mardi 15 mai 2018

AP17 Famille Alex Arseneau


ca 1890-2015. 0,10 ml, 222 pièces iconographiques.


Histoire administrative/Notice biographique :

Fonds familial constitué des archives textuelles et photographiques d’Alexandre dit Alex à Amédée Arseneau, mécanicien entrepreneur de père en fils depuis les années 1920-1930. 

Alex Arseneau est né le 28 janvier 1923, il est le fils d’Amédée et petit-fils d’Alexandre C. Arseneau ancien maire de Havre-aux-Maisons de 1902 à 1908 et mort noyé, en 1910, à l’âge de 52 ans. Amédée est son seul enfant survivant. Pour décrire le fonds d’Alex, nous remontons à son père Amédée, né le 25 mai 1891.

L’épouse d’Amédée est la petite-fille de l’inspecteur et auteur Paul Hubert. Leur fille aînée, Eugénie, nait à Havre-aux-Maisons en 1914, tandis que leur fils Alex naît en 1923 au Massachussetts. L’année d’émigration du couple aux États-Unis se situe entre 1914 et 1923. Amédée est machiniste et sa femme reste au foyer. Ils reviennent aux Îles en 1932 durant la grande crise avec leur fils Alex qui a 9 ans et sa sœur Eugénie, qui a 18 ans. Celle-ci épousera en 1936 Octave à Onésime Turbide, coopérateur, bâtisseur et personnalité bien connue aux Îles-de-la-Madeleine.

Les photographies du fonds remontent à l’époque du garage fondé par Amédée dans sa ville natale aux États-Unis. On y voit le bâtiment et son fils Alex, menant une enfance visiblement différente de celle d’un insulaire. On y retrouve les dossiers d’enrôlement d’Alex, le 22 juin 1943, dans les Forces Armées du Canada et l’union de sa destinée à Marie-Anne Arseneau à l’église Ste-Madeleine de Havre-aux-Maisons où il revient faire sa vie.

Les documents témoignent de son implication dans le système coopératif pour le développement des Îles, prenant des parts dès 1946 dans coopérative CTMA ainsi que dans la coopérative de Havre-aux-Maisons. Ils présentent le métier de garagiste aux Îles-de-la-Madeleine en diverses étapes, de 1945 jusqu’à nos jours et témoignent de son intérêt pour la formation continue à l’école des métiers des Îles. Alex Arseneau décède le 16 avril 2015 à l’âge de 92 ans.


Portée et contenu:

En plus des séries constituées par ses enfants impliqués en culture ou dans l’entreprise, ce fonds trace le parcours complet d’une famille du XIXe siècle à nos jours, dans le contexte d’une émigration nécessaire, de la Deuxième Guerre mondiale, du développement coopératif, de la construction des routes reliant les Îles, de l’évolution des véhicules roulants et de l’avancement du système d’éducation aux Îles.


Historique de la conservation/Source immédiate d'acquisition

Le fils garagiste, Mario Arseneau, a remis l’ensemble des documents du fonds avec l’accord de sa famille et en exprimant le souhait de commémorer la mémoire de son frère Raynald Arseneault, dont la série est décrite plus loin. Bien que le fonds sera constitué de séries au nom des enfants, l'étendue de l'unité descriptive des pièces reste à terminer.


Instrument de recherche : Le guide iconographique du Fonds AP17 est rendu possible grâce au Programme de soutien au traitement des archives privées agrées de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). 


Guide iconographique du Fonds AP17: Description des 222 photographies (pièces)




Termes rattachés 
COOPÉRATION
TRANSPORT MARITIME
TRANSPORT AÉRIEN
ROUTES
ENTREPRENEUR
CRISE ÉCONOMIQUE
ÉDUCATION
ÉCOLE DES MÉTIERS
VÉHICULES ROUTIERS
POLITIQUE MUNICIPALE
GÉNÉALOGIE
ÉMIGRATION
ÉTATS-UNIS




Éphéméride... 15 mai - En 1890, une histoire qui finit bien, même en queue de poisson ...



15 mai 1890:

La goélette Seafoam, de la ville de Lubec, de l'État du Maine, arrivée au Îles depuis le 29 avril pour pêcher, doit se rendre au port le 15 mai suivant pour décharger sa cargaison de 1000 barils de harengs. En ressortant du havre, le bateau frotte le fond et une petite infiltration l'oblige à transférer une partie de sa cargaison dans d'autres navires. Pour se libérer, l'eau est pompée par l'équipage et on décide de se rendre dans le port le plus près pour les réparations. Soit on sous-estime la gravité des dégâts ou on pense ne pas trouver le matériel requis  aux Îles, car c'est au port de Hawkesbury (N.-É.) que la goélette se rend. Une fois là-bas, on constate que la fausse-quille est disparue et qu'un trou est localisé dans la virure de la quille (gardboard). Si ce n'était de la succion qui engagea un chabot (poisson) dans ce trou. Le navire et son équipage ne se serait jamais rendu à bon port.

C'est pourquoi le titre de la nouvelle parue dans le New-York Times s'intitule: A vessel saved by a sculpin (Un vaisseau sauvé par un chabot)

Référence: The New-York Times, 9 juin 1890.