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vendredi 2 septembre 2016

Les premiers missionnaires aux Îles-de-la-Madeleine 1720

Source: Dessin de Robert Lamoureux
2. Charles-René de Breslay, un prêtre de l'ordre des Sulpiciens né en 1658 a exercé son ministère aux Îles à l'été 1720, après sa nomination comme curé de la mission de Port-Lajoie à l'Ile St-Jean (I.-P.-É).  Il a également servi dans les missions de Louisbourg et de Miscou dans la Baie des Chaleurs. Rappelé à Port-Royal, il est devenu vicaire-général de l'Évéché de Québec et est décédé à la maison des Pères Sulpiciens de Paris, le 4 décembre 1735, à l'âge de 77 ans.

L'abbé de Breslay  avait appris la langue algonquine, et fondé précédemment (1703) la mission de l'Ile-aux-tourtres (iles de Vaudreuil) à l’intention des Algonquins qu’il avait persuadés de venir s’installer. 

L'abbé de Breslay a commencé à consigner les premiers registres connus de l'établissement de l'Isle St-jean qui comprenait le poste des Îles-de-la-Madeleine, le 10 avril 1721. Une copie de son registre est disponible au Centre d'études acadiennes de Moncton. L'histoire du ces registres est fascinante et mérite d'être lue dans le texte suivant de Francis C. Blanchard, de "La petite Souvenance" publié en 1984 par la Société historique acadienne de l’Île-du-Prince-Édouard et republié sur le blogue  du Comité historique Soeur-Antoinette-DesRoches de l'IPE.  On peut d'ailleurs consulter d'autres extraits de ces registres dont le dépouillement d'extraits concernant les Îles n'a peut-être pas été fait.

Références: Traduction libre du document "The marriages of Les Iles-de-la-Madeleine 1794-1900 du Père Dennis M. Boudreau, 1980. (On peut consulter ce document sur place aux archives du Centre)

Topo web: Dictionnaire biographique du Canada  http://www.biographi.ca/fr/bio/breslay_rene_charles_de_2F.html

Topo web:  Dessin tiré du site de la Société archéologique et historique de l'Ile-aux-Tourtres http://www.ileauxtourtes.qc.ca/index.php?page=histoire


lundi 21 septembre 2015

Les premiers missionnaires aux Îles-de-la-Madeleine 1720 à 1723

Signature du Père Métivier aux registres du temps
3. Père Marc-Anselme de Métivier

Père Sulpicien arrivé de France en 1716; il a assisté le Père de Breslay dans ses missions à Port-La-Joie et aux Îles de 1720 à 1723, année où il est retourné en France pour être près de sa mère mourante. Il n'est plus retourné en Acadie.

Notons que le Père Marc-Anselme de Métivier était formé comme maître d'école d'un séminaire Sulpice de Paris; il est venu en Nouvelle-France dans la même veine que plusieurs autres pour aider à l'éducation dans les colonies.


Références: 

Traduction libre du document "The marriages of Les Iles-de-la-Madeleine 1794-1900" du Père Dennis M. Boudreau, 1980. (On peut consulter ce document sur place aux archives du Centre)

Les Sulpiciens de Montréal: une histoire de pouvoir et de discrétion, 1657-2007 par Dominique Deslandres,John Alexander Dickinson,Ollivier Hubert, chapitre 14, petites écoles et collèges sulpiciens, p. 401




samedi 31 août 2013

Port-La-Joie ou Fort Amherst... du temps des missions

Carte de Port-La-Joie en 1734.

Port-la-Joie de l'Isle St-Jean (ancien nom de l'Ile-du-Prince-Édouard) fut un important avant-poste colonial français, où les dirigeants français se réunissaient régulièrement avec des chefs mi'kmaq pour renouveler leur alliance. Ce site a donc joué un rôle important dans la lutte entre la France et la Grande-Bretagne pour le contrôle de l'Amérique du Nord. 
Le comte de Saint-Pierre, a établi à l'ouest de l'entrée du havre de Charlottetown, la première expédition qui devait coloniser cette région. Port-La-Joie ne comptait guère plus de 100 habitants à cette époque. C'est en 1769 que l'Île Saint-Jean est rebaptisée Île-du-Prince-Édouard par les britanniques au pouvoir et, en 1799, qu'elle est séparée de la Nouvelle-Écosse pour devenir la capitale de la nouvelle colonie.

La Commission des lieux et monuments historiques du Canada a recommandé Port-La-Joie en mai 1958 comme Lieu historique national. Notons que c'est de là que les missionnaires itinérants des Îles-de-la-madeleine venaient pour offrir aux pêcheurs les services de leur religion. On trouve la description des registres de cette époque sur ce lien.


Topo web: Encyclopédie canadienne consulté le 18 septembre 2013 http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/charlottetown

vendredi 5 octobre 2012

Généalogie de LEBLANC des Îles

Références: Dennis Boudreau.Dictionnaire généalogique des familles des Îles-de-la-Madeleine