dimanche 1 octobre 2017

octobre 1977 - Fondation du Groupe Suroît

Nous tenons à remercier Les Productions Octant pour sa collaboration initiale à une grande partie de cette biographie du groupe. Celle-ci fut présentée en 2003 sur une page web  du CARDI relatant les grands événements des 30 premières années d'existence de l'hebdomadeur local Le Radar. 

Pour mettre à jour ces informations précieuses à l’histoire musicale des Îles,  vous êtes invités à vous référer au site officiel du groupe toujours actif sur la scène internationale.
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Le groupe Suroît, formé à ses débuts en octobre 1977 par Alcide Painchaud, Bertrand Déraspe et Pierrot Déraspe, vient lancer à la salle de la Légion canadienne des Îles, son tout premier album, enregistré à Montréal au mois d’avril qui précède.

La fougue des grandes tempêtes en mer et le calme des couchers de soleil sur une plage des Îles-de-la-Madeleine sont autant d’évidences et d’oppositions que la musique de Suroît.

Un violon, une guitare électrique, une cornemuse, le rythme des pieds, un piano et des os apportent une brise de fraîcheur à la musique traditionnelle. Le spectacle de Suroît est traditionnellement différent!

Depuis sa formation en 1977, le groupe Suroît a roulé sa bosse sur les scènes les plus variées (théâtres, cafés, bars, festivals) autant au Québec, au Canada, qu’à l’étranger. En 1992, feu Alcide Painchaud et Henri-Paul Bénard, membres fondateurs du groupe, font appel à trois nouveaux musiciens de haut niveau : Félix Leblanc, Réal Longuépée et Kenneth Saulnier.

Suroît joint les rangs de Gestion Son Image en 1993, pour la production de spectacles et de disques et l’été 1993 est consacré à la mise en œuvre de leur premier album Suroît (éponyme).

En 1994, le Congrès mondial acadien accueille Suroît à bras ouverts. Cette même année, André Cummings, exceptionnellement doué à la batterie, se joint au groupe. Au cours de l’année 1995, le groupe est l’invité spécial du Festival de la Bière de Mars à Paris. Suroît offre aussi une prestation devant 100 000 personnes à Montréal lors de la fête de la Saint-Jean-Baptiste et participe à plusieurs événements culturels dont Coup de Cœur Francophone.

Avec un calendrier de plus de 100 spectacles en 1996, Suroît trouve le temps nécessaire pour créer les chansons de Ressac, son nouvel opus réalisé par Pierre Bazinet.
En 1997, Suroît parcourt le Canada francophone tout en poursuivant ses tournées européennes particulièrement en France et en Suisse.

L’album Bootleg, réalisé à Moncton en Acadie en 1998, reproduit l’atmosphère acoustique des « veillées de cuisine ». Le Bataclan de Paris accueille Suroît en ouverture du spectacle de Robert Charlebois et Suroît reçoit sa première nomination à l’Adisq pour « Album de l’année — Folk ».

L’année 1999 sera marquée par la participation de Suroît au Festival de Lafayette, en Louisiane, ainsi qu’au Congrès mondial Acadien où Suroît touche le cœur des cousins cajuns. L’automne les ramène en Europe; ce sera le Nord à Douai, puis le sud-ouest de la France avec un saut en Corse et le Valais Suisse.

Pour l’an 2000, Suroît marque le tournant du millénaire en rendant hommage à l’une des figures de proue de la chanson québécoise « La Bolduc », album chaleureusement accueilli par la critique et qui se retrouve en nomination à l’Adisq dans la catégorie « Album de l’année — Folk ». Après le départ de Kenneth Saulnier, Suroît accueille dans son groupe Luc Bourgeois, un jeune insulaire bardé de sa cornemuse, de son kilt et de son « thin whistle ».

2001, année de mouvement; le groupe s’associe à Lorraine Pouliot (à titre de manager), lance l’album compilation « Les Grandes Marées » et signe avec Les Productions Octant. Cet album reçoit une nomination de l’Adisq pour « Album de l’année — Traditionnel ».
Puis, arrive l’année 2002 qui est chargée d’émotions... Alcide Painchaud quitte Suroît le 13 janvier pour son dernier grand voyage en solitaire. Plus tard, Pierre Duchesne réalise le nouvel album « Prends le temps » dont la mise en marché s’effectue au mois d’octobre au Québec.

En 2003, le groupe qui compte désormais quatre membres (Henri-Paul Bénard, Félix Leblanc, André Cummings et Luc Bourgeois) prépare un nouveau spectacle en collaboration avec Gilles Cormier à la mise en scène. De plus, le film « Wind in their sails » retraçant leur appartenance au peuple acadien est présenté à la télévision anglophone canadienne et est lancé en VHS sur le marché européen.

Shaoline Musique France signe en licence l’album « Prends le temps » qui est lancé le 18 mai dans le cadre du Festival de l’Oh à Le Péreux (région de la Marne) et distribué par Coop Breizh dans plus de 600 points de vente sur le territoire français. Une tournée estivale, sous le signe de l’eau, accoste dans plusieurs ports de mer : St-Pierre et Miquelon, la Bretagne, l’Ile de Ré, Belle-Ile en Mer, Cannes et la Corse.



Références: Le Radar 7 juin 1978, p.5 et archives du CARDI

Note : Premier album conservé dans le fonds AP11-S1 Pauline Carbonneau

samedi 30 septembre 2017

AC1-S61 Simon Arsenault, P.S.V., prêtre

1908-1958. 0,01 ml de documents textuels, 4 photographies.


Histoire administrative/notice biographique



Le père Simon Arsenault est le fils de Madelinots. Ses parents sont Amédée et de Lucie Lafrance (à Norbert), natifs des Iles et mariés à Havre-aux-Maisons le 7 janvier 1902. Amédée est le fils de Simon à Amédée de la Pointe Basse. 


Né à l'Ile-aux-Grues, le 12 février 1908, sa mère meurt alors qu'il vient d'avoir 5 ans, le 24 février 1913. Son père se remarie à Aldéa (1884-1958) à Philippe Turbide, de Havre-aux-Maisons.  Simon étudie au Collège de Lévis (1923-1924) et au Séminaire de Québec (1924-1927). Il est pensionnaire au petit noviciat de Saint-Vincent de Paul, côte d'Abraham. Chez les Frères de Saint-Vincent de Paul en 1927. Prêtre le 1er juillet 1934 à Rome. Directeur du scolasticat Saint-Vincent de Paul à Québec. 


Le père Simon Arsenault est diplômé en droit des religieux et aumônier à l’Hôtel-Dieu St-Vallier de Chicoutimi. C'était un homme brillant et influent; il cumulait deux doctorats.  

Lors de la guerre, ses propos sont dits comme turbulents dans le livre L' Église et la Politique Québécoise, de Taschereau à Duplessis, d'Alexandre Dumas (p.170). Le père Arsenault est alors directeur de La Droite: revue d'éducation nationale.


De 1947 à 1953, Il est particulièrement impliqué dans sa communauté par l'écriture, il fait paraître trois volumes, dont les plus connus sont "Venez à la Messe", et "Retraites paroissiales, sacerdotales et  religieuses". En 1953, la ville de Jonquière l'accueille comme le deuxième supérieur du Patronage St-Vincent-de-Paul. Sous son égide, cette institution connait un grand essor.


Il décède, frappé par la maladie, le 19 juin 1958, peu après avoir fondé un centre civique au Patro de Jonquière et entamé un projet de colonie de vacances au Lac-Kénogami.

Portée et contenu

Plusieurs de ses écrits ont servi à l’éducation des prêtres (ex : L’Institution sacrée des moniales, nouvelle réglementation canonique). 

Historique de la conservation


La donatrice Louise Turbide remet au CARDI l’ensemble de ses publications en septembre 2017.


Références bibliographiques

Arsenault SV, Simon.  L’Institution sacrée des moniales, nouvelle réglementation canonique
Arsenault  SV, Simon.  «Les loisirs au Québec.», Bon temps, I, Québec, 1958, p.15-20
Arsenault  SV, Simon.  Ut Sint unum: Appels aux Apôtres de l'Unité, Québec., Éditions Caritas, 1953
Arsenault SV, Simon. Venez à la messe, Québec., Éditions Caritas, 1952



Termes rattachés:

Religion
Droit religieux
Généalogie - Lafrance/Turbide/Arsenault
Éducation
Pastorale
Dévotion
Guerre - Polémique



mardi 26 septembre 2017

Éphéméride... 26 septembre: Première cargaison de sel

Photo: Jonathan Héroux / site web: marine marchande.net
26 septembre 1982: 

Le minéralier Agosea, rebaptisé La Saulnière, reçoit la première cargaison de 20 000 tonnes métriques de sel extrait de Mines Seleine.