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jeudi 24 août 2023

Éphéméride... 23 août - L'ouragan August Gale et ses victimes en 1873

24 août 1873

L'ouragan August Gale touche les Îles. Il continue sa dévastation jusqu'au 25 août 1873. Beaucoup de dégâts à considérer et une vingtaine de vies perdues. Des 80 navires ancrés à la Baie de Plaisance, 56 sont jetés sur les côtes. Ce rapport n’inclut pas le nombre de bateaux de pêcheurs insulaires, à l’ancre.

Naufrage à Cap-aux-Meules 1878, Source:Benjamin SGW The Atlantic islands as resorts of health and pleasure-page 89

On compte 55 goélettes et une barque, la majorité provenant des États-Unis, surtout de Gloucester. C'est sur les côtes du Bout du Banc (à Havre-Aubert) et de la Baie de Plaisance que l'on retrouve les épaves de ces bateaux de pêche.  C'est la goélette Tyro qui déplore le plus grand nombre de pertes de vie (10).

Références:  Banque de données condensées sur les naufrages du Centre d'archives régional des Îles et livre Dernière course, par Frédéric Landry, Éditions La Boussole, 1989, 253 p. 


Les naufrages de l'August Gale 1873. Compilation du Centre d'archives régional des Îles







samedi 13 mai 2023

Éphéméride... 13 mai - Commerce maritime en 1837

Journal The Bee, Pictou, 17 mai vol 2, no 52 p.7
13 mai 1837 :

Le commerce maritime bat son plein aux Îles-de-la-Madeleine, comme en fait foi l'article suivant du journal anglophone The Bee, de Pictou. La goélette Eliza, conduite par le capitaine Dunbar se dirige vers les Îles ce jour-là, mais les goélettes Queen et John, conduites par les capitaines Domingo et Forgeron, reviennent également d'un voyage de pêche (sans doute une livraison de poisson en Nouvelle-Écosse), le 16 mai suivant.

lundi 8 mai 2023

Éphéméride... 8 mai - Départ de la goélette "Catherine" averc une cargaison de sel vers les Îles

Journal The Bee, Pictou, 10 mai 1837, vol 2 no 51, page 6
8 mai 1837 :  

La goélette "Catherine", conduite par le capitaine McDonald, part de Pictou avec une cargaison de sel sans doute vouée à la conservation du poisson pour la saison de pêche qui commence aux Îles.




vendredi 7 avril 2023

Éphéméride 5 au 10 avril.... La chasse aux phoques en goélette en 1856


5 au 10 avril 1856 :

Un rapport du commandant Pierre-Étienne Fortin fait état d'une capture de 4923 phoques par 21 goélettes de Havre-Aubert et Havre-aux-Maisons, dotées chacune d'un équipage de 5 à 11 hommes. Celles-ci s'avèrent de faible tonnage (moins de 50 t.) comparativement à celles de Terre-Neuve  (100 à 300 t.) utilisées aux mêmes fins et qui sont recouvertes d'une couche d'acier pour les protéger des glaces. Plusieurs de ces goélettes et bricks ont d'ailleurs réalisé d'incroyables profits durant leurs expéditions.


mercredi 7 septembre 2022

Éphéméride... 7 septembre - Naufrage de la goélette « La Henriette » d'Henry Mounier

7 septembre 1775

Le dénommé André Lange fait naufrage avec la goélette La Henriette d'Henry Mounier entre Grosse-Île et Pointe-aux-Loups. Il a utilisé une carte anglaise pouvant être attribuée au Capitaine Holland, si l'on se fie à son titre, pour situer exactement le lieu du naufrage. Une carte de 1766 porte le nom de A Plan of the Magdalen, Brion, Bird, Entry, and Deadmans Islands in the Gulph of St. Lawrence.

Henry Mounier est possiblement le frère de François Mounier, un négociant Huguenot de La Rochelle.

La carte illustrant le naufrage se trouve aux archives de la Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans GE SH 18 PF 125 DIV 7 P 4.

Référence: AC1 CARDI - Liste condensée des naufrages


lundi 4 juillet 2022

Éphéméride... 4 juillet - La goélette du capitaine Poirier amène du pain...

Source: Journal The Bee, Pictou,5 juillet 1837,vol 3 no 7 page 7










Le 4 juillet 1837:


La goélette du capitaine Poirier, la "Margaret" part de Pictou avec un chargement de pain.

mercredi 23 mars 2022

Éphéméride... 23 mars - Une grande entreprise qui s'est étendue jusqu'aux Îles, en 1857...

23 mars 1857:  Alexis Painchaud, forme la société Painchaud et Fils avec ses fils Joseph-Alexis, capitaine, et Jean-Baptiste-Félix, notaire et marchand.

Difficile de mieux résumer le commerce florissant de cette famille aux Îles-de-la-Madeleine, voici les extraits suivants, du Dictionnaire biographique du Canada:

PAINCHAUD, ALEXIS, capitaine au long cours, propriétaire de navires, marchand et juge de paix, né le 22 novembre 1792 à Québec, fils du capitaine François Painchaud et d’Angélique Drouin ; le 19 octobre 1815, il épousa à Carleton, Bas-Canada, Marguerite Arseneaux (Arsenault), et ils eurent dix enfants ; décédé le 10 février 1858 à Montréal.

Painchaud transporte des cargaisons de poisson entre Halifax, Terre-Neuve et Québec où il élit domicile peu après son mariage. Vers 1820, il installe sa famille à Montréal. (…) Son brick de 122 tonneaux, construit à Caraquet, au Nouveau-Brunswick, en 1825, et baptisé Félix Souligny, le conduit plusieurs fois à la Barbade et à Trinidad. Il en rapporte du rhum et du sucre pour des marchands de Québec.

Painchaud met ensuite sur pied, avec ses schooners Hubert Paré (71 tonneaux) et Marie-Flora (61 tonneaux), un commerce de poisson et d’huile avec les Îles de la Madeleine. À partir de 1838, il loue plusieurs terrains aux îles d’Isaac Coffin* et de son successeur, et agit occasionnellement à titre de juge de paix et de conciliateur. Ses magasins et ses établissements de pêche, gérés par son fils Jean-Baptiste-Félix, dans l’île du Havre Aubert et à L’Étang-du-Nord, emploient une cinquantaine de personnes. Le 23 mars 1857, il forme la société Painchaud et Fils avec Joseph-Alexis, capitaine, et Jean-Baptiste-Félix, notaire et marchand.

À sa mort, le 10 février 1858 à Montréal, il laisse (entre autres) plusieurs terrains et grèves aux îles de la Madeleine, une maison, une grange, un grand magasin, des hangars et trois autres bâtisses aux îles, ainsi qu’un schooner et une goélette de pêche. Les fils Painchaud continuent ensemble l’entreprise jusqu’au naufrage de Joseph-Alexis, à bord de la Marie-Flora, à l’automne de 1860. Par la suite, Jean-Baptiste-Félix rachète la part de son frère disparu. Notaire et inspecteur d’écoles aux îles de la Madeleine, il possédera des caboteurs qui relieront ces îles à Halifax et à Québec.


Références:

Dictionnaire biographique du Canada
Archives de la Ville de Montréal

samedi 26 septembre 2020

Éphéméride.... 26 septembre - Des chevaux, du sel et du charbon en 1835

26 septembre 1835:

La goélette Sisters des Îles-de-la-Madeleine, conduite par le capitaine Desjardins (nommé Des Jardon dans le texte) arrive à Pictou, avec deux chevaux à entraîner et retourne le 29 septembre avec un chargement de sel et de charbon du marchand H. Hatton.  Le 30 septembre suivant, la goélette Isabella, conduite par le capitaine Kennedy, revient aux Îles également avec de la marchandise de Monsieur R. Robertson.


Journal The Bee, Pictou, 30 septembre 1835, vol 1. no 19.

vendredi 25 septembre 2020

Éphéméride... 25 septembre - Misère des Îles en 1880

Evening Telegram (St. John's, N.L.), 25 septembre 1880

25 septembre 1880:

Le vapeur Scud*, chargé de la livraison hebdomadaire du courrier des  Îles a heurté la jetée de Georgetown  et le courrier des Îles a du être livré par la goélette Alpin.

Le capitaine Knowles du navire de guerre Blanche, ancré au sud des Îles, a visité les autorités du port de pêche.

La pêche est pratiquement terminée et le résultat est loin de suffire aux besoins de la population. Déjà, les pêcheurs n'ont plus leur pain quotidien et une majorité d'entre eux n'en auront pas durant la longue saison qui s'en vient. Seul le destin dira comment l'hiver va se passer. Si le Gouvernement ne prête pas assistance à la population, l'état de détresse et la pauvreté des habitants auront d'inévitables conséquences. Les prix bas de toutes les espèces de poissons ajoutent à cette précarité. Une épidémie de grippe circule.

L'installation du télégraphe se poursuit bien et les plans et devis de construction du brise-lame de l'Étang-du-Nord sont arrivés. Espérons que cela, ainsi que le télégraphe, vont améliorer les échanges et le support à la population des Îles mais, actuellement rien ne peut satisfaire ses besoins immédiats. Aucun naufrage à signaler (Au moins une bonne nouvelle!)



Références: Traduction libre par le Centre d'archives régional des Îles
* Le vapeur Scud transportait le courrier en alternance avec le S.S. Albert, entre 1875 et 1882, mais il a fait naufrage en août 1882. Il fut alors remplacé dans ses fonctions par le S.S. Beaver.

lundi 22 juin 2020

Éphéméride... 22 juin - Naufrage de la goélette des Îles Edwin-A Grosier en 1935

Fonds AC1-S18 Adrienne Cyr
22 juin 1935:

La goélette Edwin-A Grozier immatriculée aux Îles-de-la-Madeleine, fait naufrage à Inverness au Cap-Breton, le 22 juin 1935. Cette goélette de 60 tonneaux construite à Essex au Massachusset en 1862, fut reconstruite à Port Elgin, NB, en 1915 et propriété du marchand Frank W. Leslie de Cap-aux-Meules. On peut tout de même lui attribuer une longue vie de 73 ans.

Son capitaine était Phidime Després, de Lavernière. Celui-ci est décédé à Halifax le 24 novembre 1961, à l'âge de 85 ans. Il était l'époux de Marie Cyr.





Références:

Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011

Mercantile Navy List 1929, page 932
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989.

Carte funéraire du Fonds AC1-S18 Adrienne Cyr
Boudreau, Dennis M. Dictionnaire généalogique des familles des Îles 1760-1948, Société de généalogie de Québec, CONTRIBUTION No 96 CD2003



dimanche 24 novembre 2019

Éphéméride... 24 novembre - Naufrage de la goélette armée « Canadienne »

Le 24 novembre 1861:

Dans son rapport annuel sur les pêcheries dans le golfe, le commandant Fortin précise la date du naufrage de La Canadienne, alors que le vapeur le Napoléon III a du prendre la relève.



vendredi 4 octobre 2019

Éphéméride... 4 octobre - Naufrage d'une goélette à trois-mâts en 1908

Source: Chicago Examiner 6 octobre 1908, vol 6 no 248 p, 9
5 octobre 1908:

Une dépêche reçue à Terre-Neuve nous informe qu’une goélette à trois-mâts, la George Sturgess, a fait naufrage aux Îles-de-la-Madeleine, durant son voyage de Chicago vers le Nouveau-Brunswick. Les neuf membres d’équipage ont dû abandonner le bateau le 3 octobre et été secourus par le vapeur Danois du Consul général Pallison et acheminés à Cape Ray le lendemain.


Cette goélette jaugeant 439 tonneaux fut construite à Sheboygan au Wisconsin en 1872, sous le nom d’Higgie & Jones. Elle fut renommée Higgie en 1881 pour être ensuite rachetée par El. E.Aver qui investit 12 000 $ en 1890 pour sa reconstruction et la renomme Georges Sturgess.



 Topo web: http://images.maritimehistoryofthegreatlakes.ca/search


lundi 30 septembre 2019

Éphéméride... 30 septembre - Naufrage tragique en 1867


 1879, Détail d'un plan de C.F. Roy, C.E., Magdalen Islands AMHERST
 HARBOUR. Plan showing soundings and sections of proposed 
cuttings and embankments Source: Archives Canada

La goélette Julliet M. Tilden, immatriculée à Lubeck (Maine), chavire au Bout du Banc alors qu’elle faisait la pêche aux maquereaux dans la Baie de Plaisance. Une mauvaise répartition de son chargement aurait causé sa perte ainsi que celle de ses 17 membres d’équipage, le 30 septembre 1867. Selon le révérend de l’époque John Walters, les corps sont alors enterrés dans le vieux cimetière de l’église anglicane Saint Augustine sur le Cap Gridley, où est situé maintenant le Musée de la Mer. Les marins étaient originaires de Dear Island dans l’État du Maine : Joseph Bowden, Georges Brown, S. Mardwell, F. Snowman, Benjamin Sylvester, Will Mardwell, A. Hutchins, John Sawyers, John Bowden, William Clark, I. Wescott, A. Brown, Edward A. Clarke, G. Perkins, Samuel Perkins et Hezekiah Clarke. Notons que seulement 16 des 17 membres décédés, sont cités dans la compilation du père Frédéric Landry. 


Références: Liste condensée des naufrages du centre d'archives régional des Îles Landry, Frédéric. Dernière Course. Éditions La Boussole, éditions Maritimes, 1989, p. 61.

mercredi 7 août 2019

Éphéméride... 7 août - Naufrage de la goélette Formahal en 1860


07 août 1860 : 

                 La goélette de 85 tonneaux, Formahal, immatriculée à Gloucester, Massachussett, fait côte au bout du Sandy Hook, le 7 août 1860. Le capitaine John Stewart était en voyage de pêche dans le Golfe. La coque et le matériel furent vendus par encan comme c'était souvent le cas à l'époque.



                    Références:  Banque de données condensées sur les naufrages du Centre d'archives régional des Îles et livre Dernière course, par Frédéric Landry, Éditions La Boussole, 1989, 253 p.

mercredi 12 juin 2019

Éphéméride... 12 juin - Naufrage de la goélette Concorde à la Dune de l'Ouest en 1904


12 juin 1904 :

La goélette de 79 tonneaux Concorde, immatriculée à  Lunenburg, N.-É. en 1901  fait naufrage au goulet de la Dune de l’ouest près de l’Étang-des Caps.  


Références:

Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989.

samedi 15 septembre 2018

Ephéméride... 15 septembre - Sauvetage en mer en 1880


15 septembre 1880:

Le capitaine A. Poirier de la goélette J.H.B, débarque le 15 septembre 1880, un naufragé à Port Hawkesbury, N.-É..

L'homme répondant au nom de Wm (William) McIsaac, dérivait sans rame depuis trois jours, muni d'une simple planche dans sa chaloupe à moitié remplie d'eau, et ce, depuis Cap George à Terre-Neuve (200 milles plus loin). C'est le capitaine Miller qu'il l'a recueilli dans un premier temps, le lundi 6 septembre à bord la goélette Apoline, à 40 milles à l'Est des Îles-de-la-Madeleine.

Source:  Evening Telegram (St. John's, N.L.), 1880-09-27

mardi 26 juin 2018

Éphéméride... 26 juin - Naufrage de la goélette Humming Bird

26 juin 1852:

La goélette de 49 tonneaux, Humming Bird, immatriculée à Halifax, propriété de Charles Harnish et sous la direction du capitaine F. Fox, a trouvé refuge dans la Baie de Plaisance le 26 juin 1852, mais, poussée par de forts vents du nord-ouest, elle s'échoue finalement près du port de Havre-Aubert. Selon le rapport d'enquête, la saison du maquereau étant commencée, l'épave ne peut être sauvée faute de travailleurs disponibles. 



Références: 
Banque de données condensées sur les naufrages du centre d'archives régional des Îles 
Dernière course, de Frédéric Landry, Éditions La Boussole, 1989, p. 39 

samedi 23 juin 2018

Éphéméride... 23 juin 1850 - Naufrage de la goélette Golden Grove en revenant des Îles

23 juin 1850:

 
Source: Sailors magazine vol 23 page 746
Un télégramme de Saint John au Nouveau-Brunswick annonce la naufrage de la goélette Golden Grove, conduite par le capitaine Pine. Celle-ci revenait des Îles-de-la-Madeleine et s'est échouée sur les côtes du Cap-Breton.


dimanche 3 juin 2018

Éphéméride... 3 juin - La goélette St-Rock s'échoue à la Petite Échouerie


Le 3 juin 1861, s'échoue à la petite-Échouerie de Havre-aux-Maisons, appelée Pointe Rouge, la goélette "St-Rock" de 72 tonneaux, immatriculée à Québec, Qc. Le capitaine Gabriel Leblanc enregistre des dommages importants à cette propriété de la St-Lawrence Tow Boat Co.


Réf.: Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles et livre Dernière Course de Frédéric Landry, Éditions de la Boussole, 1989, p. 155

mardi 15 mai 2018

Éphéméride... 15 mai - En 1890, une histoire qui finit bien, même en queue de poisson ...



15 mai 1890:

La goélette Seafoam, de la ville de Lubec, de l'État du Maine, arrivée au Îles depuis le 29 avril pour pêcher, doit se rendre au port le 15 mai suivant pour décharger sa cargaison de 1000 barils de harengs. En ressortant du havre, le bateau frotte le fond et une petite infiltration l'oblige à transférer une partie de sa cargaison dans d'autres navires. Pour se libérer, l'eau est pompée par l'équipage et on décide de se rendre dans le port le plus près pour les réparations. Soit on sous-estime la gravité des dégâts ou on pense ne pas trouver le matériel requis  aux Îles, car c'est au port de Hawkesbury (N.-É.) que la goélette se rend. Une fois là-bas, on constate que la fausse-quille est disparue et qu'un trou est localisé dans la virure de la quille (gardboard). Si ce n'était de la succion qui engagea un chabot (poisson) dans ce trou. Le navire et son équipage ne se serait jamais rendu à bon port.

C'est pourquoi le titre de la nouvelle parue dans le New-York Times s'intitule: A vessel saved by a sculpin (Un vaisseau sauvé par un chabot)

Référence: The New-York Times, 9 juin 1890.