Nous tenons à remercier Les Productions Octant pour sa
collaboration initiale à une grande partie de cette biographie du groupe. Celle-ci fut présentée en
2003 sur une page web du CARDI relatant
les grands événements des 30 premières années d'existence de l'hebdomadeur local Le Radar.
Pour mettre à jour ces informations précieuses à l’histoire musicale des Îles, vous êtes invités à vous référer au site officiel du groupe toujours actif sur la scène internationale.
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Le groupe Suroît, formé à ses débuts en octobre 1977 par
Alcide Painchaud, Bertrand Déraspe et Pierrot Déraspe, vient lancer à la salle
de la Légion canadienne des Îles, son tout premier album, enregistré à Montréal
au mois d’avril qui précède.
La fougue des grandes tempêtes en mer et le calme des
couchers de soleil sur une plage des Îles-de-la-Madeleine sont autant
d’évidences et d’oppositions que la musique de Suroît.
Un violon, une guitare électrique, une cornemuse, le rythme
des pieds, un piano et des os apportent une brise de fraîcheur à la musique
traditionnelle. Le spectacle de Suroît est traditionnellement différent!
Depuis sa formation en 1977, le groupe Suroît a roulé sa
bosse sur les scènes les plus variées (théâtres, cafés, bars, festivals) autant
au Québec, au Canada, qu’à l’étranger. En 1992, feu Alcide Painchaud et
Henri-Paul Bénard, membres fondateurs du groupe, font appel à trois nouveaux
musiciens de haut niveau : Félix Leblanc, Réal Longuépée et Kenneth Saulnier.
Suroît joint les rangs de Gestion Son Image en 1993, pour la
production de spectacles et de disques et l’été 1993 est consacré à la mise en
œuvre de leur premier album Suroît (éponyme).
En 1994, le Congrès mondial acadien accueille Suroît à bras
ouverts. Cette même année, André Cummings, exceptionnellement doué à la
batterie, se joint au groupe. Au cours de l’année 1995, le groupe est l’invité
spécial du Festival de la Bière de Mars à Paris. Suroît offre aussi une
prestation devant 100 000 personnes à Montréal lors de la fête de la
Saint-Jean-Baptiste et participe à plusieurs événements culturels dont Coup de
Cœur Francophone.
Avec un calendrier de plus de 100 spectacles en 1996, Suroît
trouve le temps nécessaire pour créer les chansons de Ressac, son nouvel opus
réalisé par Pierre Bazinet.
En 1997, Suroît parcourt le Canada francophone tout en
poursuivant ses tournées européennes particulièrement en France et en Suisse.
L’album Bootleg, réalisé à Moncton en Acadie en 1998,
reproduit l’atmosphère acoustique des « veillées de cuisine ». Le Bataclan de
Paris accueille Suroît en ouverture du spectacle de Robert Charlebois et Suroît
reçoit sa première nomination à l’Adisq pour « Album de l’année — Folk ».
L’année 1999 sera marquée par la participation de Suroît au
Festival de Lafayette, en Louisiane, ainsi qu’au Congrès mondial Acadien où
Suroît touche le cœur des cousins cajuns. L’automne les ramène en Europe; ce
sera le Nord à Douai, puis le sud-ouest de la France avec un saut en Corse et
le Valais Suisse.
Pour l’an 2000, Suroît marque le tournant du millénaire en
rendant hommage à l’une des figures de proue de la chanson québécoise « La
Bolduc », album chaleureusement accueilli par la critique et qui se retrouve en
nomination à l’Adisq dans la catégorie « Album de l’année — Folk ». Après le
départ de Kenneth Saulnier, Suroît accueille dans son groupe Luc Bourgeois, un
jeune insulaire bardé de sa cornemuse, de son kilt et de son « thin whistle ».
2001, année de mouvement; le groupe s’associe à Lorraine
Pouliot (à titre de manager), lance l’album compilation « Les Grandes Marées »
et signe avec Les Productions Octant. Cet album reçoit une nomination de
l’Adisq pour « Album de l’année — Traditionnel ».
Puis, arrive l’année 2002 qui est chargée d’émotions...
Alcide Painchaud quitte Suroît le 13 janvier pour son dernier grand voyage en
solitaire. Plus tard, Pierre Duchesne réalise le nouvel album « Prends le
temps » dont la mise en marché s’effectue au mois d’octobre au Québec.
En 2003, le groupe qui compte désormais quatre membres
(Henri-Paul Bénard, Félix Leblanc, André Cummings et Luc Bourgeois) prépare un
nouveau spectacle en collaboration avec Gilles Cormier à la mise en scène. De
plus, le film « Wind in their sails » retraçant leur appartenance au peuple
acadien est présenté à la télévision anglophone canadienne et est lancé en VHS
sur le marché européen.
Shaoline Musique France signe en licence l’album « Prends le
temps » qui est lancé le 18 mai dans le cadre du Festival de l’Oh à Le Péreux
(région de la Marne) et distribué par Coop Breizh dans plus de 600 points de
vente sur le territoire français. Une tournée estivale, sous le signe de l’eau,
accoste dans plusieurs ports de mer : St-Pierre et Miquelon, la Bretagne, l’Ile
de Ré, Belle-Ile en Mer, Cannes et la Corse.
Références: Le Radar 7 juin 1978, p.5 et archives du CARDI
Note : Premier album conservé dans le fonds
AP11-S1 Pauline Carbonneau