1946-1949. - 0,04 ml de documents textuels (2 volumes reliés)
Janvier 1946 : Le premier numéro de la revue mensuelle
intitulée « Sur la Butte », apparaît
ensuite sous la nomination Le Phare.
Le Centre social, fondé à l’été 1945 suite à la réception
d’une subvention de 500$ du Ministère des Pêcheries, possède un appareil de
miméographie et publie le premier numéro, vraisemblablement en janvier 1946
(aucune mention exacte de la date sur le journal en question).
Publié sur feuille polycopiées et brochées par les étudiants
du Collège Saint-Pierre, sous la
présidence étudiante de Henri Cormier, du secrétaire Raymond
Hébert, la rédaction du premier numéro est assuréepar Louis Reid, René
Arseneau, Roland Chevrier et Roméo Cyr. Les dessinateurs sont Lorenzo
Richard, Hermel Cyr, Roland Arseneau. Le professeur
Jean-Marie Boutet supervise leurs travaux.
Mlle Berthe Vigneault (épouse de William James Arseneau) est
la secrétaire qui tiendra ce rôle et même plus pour assurer sa publication
durant les 3 années.
Les articles qui y sont ensuite publiés dans le journal
officiel Le Phare sont écrits par des personnes désignées par le
fondateur-directeur J.-M. Boutet, comme des chefs de file : Père Jean-F. Buote,
directeur du Collège, Jérôme Solomon, agronome, John Landry, président
coopératif, P.-A. Beauchesne, professeur en Pêcheries, Mme Azade Bourque,
présidente du Cercle de fermière de l’Étang-du-Nord, Ovide Hubert, inspecteur
d’école, F.-Armand Painchaud, régistateur et greffier, Hormidas Langlais,
député, etc. pour ne nommer que quelques premiers collaborateurs.
Le fonds est constitué du journal rural Le Phare,
publié de 1946 à 1949 par le Centre social de Lavernière
Qualifié de premier véritable journal des
Îles-de-la-Madeleine, Le Phare est l'idée de l'enseignant Jean-Marie Boutet qui
initie le premier numéro avec ses élèves de l'Académie Saint-Pierre, sous la
dénomination "Sur la Butte". le numéro de février 1946 annonce
les intentions du journal qui sont : d'éclairer les Madelinots et leurs parents
et amis de l'extérieur en donnant des nouvelles des événements quotidiens : guider
la population dans ses activités collectives par des articles sérieux et
rédigés par les chefs de file. La direction du Phare privilégie donc de parler
des institutions et organismes de l'archipel, des événements scolaire, des
cercles d'étude sur la coopération, chroniques agricoles,etc. On y retrouve la
mention des naissances, mariages et décès dans chacune des paroisses.
AC1-S46
Publications : 1946 Vol. l : 13 numéros. (no 1 porte le
titre : Sur la butte)
1947 Vol. ll : 12 numéros.
1948 Vol. III : 17 numéros.
1949 Vol. IV : 2 numéros.
29 février 1949 : Dernier numéro connu de la revue « Le
Phare ».
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samedi 10 octobre 2015
AC1-S46 Le Phare
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mercredi 20 novembre 2013
Éphéméride ... 20 novembre - Fédération des ligues du Sacré-Coeur en 1946
Source: Centre d'archives régional des Îles. L'Évangéline 19 octobre 1961, page 21. |
Fondation de la Fédération régionale des ligues du Sacré-Coeur, regroupant les sept groupes locaux des Îes. L'aumônier est le chanoine Pierre Chouinard et le président régional, Ovide Hubert.
Le début du XXe siècle voit se répandre plusieurs confréries, groupes ou organisations dans les paroisses pour aider les curés à organiser la vie religieuse de leurs ouailles.Encouragé par les jésuites, la Ligue du Sacré-Cœur répand le culte au Sacré-Cœur qui prend une grande ampleur au début du XXe siècle.
Comme le précise le Réseau de diffusion des archives du Québec sur son site, "la ligue n'est pas seulement une association pieuse mais elle est aussi une œuvre d'apostolat social qui a pour objet de propager la vie chrétienne dans la famille et dans la paroisse. S'adressant spécifiquement aux hommes, les ligues du Sacré-Cœur se sont souvent transformées en groupes de pression qui manifestent à l'occasion contre le relâchement des mœurs (...) les membres des ligues veillent aux intérêts de l'Église et aux intérêts spirituels de la communauté. Les ligueurs, comme on les appelle, sont en quelque sorte des apôtres actifs agissant sous le patronage du Sacré-Cœur, dit aussi Cœur de Jésus."
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jeudi 15 septembre 2016
Éphémérides... 15 septembre - Entrée scolaire dans la nouvelle école Marguerite d'Youville en 1960
Source: Photographie Fonds AP3- Ovide Hubert et Bernadette Bédard |
L’école Marguerite d’Youville de Cap-aux-Meules, construite
par Les Entreprises de l’Est, ouvre ses portes aux étudiants le 15 septembre
1960.
Un brin d’histoire sur cette école dont nous avons
erronément situé l’ouverture en 1950 dans une éphéméride précédente .
En 1919, la Commission scolaire Saint-Pierre de
L’Étang-du-Nord autorise la construction d’une école à Cap-aux-Meules qui sera
construite en 1926 sur un terrain de Joseph dit Jos Lebourdais pour la modique
somme d’un dollar. Celui-ci exige que le terrain serve exclusivement à des fins
éducatives. Le bâtiment de cette école fut racheté et déplacé par le marchand
William Sumarah, pour en faire un entrepôt au début des années 50.
Dans la foulée des constructions visant le remplacement des
"petites écoles" délabrées, l’École St-André, une nouvelle école de 4
à 5 classes, est construite et inaugurée en juin 1951 sur le même terrain que
la première, par la Magdalen Supply Co. L’espace sert à la fois pour le nouveau
conseil municipal fondé en 1949, la chambre de commerce des jeunes et pour
l’agent de recensement fédéral, Wellie Chiasson. En 1957, grâce à son acquisition par le
Ministère du Bien-être et de la Jeunesse, ce bâtiment abritera « l’école des
métiers ».
Au fil des années, l’ensemble du bâtiment servit à de
multiples vocations éducatives, dans l’esprit du donateur initial du terrain:
centre administratif de la Commission scolaire des Îles, École Le Relais,
Garderie La Ramée, etc.
En hommage à ce dernier, le 24 mai 1994, le Centre est
renommé définitivement « Centre communautaire Jos Lebourdais ».
Références:
Naud,
Chantal. Brochure «Le Centre communautaire Jos Lebourdais, 1994.
Journal
hebdomadaire Le Radar du 5 juin 1994, p.18
Album
« Fiers de notre histoire 1949-1999
». Municipalité de Cap-aux-Meules, 1999,
95 p.
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