Après avoir délaissé les cabestans qui servaient de treuils manuels pour hâler les embarcations sur le sable des plages, les rampes de bois étaient bienvenues, on équipait les ports de pêche de treuils alimentés au gaz. Par exemple, le treuil Acadia illustré est du même modèle que celui utilisé à Pointe-aux-Loups. Alimenté par un moteur de 12 chevaux (12 HP), ce treuil était vendu à Bridgwater, en Nouvelle-Écosse dans les années 30.
On pouvait voir jusqu'aux environs de 2014, les vestiges mécaniques dans ces deux localités (Pointe-aux-Loups et Old Harry). Celui qui était localisé dans une cabane rouge au port de Old Harry n'est plus là après avoir fait l'objet d'un nombre incalculable de photos touristiques. Le port de Pointe-aux-Loups conserve tout de même un treuil qui fonctionne dans un cabane, au cas où des bris se présentaient en mer et qu'on doivent remonter rapidement son embarcation. Mais le plus ancien treuil Acadia, enlevé de son socle de béton lors de la construction du nouveau quai en 2015, demeure le seul vestige d'un instrument essentiel au travail quotidien de nos ancêtres.
Pièces de remplacement pour le treuil Acadia - Source des photos: Collection numérique du Centre d'archives AC1-S25 |
Pour en revenir aux cabestans, les souvenirs d'un des aînés de Pointe-aux-Loups situent aux environs des années 40, la fin de leur usage. Le Centre d'archives ne dispose d'aucune photo illustrant cet équipement aux Îles-de-la-Madeleine. Ceux-ci étaient actionnés par des hommes ou des chevaux.
Port de pêche de Pointe-aux-Loups, 15 mai 2004. |