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mercredi 14 février 2024

Éphéméride : Carnaval régional de la Polyvalente en 1969

Du 14 au 16 février 1969 se tient le carnaval étudiant regroupant plus de 1250 élèves de l'école Polyvalente. Ci-contre, une photo de l'article dédié à ce sujet dans le journal Le Madelinot.

Source: Collection du Centre d'archives régional des Îles
AC1-S64 Le Madelinot, vol 4, no 5, 30 mars 1969, p. 9

mardi 8 août 2023

Éphéméride... 8 août - Décès d'Ovide Hubert en 1967


Ovide Hubert, un grand bâtisseur…

Né le 15 avril 1905 à Havre-aux-Maisons, Ovidel est le fils de Jean Hubert (né Anthime) et de Léocadie Lafrance. Il fait partie d’une fratrie de onze enfants dont plusieurs ont marqué, tout comme lui, le développement des Îles-de-la-Madeleine ou ont contribué, tels que son frère Paul Hubert, à en promouvoir l’Éducation et faire connaître l’Histoire : Paul (1893), Arthémise (1895), Alvina (1897), Ephrem (1899), Clothilde (1901), Anthime et Estelle (1903), Marc (1907), Addé (1909), Hermond (Armand) (1911), Béatrice (1914). Contrairement à une information généalogique qui circule, aucun enfant n’est né de la première union de Jean Hubert avec Arthémise Cyr, décédée le 5 juillet 1890.

À l’âge de 5 ans, accompagné de son oncle, Ovide Hubert part au Lac-au-Saumon puis au Manitoba, où se déroulera la plus grande partie de son adolescence et ses premières années d’études. À 17 ans, après un retour aux Îles, il retrouve sa famille qu’il ne connaissait pratiquement pas. Il repart pour l’École Normale de Laval où il fit la rencontre de Fred Delaney, un madelinot avec qui il aura une étroite collaboration pour la mise sur pied de CTMA. 

En 1925, muni d’un diplôme d’enseignement, il repart pour l’Ouest canadien, en Saskatchewan, afin d’y exercer le métier de pédagogue pendant six ans De 1927 à 1929, il suit parallèlement des cours à l’Université du Manitoba en psychologie, en méthodologie et en pédagogie. En juillet 1929, il épouse, une dame des prairies, Bernadette Bédard. Le mariage a lieu à l’église Notre-Dame d’Auvergne, à Ponteix. Le couple n’aura pas d’enfants biologiques, mais ils adopteront un fils, Adrien, aux Îles-de-la-Madeleine.

Après un déménagement à Montréal pour s’initier au métier d’agent d’assurances, Ovide Hubert se présente comme candidat libéral indépendant aux Îles en 1935, où il fut battu par Amédée Caron, mais se lie d’amitié avec Hormisdas Langlais. Il s’installe ensuite aux Îles pour l’implantation de la Société acadienne l’Assomption et occuper le poste d’inspecteur d’école de 1938 à 1963. 

À titre de membre du comité de régie supérieur des caisses populaires des Îles, fondé en 1938, et premier vice-président de la caisse populaire de Lavernière, il participa à l’implantation de ce mouvement coopératif étendu jusqu’aux domaines du transport et de l’alimentation. Très impliqué, il a siégé de nombreuses années au sein du conseil de la Coopérative de Transport maritime et aérien CTMA dont il est un des membres fondateurs, le 28 mai 1944. Il en fut le président et directeur de 1945 à 1949. Il fut le premier président de la Chambre de commerce des Îles en 1962. Il est aussi le premier représentant de la société Assomption mutuelle d’assurances aux Îles. Son dernier emploi fut relationniste à l’Institut Alphonse Desjardins de Lévis. Il était à ce titre, coordonnateur des stages de formation de La Fédération à L'Institut coopératif Desjardins depuis le premier février 1965. Il fut aussi le président fondateur de la Coopérative d’électricité. Sa contribution bénévole pour le développement économique et social des Îles fut hors du commun. 

C’est après l’abolition du poste d’inspecteur d’école dû aux nouvelles orientations scolaires, qu’il repart en 1963, enseigner à l’École Normale de Sorel et être au service de l’institut Desjardins à Lévis. Cette dernière tâche l’amène à effectuer constamment des déplacements, des conférences, des animations de Cercles d’études, et formations. Il s'épuise à la tâche. 

M. Hubert s’est mérité les honneurs lors des remises des diplômes de l’Académie le 3 octobre 1961, comme ex-instituteurs et ex-inspecteur par le département de l’Institution Publique du Québec. Il fut nommé « Commandeur de l’Ordre du Mérite scolaire », le plus haut degré de décoration.

Ovide Hubert décède en août 1967, à l’âge de 62 ans, après avoir donné aux Îles et à ses habitants, l’élan nécessaire à son autonomie. Avec lui, les mots solidarités et coopération prenaient tout leur sens. Les lecteurs trouveront dans un article de Cyrille Vaillancourt, le vibrant hommage rendu à ses funérailles par son frère Addé Hubert. Le Journal Le Madelinot, seul hebdomadaire des Îles de l’époque, lui consacre quant à lui un hommage à la Une du 20 août 1967. 

En 1994, une bourse portant son nom est dédiée à un étudiant ou une étudiante des Îles de la Madeleine ayant complété au moins deux ans d’université dans le domaine de l’enseignement et qui s’est démarqué dans ses études. Cette bourse de 500 $ est offerte par les Amicalistes de Notre-Dame des Flots.

 

Référence:

Centre d’archive régional des Îles

Fonds AP24 Dennis M. Boudreau -Dictionnaire généalogique des familles des Îles-de-la-Madeleine Copyright © 2000, 2003 et 2021 (mise à jour du 26 février 2021)

Le Madelinot, vol. 3 no 2, 20 août 1967. p. 1, 4, 6

Le Radar 20 août 67, 21 juillet 87, 7 mars 94

NAUD, Chantal. Deux siècles d’histoire 1793-1993. Édition Vigneau, 1993.

VAILANCOURT Cyrille. «Ovide Hubert », Revue Desjardins : organe officiel de la Fédération des caisses populaires Desjardins, 1967, Août - Septembre, p.19

https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2879044?docsearchtext=ovide%20hubert

Revue Desjardins : organe officiel de la Fédération des caisses populaires Desjardins, 1951, Collections de BAnQ.

Le Bien Public 29 mai 1947, collections de BANQ   

dimanche 7 mai 2023

Éphéméride... 7 mai - Décès du député libéral Louis Albin Thériault en 1953

7 mai 1953 :  

Décès de Louis Albin Thériault, député libéral à l’Assemblée législative, instituteur, juge de paix, maire de Havre-aux-Maisons et préfet de comté.

Natif de Havre-aux-Maisons, le 18 février 1871, Louis-Albin Thériault est le fils de Pierre (à Fabien) et Louise Bibiane Thériault (à Louis-Léon). Il est le frère de Marie, Florimond, Françoise, Françoise-Caroline, et Justine. Le 25 novembre 1895, il épouse Geneviève Thériault, fille du capitaine F. É Thériault. Ils auront sept enfants : Bibiane, Florimond, Françoise, Arcadius, Louis-Aurèle, Régina et Lomer.

Louis-Albin Thériault a fait ses études classiques au collège de Sainte-Anne de La Pocatière avant de revenir aux Îles en tant qu’instituteur. Il enseignera de 1892 à 1901. En 1900, Louis-Albin se présente en tant que candidat libéral aux élections provinciales, mais il sera battu par son adversaire, également libéral, Patrick Peter Delaney. Il ne sera défait que par un mince 48 voix de majorité. Toutefois, il se représentera à l’élection partielle de novembre 1906 ou il sera élu. Il sera aussi réélu en 1908. Il occupera également la fonction de juge de paix pendant 20 ans. Louis-Albin Thériault n’en restera pas là ; de 1912 à 1937, il est nommé inspecteur des écoles pour les Îles-de-la-Madeleine. En plus d’être inspecteur, il sera maire de Havre-aux-Maisons de 1923 à 1937, ainsi que préfet de comté. On compte parmi les grandes réalisations de cette période : le premier pont reliant l’île centrale à l’île de Havre-aux-Maisons, infrastructure bâtie sous la gouverne des députés fédéraux Édouard Caron et provincial  Rodolphe Lemieux.

Aussi, Louis-Albin Thériault fut président de la Corporation de l’hôpital de Cap-aux-Meules, de la Société de la Croix-Rouge des Îles et de la Société d’Agriculture. Il est décédé à Havre-aux-Maisons le 7 mai 1953.             



Références:
Naud, Chantal. Îles de la Madeleine 1793-1993. Deux siècles d’Histoire, Les Éditions Vignaud, 1993., p. 99
Fonds et collections du CARDI- AM1

lundi 1 mai 2023

Éphéméride... 01 mai - Départ des pères Eudistes de l'Académie Saint-Pierre en 1950

Académie Saint-Pierre de Lavernière
Sources: Fonds AP19 Jean-Jules Boudreau, P0298

1er mai 1950 :               

Les Pères Eudistes annoncent leur départ des Îles, après deux ans à l'Académie. 

Notons que le père Adé Hubert fut un Eudiste bien connu aux Îles.

mardi 5 juillet 2022

jeudi 23 juin 2022

Éphéméride... 23 juin - Des étudiants des Îles-de-la-Madeleine au Collège Saint-Anne en 1893

Les étudiants Dolor et Mark Delaney, de même qu'Alibée Thériault font partie de la cohorte de premiers élèves finissants du Collège Saint-Anne à Baie Sainte-Marie. Ce collège ouvrait ses portes en 1890. Les annuaires et albums de finissants permettent de tracer le parcours de plusieurs ancêtres ou membres du clergé.  Bien que les étudiants et étudiantes aient été sollicitées pour faire leur noviciat, certains ont choisi un parcours académique leur permettant s’exercer des métiers professionnels.


Annuaire du Collège Sainte-Anne, 1893


Source: 

Annuaire du Collège Sainte-Anne - Annual directory of Sainte-Anne College, Church Point, N.S.[Weymouth, N.S.] : Collège Sainte-Anne, 1893. https://www.canadiana.ca/view/oocihm.8_01830_1 [consulté le 20 juin 2022]



dimanche 5 juin 2022

Éphéméride du CARDI... 8 juin - Les 75 ans de l'arrivée des religieuses de la Congrégation de Notre-Dame au Couvent célébrés en 1952

8 juin 1952 :


Nous reproduisons intégralement le texte de l'article paru sur cet « Anniversaire à Havre-aux-Maisons ».

BANQ CP-023166 CON Couvent Notre-Dame-des-Flots


Les Amicalistes du couvent de Havre-aux-Maisons ont tenu à commémorer dignement le soixante-quinzième anniversaire de l’arrivée des Religieuses de la Congrégation de Notre-Dame aux Îles-de-la-Madeleine. Dimanche, le 8 juin, la fête commença par une grande messe solennelle suivie d’un Te Deum d’Action de grâces. Le célébrant, M. l’abbé Raymond Cyr, principal de l’École Normale Notre-Dame-des-Flots, était assisté de M. le curé François Boudreau et M. l’abbé François Arsenault, aumônier de l’hôpital Notre-Dame-de-la-Garde, comme diacre et sous-diacre. Dans le sermon de circonstance, M. le curé fit ressortir le bien accompli par les religieuses en ces trois quarts de siècle de dévouement, de prière et de sacrifices. La chorale de la paroisse chanta la messe de Diericx.

À la salle du couvent [on parle ici du 3e couvent, de 1919, si on comprend que le presbytère du Père Onésime Hébert faisait figure de premier couvent], se tint dans l’après-midi, la 15e réunion plénière de l’Amicale, sous la présidence de M. le principal, aumônier de l’Association. Après le chant du ralliement et la prière d’usage, [Mme] Grégoire Arseneau, présidente, souhaita une cordiale bienvenue aux “anciennes” venues très nombreuses, malgré l’inclémence de la température. [Mme] Cyrice Delaney, secrétaire, donna ensuite lecture des comptes-rendus d’usage, puis M. le Principal, rappela le but des amicalistes. Il mit l’accent sur le lien de charité qui doit être la force et la douceur de l’association, comparée par lui à une “communion des saints en miniature”. Les Amicalistes présentèrent à la supérieure actuelle une bourse substantielle, hommage de gratitude et d’affection filiale envers la communauté. Les corps publics et les diverses organisations de la paroisse voulurent aussi coopérer à la fête par l’offrande d’une bourse et exprimer leur admiration pour l’œuvre accomplie depuis soixante-quinze ans auprès de la jeunesse féminine des Îles.

En intermède, la chorale du couvent interpréta le chant “Premiers bonheurs” et un chœur à la Bienheureuse Marguerite Bourgeoys, paroles et musique de la Congrégation de Notre-Dame.

Après le goûter servi dans la salle, les dames et demoiselles se rendirent à l’église pour la bénédiction du très Saint-Sacrement à laquelle officiaient Monseigneur André Arsenault, P.D., V.F., le curé Boudreau et M. l’abbé François Arsenault.

Les membres du Conseil exécutif de l’Amicale sont : Mmes Grégoire Arsenault, Florimond Thériault, Cyrice Delaney et Édouard Thériault. »


Source: L'Action Catholique, 18 juin 1952, p.3

Note: Le CARDI détient la collection de la revue L'Action catholique ayant appartenue à Philippe-Aurèle Beauchesne, éditeur du journal Le Madelinot et fondateur de la Jeune Chambre de commerce de Cap-aux-Meules en 1948.

mardi 12 janvier 2021

Éphéméride... 12 janvier - 28 Madelinots participent à un cours de pêche moderne en 1954

 


12 janvier 1954 - Cours de pêche moderne

« Un avion portant à son bord un groupe de 28 pêcheurs madelinots se posait le 12 janvier à la base aérienne d’Haldimand, Gaspé. Ces pêcheurs de carrière se dirigent vers l’École d’apprentissage en Pêcheries de Grande-Rivière pour y suivre un cours de pêche moderne d’un mois. »

Ces cours répondent alors aux besoins urgents nécessités par l’accroissement de la flotte de pêche hauturière et la réorganisation des méthodes de pêche. Le Service de Construction navale du Département provincial des Pêcheries collabore à ce cours qui comprend l’étude des moteurs Diesel, fournis par les compagnies General Motors, Caterpillar et Cummins ; le radiotéléphone, les instruments de navigation et agrès de pêche moderne ; l’étude de la navigation, de la cartographie marine ; des leçons de comptabilité, d’économique et de législation maritime. 

M. Jean Fréchette, B.Sc.P. dirige ces cours et est assisté par M. J.-B. Tousignant, du Département des Pêcheries d’Ottawa, le Capitaine Georges Allard, qui enseigne la navigation, M. Marc Chiasson, spécialiste en pêcheries, et quelques autres experts. En supplément aux cours, sont offertes des conférences sur la sociologie et du cinéma éducatif. La formation prend fin le 4 février 1954 par une cérémonie accueillant le ministre des Pêcheries, l’honorable Dr Camille Pouliot, et de nombreuses personnalités civiles et religieuses.

Les autres professeurs de l’école des Pêcheries sont Jean Fréchet (Pêche moderne) ; Robert Raymond (Océanographie) ; Dr A. Nadeau (Soin du poisson) ; J.-A. Tousignant (Comptabilité et Assurance).

Tout porte à croire que le J. Doyle recevant un diplôme de formation de M. Jean Fréchette, et identifié sur cette photo par le photographe Gaston Morin est plutôt Alphonse Doyle, de Grande-Entrée.  Source: BAnQ. https://numerique.banq.qc.ca:443/patrimoine/details/52327/4018042



Les élèves des Îles-de-la-Madeleine qui ont participé à ce cours d’un mois sont :

Arseneau Elphège, Havre-aux-Maisons

Arseneau Roland, Havre-Aubert

Bénard Joseph, Fatima

Boudreau Raymond, Havre-Aubert

Bourque Eddy, L’Étang-du-Nord

Bourque Maurice, L’Étang-du-Nord

Bourgeois Camille, Havre-Aubert

Bourgeois Alphonse, Havre-Aubert

Chevarie Nelson, Havre-aux-Maisons

Chevarie René, Havre-aux-Maisons

Chiasson Louis, Bassin

Cormier Léon, Havre-Aubert

Cummings Philippe, Fatima

Doyle Alphonse, Grande-Entrée

Forest Roland, L’Étang-du-Nord.

Gaudet Martel, Havre-Aubert

Langford Arnold, Havre-Aubert

Giffard Paul, St-François-Xavier (?)

Landry Fernand, L’Étang-du-Nord

Leblanc Frank, Fatima

Longuépée Raymond, L’Étang-du-Nord

Molaison Édouard, L’Étang-du-Nord

Nadeau John, L’Étang-du-Nord

Noël Alphonse, Fatima

Poirier Georges, Havre-aux-Maisons

Richard Gérard, L’Étang-du-Nord

Renaud Rolland, Havre-Aubert

Turbide Yvon, Havre-aux-Maisons

Vigneau Roméo, Bassin.

 

Sources :

AC1-À Pleines Voiles, vol.11, no 1, janvier 1954, p.7

AC1-À Pleines Voiles, vol.11, no 2, février 1954, p.11

jeudi 31 décembre 2020

Identification des écoles de cantons des Îles pour 2021

Une démarche est en cours sur Facebook pour identifier les écoles qui ont existé ou dont le bâtiment existe encore en 2021. Il y aura bientôt 175 ans, depuis la fondation des anciennes Municipalités scolaires des Îles, ancêtres des commissions scolaires et ensuite des centres de services scolaires.

En cliquant sur le F de Facebook, merci de nous aider à témoigner de ce pan important de l’histoire de l’éducation aux Îles-de-la-Madeleine. Nous nous attardons surtout sur les écoles de cantons.

Les photos utilisées sont celles des collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et ont été prises peu après leur construction, en 1951. Il peut s’être glissé des bâtiments qui n’étaient pas destinés à l’éducation. Il peut aussi y avoir des photos manquantes. Merci de nous faire part des vôtres.

mercredi 27 novembre 2019

Éphéméride... 27 novembre - Formation de la Commission scolaire régionale des Îles

Armand Cormier, premier président des commissions scolaires
 Source: Collections du Centre d'archives régional des Îles
Journal Madelinot, 30 octobre 1966, supplément,  p.10

27 novembre 1962 :


Formation de la Commission scolaire dans sa forme actuelle, réunissant les  7 anciens arrondissements locaux, sous la présidence de Hector Arseneau.

De 1962 à 1966, Armand Cormier était le président des commissions scolaires locales.  

Il faut noter que c'est toutefois dès 1846 qu'était créé aux Îles, le premier Conseil scolaire de la municipalité scolaire des Îles de la Madeleine sous la présidence de l'abbé Alexis Bélanger. Suite à l'instauration de la Loi scolaire du Bas-Canada, une cotisation obligatoire est votée pour financer les écoles. Il est bon de rappeler aussi que son premier trésorier fut Alexandre Cormier (1821-1885), un des ardents défenseurs du droit des habitants des Îles à l'instruction publique et à la lutte contre la corruption scolaire et municipale à l'époque.  Il fut signataire de l'enquête spéciale de 1852 pour le rachat des terres des Îles par le gouvernement. 



__________________

Références:

Chantal Naud. Iles de la Madeleine 1793-1993 : Deux siècles d'histoire, Éditions Vignaud, 1993, p.53-55

lundi 1 juillet 2019

Éphéméride - 1 juillet - Création de municipalités scolaires en 1894

Le 1er juillet 1894 sont érigées en municipalité scolaire autonome (détachées de la municipalité scolaire des Îles-de-la-Madeleine), les municipalités scolaires de Havre-aux-Maisons et de Grosse-Île. Cette dernière englobe les territoires de Pointe-aux-Loups (Wolfe), ile Brion et Rocher-aux-Oiseaux.

L'Enseignement primaire, novembre 1893, p. 95
Notons que les registres des municipalités scolaires font partie de nouveaux ajouts aux fonds conservés au Centre d’archives régional des Îles. Ils remontent à aussi loin que 1846. L’histoire de l’éducation aux Îles-de-la-Madeleine pourra certainement s’en retrouver gagnante. Notons qu’un travail de fond est déjà initié par madame Chantal Naud (fonds AC1-S21) au cours des années 1980, avec la série audiovisuelle « Le sac d’École ». Nous retrouvons également un résumé historique assez complet dans le fonds de madame Pauline Carbonneau (AP11-S1).

samedi 20 avril 2019

Éphéméride ... 20 avril - Succursale L'Assomption en 1936


Cahier historique 100e de l'Assomption
20 avril 1936 :


Fondation de la première succursale de l’Assomption aux Îles, St-Alphonse de Havre-aux-Maisons. C’est ainsi qu’est née la première caisse écolière.

(...) cette société de secours mutuel (...) se donne pour mission d’améliorer les conditions socioéconomiques des Acadiens de la Nouvelle-Angleterre, a l’avenir de ses membres à cœur. Elle veut les protéger et défendre leur religion, leur langue et leurs coutumes. Dans le sillage de son énorme succès, la société mutuelle voit ses succursales se multiplier rapidement un peu partout aux États-Unis et dans les provinces maritimes. En 1913, l’institution financière déménage son siège social à Moncton, au Nouveau-Brunswick, et continue de jouer son rôle social et culturel auprès des Acadiens et Acadiennes en apportant un soutien aux universités ainsi qu’à divers organismes acadiens. 

Texte extrait du site du Musée McCord : Un monde en changement : l’éducation au Nouveau-Brunswick, centre d’études acadiennes



« La relation étroite qu’entretient le peuple acadien avec le clergé catholique amène la Société L’Assomption à s’engager auprès des paroisses. Elle finance ainsi dès 1931, et à hauteur d’un demi-million de dollars, l’édification d’églises et la construction de collèges et de couvents. » 

Réf. : Cahier historique du 100e — français — 4335-00F-2003, Assomption Compagnie Mutuelle d’Assurance-Vie

samedi 13 avril 2019

Exposition Rosaire Vigneault en rappel...


En rappel-hommage à l’homme de Culture que fut Rosaire Vigneault, l’exposition présente un résumé de ses réalisations sous forme de vitrines, d’images, de textes et d’artéfacts, ainsi que panneaux descriptifs des nombreuses activités, pièces de théâtre, films, événements, qu’il a réalisés ou auxquels il a pris part au cours de sa vie (surtout entre 1965 à 1980). 

Le 29 novembre dernier, alors que les Îles vivaient une interruption totale de sa connexion avec le continent, le Centre d’archives régional des Îles avait quand même procédé à l’accrochage de l’exposition Rosaire Vigneault en rappel, qui était suivie d’une série de projections à l’Auditorium Rosaire Vigneault,  les 6, 13 et 14 décembre. Cette exposition est toujours en place dans la salle d’exposition du CARDI annexée à la bibliothèque du Campus des Îles. Si ce n’est déjà fait, le public est invité à la découvrir en 2019, aucuns frais d’entrée ne sont perçus et l’exposition est visible également sur les heures d’ouverture de la bibliothèque. Les visiteurs seront heureux d’apprendre que le traitement du fonds Rosaire Vigneault connaîtra une suite en 2020 avec le traitement du film Autour du ponchon, découvert juste avant la « grande panne » !


Une petite partie de l'exposition 2018-2019

La contribution de Rosaire Vigneault à l’éducation et la diffusion culturelle des Îles est indéniable. Son histoire est intimement liée à l’évolution des communications aux Îles ainsi qu’à l’éveil des talents artistiques du milieu. Le public des Îles s’y retrouvera, après plus de 30 ans d’histoire... Bienvenue à toutes et tous!  

Depuis plusieurs années, le CARDI travaille très fort à la conservation, au traitement et à la mise en valeur des archives des Îles, incluant celles de Rosaire Vigneault. La population fut sollicitée à maintes reprises pour nous aider dans nos collectes de fonds et pourra découvrir une bonne partie du travail réalisé, lors de cette exposition. Voici quelques photos qui vous donnent un aperçu de la richesse du fonds et du travail d’inventaire, d’écoute, de codification, de nettoyage, de numérisation et tout ce que le public ne voit pas. Ce sont les coulisses d’un centre d’archives!

« Ce projet a été rendu possible grâce au Programme PCPD du gouvernement du Canada »



dimanche 20 mai 2018

Éphéméride... 20 mai - Première graduation au Centre d'études collégiales des Îles

Premiers gradués du campus des Îles sur le terrain du Motel Bellevue
Source: Archives du Centre d'études collégiales des Îles
 Photo de Michel Papageorges
20 mai 1985 

Première graduation au Centre d'études collégiales des Îles. Le groupe sur la photographie, prenait place devant l'Île d'Entrée, comme si ce premier événement signifiait la fin d'un isolement: l'arrivée du campus a fait rompre l'obligation de sortir des Îles pour poursuivre des études supérieures. 

jeudi 19 avril 2018

Éphéméride... 19 avril - L'École normale de Havre-aux-Maisons est inaugurée en 1958


AC1-S25 Carte postale où l'on voit l'école normale à droite.
À gauche: la coopérative de Havre-aux-Maisons et en avant-plan, la caisse populaire.

19 avril 1958 :

Inauguration officielle de l'école normale du Havre-aux-Maisons.
 
En avril 1958, un nouvel immeuble accueillera à l’avenir l’école normale et une partie des élèves du primaire au centre de la paroisse de Havre-aux-Maisons.   Le déménagement du vieux couvent à la nouvelle école s’était effectué durant l'été de 1957.

Le site de la Congrégation Notre-Dame qualifie ces lieux d'école normale moyenne et  précise qu'elle est bâtie sur le même terrain qu’un autre établissement de la commission scolaire qui, lui, comporterait une section de cours élémentaire et une autre section pour les cours du premier cycle du secondaire.  L’école est bâtie en 1957, mais sept ans plus tard débute déjà la construction d’une polyvalente régionale appelée à centraliser tous les cours du secondaire. Le rapport Parent propose la création de cégeps, en remplacement des collèges religieux. L’école normale Notre-Dame-des-Flots ferme ses portes en juin 1969 et le 9 janvier 1970, l’établissement est vendu à la Commission scolaire de Havre-aux-Maisons. 

En effet, en 1969, l’édifice est devenu l’école primaire pour tous les élèves de la paroisse de Havre-aux-Maisons. C’était la fin de l’école normale,  l’ouverture de l’école polyvalente et la mise en place de la réforme en éducation instaurée par le Rapport Parent. Cette réforme transférait la responsabilité de l’enseignement des sciences de l’Éducation (Écoles normales) aux universités. Merci à Chantal Naud pour les précisions apportées précédemment à cette éphéméride. 

jeudi 1 mars 2018

Franklin Delaney, portrait d'un bâtisseur... 1940-2018

Source photo: CFIM

Franklin Delaney est né en 1940 à Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine, il est le fils de Albert Delaney et de Claudia Arseneau. Dès l’âge de 13 ans, il quitte les Îles pour ses études classiques (B.A.) au Collège de Bathurst au Nouveau-Brunswick, qu’il termine en 1961. Il est ensuite licencié en droit de l’Université d’Ottawa en 1967 et admis au Barreau du Québec en 1968. Dès sa sortie de l’Université, il entre au CRTC, en devient le secrétaire et quitte l’organisme en 1971 pour acquérir et diriger une entreprise de stations de radio au Québec jusqu’en 1982.


Il participe aussi à différents projets dans le domaine des communications. De 1982 à 1990, monsieur Delaney est au service de la Société Radio-Canada comme conseiller du président, puis devient premier vice-président de la Société et vice-président de la télévision française. Il est aussi président fondateur de TV5 en 1988.

À partir de 1990, il agit à titre de consultant pour plusieurs entreprises, organismes et gouvernements dans le domaine de la radio, de la câblodistribution, des télécommunications, de la production télévisuelle et cinématographique. De 1998 à 1999, il préside TQS inc. Au cours de sa carrière, il a participé à de nombreuses études et rapports dans le domaine des communications ; il fut particulièrement actif dans la promotion de l’audiovisuel de langue française. Il a siégé aux conseils de plusieurs organisations dans le secteur des communications, des arts et de la philanthropie.

Le 9 juin 1999, la France lui a conféré le grade d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres, l’une des principales décorations de la République française, pour sa contribution remarquable dans le domaine des communications. Dans ce même créneau ainsi que son action communautaire aux Îles-de-la-Madeleine, le Gouverneur général du Canada le nomme membre de l’Ordre du Canada en novembre 2012. Pour les mêmes raisons, il lui remit aussi la médaille du jubilé de diamant de la Reine Élisabeth II.

En 1999, il réalise à la demande de la ministre d’État aux Affaires municipales et à la Métropole un rapport concernant les regroupements municipaux aux Îles-de-la-Madeleine. Celui-ci est accepté par la majorité des maires et par le gouvernement du Québec. La nouvelle municipalité voit le jour en janvier 2002. Cette même année, on
 lui confie le mandat de réaliser une étude de faisabilité sur le réseau de télécommunication à large bande entre les Îles-de-la-Madeleine et le continent et, en janvier 2003, on lui confie la réalisation du projet en découlant. Le Réseau intégré de communications électroniques des Îles-de-la-Madeleine (RICEIM) obtient les millions nécessaires à la construction d’un câble sous-marin en fibre optique entre la Gaspésie et les Îles et une partie du déploiement du réseau de fibres optiques des Îles grâce à son talent de mandataire auprès de différents paliers gouvernementaux et privés (Bureau fédéral de développement régional [Québec], Télébec, etc.)  

Franklin Delaney vivait à Montréal, mais visitait ses Îles natales plusieurs fois par année. L’an dernier, lors d’une discussion, j’ai eu l’occasion de lui demander une mise à jour de son CV que je souhaitais utiliser pour terminer sa biographie, comme celles de toutes les personnalités des Îles qui m’apparaissaient manquantes dans nos archives. Il a ri en me disant qu’il s’était fait demander justement la même chose par son collègue siégeant sur le comité pour les résidences Plaisance, Monsieur Léonard Aucoin. Je lui avais souligné que son parcours hors de l’ordinaire serait difficile à résumer sans que ça devienne un roman. Et il riait toujours lorsqu’il est reparti pour ses réunions de mandataire, pour ne pas dire missionnaire.  

Ayant travaillé avec lui plusieurs semaines dans le cadre de son mandat de 2002 à la MRC, j’ai eu l’occasion de bien connaître ce bourreau du travail et surtout porteur d’idées aux ampleurs démesurées. Il fut un mentor extraordinaire pour de nombreux madelinots en quête de réalisation. Pour lui, le mot impossible n’existait pas.

Tout en travaillant à ses multiples projets, Monsieur Delaney obtient une certification universitaire en gouvernance de sociétés, comme administrateur de sociétés certifié en 2009. Très impliqué dans le monde de l’éducation, avec les acteurs locaux visant la réussite scolaire des élèves, il n’hésitait pas à vérifier sur le terrain, avec les anciens étudiants universitaires (dont moi-même) ce qui aurait pu ou non être un frein à leur parcours scolaire aux Îles-de-la-Madeleine. Il fut ainsi l’instigateur de l’implantation d’un madelibus retournant les élèves qui avaient besoin de demeurer plus longtemps à la Polyvalente pour de l’encadrement ou des activités parascolaires. Il fit de même avec un programme d’ouverture de la bibliothèque du Campus en soirée, grâce à un soutien de la Fondation Madeli-Aide, autre organisme où il ne comptait pas ses heures. La Fondation Madeli
Aide pour l'éducation finance des initiatives locales visant à prévenir l’abandon scolaire et à favoriser la réussite éducative des jeunes madelinots. Depuis 2006, la Fondation a versé plus de 850 000 $ au Groupe Persévérance Scolaire, sans compter les bourses annuelles accordées et autres activités soutenues depuis sa création en 1998. Plus récemment, dans l’optique des travaux de construction du Campus des Îles, il prit part à sa première planification stratégique, ne refusant aucune invitation vouée à l’amélioration de l’accès à l’éducation.

Ces petits gestes, hors des grands chantiers qu’on lui connait, révèlent comment le développement des Îles comptait pour lui. Il se souvenait de ses jeunes années loin des siens, pour poursuivre ses études, et tenait à rendre le parcours plus facile pour la relève de jeunes Madelinots. Cela ne pouvait se faire sans une amélioration constante du service des communications.

Lors de la Soirée de l’entrepreneur de la Chambre de commerce, le 21 octobre 2017, il reçut le prix des Bâtisseurs. Ce fut une de ses dernières apparitions publiques aux Îles. La nouvelle de son décès le 1er mars 2018, suite au cancer, a jeté les Madelinots et ses collaborateurs dans la consternation, persuadés de le voir gagner aussi cet ultime combat. En plus de laisser dans le deuil son épouse Geneviève, ses deux filles Chantale et Danielle, de même que de nombreux parents et amis, les Îles perdent un grand homme, un ambassadeur, un philanthrope et un bâtisseur hors du commun. Merci Franklin !




Références :
Radar 9 juin 1982, 18 juin 1999, p.1 et 3
Le Radar, 22 juillet 1986, p.1 et 7
Le Radar, 17 novembre 2017, p.6
L’Hameçon, vol. 13 no 5, juin 1988, p.12-15
Fondation Madeli-Aide, www.madeli-aide.org


Entretiens du CARDI avec Franklin Delaney
Hélène Chevarie, archiviste


dimanche 10 septembre 2017

Éphéméride... 10 septembre - Construction des résidences à la Polyvalente des Îles

M. Hector Arseneault, Le Madelinot 30 octobre 1966
10 septembre 1965:

Lors d'une réunion de la Commission scolaire des Îles, les membres du conseil: Léon Reid, Raymond Leblanc, Arnold Deraspe, Elphège Pealey et Hector Arseneault, président, adoptent la résolution confirmant la construction d'une résidence pour garçons et une résidence pour filles, attenantes à l'école secondaire, conformément aux plans et devis approuvés par le Ministère de l'Education.

Les dépenses prévues sont de 743 000$.

mardi 22 août 2017

Éphéméride... 22 août - Congrégation Notre-Dame et éducation au Bassin

© Marie Gauthier - Site internet Congrégation Notre-Dame
22 août 1953 : 

Quatre religieuses de la Congrégation Notre-Dame dont trois originent des Îles, arrivent à Bassin pour diriger une école.
Celle-ci, fondée en 1949 sous le nom Saint-François-Xavier, prend le nom de Notre-Dame-des-Écoles en 1956. En juillet 2000, elle prendra le nom de l'École aux Iris suite à la fusion avec celle de Havre-Aubert.

Pour en savoir plus sur l'historique de cette école, les chercheurs peuvent consulter le site virtuel de la Congrégation Notre-Dame sur le lien suivant: École primaire de Bassin




Références: 

S. Rose -Delima Gaudet, c.n.d., Cent ans d'éducation aux Îles-de-la-Madeleine 1839-1897,p. 51 et p.103. 


Topo web: http://www.archivesvirtuelles-cnd.org consulté le 22 août 2017


Carbonneau, Pauline. "Histoire de l'éducation sur l'île du Havre-Aubert", L'Hameçon, vol. 27 no 4, sept-oct. 2002, pp 13-15