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Source: Denis Aucoin - collection privée |
Une grande partie des archives sonores parvenues au Centre d’archives régional des Îles cet hiver étaient rangées par leur auteur depuis des décennies dans des boîtes à souliers. Mais on a pu voir comment Avila LeBlanc prenait soin de bien identifier et dater les cassettes et bobines qu’il enregistrait, rendant la tâche du Centre d’archives régional des Îles et son chargé de projet, un peu moins complexe. Des trésors se retrouvent dans ce fonds légué par les descendants de ce grand homme du patrimoine des Îles. Bien que la presque totalité des petites cassettes audio a été numérisée vers un nouveau format, il reste l’étape des bobines. La simple lecture des titres de ces pistes et de ces boîtes nous laisse deviner un passé riche en histoire et en musique. Certaines sont plus abimées et nous essaierons de transférer toutes celles qui le pourront.
Faire l’inventaire
de ces boîtes nous font remonter le temps, cachés derrière la porte de nos
chambres à entendre les « vieux » giguer et chanter le temps d’un mariage ou de
retrouvailles. Surtout ne pas rechanter les paroles de chansons grivoises qui
auraient pu être entendues ou tenter de voler un bonbon dans le plat qui passe !
Pour arrêter la danse, le capitaine donnait ses ordres : « Là on est obligés d’arrêter, la goélette peut pus gouverner. » « Vous allez passer en arrière pis pus (fait meneur), pis on va être obligé de mettre à la trappe. » Ça voulait dire qu’on va arrêter de danser.
À l’ile Brion. I’ ventait une brise, la mer était blanche, c’était à ouès. Les gens étaient couchés sur le cap. I’ pouvaient voir des voiles blanches. C’était des Poirier du Havre-aux-Maisons.
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