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dimanche 28 novembre 2021

Éphéméride... 28 novembre - Église de Lavernière monument historique

28 novembre 1992 :

Inauguration de l’église Saint-Pierre de Lavernière comme monument historique, après ses rénovations. Celle-ci a obtenu son titre de bien patrimonial classé au Registre du patrimoine culturel, le 13 mars 1992, ce qui contribue à sa connaissance et à sa mise en valeur auprès de la collectivité. Elle est la seule église des Îles-de-la-Madeleine classée par le Ministère de la Culture et des Communications.

Source: Collection carte postale de BANQ
Cote CP-3831 CON





lundi 25 novembre 2019

Éphéméride... 25 novembre - L'ancienne salle paroissiale de Bassin reçoit le prix du mérite architectural

Photo: Télé-Québec
25 novembre 1999:   L'ancienne salle paroissiale de Bassin reçoit le prix du mérite architectural 

Devenue la résidence de M. Léonard Aucoin, cette salle fut déplacée à quelques centaines de mètres de l'église. La présidente de la Corporation du Patrimoine Bâti de l'Île-du-Havre-Aubert de l'époque, Fabrienne Chevrier, félicite le promoteur en faisant une description historique dans le journal hebdomadaire des Îles, Le Radar :




« Bâtie en 1934 avec une subvention du cercle agricole, elle était sur le terrain de la Fabrique et le Père Gallant en était responsable.Le contrat de cette construction fut confié à M. Fred Bourgeois et, selon M. Arnold Renaud,témoin et journalier, ce chantier n'avait pris que 17 jours. Les Bassiniers étaient fiers de leur salle, excepté quelques paroissiens qui l'auraient voulue plus à l'Ouest. 



Le 16 avril 1936, un incendie, provoqué par l'orage, détruit la première église de Bassin. C'est alors que la salle sert au culte religieux de 1936 à 1939. Les aînés s'en souviennent très bien. Plusieurs mariages et beaucoup de baptêmes eurent lieu dans ce bâtiment converti en temple religieux. Même le chemin de la croix de cette ancienne église y fut érigé. Je suis en train de me demander où est ce fameux chemin de croix ? Cette salle servait à tous les organismes, d'abord au Cercle agricole, aux Fermières, au Cercle Lacordaire et Ste Jeanne-d'Arc, et j'en passe. Ce bâtiment rappelle la vie religieuse, culturelle et récréative de la paroisse de Bassin.



Lorsque j'étais jeune, nous allions au cinéma qu'Edouard Chevrier et Armand Renaud géraient. Il y avait de très bons films ! Même Félix Leclerc. Il fut aussi le théâtre des cours politiques, des séances et des spectacles. En 1969, cette salle passait aux mains de la Municipalité de Bassin, qui est devenue, en 1971, la Corporation de l'île du Havre-Aubert. N'en ayant plus besoin, la Corporation s'en débarrasse sans se soucier de son sort. La salle est achetée, abandonnée et, finalement, à revendre. Puis en 1996, c'est M. Léonard Aucoin qui en fait l'acquisition. Sans bruit, sans écrit, notre salle communautaire déménage et redevient très belle. Elle a gardé son cachet d'antan comme

structure. Face à la mer, encore près de nous, tu nous rappelles des événements importants et un passé plein de rencontres communautaires et de bons souvenirs ! Tu n'as plus la même vocation, mais au moins, au lieu d'être démolie, tu fus rénovée et tu seras conservée ! Merci Léonard. »


Références: Le Radar 23 décembre 1999, p. 58



Topo web: http://www.telequebec.tv/visite-libre/maison-sur-la-falaise

jeudi 28 mars 2019

Éphéméride... 28 mars - Décès de l'historien et prêtre, Frédéric Landry

Père Frédéric Landry, 1931-2012

À l’âge de 81 ans, le 28 mars 2012, décès du prêtre et historien, Frédéric Landry, aux Îles-de-la-Madeleine

Le nom de Frédéric Landry est lié au patrimoine des Îles — inscrit aux sources de diverses archives, publications ou d’articles liés à l’histoire locale des Îles. Les Madelinots reconnaissent l’œuvre importante de cet homme de foi, mais surtout, homme de cœur et de souvenir, qui a marqué les Îles par sa passion à en préserver et révéler les traces du passé.



En plus d’être cofondateur du Musée de la Mer en 1969 et son directeur durant plus de 30 ans, le père Landry est l’auteur de nombreux livres de nature historique sur les Îles, particulièrement son premier livre portant sur l’histoire des pêches et des naufrages. Son premier ouvrage, Capitaines des hauts-fonds, paru en 1973, fut republié en même temps que Pièges de sable, en septembre 1978, aux Éditions Leméac.

Dans un des numéros d’Écrivains québécois parus en 1978, Yves Thériault fait d’ailleurs une belle critique des deux premiers écrits de l’auteur : « Aussi puis-je dire, tout de sérénité et d’aise, que Frédéric Landry a écrit deux livres qui se lisent comme des romans. On ne peut les dire essais, on ne peut les dire récits. Faudrait-il parler d’histoire, de chronique, d’étude? Il y a de tout. Parce que Landry y raconte les naufrages innombrables qui sont survenus sur les battures des îles et qu’il le fait dans sa langue simple, éloquente (parfois riche et il n’y a pas contradictions), niais surtout dans une langue évocatrice. Ce qui frappe surtout dans l’expression de Landry, c’est l’immense respect qu’il semble avoir pour la mer. (...) »

On doit aussi au Père Landry, une collection de biographies sur des personnages qui ont marqué l’histoire des îles, intitulée Regard sur le passé.



Bibliographie 1973-2000 de l'abbé Frédéric Landry. On retrouve la majorité de ces éditions dans la documentation du Centre d'archives régional des Îles ainsi qu'à la bibliothèque du Campus des Îles.

Bibliographie des livres de l'auteur, dont certains furent réédités maintes fois :
  1. « Capitaines des hauts-fonds », Québec : Éd. Garneau, 1973, 124 p. ; Montréal : Leméac, 1978, 143 p; 4e édition Havre-Aubert : La Boussole, 1991, 143 p.
  2. « Captains of the shoals » transl. by Katherine Baker, Havre-Aubert : La Boussole, 1993
  3. « Pièges de sable », Montréal : Leméac, 1978, 161 p. ; Havre-Aubert : La Boussole, 1988
  4. « Laboureurs du golfe », Québec : Éd. Le Marteloire, 1985, 239 p. ; 2e édition, revue et augmentée », Havre-Aubert : La Boussole, 2002, 252 p.
  5. « Ancrées au large », Québec : Éd. Le Marteloire, 1985, 151 p.
  6. « Pêcheurs de métier », Havre-Aubert : La Boussole, 1987 et 1990 248 p.
  7. « Dernière course : aventures maritimes dans le golfe Saint-Laurent », Havre-Aubert : La Boussole, 1989 et 1994, 253 p.
  8. « Évènements historiques : Agenda (Septembre 1993 à septembre 1994) », Musée de la mer, 1993.
  9. « Regard sur le passé. Regard sur le passé: Mgr André Arsenault 1896-1985, autobiographie et notes historiques  », Havre-Aubert : La Boussole, 1995, 95 p.
  10. « Regard sur le passé. Regard sur le passé: Rose-Délima Gaudet c.n.c. 1903-1989, autobiographie et notes historiques », Havre-Aubert : La Boussole, 1997, 168 p.
  11. « Regard sur le passé. Alfred Gallant: Missionnaire et promoteur social durant 30 ans aux Iles de la Madeleine  », Havre-Aubert : La Boussole, 2000, 152 p.

Une page d'histoire et généalogie des Landry, administrée par Marcel Walter Landry est disponible sur la page suivante.


Références: Écrivains Québécois  - dossiers (L'Île) - Le Livre d'ici, no. 3, no 51, Mercredi, 27 septembre 1978, p. [s.p.] Frédéric Landry, Madelinot de sang. Yves Thériault

vendredi 21 juillet 2017

Éphéméride... 21 juillet - On dresse une croix sur le Cap Shea et inaugure une église à Havre-Aubert


Carte postale Église Notre-Dame de la visitation.
Fonds AP3 Ovide Hubert et Bernadette Bédard

Inauguration de la dernière église de Havre-Aubert

Une croix est dressée sur le cap Shea. On procède aussi à l’inauguration de la nouvelle église de Havre-Aubert dans le cadre du tricentenaire de l’arrivée de François Doublet aux Îles. Les architectes de cette église, affichant la modernité de l’époque, sont Jean-Marie Roy et Paul Gauthier de la firme Gauthier, Guitté et Roy. Cette firme réputée s’inscrit dans l’histoire de l’architecture moderne du Québec. L’église de Havre-Aubert est citée comme immeuble patrimonial depuis le 13 avril 2021 par la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine : « L’architecture sobre et massive de l’église contraste avec son clocher de bois long et élancé. Ses formes architecturales sont caractérisées par une abstraction géométrique dont résulte une volumétrie simple et longitudinale. L’implantation de l’église et son rattachement au sol sont en harmonie avec son emplacement. Les murs en pierre, soutenus par des contreforts sur les façades latérales, renforcent le lien avec le contexte géographique du site constamment soumis à de grands vents… »

Des architectes très sollicités aux Îles :

Les plans de cette église, composés de 48 dessins d’architecture dessinés au crayon, sont conservés aux Archives nationales du Québec, à Québec, dans le fonds P767 (cote D220-62). On retrouve également dans ce fonds sous d’autres cotes, des dessins d’architecture de l’École Notre-Dame-des-Flots à Havre-aux-Maisons (1958), des plans pour une école de 10 classes pour la commission scolaire de Cap-aux-Meules (1959-60 - École Marguerite-d’Youville ?), pour une école de métiers de Cap-aux-Meules (1960-1961) ; pour l’agrandissement de l’École Stella-Maris de Fatima (1967), pour un projet d’auberge aux Îles-de-la-Madeleine (1965) ainsi que pour le Centre hospitalier de l’Archipel (1987 et 1989-1990). Certains de ces plans peuvent être demeurés à l’état de projet, mais il y a indéniablement une présence solide de cette firme d’architecte durant une période de construction très occupée aux Îles-de-la-Madeleine.

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Collections du Centre d’archives régional des Îles (CARDI)

 

Images 1 : Image : Fonds AP3 Ovide Hubert et Bernadette Bédard

https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca [consulté le 2 novembre 2020]

https://advitam.banq.qc.ca/notice/350640?navFonds=true [consulté le 2 novembre 2020]

Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, 2021

dimanche 16 avril 2017

Éphéméride... 16 avril - Une première cour de justice en 1840

Source: Bibliothèque et Archives nationales du Québec
E6,S7,SS1, P11856 Palais de justice à Havre-Aubert  - photo Raymond Marchand 1943


16 avril 1840 :


Établissement d'une cour de justice aux Îles.

samedi 18 mars 2017

Éphéméride... 18 mars - Lancement d'un livre d'Anselme Chiasson

Le 18 mars 1981: 

Anselme Chiasson lance son livre "Les Îles-de-la-Madeleine, vie matérielle et sociale (de l'an premier)", paru chez Léméac. Ce recueil se veut le résultat d'enquêtes directes entreprises dès 1960, auprès d'anciens insulaires, grands témoins du folklore madelinot, tels Léger (à Cécime) Leblanc,  Avila LeBlanc et plusieurs autres.


Source: Centre d'archives régional des Îles, Journal Le Radar 18 mars 1981,  page 6

lundi 6 juin 2016

Histoire d'une démolition d'édifice patrimonial en 1983...les leçons à en tirer

Ce presbytère était, selon le souhait de l'instigateur de sa construction, l'Abbé Charles-Nazaire Boudreau, destiné à être le premier couvent construit aux Îles. Mais le sort et sûrement aussi le diocèse, ont privilégié la paroisse de Havre-aux-Maisons pour l'implantation d'un couvent. 

Ce magnifique bâtiment de bois a donc servi comme presbytère jusqu'à vraisemblablement sa démolition, dont nous tentons de situer le moment exact.

Les propos de l'ancienne député des Îles-de-la-Madeleine, madame Denise Leblanc, publiés dans l'édition du Radar du 8 mars 1983, p.6, résument bien comment les conditions de préservation d'un édifice doivent être réunies bien avant toute transaction immobilière. Voici l'exemple du presbytère de Bassin, menacé de démolition à l'époque:

"Malheureusement, les membres du conseil de la paroisse de Bassin, après avoir offert cette bâtisse pendant plusieurs mois sans trouver preneur, se sont finalement résolus à la vendre à l'enchère, à la seule condition que le terrain soit libéré à une date déterminée. Cette décision a été prise en toute légalité et personne n'a jugé bon de chercher à la faire au moins modifier, par exemple, en y faisant inscrire une clause de non-démolition."

Ainsi, plusieurs facteurs ont desservis la cause du bâtiment: le rejet un an plus tôt de son classement à cause d'une modernisation extérieure trop poussée. L'impossibilité d'inclure le bâtiment dans l'ensemble du site historique de La Grave, une opposition verbale manifestée tard et seulement via les ondes de la radio alors que le contrat de vente n'incluait pas de clause restrictive de non-démolition. etc.

De nos jours l'inscription préalable des édifices de nature patrimoniale dans les schémas d'aménagement des MRC peut sans doute permettre de mieux protéger ces éléments témoins du passé.

mercredi 30 septembre 2015

Chronique : Site historique de La Grave. L’évolution continue

Continuité, vol. 146 automne 2015
Site historique de La Grave. L’évolution continue
Déjà plus de 20 ans que le secteur patrimonial de La Grave, aux Îles-de-la-Madeleine, a adopté le plan qui guide son développement. L’heure du bilan et du renouvellement a sonné.
Situé à l’extrémité sud de l’île du Havre-Aubert, aux Îles-de-la-Madeleine, le secteur de La Grave est le plus ancien site de pêche de l’archipel. Lieu de navigation, de cabotage, de petite pêche, de commerce et de transformation du poisson jusqu’en 1965, La Grave est aujourd’hui un attrait récréotouristique achalandé. Résidences, auberges, restaurants, galeries d’art, ateliers d’artiste, boutiques et bars voisinent avec l’Aquarium des Îles et le Musée de la mer.

La vocation actuelle n’a pourtant rien sacrifié des éléments caractéristiques de l’ensemble de bâtiments que le ministère des Affaires culturelles a classé site patrimonial en septembre 1983. Ce qui n’est pas étranger à une planification et un suivi rigoureux. Avant la fusion municipale, la municipalité de L’Île-du-Havre-Aubert avait en effet adopté, en 1994, un premier plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) pour guider la reconstruction de ce territoire d’intérêt, ciblé par le schéma de développement et d’aménagement de l’agglomération des Îles-de-la-Madeleine. C’est à partir du plan d’assurance de l’Underwriter’s Survey Bureau de 1950, d’une photographie aérienne de 1963, de la carte urbaine de 1988 et d’un plan de levée du ministère des Transports de 1991 que le PIIA a été élaboré.
architecte. Il a élaboré le PIIA de La Grave et a participé à la majorité des interventions sur le site historique. Notez que pour lire l'article en son entier p.10-13, vous devez être abonné ou vous rendre à la bibliothèque du Campus des Îles, qui y est abonnée.

dimanche 5 juillet 2015

Éphéméride... 5 juillet - Lancement du livre d'Yvonne Cyr: Histoire de chanter les Îles....

Histoire de chanter les Îles par Yvonne Cyr
5 juillet 2014:   Lancement à la Côte du livre  Histoire de chanter les Îles. 37 chansons de souvenance des Îles-de-la-Madeleine signé par Yvonne Cyr 
 
"Une fois l’hiver bien pris, et longtemps avant l’avènement de la radio et de la télévision, les Madelinots se retrouvaient dans des veillées où tout prêtait à chanson : une campagne électorale, un naufrage, la maladie, une demande en mariage, un hommage à un personnage important, un exil forcé par une économie fragilisée et l’ennui… Les insulaires employèrent ce remarquable moyen de transmettre leurs opinions, de communiquer une nouvelle, de dénoncer des situations inconfortables, de se divertir et de se souvenir, tout simplement. 

Avec Histoire de chanter les ÎlesYvonne Cyr a voulu préserver cette composante du riche patrimoine madelinot. Souvent accompagnée de son oncle, le folkloriste Avila LeBlanc, et fortement inspirée de son travail, elle est allée à la rencontre de plusieurs informateurs afin de retracer ces chansons de souvenance. Dans ce recueil qui couvre, depuis 1880, plus d’un siècle d’histoire, nous retrouvons 37 de ces créations locales en plus de quelques poèmes. Une belle façon de découvrir des pans de l’histoire des Îles-de-la-Madeleine, de sauvegarder et transmettre ce patrimoine immatériel."

Marianne Papillon signe l'illustration de la page couverture représentant Avila LeBlanc.


Références: Jean-Hugues Robert, Éditions La Morue Verte

vendredi 5 juin 2015

Éphéméride... 05 juin - Murale sur l'histoire des Îles sur l'édifice de Madelipêche

Source: Fonds AO19 Centre d'archives régional des Îles
05 juin 2000 : 

Dévoilement de la murale sur l'histoire des Îles, réalisée par les artistes Yves Pharand et Serge Dupreuil. 

Elle était installée sur le bâtiment de Madelipêche. L'incendie qui a consumé l'édifice depuis, a malheureusement fait disparaître cette oeuvre.

mercredi 10 septembre 2014

Les archives, c'est quoi?


Les archives, c'est quoi?

Le patrimoine archivistique se distingue des autres catégories comme le patrimoine bâti, patrimoine matériel, paysager, l’art public, etc. 

Le patrimoine archivistique est constitué de tous les supports servant à l'enregistrement d'informations. Il peut s'agir de plans, photographies, diapositives, films, enregistrements sonores et informatiques ou tout documents écrits témoignant des réalisations d'une foule de personnes et d'institutions du milieu. C’est un ensemble des documents produits ou reçus par une personne ou un organisme pour ses besoins ou dans l'exercice de ses activités et conservés pour leur valeur d'information générale et/ou historique, car les documents d’aujourd’hui sont les archives de demain.

Distinction sommaire d'un fonds et d'une collection:

Lorsque ces ensembles de documents et archives sont créés ou produits par la personne ou l'organisme en question, c'est ce qui constitue un fonds d'archives, tandis que les archives cumulées, collectionnées et reçues dans sa vie ou l'exercice de ses fonctions, deviennent une collection (ex: journaux, monnaie, timbres, autographes, gravures, etc.)

Étiquette d'emballage d'une boîte de conserve de homard
A019 Collection de photos numériques du Centre d'archives régional des Îles.  


Notons que la valeur historique de certaines collections peut être aussi valable que celle d'un fonds, dans la mesure où elle regroupe un ensemble d'archives rares ou thématiques et que le détenteur principal de ces documents n'existe plus et/ou n'a pas rassemblé ses archives en vue de sa conservation ou sa disposition auprès des chercheurs. 

En plus d'acquérir, traiter, conserver et diffuser ces fonds et collections, les centres d'archives établissent des instruments de recherche (guides de dépôt, inventaire, banques de données, index, répertoires, tableaux chronologiques, etc.) qui servent aux besoins des chercheurs (individus, organismes, entreprises) qui en expriment le besoin.


"Notre patrimoine, c'est ce qui reste d'un travail, d'une vie, d'une langue et d'une histoire que nous côtoyons chaque jour. C'est ce qui est arrivé et qui bien souvent continue encore...(...) la vie d'une culture pleine de luttes et de victoires..." Ministère des Affaires culturelles, les leçons du passé, le Bureau  régional de l'Est du Québec, 1978, p.4 

lundi 2 juin 2014

Éphéméride... 2 mai - Patrimoine religieux aux Îles, une vue aérienne à Havre-aux-Maisons


Il existe en ligne un inventaire des églises des Îles-de-la-Madeleine, dont fait mention le Centre d'archives des Îles dans l'article suivant à consulter.


Image captée le 2 mai 2007. Source: photo Hélène Chevarie, Collection du Centre d'archives régional des Îles



jeudi 29 mai 2014

Éphéméride... 29 mai - Le patrimoine est partout où on veut bien le voir...

Photo: Montage Centre d'archives régional des Îles
Le patrimoine est partout. Pas seulement sur le sol, dans nos musées ou nos tiroirs. Les épaves autour des Îles, ainsi que celles sur l'ensemble du fleuve St-Laurent et du Québec, peuvent nous apprendre beaucoup sur son histoire. Un excellent article de Raymond Lemieux vient de paraitre à ce sujet dans le Québec-Science de juin 2014. Il y a 100 ans aujourd'hui, le 29 mai 2014, l'Empress of Ireland sombrait dans le fleuve St-Laurent, avec 1012 personnes à bord.
  
"Que peuvent nous apprendre ces épaves? «Elles sont bourrées d'histoire. Ces vestiges racontent le processus de colonisation du Québec. Cela concerne autant la navigation hauturière que la navigation intérieure, ajoute Frédéric Simard. Mais pendant longtemps, on a négligé ce patrimoine. Il était peu accessible et on n'avait pas les moyens de vraiment l'étudier.»
Mais il est vrai que les épaves constituent un «patrimoine sensible» et que leur localisation peut devenir la source d'un pillage accéléré. Il faut faire confiance aux acteurs et plongeurs du milieu dans ce processus et, tout comme il a été fait pour l'Empress of Ireland que certains prévoyaient faire exploser pour mieux ramasser les objets, il y a lieu de s'activer à faire classer certaines découvertes et épave comme bien culturel avant qu'il ne soit trop tard. Mais cela demande une implication bénévole et une équipe d'experts disponibles tout près, ce qui est difficile à trouver aux Îles-de-la-Madeleine. Pourtant, des partenariats sont possibles, des comités de sauvegarde semblent vouloir se constituer. Il s'agit que ces personnes cernent bien leurs objectifs et missions et ne s'éparpillent pas dans trop de projets à la fois, ce qui est difficile dans la situation où, le patrimoine est partout...

Références citation: 
Lemieux, Raymond. La mémoire du Saint-Laurent.Il y a cent ans, le naufrage de L'Empress of Ireland, Québec Science, no. Vol: 52 No: 8, Juin 2014, p. 37,38,39


Topo web: 
Radio-Canada. Empress of Ireland: 1000 vies englouties il y a un siècle.
http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2014/05/29/001-empress-of-ireland-commemorations-100-ans.shtml
Parafilms. Legendes de la Madeleine. http://parafilms.com/fr/portfolio/legendes-de-la-madeleine/




mardi 6 août 2013

Projet d'interprétation Paysage culturel des Îles - Réseau muséal

Source: Municipalité des Îles
Une page internet réalisée en collaboration avec Jocelyne Landry, du Réseau muséal des Îles présente le projet d'interprétation de sites municipaux sous forme de 12 contes et une carte des 12 endroits choisis pour former ce projet. Il est possible de visualiser cette page en ligne sur le site internet du Réseau muséal.

Les contes sont réalisés par Nicolas Landry qui s'est entre autre inspiré des archives sonores et documentaires du Centre d'archives régional des Îles pour réaliser ces capsules. Chacun des 12 sites sélectionnés sur l'archipel est donc pourvu d'un mobilier avec panneaux présentant chacun de ces contes.

vendredi 15 février 2013

Inventaire églises des Îles-de-la-Madeleine

Il existe un outil pratique créé sur les lieux de culte aux Québec bâtis avant 1975. C'est le Conseil du Patrimoine religieux du Québec, en collaboration avec le Ministère de la Culture et des Communications, qui a dressé cet inventaire virtuel en 2004, avec  la mise à jour de leur site en 2011.

Bien que l'inventaire ne tienne pas compte des lieux qui n'existent plus suite à leur démolition ou incendie, il y est indiqué que les nouveaux usages des bâtiments sont intégrés. Ainsi, l'ancienne église anglicane convertie en centre d'aide "Carrefour-Unité" devrait y être inscrite, mais il s'agit d'une lacune évidente de cet inventaire. Cet outil demeure pertinent et l'oubli leur sera communiqué par le Centre d'archives régional des Îles, soucieux de la préservation du patrimoine des  Îles.

Topo web consulté le 14 février 2013: Inventaire des lieux de culte pour la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine et son arrondissement



vendredi 14 décembre 2012

Éléments de patrimoine des Îles - Les vieux treuils

Les vieux treuils utilisés autrefois dans les ports de pêche risquent de tomber dans l'oubli au fur et à mesure des abandons de quais (ex: Old Harry) ou des réfections à venir (ex: quai de Pointe-aux-Loups). La majorité des Madelinots s'entendent pour dire que ces éléments du patrimoine maritime doivent être préservés.

Un travail d'inventaire des éléments qui sont encore présents sur le territoire mériterait d'être effectué et, si l'occasion le permet (ex: travaux à venir dans le secteur), on devrait se soucier de ne pas altérer les lieux en supprimant les dernières traces du patrimoine qui s'y trouvent.

De la documentation (en anglais) sur les vieux moteurs servant à hâler les bateaux, ainsi que les vieux moteurs marins, est disponible pour consultation sur place au Centre d'archives régional des Îles. Les illustrations suivantes montrent les pièces d'origines d'un modèle de treuil Acadia tel que celui de 12 chevaux-vapeur encore existant au quai de Pointe-aux-Loups et photographié chaque année par des milliers de visiteurs. D'autres photos suivront, du moteur encore présent à Old Harry.

Documentation disponible format image seulement - Collection du Centre d'archives régional des Îles






mercredi 12 septembre 2012

Quais-Blues ou "l'amnésie collective"

Emprunté au compte-rendu de Luc-Laporte Rainville paru dans le Ciné-Bulle de l'automne 2011, le titre d'amnésie collective est on ne peut mieux choisi pour illustrer le film de Richard Lavoie: "Quais Blues", un film qui risque moins de tomber dans l'oubli, tellement nous sommes sensibles au sujet qu'il véhicule. 

Après l'histoire des phares, l'érosion des quais soumis et abandonnés aux assauts des vagues signifie-t-elle l'érosion progressive du patrimoine maritime au Québec? Ces villages côtiers pour qui le quai représente un point de dialogues et de repères tout aussi fort que l'étaient les parvis d'église à une certaine époque, pour qui le quai sert à toute la communauté dans son industrie, tant touristique qu'économique, vont-ils réussir à se battre contre l'ignorance et l'indifférence d'un gouvernement. Un appel à la sauvegarde des quais, éléments du patrimoine maritime du Québec, au même sens que les phares, ne pouvait être passé sous silence et c’est pourquoi le Centre d’archives régional des Îles s’associe, avec le Campus du Cégep de la Gaspésie et des Îles, à cette présentation de l’auteur et de son film.

Sur le site du film, Gaétan Pelletier s’exprime ainsi : « Pour les gens d’ici, le quai c’est le prolongement de leur salon… tu condamnes le quai ici à Ste-Anne et c’est les hôpitaux qui se remplissent… »  Et Bernadette Gagnon de la Martre en haute Gaspésie, pensive devant son quai disparu : « Un quai, un clocher, un phare, un bout de chemin… c’est ça un village… »
 

Richard Lavoie, auteur connu par le long métrage "Le Temps des Madelinots" offre aux étudiants et public concerné et intéressé par le thème des quais abandonnés des villages côtiers, cette projection mercredi le 12 septembre à 16h30, à la cafétéria du Cégep. Notons que quelques scènes ont été tournées aux quais de Pointe-aux-Loups et de Old Harry (pour ce qui en reste). Les âmes sensibles au sujet traité lors de cette diffusion prendront le temps de signer la pétition citoyenne en ligne lancée par l'auteur et le Comité pour la sauvegarde des quais du Saint-Laurent : Sauvons nos quais, sauvons nos villages côtiers.

Références:
Ciné-Bulles, vol. 29, n° 4, 2011, p. 30-31.
www.quais-blues.ca
www.richardlavoie.qc.ca


 



 


samedi 18 août 2012

L'Église de Lavernière - Patrimoine architectural des Îles



Érigée en 1876, l’église Saint-Pierre est construite en bois comme l’étaient de nombreuses églises dans les années 1900.  Ces constructions de bois se sont raréfiées avec le temps suite à des incendies.. Aux Îles-de-la-Madeleine, notons celle de Bassin détruite en 1936, celle de Havre-Aubert en 1962 et celle de Havre-aux-Maisons, en 1973. La foudre ayant frappé plusieurs fois l'église de Lavernière, celle-ci a heureusement été épargnée. Reconnue comme bien culturel religieux depuis le 28 novembre 1992, elle fait l'objet de nombreuses visites pratiquantes et touristiques.

L’église St-Pierre de Lavernière ressemble beaucoup aux édifices religieux que l’on retrouve dans les provinces Maritimes. Selon Luc Noppen, spécialiste en architecture religieuse, les composantes extérieures de l’église St-Pierre ressemblent beaucoup à celles de l’église catholique de Tignish sur l’Île-du-Prince-Édouard. Le clocher, les contreforts et les fenêtres en ogives sont  similaires. Notons que les plans de l’église Tignish seraient l’oeuvre de William Harris, originaire des Maritimes.
 

L’intérieur de l’église Saint-Pierre se compare à l’église St-Patrick’s de Fort-Augustus sur l’Île-du-Prince-Édouard. Toujours attribué à l’architecte Harris, cet édifice comprend trois vaisseaux et est couvert d’une fausse voûte gothique soulignée par de nombreuses nervures. Les piliers, les capitaux, le chœur, les chapelles latérales et les maîtres autels s’apparentent à ceux de l’église St-Pierre de Lavernière.

Nous ne pouvons affirmer que William Harris est l’architecte des plans de l’agrandissement de 1900 de l’église St-Pierre. Mais il semble évident que les constructeurs se sont largement inspirés de son œuvre. L’architecture de l’église Saint-Pierre, s’inspire des caractéristiques esthétiques de l’architecte des Maritimes, qui prenait lui-même sont inspiration des édifices religieux du Québec. L’église Saint-Pierre de Lavernière peut-être considéré comme un monument acadien représentatif des années où le diocèse de Québec a largement influencé celui de Charlottetown.



Les travaux d’agrandissement, réalisés au début du 20e siècle, font de l’église Saint-Pierre de Lavernière la deuxième plus grande église construite en bois en Amérique du Nord. L’église Ste-Marie de Baie-Ste-Marie est en fait la plus grande église en bois. Elle fait partie du campus de l’Université Sainte-Anne de Pointe de l’Église en Nouvelle-Écosse. Sa construction date de 1905. Son clocher mesure 185 pieds de haut comparativement à celui de Saint-Pierre de Lavernière qui en mesure 137 pieds.

Source: Centre d'archives régional des Îles, 2007. Photos 2012: Gabrielle Leblanc.


jeudi 16 août 2012

Éphéméride... 16 août - Inauguration du Centre de Céramique-Poterie des Îles en 1979

Les ateliers du Manoir 1979-80 
Source: Collection Bernard Langford



16 août 1979 :   

Inauguration du Centre de Céramique-Poterie des Îles, à Havre-aux-Maisons par le ministre Denis Vaugeois et Denise Leblanc, députée des Îles.

mardi 29 mai 2012

Éphéméride... 29 mai - Prix d'aménagement pour le site de la Côte



Source: site internet Réseau pour les arts et la culture dans nos communautés
29 mai 2006 : Prix d'aménagement pour le site de la Côte

Lors du colloque du Réseau pour les arts et la culture dans nos communautés, la Municipalité des Îles obtient le prix Aménagement Télé-Québec et les Arts et la ville pour le projet du site portuaire de la Côte.