Burns, M. J. A few of the natives, Century Magazine, 1883 |
28 juin 1883 :
À la fin de mois de juin seulement, arrivée du premier bateau de l'année 1883. On la nomme alors "Année de la Grande misère" pour se rappeler des difficultés d'approvisionnement des insulaires durant ce long "hiver". Imaginez, aucune livraison de denrées durant tout ce temps! Le thé, le sucre, la farine, tout était épuisé. Habituellement, depuis 1876, un vapeur apportait le courrier et faisait un voyage aux 15 jours à Pictou et un par mois à Gaspé mais les glaces de l'hiver 1883 sont demeurées très longtemps à bloquer le passage vers les Îles. L'ancienne gravure ci-jointe montre un portrait de madeliniennes dans un Century magazine de 1883.
La lecture d'un message télégraphique publié dans le New York Times du 19 novembre 1881 nous apprend que la disparition de la goélette Flash partie de Lubec depuis 3 semaines, avec à son bord entre 400 et 500 barils de farine destinés majoritairement aux Îles, laisse présager le pire pour l'hiver qui suivra sans approvisionnement. Ceci confirme l'année 1882 comme une de grande famine également.
La lecture d'un message télégraphique publié dans le New York Times du 19 novembre 1881 nous apprend que la disparition de la goélette Flash partie de Lubec depuis 3 semaines, avec à son bord entre 400 et 500 barils de farine destinés majoritairement aux Îles, laisse présager le pire pour l'hiver qui suivra sans approvisionnement. Ceci confirme l'année 1882 comme une de grande famine également.
Références:
Pierre-Cornélius Carbonneau mentionne l'année 1882 dans ses écrits
Le père Frédéric Landry raconte une description de cette sombre période dans son livre Capitaine des hauts-fonds, Léméac, 1978, p.75