30 ans plus tôt, en 1956, extrait du film "Les Îles-de-la-Madeleine" de Maurice Proulx, Bibliothèque et Archives nationales du Québec |
Un colloque sur l'agriculture se tient aux Îles-de-la-Madeleine, "Pour un équilibre économique, une agriculture à notre mesure propre".
Saviez-vous qu'en 1871, William Dingwell, à l'Île Brion, compte le plus grand cheptel d'animaux avec 182 bêtes (moutons, boeufs, etc.) sur ses 205,1 hectares possédés?
Nancy Dickson, à l'Île d'Entrée est la 2e plus grande productrice avec 97 bêtes sur 68 hectares, mais elle est la première productrice de beurre à cette époque (1134 kg). Thomas Cullum, sur la même Îles, en produit tout de même 627 kg.
À l'Étang-du-Nord, Louis Boudreau se tient en troisième place avec 89 bêtes sur seulement 6,8 hectares possédés.
À Havre-aux-Maisons, c'est Frédéric Arseneau qui a 87 bêtes sur 3,4 hectares.
À Havre-Aubert, Simon Renaud possède 83 bêtes sur 37,9 hectares.
À Grosse-Ile, Paul Chenell possède 72 bêtes sur 6,8 hectares.
Plusieurs autres ne laissent pas leur place si on tient compte de leur production en foin ou kilos de beurre, selon la superficie possédée.
Résumé d'une liste des principaux éleveurs madeliniens tirée du recensement 1871 parue en page 17 du livre Histoire des Îles-de-la-Madeleine (Fortin - Laroque) de l'IQRC.