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mardi 15 mai 2018

AP17 Famille Alex Arseneau


ca 1890-2015. 0,10 ml, 222 pièces iconographiques.


Histoire administrative/Notice biographique :

Fonds familial constitué des archives textuelles et photographiques d’Alexandre dit Alex à Amédée Arseneau, mécanicien entrepreneur de père en fils depuis les années 1920-1930. 

Alex Arseneau est né le 28 janvier 1923, il est le fils d’Amédée et petit-fils d’Alexandre C. Arseneau ancien maire de Havre-aux-Maisons de 1902 à 1908 et mort noyé, en 1910, à l’âge de 52 ans. Amédée est son seul enfant survivant. Pour décrire le fonds d’Alex, nous remontons à son père Amédée, né le 25 mai 1891.

L’épouse d’Amédée est la petite-fille de l’inspecteur et auteur Paul Hubert. Leur fille aînée, Eugénie, nait à Havre-aux-Maisons en 1914, tandis que leur fils Alex naît en 1923 au Massachussetts. L’année d’émigration du couple aux États-Unis se situe entre 1914 et 1923. Amédée est machiniste et sa femme reste au foyer. Ils reviennent aux Îles en 1932 durant la grande crise avec leur fils Alex qui a 9 ans et sa sœur Eugénie, qui a 18 ans. Celle-ci épousera en 1936 Octave à Onésime Turbide, coopérateur, bâtisseur et personnalité bien connue aux Îles-de-la-Madeleine.

Les photographies du fonds remontent à l’époque du garage fondé par Amédée dans sa ville natale aux États-Unis. On y voit le bâtiment et son fils Alex, menant une enfance visiblement différente de celle d’un insulaire. On y retrouve les dossiers d’enrôlement d’Alex, le 22 juin 1943, dans les Forces Armées du Canada et l’union de sa destinée à Marie-Anne Arseneau à l’église Ste-Madeleine de Havre-aux-Maisons où il revient faire sa vie.

Les documents témoignent de son implication dans le système coopératif pour le développement des Îles, prenant des parts dès 1946 dans coopérative CTMA ainsi que dans la coopérative de Havre-aux-Maisons. Ils présentent le métier de garagiste aux Îles-de-la-Madeleine en diverses étapes, de 1945 jusqu’à nos jours et témoignent de son intérêt pour la formation continue à l’école des métiers des Îles. Alex Arseneau décède le 16 avril 2015 à l’âge de 92 ans.


Portée et contenu:

En plus des séries constituées par ses enfants impliqués en culture ou dans l’entreprise, ce fonds trace le parcours complet d’une famille du XIXe siècle à nos jours, dans le contexte d’une émigration nécessaire, de la Deuxième Guerre mondiale, du développement coopératif, de la construction des routes reliant les Îles, de l’évolution des véhicules roulants et de l’avancement du système d’éducation aux Îles.


Historique de la conservation/Source immédiate d'acquisition

Le fils garagiste, Mario Arseneau, a remis l’ensemble des documents du fonds avec l’accord de sa famille et en exprimant le souhait de commémorer la mémoire de son frère Raynald Arseneault, dont la série est décrite plus loin. Bien que le fonds sera constitué de séries au nom des enfants, l'étendue de l'unité descriptive des pièces reste à terminer.


Instrument de recherche : Le guide iconographique du Fonds AP17 est rendu possible grâce au Programme de soutien au traitement des archives privées agrées de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). 


Guide iconographique du Fonds AP17: Description des 222 photographies (pièces)




Termes rattachés 
COOPÉRATION
TRANSPORT MARITIME
TRANSPORT AÉRIEN
ROUTES
ENTREPRENEUR
CRISE ÉCONOMIQUE
ÉDUCATION
ÉCOLE DES MÉTIERS
VÉHICULES ROUTIERS
POLITIQUE MUNICIPALE
GÉNÉALOGIE
ÉMIGRATION
ÉTATS-UNIS




lundi 20 juin 2016

AO3 Fondation Paul Hubert

AO2 Madelivoile

1990-1998, 2,37 ml de documents textuels et 2 plaques commémoratives.

Histoire administrative/notice biographique :

Créé le 15 mai 1990, Madelivoile était une corporation sans but lucratif. Son mandat était d’organiser des compétitions de planche à voile et des compétitions amicales de sport nautique et participer au prolongement de la saison touristique aux Îles-de-la-Madeleine. Le conseil d’administration était composé de sept membres auquel se rattachaient plusieurs comités externes. Madelivoile a entre autres réalisé le Championnat Tudor canadien de planche à voile et plusieurs éditions du Pro-Am des Îles. Madelivoile fut lauréate de prix régional de l’événement touristique 1990-1991 dans le cadre des grands prix du tourisme. La corporation a été officiellement dissoute le 11 juin 2000, après quelques années d’inactivité.

L’association de sports de glisse éoliens des Îles créée en mars 2001 a repris le mandat de la corporation.

Portée et contenu

Le fonds démontre l’organisation d’une activité nationale et internationale au niveau sportif, spécifiquement en planche à voile. Les principales séries sont les documents financiers, procès-verbaux, dossiers de presse et informations diverses, inscriptions, membres, gagnants, commanditaires, correspondances, contrats et ententes diverses, programmes d’emplois.

Groupe d’objets reliés :
Deux plaques commémoratives reçues par l’organisme.

Termes rattachés:

Championnat Tudor Canadien
Planche à voile
Pro-Am des Îles
Sport nautique
Compétition
Sport

Fonds AO1 - La télévision communautaire des Îles inc.

AP5 - Fonds Père Yvon Cormier

lundi 12 octobre 2015

AP14 Avila LeBlanc

1964-2008. – 183 heures 33 d’enregistrements sonores (210 petites cassettes et 32 bandes sonores)

Histoire administrative/notice biographique

Né le 4 mars 1914, Avila LeBlanc est le fils d’Alfred (à Édouard à Romain) et de Christine (à Emmanuel à Emmanuel) Poirier. Avila était à la fois homme de la mer, homme de folklore, d’histoire et de généalogie, homme de famille et homme de musique. Lors du passage aux Îles de l’ethnologue Anselme Chiasson dans les années 60, il guide celui-ci chez les ancêtres acadiens des Îles et sa passion pour le folklore madelinot se confirme solidement;  une grande amitié est née entre les deux. Il collabore également de façon importante à la rédaction du livre Histoire populaire des Îles, écrit par Jean-Claude de l’Orme en 1980. Dans le livre Deux cents ans d’histoire des Îles de la Madeleine, on le cite comme gardien de la tradition orale des Îles.  Avila LeBlanc est décédé le 13 juillet 2010 à la Villa Plaisance à l’âge de 96 ans.

En 2013, la Corporation culturelle des Îles-de-la-Madeleine Arrimage en collaboration avec sa famille héritière, créait une bourse en sa mémoire.


Portée et contenu

Fruit de 50 années de recherches, d’entrevues, de chansons, d’histoire et de pièces de musique, le fonds d’Avila LeBlanc est composé d’au moins 11 000 minutes d’enregistrement sonore sur bobines d’un pouce et ½ po, et sur cassettes.

Historique de la conservation

Les documents ont été donné par l'un de ses neveu, Danny Leblanc, afin de préserver ce legs important du folklore madelinot.`

En 2023,  Yvonne Cyr, nièce d'Avila LeBlanc ajoutait des pièces textuelles et sonores ayant appartenu à son oncle. 

État de conservation

Certaines bobines dénotent des traces d'humidité et ont dû être reproduites pour assurer la conservation de l'information. L’intégralité des cassettes ont également été numérisées.

Restrictions
Des restrictions s’appliquent sur demande du donateur

Références bibliographiques

Biographie : Texte familial, Hebdomadaire Le Radar, 10 septembre 2010, p.18., Centre d’archives régional des Îles

Liste non exhaustives des collaborations d'Avila LeBlanc :
Le temps des noces (Conteur: Avila LeBlanc) / 2. Les grosses familles (Conteuses: Solange Turbide) / 3. Le naufrage de la Teaser (Conteur: Frédéric Landry / La chasse aux phoques (Conteur: Willie Lebel)
Date de Publication : 1997
 Légendes du golfe : Invités: Frédéric Landry / Aristide LeBlanc / Avila LeBlanc / Georges Langford / Alphonse Arseneau / Edwin Leblanc / Jimmy Leblanc
Disponible : L'agriculture aux Iles-de-la-Madeleine
Audio, Date de Publication : 198?
Le sel des mots (Sébastien Cyr) / Marie-Jo Thériault
DVD Date de Publication : 1996
Le jumelage Miquelon / Les Îles (12:00) et 9 autres courts métrages sur les Iles. DVD
Histoire populaire des Îles-de-la-Madeleine
L'Orme, Jean-Claude De. Livre
Date de publication : 1980

Termes rattachés

Musique
Folklore
Contes
Légendes

dimanche 11 octobre 2015

AP9 Fonds Rosaire Vigneault 1940-1990

1940-1990. 2344 archives iconographiques,  0,33 ml de documents textuels, 123 heures d’archives sonores et environ 8,5 heures d’images en mouvement


Histoire administrative/Notice biographique :
Natif de Bassin, en 1940, Rosaire Vigneault quitte les Iles pour s’établir à Jonquière où il fait ses études jusqu’à ses premières années du cours classique. Animateur de terrains de jeux, il manie la caméra et transforme ses jeunes sœurs... et le chat en comédiens. Revenu aux Iles il exerce la profession d’enseignant à Bassin. Il épouse Anita Blaquière et enseigne au Collège Saint-Pierre. Pendant l’été 1965, il tourne un premier film intitulé « Le petit Madelinot ». C’est le premier film tourné aux Îles par un Madelinot et on y retrouve comme comédiens Diane Chevrier et Roger Vigneault, aujourd’hui décédé. Le film raconte l’histoire d’un homme qui se croit coupable de la mort de son père, disparu dans un naufrage.

En 1966, l’école régionale de Lavernière ouvre ses portes. Rosaire Vigneau filme cet événement. Il obtient un poste de professeur d’art plastique auprès des jeunes, et aux adultes en cours du soir. De même, il offre du perfectionnement aux enseignants. Durant l’année 1966-1967, il fonde l’école de jeunes cinéastes des Îles et tourne un premier long métrage « Le médaillon de la Reine » [histoire de capes et d’épées]. Ce tournage marque la mémoire de plusieurs Madelinots qui y ont pris part en tant qu’acteurs, figurants ou techniciens dans le cadre de leur formation au secondaire. L’année 1969 lui fait connaître le succès, grâce à la pièce de théâtre Évangéline montée en collaboration avec Sr Rose-D. Gaudet pour les textes et Marie-Thérèse Laurier pour les chorégraphies. L’année suivante sera consacrée au tournage de « Les perles du Golfe » et à la réalisation d’un mois culturel aux Îles. Cette idée germée d’un petit groupe d’enseignants réunis à l’atelier de Rosaire obtient instantanément son intérêt. Mais juste avant d’enclencher ces festivals culturels annuels, il réalisera le film Autour du Ponchon, commémorant cet événement important pour l’histoire des communications aux Îles. Réalisé de novembre 1969 à décembre 1970, ce film d’une durée d’une heure est diffusé les 4, 5 et 6 mai 1971 à l’auditorium de la Polyvalente des Îles après une première projection le 14 décembre 1970 au Centre culturel de Havre-Aubert.

Véritable tradition, pendant deux décennies, ce mois culturel voit défiler un bon nombre de pièces de théâtre. Le feuillet de présentation du mois témoigne de la qualité des événements. En l’espace de 12 ans seulement, plus de 50 pièces de théâtre ont tenu l’affiche, une vingtaine de concert, spectacles de chorale,  de danse, et six expositions furent réalisées ! Ainsi, des troupes de folklore, école de ballet, troupes de théâtre composées d’étudiants et de professeurs, chorale et harmonie des Îles, des chanteurs et musiciens, ont pu voir leurs prestations figées sur pellicule ou bandes sonores, sur diapositives et photographies grâce à la formation et le dynamisme infusé par cet homme-orchestre de la culture.

Le professionnalisme de Rosaire Vigneault et son amour de la culture et du patrimoine lui font consacrer toute sa vie à leur développement. En plus de ses activités théâtrales et cinématographiques, Rosaire Vigneault se met à la fabrication de la tapisserie aux points noués. Préférant l’allégorie au réalisme, il produit d’immenses fresques dont on peut voir un bel exemple à l’église de Havre-Aubert, au-dessus du maître-autel, ainsi qu’une autre dans les locaux de la Corporation culturelle Arrimage. L’une d’elles a orné longtemps le dessus d’une porte au Musée de la Mer.

Au début des années 1980, Rosaire se tourne vers la télévision. Avec la complicité du câblodistributeur Paul Duclos, il réalise un nombre impressionnant d’heures d’émissions sur des sujets plus que variés. Il participera à toutes ces réalisations tout en continuant à enseigner à la Polyvalente des Îles, des cours d’arts dramatiques.

Il apprend qu’il a un cancer lors de la réalisation des dernières émissions du Sac d’école par CTCF-TV. Il abandonne son atelier et s’adonne chez lui au jardinage et l’informatique, ne survivant que quelques mois à son épouse décédée le 1er décembre 1989. Il  s’éteint à 49 ans, le 5 mars 1990. En 1993, en mémoire de ce grand personnage de la culture aux Îles, la corporation culturelle Arrimage a créé le prix « Rosaire Vigneault », visant à reconnaître des activités culturelles marquantes aux Îles-de-la-Madeleine.


Portée et contenu :

Ce fonds est composé  des archives du programme du Mois culturel, des diapositives et bandes sonores des pièces de théâtre réalisées en majeure partie par des troupes dirigées par Rosaire Vigneault, des films en 8 et 16 mm tournés par celui-ci surtout hors du cadre de son travail d’enseignement des arts plastiques et techniques audiovisuelles.

2168 diapositives couleur, 176 photographies  (132 N& B et 44 couleur) ca 1971, 248 bandes sonores, 12 films 16 mm, 5 film 8 mm, 33 cm de documents textuels

Références et bibliographies:

Fonds Rosaire Vigneault
Collection Chantal Naud
Écho du Musée de la Mer, vol 17 no 3, mars 1992
Collections du CARDI : Journal le Madelinot:
24 février 1966
20 mars 1967
17 avril 1967
30 novembre 1970
Journal Le Radar, 20 mars 1990 pages 5 et 14.

Naud, Chantal. Le journal acadien L'Évangéline aux Îles de la Madeleine, fragments historiques. Éditions Vignaud, 2014.  p.322 et 324
Naud Chantal. Îles de la Madeleine 1793-1993 Deux siècles d'histoire, Éditions Vignaud. pages 101, 121, 179, 191, 195 et 198

Historique de la conservation/Source immédiate d'acquisition
Un contrat d’acquisition est signé en 2015 par l’exécuteur testamentaire de sa succession. Par la même occasion, donation et prêt d’artefacts de petits formats sont remis au CARDI pour une exposition future. Un micro-ordinateur  TRS-80  de 1980, qualifié de premier ordinateur personnel vendu aux Îles, fait partie de cette donation, ainsi que des plaques d’honneur.

Instrument(s) de recherche
Liste de programmation musicale, filmique et théâtrale selon carnets du Mois culturel de 1971 à 1979 et journaux d’époque (PDF). Liste des bobines et bandes sonores faisant partie du fond.
 INDEXÉ : non
SUPPORT DE CONSULTATION : papier
LOCALISATION DU SUPPORT DE CONSULTATION : cahier de l’usager.
Langue des documents
Français.

Termes rattachés
Éducation
Culture
Cinéma
FILM
DOCUMENTAIRE
Musique
Spectacle
Exposition
techniques audiovisuelles
tapisserie
Prix
PATRIMOINE
HOCKEY
MUSIQUE
THÉÂTRE
COMMUNICATIONS

mercredi 10 septembre 2014

Les archives, c'est quoi?


Les archives, c'est quoi?

Le patrimoine archivistique se distingue des autres catégories comme le patrimoine bâti, patrimoine matériel, paysager, l’art public, etc. 

Le patrimoine archivistique est constitué de tous les supports servant à l'enregistrement d'informations. Il peut s'agir de plans, photographies, diapositives, films, enregistrements sonores et informatiques ou tout documents écrits témoignant des réalisations d'une foule de personnes et d'institutions du milieu. C’est un ensemble des documents produits ou reçus par une personne ou un organisme pour ses besoins ou dans l'exercice de ses activités et conservés pour leur valeur d'information générale et/ou historique, car les documents d’aujourd’hui sont les archives de demain.

Distinction sommaire d'un fonds et d'une collection:

Lorsque ces ensembles de documents et archives sont créés ou produits par la personne ou l'organisme en question, c'est ce qui constitue un fonds d'archives, tandis que les archives cumulées, collectionnées et reçues dans sa vie ou l'exercice de ses fonctions, deviennent une collection (ex: journaux, monnaie, timbres, autographes, gravures, etc.)

Étiquette d'emballage d'une boîte de conserve de homard
A019 Collection de photos numériques du Centre d'archives régional des Îles.  


Notons que la valeur historique de certaines collections peut être aussi valable que celle d'un fonds, dans la mesure où elle regroupe un ensemble d'archives rares ou thématiques et que le détenteur principal de ces documents n'existe plus et/ou n'a pas rassemblé ses archives en vue de sa conservation ou sa disposition auprès des chercheurs. 

En plus d'acquérir, traiter, conserver et diffuser ces fonds et collections, les centres d'archives établissent des instruments de recherche (guides de dépôt, inventaire, banques de données, index, répertoires, tableaux chronologiques, etc.) qui servent aux besoins des chercheurs (individus, organismes, entreprises) qui en expriment le besoin.


"Notre patrimoine, c'est ce qui reste d'un travail, d'une vie, d'une langue et d'une histoire que nous côtoyons chaque jour. C'est ce qui est arrivé et qui bien souvent continue encore...(...) la vie d'une culture pleine de luttes et de victoires..." Ministère des Affaires culturelles, les leçons du passé, le Bureau  régional de l'Est du Québec, 1978, p.4 

jeudi 10 juillet 2014

Accueil de nouveaux fonds en 2014

Collection Francine Leblanc
En quelques jours, le Centre d'archives régional des Îles a reçu deux donations de fonds et collections qui s'ajoutent à celle précédemment livrée par Chantal Naud, historienne bien connue aux Îles.

Le fonds TVI rassemble environ 11 boîtes d'archives audiovisuelles des années 2000 surtout et sont en processus d'élagage et de description.

La collection Francine Leblanc comprend des photographies numériques couvrant un siècle qui serviront surtout aux recherches généalogiques. D'autres s'ajouteront régulièrement au cours du temps et des besoins en matière d'illustration ou de généalogie. Aguerrie en matière de recherches généalogiques depuis les années 90, tout comme monsieur Sébastien Cyr et madame Pauline Carbonneau, madame Leblanc fera profiter le Centre de ses services en cette matière, une fois l'automne venu.

Les boîtes d'archives de Chantal Naud, dont la description a été achevée le 30 juin dernier, couvrent également une très longue période et des thèmes de recherches spécifiques pour tout chercheur intéressé par l'histoire des Îles. La méthodologie de recherche de Madame Naud, qui a publié plusieurs livres, tout comme celle de Pauline Carbonneau, a permis un rassemblement très pertinent d'écrits relatifs aux Îles-de-la-Madeleine.

Madame Pauline Carbonneau ajoute également plusieurs boîtes par années depuis son premier dépôt en 2011. Ceux qui ont eu l'occasion de participer à l'Assemblée générale du Centre d'archives ont pu constater l'énorme travail effectué depuis sa réouverture pour enrichir et traiter les fonds qui lui sont confiés, en vue de les rendre accessibles aux recherches. Cette tâche est assez lourde et nous profitons des travaux étudiants pour la réaliser en partie. Petit à petit, les instruments de recherche permettant de mieux rendre compte des richesses d'un dépôt d'archives comme celui du Centre, seront réalisés, au plus grand bénéfice de ses membres.



mardi 26 juin 2012

Nouveau fonds au Centre d'archives régional des Îles: la Société de Prévoyance

Mgr André Arsenault, lors de ses 60 ans
de vie sacerdotale le 13 janvier 1984, dans l'église de Lavernière
Source photo: Collection Adèle Mercier
Aujourd'hui, le Centre d'archives régional s'est enrichi d'un nouveau fonds d'archives d'un organisme dissous en 1993.

Description sommaire:

Suite à plusieurs incendies laissant de pauvres personnes sans assurances, dans une situation déplorable, Mgr André Arsenault, fonde le 12 mars 1944, avec des membres des cantons de Cap-au-Meules, Étang-du-Nord et Fatima, une première société de bienfaisance aux Îles sous forme d"assurance à coût très réduit.

La première année, les cotisations s'établissent à 1$ par année et 305 adhérents sont inscrits. Elle sera nommée la Société de Prévoyance. Dans son autobiographie de 1896-1985, publiée dans la collection histoire "Regard sur le passé" du père Frédéric Landry, Mgr Arsenault passe sous silence cette fondation qui s'est maintenue jusqu'au 13 juin 1993, avec l'appui de plusieurs généreux membres du conseil d'administration qui ont poursuivi son oeuvre bienfaitrice. Mgr Arsenault en aura consigné les procès-verbaux jusqu'au 29 octobre 1984, soit pendant plus de 40 ans, et presque jusqu`a sa mort survenue le 11 février 1985. L'édition étant partie sous presse lorsque le Père Landry prend connaissance de ce dossier en 1997, il n'est pas ajouté à la longue liste des réalisations de Mgr Arsenault.

 Lors de la fermeture des comptes de la Société, il fut décidé de répartir les sommes en caisse entre les trois Conseils de fabrique de Lavernière, Cap-aux-Meules et Fatima, au prorata des adhérents de chaque paroisse.

Reçue des mains d'un de ces derniers membres, Louis-Philippe Cyr, les archives de la Société de Prévoyance ont été données au Centre d'archives régional le 26 juin 2012, pour enrichir ses collections du patrimoine des Îles. Nous remerçions ces successeurs du travail de Mgr Arsenault, d'avoir pensé à préserver ces documents, témoins d'une partie de l'histoire des Îles.

dimanche 10 juin 2012

AP3 Ovide Hubert et Bernadette Bédard


AP1 - Fonds Achille Hubert

1940 - 2019 . 41700 pièces iconographiques.

Histoire administrative/notice biographique :

Achille Hubert est né le 1er août 1937, à la Pointe-Basse, canton de la municipalité de Havre-aux-Maisons aux Îles-de-la-Madeleine. Il est le fils de Anthime Hubert et Georgiana Boudreau. Fils de pêcheur, il est le sixième enfant d’une famille de quatorze. Il est le neveu de Paul, Adé, Béatrice, Clotilde qui s’illustrèrent aux Îles et ailleurs dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la coopération. Le 8 janvier 1973, il épouse Donna Welsh. De cette union naîtront trois enfants : Jean, Kevin et Aurélie. Ne pouvant exercer le métier de pêcheur comme son père, car il souffrait du mal de mer, il part à 12 ans, pour aller faire son cours classique à Saint-Louis d’Edmunston au Nouveau-Brunswick, chez son oncle Ephrem Hubert. Il est le premier de sa famille à aller étudier. Par la suite, il fait des études en théologie, sciences sociales et philosophie à Saint-Hyacinthe et à Ottawa. Il est d’ailleurs bachelier ès art. Membre d’une communauté religieuse, sous le nom de Frère Antonin, il reçoit l’onction sacerdotale des mains du cardinal Paul-Émile Léger à l’église conventuelle des Pères dominicains à Montréal le 28 avril 1962. Avant de revenir s’établir aux Îles-de-la-Madeleine, il travaille à Montréal, Sherbrooke et Ottawa. Il revient aux Îles-de-la-Madeleine en 1971. Dans le cadre d’un projet du programme investissement local du gouvernement fédéral, il travaille à la mise en place de diverses activités, dont la création d’un journal local. Le 15 avril 1972, c’est la première parution de l’hebdomadaire Le Radar. Propriétaire de l’entreprise ainsi que d’une imprimerie, il en est le principal journaliste depuis sa fondation. Depuis octobre 1980, il confie l’impression du journal à l’extérieur des Îles. Avec la disparition du journal Le Madelinot en 1976, Le Radar est le seul journal francophone des Îles-de-la-Madeleine. Aimant à voyager et lire, en plus d’être pourvu d’une soif d’apprendre, il assiste comme journaliste à la majorité des événements qui marquent l’histoire des Îles-de-la-Madeleine dans tous les secteurs d’activités. En 1985, il remporte le prix des Communications du Québec, secteur de la presse écrite. Il sera membre et président du Conseil populaire des Communications de l’Est-du-Québec pendant quelques années. 

Il fut président fondateur du Centre d’archives régional des Îles en 1993 et de la Fondation Paul Hubert en 1995. Au cours des années, il fut aussi correspondant de plusieurs médias dont Le Soleil, la radio de Radio-Canada, le journal Les Affaires, etc. Son implication sociale incite le gouvernement à lui demander d’agir à titre de vice-président de la Commission de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine sur l’avenir du Québec en 1995. Le 7 juin 2012, il reçoit du gouvernement du Québec, la distinction honorifique de Chevalier de l’Ordre du Québec, en compagnie de 30 autres personnalités québécoises.

Le 23 mai 2019, monsieur Achille Hubert décédait des suites de la maladie d’Alzheimer, laissant dernière lui un immense legs archivistique.

Historique de la conservation

Les documents ont été donnés par le créateur du fonds au Centre d’archives régional des Îles.


Portée et contenu

Ce fonds témoigne avant tout de l’histoire des Îles-de-la-Madeleine dans toutes les sphères d’activités. Il est constitué de négatifs et photographies réalisés par Achille Hubert, journaliste et propriétaire de l’hebdomadaire local. Bien plus que le regroupement des photographies diffusées dans son journal, le fonds contient des documents familiaux, des paysages des Îles, des documents non diffusés sur des événements locaux, mais aussi sur certains s’étant déroulés à l’extérieur des Îles. Le fonds est constitué de 19 cahiers de négatifs, un cahier de cartes postales, et une série de photographies. La classification du fonds a été effectuée en respect du classement réalisé par le donateur.

Variantes du titre

Le Radar

Collation

6 199 photographies n&b et coul., 183 cartes postales et 14 diapositives coul. 35 mm.
28 958 négatifs noir et blanc 35 mm, 6 346 négatifs couleurs 35 mm


Classement

Les documents respectent l’ordre du donateur.

Restrictions

Les documents personnels familiaux ne sont pas accessibles sans autorisation écrite du donateur. Les droits d’auteur n’ont pas été transférés.

Références bibliographiques


Le Radar, hebdomadaire des Îles-de-la-Madeleine, 1972 —

Termes rattachés

Actualité
Hebdomadaire
Îles-de-la-Madeleine
Journalisme
Le Radar

vendredi 8 juillet 2011

Nouveau fonds Famille Pauline Carbonneau

Pauline Carbonneau et Lionel Boudreau, membre du CA du CARDI
Le 7 juillet 2011, le Centre d'archives avait le plaisir de recevoir Pauline Carbonneau, fille de Pierre-Cornélius Carbonneau, qui remettait une partie (ce n'est qu'un début) de ses archives et des collections familiales dont elle a décidé de confier au CARDI le soin de les conserver et diffuser pour le bénéfice d'un plus grand nombre de chercheurs et autres adeptes de l'histoire des Îles et des environs.

Pour ceux qui ne connaissent pas Madame Carbonneau, elle a écrit le livre Découverte et peuplement des Îles-de-la-Madeleine qu'elle a publié à son propre compte et qui n'en demeure pas moins un important ouvrage, bien référencé, sur l'histoire des Îles.

Une biographie de Madame Carbonneau et une description de ce fonds remis au CARDI seront disponibles très bientôt et incluses dans la section description des fonds du Guide de l'usager accessible auprès des utilisateurs du centre.

Des archives c'est quoi? Ce sont des documents (photographies, lettres, manuscrits, journaux, documents officiels, certificats, bulletins, cartes et plans, etc. ou des pièces (bandes sonores, enregistrements vidéos, films,  trophées,etc.) produits ou collectionnés par une personne, une entreprise ou un organisme dans le cadre de ses activités ou de son existence.   Ce peut être des photographies sur support papier mais également des fichiers ou images sur support numérique comme des CD, DVD ou clés USB. Il peut arriver que le document original soit trop abimé et il est toujours possible avec des logiciels pertinents, de réparer des archives qui seraient vouées à une disparition certaine...  Quelques prochains articles permettront de bien identifier ce que sont des archives potentielles et l'importance de bien les conserver.