mercredi 1 novembre 2017

Éphéméride... 1 novembre - Les plus anciennes aquarelles connues des Îles

Île d'Entrée 1 nov. 179,1 F 47-11-1-0-12 Archives de la Province d'Ontario
1 novembre 1791:

Elizabeth Simcoe réalise au moins cinq aquarelles de l'Île d'Entrée, du Corps mort et des côtes de Havre-Aubert.


Elizabeth Simcoe est née sous le nom Elizabeth Posthuma Gwillim en 1762. Son père décède sept mois après sa naissance et sa mère, durant sa petite enfance. Elle est donc élevée par sa tante Margaret, soeur de sa mère avec son époux l’Amiral Samuel Graves. Elle rencontre son époux John Graves Simcoe par l’intermédiaire de son beau-père. John Graves Simcoe, (1752-1806) était un soldat et administrateur devenu lieutenant gouverneur du haut Canada et un des principaux organisateurs du premier gouvernement civil de ce qu’est devenu maintenant l’Ontario. La rencontre se fait en 1781 alors qu’il séjourne chez son parrain, sur son retour d’une mission en Amérique.


Laissant leur maison du Devonshire avec leurs enfants les plus âgés (elle en aura huit), Elizabeth Simcoe accompagne son mari dans le Haut-Canada et au cours des déplacements que nécessitent ses fonctions. Elle occupe des fonctions non officielles de secrétaire et de cartographe pour son mari. Elle réalise ainsi des centaines de dessins et d’aquarelle de paysages et d’îles sur le trajet entre les chutes Niagara et le Golfe St-Laurent. La famille retourne vivre en Angleterre à Wolford Lodge  en 1796. Elizabeth y demeure dans une vie artistique et sociale active, jusqu’à sa mort, en 1850.
Cette aquarelle est décrite comme Havre-Aubert et Corps mort, mais il est écrit:
Flint Island and Cap-Nord. Archives de la province de l'Ontario.


Douée pour les arts et la vie sociale, avide de détails et compilant chaque découverte de ses expériences de voyage, les archives d’Elizabeth faisant partie du fonds de la famille Simcoe, détenu par le gouvernement de l’Ontario, demeurent une source importante d’informations sur le territoire maritime de l’Est du Canada, de l’Ontario jusqu’à Terre-Neuve. Le Centre d’archives régional des Îles a dénombré au moins cinq aquarelles faisant directement référence aux Îles-de-la-Madeleine.

Traduction libre d’Hélène Chevarie, de la page bibliographique d’Elizabeth Simcoe