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Source: Musée McCord MP-0000.1452.135 |
Le 23 août 1823:
Les registres paroissiaux de Havre-Aubert confirment la présence des
Micmacs aux Îles. (...) un bébé de huit mois fut baptisé sous le nom de Noël
Paul. Ses parents étaient Pierre Paul et Marie David, tous deux Micmacs. Les
parrain et marraine étaient Charles et Marie Bourg, des Acadiens de
Havre-Aubert .
Ce
sont surtout les registres paroissiaux qui nous renseignent sur la présence des
Micmacs aux Îles. (...) D’après la tradition orale, plusieurs Micmacs vivaient à
l’Étang-du-Nord. Le nom de ces trois hommes étaient semble-t-il :
Pierre Gadouillard, André Noël et André Blais. Ils devaient venir du Cap-Breton
car ils s’exprimaient en français. Aussi, les Anciens de Portage du Cap
parlaient d’un Micmac qu’ils surnommaient « Shelaboy » car celui-ci disait
venir de Sheila, Nouveau-Brunswick et il
ne s’exprimait qu’en anglais. Il arrivait au printemps et repartait aussitôt que
l’hiver semblait vouloir s’installer. Comme en fait foi une rengaine que l’on a
beaucoup chantée aux Îles, les parents du jeune Antoine Cabarit auraient
demandé à une famille Leblanc d’adopter leur fils âgé de sept ans afin qu’il
puisse fréquenter l’école. Antoine aurait composé cette chanson pour protester
contre le geste de ses parents qui le privait de sa liberté. (...) à partir des années 1900, des personnes se souviennent que
des Micmacs venant de la réserve de Pictou Island, traversaient aux Îles sur le bateau passager (...). Ces colporteurs vendaient des paniers et d’autres
objets d’artisanat aux Madelinots.
Références du texte: Fonds AP11 Famille Pauline Carbonneau
« Construction canot 1870 » par Alexander Henderson — Cette image est disponible au Musée McCord sous le numéro d'accès MP-0000.1452.135 Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Construction_canot_1870.jpg#/media File:Construction_canot_1870.jpg