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mercredi 17 février 2016

Éphéméride... 17 février - Ordination du père Adé Hubert

Source: Centre d'archives régional des Îles, Fonds AP3
17 février 1935:

Le Père Adé Hubert, né le 27 mars 1909, est ordonné prêtre chez les Eudistes, le 17 février 1935. 

Adé Hubert a fait ses études à Rimouski et à Church Point en Nouvelle- Écosse. En 1930, il est admis chez les Eudistes et est ordonné prêtre en 1935. Ayant été licencié en lettres de l’Université Laval de Québec, il sera professeur de littérature à divers endroits : Church-Point, Bathurst, Limoilou ainsi que le séminaire eudiste de Limbourg. Par la suite, le père  Adé Hubert sera curé de St-Cœur-de-Marie et de Baie-Comeau. Il fut aussi aumônier à l’école régionale d’Havre-St-Pierre. En 1979, il se retire à la  maison des Pères Eudistes à Limoilou ou il décède le 30 juin 1990.

Passionné d’histoire, il collabore à un numéro spécial de l’Action nationale qui est consacré à l’Acadie. C’est lui qui sera responsable du chapitre traitant des Îles-de-la-Madeleine. Il laissa aussi plusieurs écrits à différents magazines et  revue d’éducation et de lettres. En 1948, le poste CKCH d'Ottawa diffusait une de ses dramatiques : le retour d'Évangéline, qu'il avait fait jouer à ses étudiants à L'Université Sacré-Coeur de Bathurst.

Notons que le Père Adé Hubert, frère de Paul, Clotilde et Ovide, est le réalisateur du "pageant" de 1955 rappelant les événements historiques de l'Acadie et des Îles et tenu à l'aréna de Cap-aux-Meules, lors du Bicentenaire acadien dont une collection de photos est conservée par le Centre d'archives régional des Îles.
 
 Références 

Naud, Chantal. Îles-de-la-Madeleine.1793-1993. Deux siècles d'histoire. Les Éditions Vignaud, p. 143

dimanche 10 juin 2012

AP2 - Adé Hubert

vendredi 21 juin 2019

21 juin - Éphéméride - Arrivée de dignitaires pour l'inauguration de l'hôpital Notre-Dame-de-la-Garde en 1939



21 juin 1939 :



Le SS New Northland de la Clarke Steamship Co Ltd, commandé par le capitaine William Tremblay, ayant à son bord le lieutenant-gouverneur de la Province de Québec, l’honorable E.L. Patenaude, pour l’inauguration du nouvel hôpital Notre-Dame-de-la-Garde, en compagnie de son épouse, du colonel D.-B. Papineau, son aide de camp, de l’honorable Albini Paquette, ministre de la Santé et représentant, du gouvernement du Québec, Monsieur Bona Arseneault, Monsieur J.A. Bouchard, Monsieur le notaire J.C. Hébert, Monsieur et Madame Wibrod Langlais, Monsieur et Madame Hormidas Langlais, député provincial des îles de la Madeleine, la Révérende Mère Saint-Robert, Supérieur générale des Sœurs de la Charité, Sœur Saint-Cyrille, assistante de la Supérieure, Sœur Marie-de-l’Eucharistie et Sœur Saint-Eléonard qui, seule, restera aux Îles, attachée au personnel de l’hôpital.

Sont aussi présents les Révérends Pères André Arsenault, Amédée Rioux, Pierre Gallant, Nathan Amirault, Alfred Gailant, tous des îles, le Révérend Père Adé Hubert, eudiste, Monsieur l’Abbé Émile Turmel, des Caisses Populaires, Monsieur l’Abbé Cléophas Leclerc, aumônier du cimetière Saint-Charles, le révérend W.J. Bedfort et Mme Bedfort, le révérend Arthur Perkins et Mme Perkins, messieurs les maires et leur épouse : Maurice Chiasson, Édouard Painchaud, Allan Clarke et Charles Doyle.

«Un marconigramme nous annonce l’arrivée prochaine du «New Northland». Tous les cœurs sont à la joie en pensant au revoir de nos chères Mères de Québec avec notre future compagne Sr Ste Éléonore.

 À 1 ½ hrs., les visiteurs arrivaient à l’hôpital. [...] Mentionnons : l’hon. E-L. Patenaude et son épouse; son officier d’ordonnance, M. le colonel D.-B. Papineau, l’hon. Albini Paquette, secrétaire de la province et ministre de la santé et sa femme; M. le député et Mme H. Langlais; M. le Dr et Mme Marce Trudel, M. & Mme Wilbord Langlais; M. & Mme Bona Arsenault; M. J.A. Bouchard, du Crédit Agricole. 

Les maires des Îles offrent un banquet à l’hôpital N.-Dame-de-la-G.

Après avoir fait la visite de la maison, Son Excellence l’hon. E.-L. Patenaude eut de bonnes paroles pour notre communauté et l’œuvre entrepris ici. Plusieurs discours furent prononcés par Mgr. Blaquière, puis le Rev. W.-J. Bedford, ministre de l’église anglicane, qui était présent au banquet avec Mrs. Bedford, adressa la parole en anglais; puis vint le tour de M. le député Langlais, de l’hon. Paquette; en dernier lieu, Son Excellence le lieutenant-gouverneur.

Au nombre des convives, on remarquait, en plus des invités d’honneur : M. Ferdinand Paradis, m.p.p., le capitaine William Tremblay du «New Northland» M. les abbés Rioux, Pierre Gallant, J.-N. Amirault, Alfred Gallant, Rev. Arthur Perkins et Mme Perkins, tous les maires et leurs épouses, M. le Dr C.-A. Dupont, chirurgien en chef de l’hôpital M. le Dr Jean-F. Salomon et Mme Salomon, M. et Mme Eugène Gauthier des Entreprises de l’Est, M. Ovide Hubert, inspecteur d'école et Mme. M. l’abbé Emile Turmel des Caisses populaires et l’abbé Cléophas, etc.

Les distingués visiteurs ont fait ensuite une tournée des nouvelles routes construites dans la région, puis une rapide excursion sur les dunes qui relient les Îles; puis une escorte d’honneur les a accompagnés jusqu’au quai du Cap-aux-Meules, où ils se sont embarqués p. Québec.»

- Extraits de l'historique de fondation, par les Soeurs de la Charité de Québec
Collection AC1-S62








mercredi 21 septembre 2016

Éphéméride... 21 septembre: Congrès des coopérateurs en 1951

Source: Centre d'archives régional des Îles. Fonds AP3
21 septembre 1951: 

Un important congrès des coopérateurs se tient à Lavernière, sous la direction d'Ovide Hubert, bien connu pour son implication dans la fondation de nombreuses coopératives aux Îles.

jeudi 6 décembre 2018

Éphéméride... 6 décembre - Inauguration de la Coopérative d'électricité des Îles

Source: Collection du CARDI, L'Évangéline 19 octobre 1961 page 20

6 décembre 1953 :


En présence du député Hormidas Langlais, de Mgr André Arseneault et des pères Esdras Nadeau et François Boudreau, inauguration et bénédiction de la Coopérative d’électricité des Îles qui compte alors 315 membres de Havre-aux-Maisons et de L’Étang-du-Nord.  

Le premier janvier 1954, la coopérative compte 481 membres.  

« Trente-cinq milles de ligne à construire! Messieurs Hotte, Baker et Gingras, employés de l'Office de l'électrification Rurale n'y vont pas de main morte. Il faut à tout prix que les gens de Havre-Aubert aient le courant pour les fêtes (...) Seul un obstacle semble barrer la route : le chenal de Havre-aux-Basques. Cependant le problème est vite réglé. Un câble d'une longueur de 2,600 pieds est déroulé à travers le chenal et le tour est joué : les deux îles sont désormais reliées électriquement parlant [le 24 septembre 1954]. Au début de novembre de la même année, la lumière jaillit dans la plupart des foyers de Havre-Aubert. Pendant qu'on exécute les travaux de construction de ligne sur cette île, d'autres clients viennent s'ajouter sur les lignes déjà existantes pour porter le total à 726 à la fin de l'année 1954. »   --La Boussole, décembre 1956

Profitant de l'installation combinée de la ligne téléphonique, Monsieur Baker supervise à partir de la fin de l'été 1955, l'installation de la dernière série de poteaux pour l’ensemble des Îles jusqu'à son extrémité Est. Ce lien est inauguré à Grande-Entrée le 8 novembre 1955. En décembre 1956, la Coopérative compte 1230 clients dont environ 1000 résidences et 200 commerces et industries, tous répartis sur un territoire de 140 milles.

En 1957, les tarifs d’électricité doivent augmenter, vu l’élan soutenu des demandes de connexions à la Centrale qui, elle, peine à fournir. 

Hormis les efforts politiques soutenus du député Hormidas Langlais pour doter les Îles de l'électricité, notons sur une base locale, la contribution d’Isaac Boudreau, natif de Havre-aux-Maisons qui en fut un des premiers porte-parole auprès de la population et le premier gérant. En compagnie d’Ovide Hubert et autres membre fondateurs, il s’assurait dès 1950, de collecter auprès des sociétaires, les 20 000 $ de parts nécessaires à la réalisation du projet. Il demeura gérant jusqu’à la nationalisation de la Centrale en 1963 et ensuite, surintendant de l’Hydro-Québec jusqu’au 28 mars 1973. 





lundi 12 avril 2021

Éphémérides - 12 avril La Société L'Assomption - succursale St-Alphonse - est fondée

12 avril 1936:

La Société L'Assomption est implantée aux Îles-de-la-Madeleine sous le titre de succursale Saint-Alphonse par Ovide Hubert et le père Lionel Lafrance. La première assemblée se tient dans l'Église de Havre-aux-Maisons après les vêpres et le nom retenu fait honneur au père Alphonse Arseneau.


Fonds AC1-S46 - Le Phare vol.1 no 9 15 août 1946, p.27

On trouve un historique de cette institution dans la description du Fonds d'archives #86 par Line B. Michaud, au Centre d'études acadiennes de l'Université de Moncton :

« La Société l'Assomption, dont le siège social est à Moncton, N.-B., a été fondée à Waltham, Massachussetts, le 8 septembre 1903. Elle est souvent surnommée la * Mutuelle des Acadiens parce qu'elle fut organisée par des Acadiens à l'intention de leurs compatriotes. En pratique, elle accepte dans ses rangs les Acadiens et ceux qui, à cause de leur origine, résidence ou alliance, font cause commune avec eux. Les fondateurs, des catholiques convaincus et des patriotes ardents, se rendaient compte qu'il manquait à l'Acadie une organisation nationale qui puisse assurer le progrès de son peuple. Au souci d'améliorer la situation sociale des Acadiens se rattachait celui d'améliorer leur situation économique. Au début, il ne s'agissait pas, à proprement parler, d'une société d'assurance sur la vie. C'était plutôt une société d'entraide où les membres versaient la même contribution,  sans égard à leur âge, et d'où ils retiraient les mêmes bénéfices, soit 100 $ au décès et 5 $ par semaine en cas de maladie. L'assurance-vie comme moyen de progrès économique fit son apparition en 1914 mais les règlements d'alors ne prévoyaient ni valeur de rachat, ni paiement de dividendes. Graduellement, la Société augmenta le montant d'assurance accordé à une même personne. Elle mit sur le marché des contrats variés, qui répondaient à de nouveaux besoins et qui permettaient de soutenir la concurrence des compagnies plus anciennes ou plus riches. La Société obtint sa charte civile en 1907. Après sept ans d'existence, sort en 1910, elle comptait 5548 membres groupés dans 97 succursales. (...)  En 1953, elle fêtait ses noces d'or en inaugurant un imposant immeuble à Moncton et se réjouissait des résultats suivants: actif dépassant 10 $ millions, plus de 68 000 membres groupés dans 225 succursales, tout près de 73 $ millions d'assurance en vigueur.»

samedi 10 octobre 2015

AC1-S46 Le Phare

mercredi 20 novembre 2013

Éphéméride ... 20 novembre - Fédération des ligues du Sacré-Coeur en 1946

Source: Centre d'archives régional des Îles. L'Évangéline 19 octobre 1961, page 21.
20 novembre 1946: 

Fondation de la Fédération régionale des ligues du Sacré-Coeur, regroupant les sept groupes locaux des Îes. L'aumônier est le chanoine Pierre Chouinard et le président régional, Ovide Hubert.

Le début du XXe  siècle voit se répandre plusieurs confréries, groupes ou organisations dans les paroisses pour aider les curés à organiser la vie religieuse de leurs ouailles.Encouragé par les jésuites, la Ligue du Sacré-Cœur répand le culte au Sacré-Cœur qui prend une grande ampleur au début du XXe siècle. 

Comme le précise le Réseau de diffusion des archives du Québec sur son site, "la ligue n'est pas seulement une association pieuse mais elle est aussi une œuvre d'apostolat social qui a pour objet de propager la vie chrétienne dans la famille et dans la paroisse. S'adressant spécifiquement aux hommes, les ligues du Sacré-Cœur se sont souvent transformées en groupes de pression qui manifestent à l'occasion contre le relâchement des mœurs (...)  les membres des ligues veillent aux intérêts de l'Église et aux intérêts spirituels de la communauté. Les ligueurs, comme on les appelle, sont en quelque sorte des apôtres actifs agissant sous le patronage du Sacré-Cœur, dit aussi Cœur de Jésus."

jeudi 15 septembre 2016

Éphémérides... 15 septembre - Entrée scolaire dans la nouvelle école Marguerite d'Youville en 1960


Source: Photographie Fonds AP3- Ovide Hubert et Bernadette Bédard

L’école Marguerite d’Youville de Cap-aux-Meules, construite par Les Entreprises de l’Est, ouvre ses portes aux étudiants le 15 septembre 1960.

Un brin d’histoire sur cette école dont nous avons erronément situé l’ouverture en 1950 dans une éphéméride précédente .

En 1919, la Commission scolaire Saint-Pierre de L’Étang-du-Nord autorise la construction d’une école à Cap-aux-Meules qui sera construite en 1926 sur un terrain de Joseph dit Jos Lebourdais pour la modique somme d’un dollar. Celui-ci exige que le terrain serve exclusivement à des fins éducatives. Le bâtiment de cette école fut racheté et déplacé par le marchand William Sumarah, pour en faire un entrepôt au début des années 50. 

Dans la foulée des constructions visant le remplacement des "petites écoles" délabrées, l’École St-André, une nouvelle école de 4 à 5 classes, est construite et inaugurée en juin 1951 sur le même terrain que la première, par la Magdalen Supply Co. L’espace sert à la fois pour le nouveau conseil municipal fondé en 1949, la chambre de commerce des jeunes et pour l’agent de recensement fédéral, Wellie Chiasson.  En 1957, grâce à son acquisition par le Ministère du Bien-être et de la Jeunesse, ce bâtiment abritera « l’école des métiers ». 

Au fil des années, l’ensemble du bâtiment servit à de multiples vocations éducatives, dans l’esprit du donateur initial du terrain: centre administratif de la Commission scolaire des Îles, École Le Relais, Garderie La Ramée, etc.
En hommage à ce dernier, le 24 mai 1994, le Centre est renommé définitivement « Centre communautaire Jos Lebourdais ».

Références:
Naud, Chantal. Brochure «Le Centre communautaire Jos Lebourdais, 1994.
Journal hebdomadaire Le Radar du 5 juin 1994, p.18
Album « Fiers de notre histoire  1949-1999 ».  Municipalité de Cap-aux-Meules, 1999, 95 p.