Cette capsule de conservation n'est pas conçue comme un manuel d'instruction pour le conservateur amateur, mais veut plutôt sensibiliser le public à la conservation du patrimoine et lui faire connaître le compétences techniques nécessaires pour effectuer des traitements de conservation sur différents supports. Une autre de ces capsules portera uniquement sur les négatifs.
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Version numérique corrigée : Centre d’archives régional des Îles |
Cette photo n’est soumise qu’à titre d’exemple d’une photographie à grande valeur patrimoniale dont l’original mérite d’être conservé malgré son état. Les appareils de numérisation actuels permettent d’agrandir un original dans de très grands formats, contrairement aux possibilités qu’offrent un fichier numérisé dans une basse résolution. De plus, on sous-estime les informations que peuvent donner aux chercheurs la couleur, les inscriptions au verso du papier ou simplement le format original de la photo (l’année du cliché, la source, les figurants, le lieu, etc.
Beaucoup d'archives d'origine privée ont une importance en matière d'histoire familiale, locale, régionale et patrimoniale.
Ce qu'il ne faut pas faire avec vos photographies originales:
À ÉVITER à tout prix:
- Coller ou agrafer des photographies originales
- Essayer de décoller des photos très anciennes fixées dans des albums
- Écrire directement sur les photos originales pour les identifier.
- Jeter une photographie originale de grande valeur historique (même sous-exposée et sombre ou avec des déchirures et taches), sous prétexte qu'on ne reconnait pas le sujet, qu'on l'a numérisée ou fait réparer par des logiciels connus.
- Poser du ruban gommé, des étiquettes ou autre adhésif sur les photos.
- Faire un "scrapbook" avec l'original des photos (découpage et collage)
- Mettre une photographie originale dans un cadre exposé au soleil ou à une lumière excessive.
- Manipuler les photos ou négatifs directement avec ses doigts sur la surface.
Il faut connaître les ENNEMIS des archives: le feu, le vandalisme, l'eau, les polluants, les insectes, les rongeurs, la lumière, les rayons UV, l'humidité, la température, les chocs, les vibrations, les "réparations maison" avec les mauvais adhésifs, les identifications aux crayons directement sur les archives et documents, etc.
Nous savons par contre qu'une photo a peu de valeur si on ne peut l'identifier ou la dater. Un propriétaire peut s'assurer de préserver ses trésors en les identifiant par une liste numérotée qui accompagne ses photos (en écrivant au verso de la photo ou sur l'enveloppe de rangement avec un crayon à mine HB (l'encre des stylos ou feutres peut pénétrer dans le papier et abîmer progressivement l'image).
Il existe des installations spécialisées conçues pour la préservation d'un large éventail de documents d'archives. Aucun laboratoire maison, même bien équipé, ne peut se substituer à ces types d'installations. Un article de blogue ne peut remplacer la formation et l'expertise technique d'un restaurateur professionnel
En cas d'hésitation sur les procédures à prendre avec un documents que vous jugez important, consultez votre centre d'archives agréé le plus proche. Pour les Madelinots, le Centre d'archives régional des Îles peut répondre à plusieurs de vos questions. Utilisez notre formulaire de contact sur le blogue!