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lundi 26 avril 2021

Quoi garder aux Îles - Guide pour la sauvegarde du patrimoine archivistique

On vous dit souvent quoi jeter, particulièrement durant la période de l'impôt, du grand ménage du printemps ou des déménagements ? Ces directives ne tiennent pas compte de la valeur historique des documents. Voici un guide de disposition d'archives d'intérêt patrimonial. 

Merci d'en tenir compte avant de transporter des archives aux vidanges. Ce guide fut transmis à la Ressourcerie des Îles pour que les employés puissent s'y retrouver mais il est préférable de communiquer avec nous pour vous assurer que les articles soient acheminés directement au Centre d'archives selon leur intérêt. Durant la pandémie, il faut prendre rendez-vous pour assurer le respect des consignes.

Imprimer le Guide en PDF

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) vous dit aussi quoi faire avec vos documents. (PDF)

Vous pouvez également consulter leur petit document épuisé maintenant : À l'abri de l'oubli (PDF)

Pour des conseils visant à vous aider à sélectionner les photographies à conserver, à les classer et à les préserver, BAnQ vous invite à consulter le guide À l’abri de l’oubli : Petit guide de conservation des photographies numériques (PDF)

dimanche 20 décembre 2020

Parole de bâtisseur… Octave Turbide, une opinion sur les archives

Monsieur Octave Turbide, bâtisseur du domaine de la coopération aux Îles-de-la-Madeleine, parle de l'importance des archives. Ces images sont tirées du film AC1-S21_14_Coopératives provenant de la collection AC1-S21 Chantal Naud conservée au Centre d'archives régional des Îles.



Le Centre d'archives régional des Îles bénéficie d'une aide au traitement de ses archives audiovisuelles grâce au Programme PCPD de Patrimoine Canada.

mercredi 10 avril 2019

Des archives, c'est quoi? Parlons de bandes sonores


Le Centre d’archives régional des Îles préserve une partie du patrimoine vivant des Îles sur bobine ou bandes magnétiques, communément appelées bandes sonores. Il s'agit un peu de l'ancêtre des cassettes 8 pistes et des petites cassettes. La génération millénaire n'a pas connu ces types de supports! 

Après des donations de fonds majeurs comme ceux d’Avila LeBlanc (Fonds AP14), du Père Anselme Chiasson (Fonds AC1-S33) et de Rosaire Vigneault (Fonds AP9), l’amélioration de la capacité numérique de préservation s’avérait le premier pas à franchir pour espérer ensuite une étape de migration sur un format permettant la consultation et/ou la diffusion. Le premier projet pluriannuel de Patrimoine Canada, terminé en mars 2019, a permis au CARDI de se doter, entre autre, de ces unités de stockage.

Entreposées au fil des années dans des endroits parfois aussi surprenants que des boîtes à soulier ou cartons vides de pâtés, les bobines nous parviennent dans un état difficile à évaluer, tant que le transfert n’a pas eu lieu. Mais le fait de les avoir préservées malgré l’absence des lecteurs permettant leur écoute, témoigne d’une volonté de conservation et de l’espoir d’un jour, y avoir accès. Nous ne sommes pas si loin du but! 

Les récentes expériences nous ont prouvé la grande qualité sonore de ce type d’archives. 

Il importe de les traiter rapidement. Il faut les déposer dans des contenants adéquats et les conserver dans un endroit tempéré, sans écart subit d’humidité, de la chaleur, de la poussière, de la lumière et de manipulation maladroite. 

Pour vous donner une idée de l'immense travail de recherche, et des découvertes reliées au monde des bandes magnétiques, voici un lien vers des archives québécoises ayant fait l'objet d'un traitement à la BAnQ, dans la collection d'Yvon Deschamps: L’Osstidcho

Nous espérons un jour en faire presque autant avec les magnifiques extraits du folklore madelinot!

Pour en savoir un peu plus sur les bobines et autres types d'archives sonores, le Centre du patrimoine de Manitoba répertorie sur son site, plusieurs catégories de ces formats.

samedi 30 mars 2019

Des archives c'est quoi? Parlons de registres...


Le Centre d’archives régional des Îles est parfois questionné sur les vieux registres d’organismes, d’institutions ou de marchands. Certains les appellent « les grands livres ». Il peut s’agir aussi de registres comptables ou administratifs dont le terme anglais était plus couramment utilisé : Ledger ou Order book. Nous n’avons pas tous les équipements nécessaires pour leur redonner leur beauté d’antan, mais nous pouvons offrir les conseils de manipulation et de protection. Et mieux encore, nous pouvons ouvrir un fonds permettant de les protéger indéfiniment tout en mettant leur contenu en valeur selon la convenance du donateur. 

À NE PAS FAIRE: conserver les registres en pile les uns sous les autres! Tout comme votre dos, une tranche ne résistera pas à ce poids durant des semaines, des mois et des années...

À NE PAS FAIRE: conserver un registre au fond d’une boîte posée à même le sol; il y a risque de dégât d’eau, même si vous pensez que c’est toujours sec et pratiquement impossible chez vous!

À NE PAS FAIRE: conserver un registre dans un sous-sol ou une remise non chauffée et humide ou près d’une fournaise ou importante source de chaleur (foyer, calorifère, grenier, etc.) 

À NE PAS FAIREfeuilleter les pages sans gants et exposer les registres sans protection de la lumière, de la poussière, des insectes et des rongeurs.

À NE PAS FAIREmanger ou boire sur une table ou un bureau où sont posées vos archives.

Le Centre protège ce type d’archives dont les plus anciennes sont retrouvées principalement dans les fonds suivants: AP5 Famille Auguste LeBourdais, AE2 Coopérative La Sociale, AP16 Isidore Boudreau, AO26 Chevaliers de Colomb, AC1-S51 Paroisse Saint-François-Xavier AC1 Municipalités scolaires des Îles, AM1 Municipalité des Îles, etc.


samedi 23 mars 2019

Des archives c'est quoi? Parlons de diapositives...



Le Centre d’archives régional des Îles s’est doté d’un appareil de qualité professionnelle permettant une numérisation optimale de ce type d’archives. Au fil des ans, ce type de support a pratiquement disparu et peu de personnes conservent encore ces appareils de lecture encombrants. Pourtant, les diapositives sont des négatifs et leur potentiel de reproduction est très grand. Il faut par contre les préserver de la chaleur, de la poussière, de la lumière et l’humidité excessives. Le centre d’archives possède les boîtes de conservation au format requis ainsi que les produits de nettoyage permettant d’éliminer une grande partie des traces laissées par le temps.

Parmi les principaux fonds où l’on retrouve un assez grand nombre de ce type d’archives traitées ou en voie de traitement, nous retrouvons le fonds AP5 Père Yvon Cormier, le fonds AP11-S1 Pauline Carbonneau, AP9 Rosaire Vigneault et AP18 Albert G. Farrah et Herméline Arseneau.

samedi 16 mars 2019

C'est quoi des archives? Parlons généalogie et cartes funéraires...



Le Centre d’archives régional des Îles a beaucoup enrichi ses fonds généalogiques grâce à cette forme d’archives parfois abandonnée au fil des années dans les familles moins nombreuses ou sans enfants. Souvent, la meilleure photo d’une personne disparue se retrouve sur ce petit signet au moment du décès d’un être cher, et la conserver permet de retracer un membre de son arbre généalogique et relier les chaînons manquants. Nous accueillons volontiers ce type de document. Précisons que la personne n’a pas besoin d’être décédée aux Îles-de-la-Madeleine pour que ce souvenir soit pertinent à la généalogie, il suffit qu’elle y ait eu des liens familiaux. 

Tellement de familles ont émigré et même parfois fondé des villages sur la Côte-Nord, à Blanc-Sablon (1854), Havre-Saint-Pierre, Natashquan (1855), Sept-Îles (1872), Lac-au-Saumon, St-Théophile de Beauce, Kénogami, Sept-Îles, L’Ile Nepawa. Certains autres sont demeurés à Pictou, Charlottetown, Montréal (Verdun, LaSalle, etc.). Plusieurs descendants des Îles ont sans doute laissé leur trace dans ces villages, villes et arrondissements! Nous leur souhaitons d’ailleurs une très belle vie par la même occasion et les invitons à reprendre contact avec leurs racines des Îles!

mardi 5 mars 2019

Donation récente de diapositives qui couvrent 30 ans d'histoire!

15 carrousels de diapositives, jaunis par le temps et
qui ont échappé à un incendie
Voici l’histoire ayant conduit à cette nouvelle acquisition importante pour le Centre d’archives des Îles!


Les détenteurs de ce fonds étaient déjà sensibilisés à l’importance de préserver ces milliers de diapositives, léguées par l’oncle Albert G. Farrah et la tante Hermélia Arseneau (à Cléophas).

Tout jeune, Jérémie Arseneau (ancien propriétaire de La Fromagerie du Pied-de-Vent) attendait impatiemment les séances de projection des photos que son oncle avait capturées tout au long de l’année. Celles-ci montraient des événements qui s’étaient déroulés aux Îles et dans sa famille, surtout entre 1958 et 1970.

Tout était conjugué pour fasciner le jeune madelinot : des activités de scouts à celles de construction de bâtiments; des hélicoptères affectés à la chasse aux loups-marins, aux charrues déneigeant les routes; des nouvelles voitures arrivées sur les Îles, au naufrage du Corfu Island.  Ces rassemblements se déroulaient souvent durant les Fêtes. Les yeux de Jérémie brillent pendant qu’il explique l’histoire de ces archives. On peut le comprendre. Il y a toujours une partie de nostalgie dans ces images du passé.

Il aura fallu un incendie — celui qui a failli emporter ces souvenirs avec lui — le contexte d’un grand ménage de nouveaux retraités, une recommandation d’une membre du conseil d’administration du CARDI et finalement... un arrêt à l’épicerie, pour que les étoiles s’alignent! 

C’est en croisant Monsieur Arseneau à la COOP que l’occasion se présente. Il me révèle alors sa volonté de protéger ce précieux trésor. Après une visite chez Jérémie et son épouse Lucie, il est convenu d’ouvrir un fonds en la mémoire d’Albert G. Farrah (1903-1984) et de son épouse Hermélia Arseneau (1904-1976). Ceci est d’autant plus pertinent qu’il est le créateur du fonds. De plus, un ancien film 8 mm retrouvé dans un autre fonds du CARDI est attribué à ce passionné de photographie et ancien marchand des Îles.  


Une des diapositives prises au hasard des lots à traiter
montre l’incendie de l’école Notre-Dame de la Joie,
à l’Étang-du-Nord.


Ces diapositives seront nettoyées et traitées à des fins de préservation et de mise en valeur, selon la volonté des donateurs. Le Centre d’archives procédera à la description de ce fonds en établissant la biographie de ses auteurs. Si d’autres personnes possèdent des archives reliées à celui-ci, il nous fera plaisir d’en prendre connaissance ou de les réunir, en vue de réaliser un portrait des plus fidèles.

samedi 9 juin 2018

9 juin: Journée internationale des Archives


Le 9 juin est la Journée internationale des Archives, créée en 2008. Cette journée universelle permet de démocratiser le métier d’archiviste, mais surtout de souligner l’importance de la préservation des archives qui consignent « les décisions, les actions et les mémoires. Les archives constituent un patrimoine unique et irremplaçable transmis de génération en génération. Elles jouent un rôle essentiel dans le développement des sociétés en contribuant à la constitution et à la sauvegarde de la mémoire individuelle et collective. »

Pour cette occasion, le Centre d’archives régional des Îles vous présente quelques extraits d’un des documents acquis en 2018 par l’entremise du fonds AC1-S21 Chantal Naud. Il s’agit des notes originales du scénario et montage du film Le Ponchon, réalisé par Rosaire Vigneault en 1970. 

Ce choix s’imposait par le fait qu’il apporte des éléments d’informations importants sur le tournage d’un événement qui a marqué l’histoire des Îles-de-la-Madeleine en 1910 et que la donatrice fait partie de ceux qui croient infiniment à la valeur des archives et leur contribution à « l’accroissement des connaissances, le maintien et l’avancement de la démocratie et des droits de la personne, la qualité de vie des citoyens. » *

La lecture du scénario complet, qui sera dévoilé lors de l’exposition sur Rosaire Vigneault à l’automne prochain, rend compte des acteurs de l’histoire des Îles, et de l’émergence des techniques audiovisuelles qui ont permis de démocratiser et élargir le champ les communications aux Îles-de-la-Madeleine. Il faut se mettre dans le contexte d’une époque où seules les images de Radio-Canada étaient captées en français sur le canal 12 depuis 1964. Ceux qui avaient des radios à ondes courtes pouvaient également capter les nouvelles du continent. Ces parcelles d’un document ne sont qu’un exemple des différentes archives qu’il s’impose de préserver. Beaucoup d’archives de nature textuelles, mais également audiovisuelles ou photographiques sont encore dans des placards. Il faut s’adresser au Centre d’archives régional des Îles si vous prévoyez un déménagement, une rénovation ou le ménage d’une succession. Nous offrons des conseils sur les listes de documents à préserver.





Il s'agit seulement d'une courte liste du matériel technique qui fut nécessaires à la réalisation du film. Une liste complète  et même plusieurs artefacts seront présentés à l'automne.

Ce que l'on trouvait dans les maisons de nos ancêtres en 1910



jeudi 16 mars 2017

Donation d'annuaires téléphoniques au Centre d'archives

Une collection d'annuaires téléphoniques en parfait état de 1963 à la fin des années 90, fut gracieusement offerte au Centre d'archives par la donatrice Louise Langford, le 6 novembre 2014. Ce don permettait de compléter une grande période d'archives particulièrement révélatrices sur la population, le développement des communications ou l'économie des Îles-de-la-Madeleine durant 40 ans. Les premiers numéros présentent en couverture, une illustration de bâtiments nouvellement construits à cet époque comme l'église de Havre-Aubert, la Polyvalente des Îles, etc. 

Un don récent de Monsieur Gérard Renaud, qui a travaillé plus de trente ans pour la compagnie de téléphone, a permis de compléter plusieurs années avec des numéros manquants, en plus de nous procurer sûrement le premier exemplaire de cet annuaire dans une édition brochée datant de 1957!  S'il existe quelque part des numéros de 1957 à 1961, vous êtes invités à nous les soumettre pour constituer la totalité de cette collection assez utile pour des recherches en généalogie. 


vendredi 3 mars 2017

Éphéméride... 3 mars - Fondation du Centre d'archives régional des Îles en 1993

Les locaux, dont le bâtiment est contigu au
Campus des Îles via sa bibliothèque.
En 1993 était fondé le Centre d’archives régional des Îles, sous l’initiative de sa première archiviste Line Bouffard. Le premier président est alors Achille Hubert, fondateur du journal hebdomadaire Le Radar et récipiendaire du Prix du Chevalier de l’Ordre du Québec en 2012. Après ses 10 années à la présidence, c'est monsieur Claude Poirier qui reprend le flambeau.

Lors de son 20e anniversaire, en 2012, son troisième président, Sylvio Bénard, est quant à lui honoré du Prix ExcÉlan loisir et sport  pour son implication régionale à titre de bénévole, secteur culturel. Depuis 2007, celui-ci, épaulé des membres du conseil d’administration et d’acteurs majeurs dans le milieu (Municipalité, CLD, Cégep, Caisses Desjardins), présente un plan de relance visant la reprise de ses opérations. Des restrictions budgétaires avaient entraîné l’arrêt des opérations durant 4 ans. Ce plan aboutit à l’embauche de l’archiviste Hélène Chevarie, et à la réacceptation par le Ministère de la Culture et des Communications, de l’agrément du Centre. Les présidents ayant succédé depuis au travail de leurs précurseurs sont Raynald F. Cyr, Nicole Bénard et Pierre Aucoin, actuellement en poste, en 2018.

Le Centre  d’archives régional des Îles est un des 42 centres d’archives agréés privés à être fondés au Québec, dont quatre font partie de la région 11 (Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine). Il est aussi le seul à oeuvrer en milieu insulaire. Malgré un budget qui limite la présence régulière d’un archiviste professionnel à temps partiel, la mission du centre est maintenue en s’assurant un plan d’actions modulées sur les événements  chronologiques nécessitant une attention, et sur les besoins formulés par les chercheurs, que ce soit en matière de généalogie, de biographies, de commémorations ou autres sujets, tout en veillant à l’application des règles et procédures habituelles d’un centre d’archives agréé.  Même si des projets d’été permettent l’embauche régulière d’étudiants depuis 2012, le Centre accentue sa présence par le biais de campagnes de financement et de communications conduisant à l’embauche d’un coordonnateur à temps plein en vue du développement d’actions diverses visant un financement régulier et le soutien de l’archiviste dans ses opérations de traitement de fonds d’archives.


L’acquisition de nouveaux fonds par le biais de donation, se poursuit, tout en continuant le traitement de ceux qui nécessitent des soins particuliers en termes de conservation ou d’outils de recherche. La croissance constante des membres, des demandes d’informations et consultations des archives prouvent l’intérêt des Madelinots et leurs descendants pour leur histoire et patrimoine. De nombreux chercheurs, journalistes ou auteurs,  d’ici et d’ailleurs, comptent maintenant sur ses banques de données et son expertise pour poursuivre leur recherche. 

En 2016, l’acceptation d’un projet pluriannuel d’informatisation des  journaux et fonds d’archives du CARDI, par Patrimoine Canada, a permis d’agrandir son équipe de travail et de rehausser son offre de services. Le Centre est sur la bonne voie, même si les  développements récents en matière de financement des centres privés agréés plongent ses administrateurs et le personnel dans une course à la sécurité financière afin d'en assurer sa pérennité. 




mercredi 10 février 2016

Capsule de conservation - Photographies

Cette capsule de conservation n'est pas conçue comme un manuel d'instruction pour le conservateur amateur, mais veut plutôt sensibiliser le public à la conservation du patrimoine et lui faire connaître le compétences techniques nécessaires pour effectuer des traitements de conservation sur différents supports. Une autre de ces capsules portera uniquement sur les négatifs.


Version numérique corrigée : Centre d’archives régional des Îles
Cette photo n’est soumise qu’à titre d’exemple d’une photographie à grande valeur patrimoniale dont l’original mérite d’être conservé malgré son état. Les appareils de numérisation actuels permettent d’agrandir un original dans de très grands formats, contrairement aux possibilités  qu’offrent un fichier numérisé dans une basse résolution. De plus, on sous-estime les informations que peuvent donner aux chercheurs la couleur, les inscriptions  au verso du papier ou simplement le format original de la photo (l’année du cliché, la source, les figurants, le lieu, etc.

Beaucoup d'archives d'origine privée ont une importance en matière d'histoire familiale, locale, régionale et patrimoniale.

Ce qu'il ne faut pas faire avec vos photographies originales:
À ÉVITER à tout prix: 
  • Coller ou agrafer des photographies originales 
  • Essayer de décoller des photos très anciennes fixées dans des albums
  • Écrire directement sur les photos originales pour les identifier.
  • Jeter une photographie originale de grande valeur historique (même sous-exposée et sombre ou avec des déchirures et taches), sous prétexte qu'on ne reconnait pas le sujet, qu'on l'a numérisée ou fait réparer par des logiciels connus.
  • Poser du ruban gommé, des étiquettes ou autre adhésif sur les photos.
  • Faire un "scrapbook" avec l'original des photos (découpage et collage)
  • Mettre une photographie originale dans un cadre exposé au soleil ou à une lumière excessive.
  • Manipuler les photos ou négatifs directement avec ses doigts sur la surface.
Il faut connaître les ENNEMIS des archives: le feu, le vandalisme, l'eau, les polluants, les insectes, les rongeurs, la lumière, les rayons UV, l'humidité, la température, les chocs, les vibrations, les "réparations maison" avec les mauvais adhésifs, les identifications aux crayons directement sur les archives et documents, etc.

Nous savons par contre qu'une photo a peu de valeur si on ne peut l'identifier ou la dater. Un propriétaire peut s'assurer de préserver ses trésors en les identifiant par une liste numérotée qui accompagne ses photos (en écrivant au verso de la photo ou sur l'enveloppe de rangement avec un crayon à mine HB (l'encre des stylos ou feutres peut pénétrer dans le papier et abîmer progressivement l'image).
Il existe des installations spécialisées conçues pour la préservation d'un large éventail de documents d'archives. Aucun laboratoire maison, même bien équipé, ne peut se substituer à ces types d'installations. Un article de blogue ne peut remplacer la formation et l'expertise technique d'un restaurateur professionnel  En cas d'hésitation sur les procédures à prendre avec un documents que vous jugez important, consultez votre centre d'archives agréé le plus proche. Pour les Madelinots, le Centre d'archives régional des Îles peut répondre à plusieurs de vos questions. Utilisez notre formulaire de contact sur le blogue! 

jeudi 4 février 2016

Capsule Conservation d'archives sur support papier


Les archives ont une importance en matière d'histoire, que ce soit celle d'un organisme, d'une entreprise ou de votre famille.

Ce qu'il ne faut pas faire avec vos documents d'archives de format papier:

LIEUX de conservation à ÉVITER à tout prix: 
  • Dans des boîtes directement au sol. 
  • Sous une pile d'archives ou de livres à plat. (On écrase ainsi la tranche fragilisée par le temps).
  • Sur une étagère située trop près d'une source de chaleur (calorifère, foyer, fenêtre ensoleillée, grenier, etc.) ou dans un cadre exposé directement au soleil 
Il faut connaître les ENNEMIS des archives: le feu, le vandalisme (déchirures, écritures, etc), l'eau, les polluants, les insectes, les rongeurs, la lumière, les rayons UV, l'humidité, la température, les chocs, les vibrations, les "réparations maison" avec les mauvais adhésifs, les identifications aux crayons directement sur les archives et documents, etc..

Il existe des installations spécialisées conçues pour la préservation d'un large éventail de documents d'archives. Aucun laboratoire maison, même bien équipé, ne peut se substituer à ces types d'installations. Un article de blogue ne peut remplacer la formation et l'expertise technique d'un restaurateur professionnel, en particulier lorsqu'il s'agit de substances potentiellement dangereuses comme la moisissure, des sécrétions animales ou d'effectuer un travail délicat nécessitant des instruments de précision.

De quelles sortes d'archives parle-t-on? Des documents, journaux, cartes et plans, photos, cartes mortuaires, dépliants, brochures, diplômes, etc.


En cas d'hésitation sur les procédures à prendre avec un document, consultez votre centre d'archives agréé le plus proche. Pour les Madelinots, le Centre d'archives régional des Îles peut répondre à plusieurs de vos questions au 418-986-5187 poste 6321 ou utilisez notre formulaire de contact sur le blogue.

Cette capsule de conservation n'est pas conçue comme un manuel d'instruction pour le conservateur amateur, mais sert plutôt à sensibiliser le public à la conservation du patrimoine et lui faire connaître le compétences techniques nécessaires pour effectuer des traitements de conservation sur différents supports.

vendredi 29 janvier 2016

Communiqué de presse - Du soutien pour le Centre d’archives!

Programme de soutien au traitement des archives –
Programme pour les collectivités du Patrimoine documentaire


Lavernière, 29 janvier 2016 -- Le Centre d’archives régional des Îles est fier d’annoncer l’obtention de deux mesures de soutien à ses projets, pour un total de 21 700$. Suite à sa demande de subvention dans le cadre du Programme des collectivités du patrimoine communautaire (PCPD), le CARDI a obtenu une subvention de Bibliothèque et Archives Canada au montant de 19 719$.  Cette somme permettra l’embauche d’un (e) archiviste et d’un (e) technicien (ne) en documentation pour le projet de numérisation de journaux locaux des Îles issus de la collection du Centre d’archives régional des Îles. Le Centre en fera aussi l’inventaire, l’indexation et l’intégration à la base de données REGARD. Le Programme PCPD établit une approche axée sur la collaboration avec les collectivités du patrimoine documentaire local pour que la mémoire continue du Canada soit documentée et rendue accessible aux générations actuelles et futures.

D’autre part, dans le cadre du Programme de soutien au traitement des archives 2015-2016 de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BANQ), le Centre d’archives des Îles a reçu la confirmation de l’allocation d’une somme de 3000,28$ pour le projet : Traitement de  la série iconographique du fonds Famille Pauline Carbonneau.  Ce programme vise à rendre les archives québécoises de nature privée, accessible à l’ensemble de la population.

Ce projet porte sur le traitement (tri, classification, classement, description et traitement physique) des diapositives et photographies (1865-1980) du fonds Famille Pauline Carbonneau et la production d’un guide iconographique (outil de recherche) accompagnateur. Cette somme ne couvre pas la totalité de la demande présentée, mais correspond sensiblement au pourcentage alloué par le passé. N’ayant pu bénéficier d’aucune aide dans le cadre de ce programme depuis plusieurs années, les membres du Conseil d’administration du Centre d’archives régional se réjouissent de voir leurs efforts et ceux du personnel du Centre, porter fruit progressivement.


Source:
Hélène Chevarie, archiviste

Marie Allard, coordonnatrice
Courriel: coordonnateur@centredarchivesdesiles.org

dimanche 13 décembre 2015

Éphéméride... 9 décembre - Décès d'un homme de Foi et de Coeur, le Père Yvon Cormier

Source: Archives du Musée de la Mer
Le 9 décembre 2014, est décédée discrètement, une personne pour qui toute la communauté des Îles était la famille et qui avait aussi à cœur le patrimoine archivistique des Îles-de-la-Madeleine.

Le père Yvon Cormier est né le 3 février 1934 à Havre-Aubert. Il est le troisième d’une famille de cinq enfants d’Émile Cormier et Donalda Renaud. Il  fait ses études primaires à l’École des Sables de Havre-Aubert et à l’école Saint-Augustin. Il poursuit ses études à l’Académie Saint-Pierre de Lavernière, au Collège de Bathurst et à l’Université Sacré-Cœur, tandis qu'il achève son cours au Grand Séminaire de Rimouski de 1956 à 1960. Il est ordonné à Bassin aux Îles-de-la-Madeleine, le 10 juin 1960. Il œuvre aux Îles-de-la-Madeleine durant la majeure partie de sa vie sacerdotale, mais aussi à Gaspé. Il s’est beaucoup intéressé à la lutte contre l’alcoolisme, se formant à ce sujet et s’impliquant au sein des Cercles Lacordaire.

Il œuvre ensuite dans les paroisses de Bassin, Lavernière, Fatima, Cap-aux-Meules, Pointe-aux-Loups, Grande-Entrée et au Centre hospitalier l’Archipel. Il effectue plusieurs voyages à l’extérieur du pays dont il rapporte beaucoup de souvenirs. Intéressé par l’histoire et la généalogie, il est l’auteur de la recherche du calendrier souvenir du 125e anniversaire de la paroisse de Lavernière. En 2011 et 2012, il remet au Centre d’archives régional le fruit de ses longues recherches sur la généalogie des Renaud et des Cormier. Déjà, le Centre avait reçu la donation de son fonds d’archives composé d’environ 4 000 photographies, 4 000 diapositives et autres documents, 65 bobines de 1/4 pouce ainsi qu’une grande collection de musique classique sur vinyle. À l’occasion de travaux à l’église de Lavernière, d’autres archives sont parvenues au CARDI en 2019.

Le fonds témoigne de sa vie de voyageur et sa vie de prêtre dans différentes paroisses. On y retrouve des documents sur les différents périples qu’il a effectué au Canada, en Amérique du Sud, en Afrique, à Rome ou ailleurs, les formations qu’il a suivies, ses implications sociales et communautaires, etc. On y retrouve une partie importante sur les Îles-de-la-Madeleine. Passionné de photographie, il a accumulé des clichés et négatifs des Îles et des différents endroits qu’il a visités. En les parcourant, on note son amour pour les métiers traditionnels des Madelinots et les aînés qui incarnaient pour lui, mémoire, courage et humilité. Sa générosité sans borne lui fait offrir sa propre voiture en loterie pour la construction de l’église de Pointe-aux-Loups dont il a eu le plaisir de fêter avec tous ses paroissiens, le 40e anniversaire en 2006. À cette occasion, un hommage lui fut rendu. Il répétait à cette occasion comment avec peu de moyens, mais avec une Foi et une fierté inébranlable, on pouvait accomplir de grandes choses. 

Le père Cormier, si humble, jovial et prêt à tout pour aider les petites communautés des Îles nous laisse un héritage d’archives, mais aussi le sentiment d’avoir été aidés, aimés et supportés dans les épreuves. Alors qu’il a accompagné comme aumônier au moins 2000 mourants en 18 ans, il disait en entrevue en 2001 : 
La mort ce n’est pas quelque chose qui nous enlève quelqu’un, mais l’entrée dans une nouvelle vie sans limites de corps et de matériel. On finit par être bloqué par notre corps. Les membres de la famille sont des attaches, mais on doit voir la liberté dans la mort.
Sa notion du bonheur était toute simple : le bonheur, il est dans les petits détails, la simplicité, la nature ou le sourire d’un enfant et non dans l’éclat et les artifices.


Le père Cormier, si charitable, nous laisse donc des souvenirs d’amour et de grande humanité. Nous rendons hommage à cet homme de Foi et de cœur.


Références : 

Fonds Centre d’archives régional des Îles Entrevue sur cassette 9-24 A et B, 11 mars 2001
Fonds AP5 Père Yvon Cormier

mercredi 16 septembre 2015

Du temps des écoles de canton...

Le jour même de l'annonce d'un aide financière au Centre d'archives, lui permettant entre autre de procéder au traitement adéquat de ses archives, le Centre recevait de l'Association culturelle de Havre-Aubert, une boîte d'archives textuelles originales concernant la construction et les coûts d'éducation des écoles de cantons de l'Île du Havre-Aubert pour la période 1927-1945.

Des factures de plusieurs entreprises de l'époque, qui n'existent plus, des cahiers de comptes des fournitures, les offres de service des enseignantes du temps, etc. nous renseignent sur la réalité de l'éducation rurale et insulaire durant la crise des années 30 et la deuxième Guerre Mondiale. 

Ce fonds est rassemblé sous la cote AC1-S31 Municipalité scolaire de Havre-Aubert. Il fait encore partie des fonds en attente de traitement. 


mercredi 10 septembre 2014

Les archives, c'est quoi?


Les archives, c'est quoi?

Le patrimoine archivistique se distingue des autres catégories comme le patrimoine bâti, patrimoine matériel, paysager, l’art public, etc. 

Le patrimoine archivistique est constitué de tous les supports servant à l'enregistrement d'informations. Il peut s'agir de plans, photographies, diapositives, films, enregistrements sonores et informatiques ou tout documents écrits témoignant des réalisations d'une foule de personnes et d'institutions du milieu. C’est un ensemble des documents produits ou reçus par une personne ou un organisme pour ses besoins ou dans l'exercice de ses activités et conservés pour leur valeur d'information générale et/ou historique, car les documents d’aujourd’hui sont les archives de demain.

Distinction sommaire d'un fonds et d'une collection:

Lorsque ces ensembles de documents et archives sont créés ou produits par la personne ou l'organisme en question, c'est ce qui constitue un fonds d'archives, tandis que les archives cumulées, collectionnées et reçues dans sa vie ou l'exercice de ses fonctions, deviennent une collection (ex: journaux, monnaie, timbres, autographes, gravures, etc.)

Étiquette d'emballage d'une boîte de conserve de homard
A019 Collection de photos numériques du Centre d'archives régional des Îles.  


Notons que la valeur historique de certaines collections peut être aussi valable que celle d'un fonds, dans la mesure où elle regroupe un ensemble d'archives rares ou thématiques et que le détenteur principal de ces documents n'existe plus et/ou n'a pas rassemblé ses archives en vue de sa conservation ou sa disposition auprès des chercheurs. 

En plus d'acquérir, traiter, conserver et diffuser ces fonds et collections, les centres d'archives établissent des instruments de recherche (guides de dépôt, inventaire, banques de données, index, répertoires, tableaux chronologiques, etc.) qui servent aux besoins des chercheurs (individus, organismes, entreprises) qui en expriment le besoin.


"Notre patrimoine, c'est ce qui reste d'un travail, d'une vie, d'une langue et d'une histoire que nous côtoyons chaque jour. C'est ce qui est arrivé et qui bien souvent continue encore...(...) la vie d'une culture pleine de luttes et de victoires..." Ministère des Affaires culturelles, les leçons du passé, le Bureau  régional de l'Est du Québec, 1978, p.4