humaines après un an passé chez une tante en Californie pour y apprendre l’anglais.


Encore aux études, M. Lapierre entreprenait déjà sa carrière politique. Entre 1974 et 1979, il fut adjoint spécial du ministre de la Consommation et des Corporations et directeur de cabinet de l’honorable André Ouellet, ministre d’État aux Affaires urbaines. En 1979, il épouse Gaby Choinière, avocate, dont il aura deux enfants en 1981 et 1983 : Marie-Anne et Jean-Michel.

Jean Lapierre réussit ses examens du Barreau du Québec le jour même de son anniversaire en 1979. Durant sa carrière politique, il fut également membre du Conseil privé de Sa Majesté.

Élu député libéral de Shefford, il a siégé à la Chambre des communes de 1979 à 1990. Il fut secrétaire parlementaire auprès de plusieurs ministres. En 1984 il fut le premier plus jeune ministre de l’histoire du Canada à être assermenté au Conseil Privé à titre de ministre d’État à la Jeunesse, à la Condition physique et au Sport amateur, puis porte-parole de l’opposition officielle en matière de commerce extérieur, de développement économique régional et d’affaires constitutionnelles. De 1984 à 1990, il est porte-parole de l’opposition officielle en matière de commerce extérieur, de développement  économique régional et des affaires constitutionnelles. En 1986, il est coprésident national de la campagne à la chefferie du Parti libéral du Canada de John N. Turner et en 1989 à celle de Paul Martin, alors non élu.

À la suite de l’échec de l’Accord du lac Meech, en 1990, il siège à titre de député indépendant et joint la coalition arc-en-ciel temporaire et ponctuelle qu’était alors le Bloc québécois sous la gouverne de Lucien Bouchard. Il quitte la politique active deux ans plus tard.

En 1992, M. Lapierre devient animateur à la station de radio CKAC à Montréal alors qu’il coanime l’émission de tribune téléphonique la plus populaire au Québec : “Face à Face” avec Jean Cournoyer. En 2001, il devient également animateur au Grand journal de TQS. Ses talents d’analyste politique font aussi de lui un conférencier et un conseiller recherché. Avec sa vie qualifiée de « tourbillon », le magazine L’Actualité dresse son portrait dans l’édition du 1er décembre 2002 sous un article de Martin Pelchat intitulé « La machine Lapierre ».

Avec l’arrivée de l’honorable Paul Martin à la tête du Parti libéral du Canada en 2004, il effectue un retour à la politique active après 11 ans d’absence et une carrière aguerrie d’animateur politique. Il devient Lieutenant politique pour le Québec et candidat dans la circonscription d’Outremont.
Le 20 juillet 2004, nommé ministre des Transports du Canada, il devient un ardent défenseur de l'ouverture du Canada et lance le Pacifique Gateway à Vancouver pour une ouverture sur l'Asie.  Réélu en 2006, Jean Lapierre se trouve alors dans l'opposition à titre de porte-parole à l'industrie. Avant Noël 2006, il annonce qu'il ne sera pas candidat lors de la prochaine élection fédérale. Après la signature d’un contrat d’analyste politique et animateur d’une émission hebdomadaire avec TVA, il démissionne de sa tâche de député d’Outremont  à la fin de janvier 2007; il sera également analyste à TVA et à LCN. Il donne quotidiennement ses commentaires sur l’actualité à “Bonjour Montréal” en compagnie de Paul Arcand et signe des chroniques mensuelles dans “Le Journal des Affaires” et dans le “Globe and Mail” de Toronto. 
               
Parallèlement, il exerce le métier d’avocat-conseil chez Deveau, Lavoie et associés à Laval et anime de nombreux congrès et événements à travers le pays. Il fut membre du conseil d’administration de La Fondation canadienne d’éducation économique et de la Compagnie Jean Duceppe et membre du Mouvement social madelinot (MSM) de Verdun.

 Jean Lapierre avec ses petits-enfants en août 2015  Source: Facebook
Très sensible à la réalité des étudiantes et étudiants madeliniens qui doivent s’exiler pour la poursuite d’études universitaires, il met sur pied avec ses amis du MSM, la Fondation Madeli-Aide, en 1997, dont il fut le premier président. Cette dernière qui est active aux Îles depuis bientôt vingt ans, tient ses traditionnels soupers au homard sur le navire de la CTMA et permet ainsi à des centaines d’étudiants des Îles de bénéficier de bourses d’études sans parler des contributions de l’organisme à plusieurs projets en persévérance scolaire.

Au moment de son décès tragique avec sa conjointe, Nicole Beaulieu, ses deux frères, Marc et Louis et sa soeur Martine, Jean Lapierre travaillait toujours pour le réseau TVA et le réseau Cogeco. Il était aussi commentateur à CJAD de Montréal et au FM 93 de Québec tout en contribuant régulièrement à l'émission Power Play au réseau CTV. Plusieurs milliers d’internautes suivaient le fil de ses nouvelles, en plus des auditeurs de ses émissions. Les Madelinots ont perdu un de leur ambassadeur mais également un membre de leur grande famille d’Acadiens.
 
L’homme influent et admiré qu’il était conservait son amour des siens. Le destin l’a fait revenir auprès de sa mère Lucie, et sa sœur Laure pour son dernier voyage vers ses racines, aux Îles-de-la-Madeleine.



Références :     Le journal Le Radar, 03 août 1992
Entretien du Centre d’archives régional avec Jean Lapierre en 2003
Wikipédia consulté le 29 mars 2016