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mercredi 21 février 2024

Éphéméride... 21 février - L'usine Canapro est la proie des flammes en 1954

L'usine Canapro de la Gorton Pew est la proie des flammes le 21 février 1954 Celle-ci était tout d'abord érigée près du quai de Cap-aux-Meules, au pied du Cap Leslie. La reconstruction se fera dès le 3 mai suivant à La Vernière, non loin de la centrale thermique actuelle d'Hydro-Québec, sur un terrain ayant appartenu à Monsieur Gray, ancien employé du Marconi. C'est Raymond F. Gaudet, qui vient de terminer la construction de l'aréna de Cap-aux-Meules, qui sera chargé de la construction et de l'entretien de cette nouvelle usine de farine de poisson. Inventif et excellent observateur, il parcourt ensuite le Canada et les États-Unis pour le compte de cette grande entreprise toujours existante qu'est la Gorton's, * Il obtint d'ailleurs un doctorat Honoris Causa en ingénierie malgré un niveau d'études réduit (5ième année).


* Fusionnée avec General Mills en 1968 et vendue à Unilever en 1995, la compagnie Gorton's est la propriété d'une filiale japonaise depuis 2001. 



jeudi 15 février 2024

Éphéméride... 15 février - Décès de Jos LeBourdais en 1979

Joseph Le Bourdais, télégraphe, journaliste et photographe 1883-1979

Lors du 65e anniversaire de mariage de
Jos Le Bourdais, le 3 février 1974
Source : J
ournal L’Archipel, vol 3 no 3,
mars 1974, p.3


Natif de Grosse-Île en 1883, Joseph est le fils d'Auguste Le Bourdais de l’Islet au Québec, seul survivant du naufrage du S.S.Wasp et de Emilienne Renaud de Bassin. Il est le frère aîné de Augustin, Appoline, Gaudiose, Néciphore et Marie-Louise. Le 3 février 1909, il épouse Marguerite Clara Sullivan, fille de J. William Sullivan et Mathilda McInnis de l’Île-du-Prince-Édouard. M. Sullivan, charpentier spécialisé dans la construction d’édifices religieux, est venu aux Îles-de-la-Madeleine pour la construction d’un presbytère à Bassin. De l’union de Joseph et Émilienne sonts neuf enfants : Armand, Stella, Irénée, Hilaire, Gertrude, Cécile, Marie-Marthe, Paul-Émile et Jacques.


Stella et Armand Le Bourdais, enfants de Jos Le Bourdais, 25 mai 1994 lors 
de la cérémonie d’inauguration du Centre Jos Le Bourdais

Source : 
Fonds AP1 Achille Hubert, AP1-P320a
Joseph, que l’on appelle plus communément Jos, fait des études commerciales et classiques au collège Saint-Joseph de Memramcook au Nouveau-Brunswick, pour ensuite revenir aux Îles et assurer la relève de son père en devenant opérateur en télégraphie puis ensuite en téléphonie. Avec la prise en charge de la téléphonie madelinienne par le gouvernement, il devient alors employé du ministère fédéral des Transports comme surintendant. Il voit au bon fonctionnement du système aux Îles-de-la-Madeleine. Il assure aussi la publication d’un bulletin de nouvelles par télégraphie sans fil (T.S.F.), d’environ dix pages dont une page était réservée aux anglophones. « Les Nouvelles publiques » est distribué une fois par semaine, le dimanche, aux portes des églises de l’archipel. Jos Le Bourdais était aussi un excellent photographe. On lui doit plusieurs photos de mariages, premières communions et fêtes de tous genres ainsi que des paysages madelinots. Il s’implique aussi auprès de la paroisse puisqu’il est membre de la chorale de La Vernière où il exécute des solos.



Afin de rendre hommage à tout le travail effectué pour développer les communications aux Îles-de-la-Madeleine ainsi que son implication auprès de la municipalité de Cap-aux-Meules, un centre communautaire est baptisé de son nom. Il s’agit du Centre Communautaire Jos Le Bourdais, renommé ainsi lors d’une cérémonie, le 25 mai 1994, en présence de deux de ses enfants. Certains ont connu cet édifice comme l’École des métiers, le centre administratif de la Commission scolaire des Îles, l’école Le Relais, la Garderie La Ramée. Cet édifice était, au départ, l’école Saint-André de Cap-aux-Meules, érigée en 1919 sur un terrain qui appartenait à Jos et vendu pour la somme de 1 $ à la Corporation scolaire de L’Étang-du-Nord.

Monsieur Le Bourdais est décédé le 15 février 1979 à l’hôpital de Verdun et son corps fut inhumé le 19 février au cimetière de Cap-aux-Meules. Il est alors âgé de 79 ans. Moins d’un an plus tard, en septembre 1980, son épouse Clara décède.

Référence : 

Le Radar du 21 février  et 14 mars 1979, Le Madelinot du 24 janvier 1967 et le feuillet du Centre Communautaire Jos Le Bourdais par Chantal Naud.

Source: Collection Le Radar 5 juin 1994, p.18




mercredi 31 mai 2023

Éphéméride... 31 mai - En 1973, ouverture du centre d'achat Place des Îles

Source: Journal L'Archipel, vol 2, no 5, mai 1973, p.1

31 mai 1973 : 

Ouverture du centre d'achat Place des Îles à la frontière ouest de l'ancienne municipalité de Cap-aux-Meules.

En 1974, on retrouve 13 commerces dans l'annuaire téléphonique. L'instigateur et premier actionnaire du projet est l'entrepreneur Onésime Turbide.

Source : Collection AC1Annuaires téléphoniques
Annuaire de Télébec 1974



dimanche 8 novembre 2020

Éphéméride... 8 novembre - Inauguration d'une mine de Manganèse


AC1-S39 Collection Jean-Guy Poirier


8 novembre 1940 :

Inauguration d'une mine de manganèse à Cap-aux-Meules. Dès 1881, ce métal était détecté aux Îles à plusieurs endroits par le géologue J. Richardson. 

Le président de Quebec Manganese Mine, M.L. C. Carroll vient aux Îles en compagnie de 19 journalistes canadiens et américains pour inaugurer officiellement la nouvelle mine située non loin de la chapelle anglicane de Cap-aux-Meules sur le terrain des Buck.

4 000 parts furent vendues à La Bourse le 4 novembre, faisant monter les prix des actions de plus de 342 %.  

Un Madelinot, Albin Petitpas, perdra la vie à la suite d'un éboulement, le 23 mars 1941.

Les dépenses d'exploitation ne permettent pas de maintenir les activités et la mine ferme le 20 novembre 1948.



Source: Collection du CARDI,  AC1-S46  journal Le Phare, 1er septembre 1947, page 1

Références: La Gazette du Nord, 10 novembre 1949, p.19.

jeudi 29 octobre 2020

Histoire d'aréna et de Leslie...

ARÉNA DE CAP-AUX-MEULES, ÎLES-DE-LA-MADELEINE


Le Centre d'archives régional des Îles s'est intéressé à l'histoire de la construction de l'aréna de Cap-aux-Meules après plusieurs demandes d'information la concernant.  

Pour en savoir plus sur ce bâtiment à l'architecture originale, plusieurs sources d'archives furent dépouillées et personnes furent rencontrées durant l'été 2020. Nous nous sommes limités à la première partie de l'histoire de l'aréna, celle de l'époque des Leslie. 


BREF HISTORIQUE SUR LES LESLIE

Frank Willoughby Leslie, fils de William Gasper Leslie II et Alice Burke, est né à Cap-aux-Meules le 6 novembre 1883 et est baptisé le 27 février 1884 à l'église St-Luke. Il est décédé en 1964 à Halifax. Sa famille apparait sur le recensement de la paroisse de L’Étang-du-Nord, en 1891, alors qu’il a 9 ans. Son père William fut un des premiers et des plus grands entrepreneurs des Îles. Les Leslie sont originaires de Württemberg, en Allemagne. William Gasper Leslie II eut une très longue lignée de par ses deux mariages. Sa première épouse est Victoire Boudreau (à François et Suzanne Turbide). Ils se marient à l'église St-Luke le 1er janvier 1876. Devenu veuf, il épouse Alice Burke (à John et Jane Pagan).

L’entreprise sous le nom de William Leslie & co délivrait les contrats postaux pour le Gouvernement, tenait des magasins de marchandises d’alimentation, de médicaments et de la fourniture pour les pêcheurs et ses propres usines de pêche établies sur pratiquement toutes les Îles. Grâce à l’influence du cousin de son père, le député Robert Jamieson Leslie (fils d’Henry Godfrey Leslie)[1], le nom de sa famille est resté associé à la toponymie de nombreuses entités : Bureau de poste Leslie, Leslie Cove (anse située à Cap-aux-Meules). L’Anse Leslie, sur le côté est du port fut nommé en son nom, de même que le cap qui domine le port. La photo ci-haut, montre les installations près de la résidence des Leslie à Cap-aux-Meules. 

William Casper Leslie II est décédé à Halifax en 1924 et fut inhumé au cimetière anglican de Cap-aux-Meules. Après son décès, c’est son fils Frank Willoughby Leslie, qui reprit les rênes de l’entreprise.


Pierre tombale située au cimetière St-Luke à Cap-aux-Meules. Photo Jean-François Petitpas.



[1] Robert Jamison Leslie fut député des Îles-de-la-Madeleine et partenaire dans Leslie, Hart & Co., ainsi qu’actionnaire de la Magdalen Island Steamship Co., Ltd. Il périt lors du naufrage du Lunenburg en 1905.

Quand Roland Chalmers Leslie [2] est né à Cap-aux-Meules, le 8 novembre 1912, son père Frank avait 29 ans et sa mère Isabel St-Clair Stewart, 24 ans. Roland Chalmers a épousé Tena Benita Buck le 17 août 1937 dans sa ville natale. Ils ont eu dix enfants en 17 ans. Il est décédé à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, le 8 mars 2000, à l’âge de 87 ans.

[2] Le nom de Chalmers est à l'origine Chambers dans les registres, en l'honneur du Révérend Chambers. Une recherche du généalogiste Dennis M. Boudreau permet de retracer ces modifications de noms ainsi que l'origine des Chambers.

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Nous en savons plus sur l’histoire ayant conduit à la construction de l’aréna, en discutant avec les enfants de celui qui sera le contremaître principal des travaux : À la demande soutenue de son fils Roland Chambers [2] (nommé communément Bunny par les anglophones des Îles et prononcé Banney par ses amis francophones), Frank W. Leslie fournit les fonds nécessaires à la construction d’une première aréna aux Îles. Ce financement n’est venu qu’après un défi lancé à son fils, de trouver un constructeur aux Îles.

Bunny est commis voyageur et, comme les autres membres de la fratrie, n’obtient pas plus de faveurs de son père qui les élève sans gâteries. Raymond F. Gaudet, ami tenu en très haute estime par Bunny, fut désigné pour ce travail. Son expérience de construction aux Îles et dans des chantiers d'Halifax avec un de ses oncles, Harold Verge, pesait dans la balance. Mais c’est une mémoire exceptionnelle et sa grande capacité d’analyse qui le rendait apte à relever un tel défi. Après une simple visite d’arénas similaires en Nouvelle-Écosse, Raymond F. Gaudet conçoit les plans sur une grande table de la maison. 

La construction presque entièrement faite de planches doit être érigée en l’absence de toute machinerie de levée. Raymond F. Gaudet effectue lui-même les calculs de niveau de sol, des dimensions des socles de béton sans l’aide d’arpenteur ou d’outils modernes de calcul. Les arches sont directement bâties à terre, des planches sciées manuellement avant d’être montées les unes à la suite de l’autre pour constituer le toit. On aurait sans doute pu entendre une mouche voler le jour de la levée des trois premières arches. Raymond F. Gaudet a pu soupirer de soulagement après l’opération qui consistait à planter trois longs poteaux et y installer un palan couché vers la route principale.

Monsieur Gaudet fut par la suite responsable de la construction du bâtiment et de l’installation et l’entretien de la Gorton Pew. Son talent est tel qu’il parcourt les États-Unis et le Canada dans le cadre de ses fonctions dans l’entreprise. Son fils dit détenir encore une coupure de journal montrant son père recevant un diplôme honoris causa en ingénierie, alors que son père, né en 1912, n’a pu suivre qu’une 5e année d’études. La correspondance reçue ensuite par son père sera souvent suivie du titre d’ingénieur.

Outre l’aréna, l’usine de la Gorton Pew et les premiers bâtiments situés sur la Place des gens de mer, Monsieur Gaudet a également construit des bâtiments encore existants comme le premier édifice du Ministère des Transports du Québec,  le garage Irving et de nombreuses maisons aux Îles-de-la-Madeleine.


UNE CONSTRUCTION HORS DU COMMUN AU CŒUR DE CAP-AUX-MEULES



UNE ÉQUIPE SUPERVISÉE PAR RAYMOND F. GAUDET (À Félix)

 


1.       ?

2.       Léo Petitpas

3.       Augustin dit Dicky Gaudet (frère de Raymond)

4.      Possiblement Pierre D. Leblanc

5.       Flavien Gaudet

6.       ?

7.       ?

8.       Ephrem Gaudet 

9.       Gérard T. Boudreau

10.    Edwin Huet

11.    Alphonse Boudreau

12.    Raymond F. Gaudet, contremaître principal

13.    Cyrice Cyr

14.    Raymond D. Cyr

15.    ?

 

 Si des personnes reconnaissent les inconnus de la photo, merci d'en informer le Centre d'archives régional des Îles. Ceux surlignés en jaune ne sont pas identifiés de façon définitive.


Le 19 janvier 1954, ouverture de l’aréna à Cap-aux-Meules.

C’est avec une partie de hockey de ligue intermédiaire mettant en compétition « Les Flots » de L’Étang-du-Nord et l’équipe « Notre-Dame » de Fatima, que l’aréna est inauguré. – La Boussole, janvier ou février 1954, p.6




Le bâtiment put également servir à la tenue de l’événement du Bicentenaire acadien réunissant des milliers de personnes pour la reconstitution historique (pageant) présentée le 31 juillet 1955.

Le bâtiment fut sauvé in extremis un hiver, vers 1961, lors de l’incendie de l’hôtel Abeerdeen (nommé aussi Hôtel Gaudet) ; le bardeau d’asphalte côté sud était en partie fondu. L’usage d’une souffleuse à neige a protégé l’édifice. Cet incendie a détruit plusieurs bâtiments du village de Cap-aux-Meules.

Photo: Collection Alpide Cyr

Vue du chemin du Quai, vers la fin des années 1950, à Cap-aux-Meules, en face duquel fut érigé l’aréna.

On distingue au centre le Mistral devenu bureau de C.T.M.A. ainsi que l’ancienne Banque Nationale, située en avant de l’aréna. Le restaurant Paul Bourque est sur le coin gauche. À droite de la rue principale l’Hôtel Aberdeen qui fut détruit par le feu en 1961.

À droite de la sortie du chemin du Quai se trouve la première centrale électrique de la Coopérative d’électricité des Iles et, un peu plus loin, le garage Clarke ainsi que les réservoirs de pétrole de Esso Impérial. Leur présence n’est pas étrangère au fait que l’un des fils de Frank Willoughby, soit Gerald Stewart Leslie, était agent pour l’Imperial Oil.


 VOCATION DU BÂTIMENT APRÈS 1965

Une partie du bâtiment servit de loyer et de station de service de taxi pour Antoine Vigneau. Durant les années 1970, il abritait l’hôtel de ville de Cap-aux-Meules, qui avait racheté l’édifice mis en vente par le Syndic des Leslie en 1965.  

  

PROJET DE REVITALISATION EN 2011

Des plans de revitalisation de la rue Principale de Cap-aux-Meules ont permis en 2011[3], de maintenir l’usage du bâtiment pour des activités minimales de conservation jusqu'à la démolition ultime en octobre 2020. Le Centre d’archives régional des Îles a limité ses recherches historiques aux années reliées au propriétaire initial, Roland Chalmers dit Bunny Leslie et aux efforts déployés par les ouvriers dirigés par Raymond F. Gaudet, un ingénieur-né, pour une construction rurale exceptionnelle.

 


[3] Le Radar, 15 décembre 2011

jeudi 13 août 2020

Éphémérides - 13 août 1961 - Bénédiction grandiose des chalutiers en 1961



Le 13 août 1961,  se tient la bénédiction des chalutiers à Havre-Aubert, après leur départ du quai de Cap-aux-Meules. Plus de 4000 Madelinots y assistent. Une fête est organisée par l’aumônier du Syndicat des chalutiers, William Bourque, aidé de la secrétaire Maria Patton et présidée par Mgr André Arsenault. Le chalutier Line C. propriété de Phil Cummings, remporte le premier prix de décoration.

 Le maître de cérémonie, Octave Turbide, est accompagné du maire de Havre-Aubert, Charles Boudreau, et du prêtre de l’endroit, Esdras Nadeau. Celui-ci précise que la mer, ce n’est pas que de la poésie, mais c’est tout pour les Madelinots. On souligne la présence du ministre des Pêcheries Gérard D. Lévesque, du sous-ministre Dr Arthur Labrie, qui occupe cette fonction depuis 1940, du sous-ministre adjoint Maurice Lessard et du sous-ministre des Transports et Communications Jacques Verreault. François Dusseault est envoyé spécial de Radio-Canada. Le ministre annonce la construction à venir de 6 chalutiers en acier pour 1 500 000 $, prédisant la fin des navires en bois, ainsi que la transformation de l’usine à glace de Cap-aux-Meules visant à doubler la production de poissons congelés aux Îles. Le soutien à un chantier maritime local de réparation de bateaux est également envisagé.

 

 

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Collections du Centre d’archives régional des Îles (CARDI)

 

Image :  Fonds AP18 Albert Farrah et Herméline Arseneau

Références : Le Pêcheur canadien, Vol 3 août sept 1961, Rimouski, pages 8-10.


vendredi 31 juillet 2020

Ephéméride - 31 juillet : Bicentenaire acadien fêté en grandes pompes en 1955


Le 31 juillet 1955, les Îles célèbrent le Bicentenaire des Acadiens. « Le Centre social se joint à toute la population pour fêter la renaissance de tout un peuple et rend hommage à tous [ceux et celles] qui ont si bien conservé leur précieux héritage. » On prévoit alors des stationnements pour assister à la parade à Cap-aux-Meules, derrière la Gorton Pew et chez William Sumarah et Ben Buck. La programmation prévoit : une messe pontificale, une parade de chars allégoriques, des discours, une fanfare, une reconstitution historique  (pageant) dans l’aréna de Cap-aux-Meules et, finalement, des feux d’artifice. La présentation théâtrale fut organisée par le père Addé Hubert grâce à de nombreux bénévoles. Sur la photo, la population suit la fanfare du 22e régiment sur la route de Cap-aux-Meules. On distingue le bâtiment abritant la pharmacie et le Marché Madelinot.

  

 

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Collections du Centre d’archives régional des Îles (CARDI)

 

Image :  Fonds AC1-S19 Marie-Anna Bourque et Cécile Bourque

Références : La Boussole, août 1955, p.2 et 7


mardi 14 avril 2020

Éphéméride... 14 avril - Deux chalutiers de Madelipêche ramènent 200 000 lbs de morue en 40 heures

Source: AC1 - CARDI Journal Le Radar, 21 avril 1982, p.1
14 avril 1982:  


Débarquement de 200 000 lbs de morues capturées en 40 heures.

Mercredi le 14 avril 1982, deux chalutiers de Madelipêche, le Bassin et le Grande-Entrée débarquent à Cap-aux-Meules 200 000 lbs de morues, capturées dans un temps record près du Cap à l'Anguille à Terre-Neuve.

dimanche 16 février 2020

Éphéméride... 16 février - Décès du marchand William Sumarah


16 février 1985 :


Décès de William Sumarah, marchand né au Liban en 1889, un pionnier du commerce aux Îles. Sa maison fut auparavant située sur le terrain des immeubles du cinéma Cyrco.


Édifice de William Sumarah & sons en 1988. Collection First Informer du CARDI - AC1-S37
Le bâtiment, appelé Place Sumarah, est situé juste avant le premier feu de circulation de Cap-aux-Meules et abrite maintenant plusieurs commerces et organismes. Notons que le bureau de comté de la députée fédérale des Îles et ministre du Revenu national Diane Lebouthillier est situé à cet endroit.


mardi 24 décembre 2019

Les hivers d'antan... Joyeuses Fêtes!


Une diapositive datant de l'hiver 1960, à Cap-aux-Meules, trouvée dans le fonds AP18 Albert G. Farrah et Hermélia Arseneau, pour vous souhaiter de joyeuses fêtes et une bonne année 2020!

« Patrimoinement vôtre!» -- Le CARDI




Les activités du Centre d'archives régional des Îles reprendront le 13 janvier 2020.

mardi 3 décembre 2019

Éphéméride... 3 décembre - Cinéma Rex en 1947


Source photo: Collection Jean-Guy Poirier
03 décembre 1947 :


James Farrah (1908-1986) ouvre le cinéma Rex. C'est la première salle de cinéma aux Îles.

Photo: Collection Chantal Naud

James G. Farrah (Iimmy) fils de NajeeBe Mussallem et de Georges Farrah, commerçant, est né à l'Étang-du-Nord en 1908. Cinquième enfant d'une famille de sept, James fréquentera l'école primaire de l'Étang-du-Nord et l' Académie de Lavemère avant de poursuivre ses études à la Harkins Academy
de New-Castle puis au collège Saint-Joseph de
Memramcook où il obtient un diplôme commercial en 1925. En 1933, James Farrah prend la succession de son père à la tête du magasin et ouvre un autre commerce à Cap-aux-Meules. Intéressé au développement économique et social de son milieu , James Farrah sera lié de près à la vie municipale de l'Étang-du-Nord où il sera maire de 1958 à 1960 et de nouveau de 1969 à 1971 alors qu'il demeure à ce moment à Cap-aux-Meules mais qu'il a toujours des propriétés et des terrains à l'Étang-du-Nord. Monsieur Farrah s'est aussi engagé dans le développement des routes et de l'ouverture des chemins d'hiver, dans l'érection de terrains de jeux, de patinoires, et, comme on l'a vu, d'un cinéma. James G. Farrah a épousé Louise Arseneau dont il aura quatre enfants. Il est le grand-père de Georges Farrah, qui fut élu à l'Assemblée nationale en 1985 jusqu'en 1998.


Dans le volume HISTOIRE DES ÎLES DE LA MADELEINE de messieurs Fortin et Laroque, volume publié en juin 2003, on mentionne dans les années 1950, la présence de « ... l’unique cinéma de Cap-aux-Meules ... ». Or le premier véritable cinéma fut bien celui de James Farrah, situé à L’Étang-du-Nord, pas très loin où se trouve actuellement (en 2014) l’entreprise Gourmande de Nature.


Des personnes âgées des Îles se souviennent que dans les années 1950, il y avait au moins 2 cinémas sur l’archipel : à L’Étang-du-Nord, le cinéma Rex qui ouvre ses portes en 1947 ; propriété de Jimmy Farrah, il sera en opération jusqu’au début des années 1960. À Cap-aux-Meules, le cinéma Mistral ouvre vers 1952 ou 1953 et est propriété de Frank Leslie. Mais, il semble qu’il y aurait eu aussi, entre 1945 et 1950, à Bassin, sur l’île de Havre-Aubert, un cinéma dans la salle paroissiale et qu’on y projetait les films à l’aide d’une génératrice de courant, l’électrification des îles n’étant pas encore réalisée. Marie-Laure Chevrier fait état de ce cinéma de Bassin, dans le 1er chapitre de son ouvrage.**



Référence:
* Biographie et photographie de la maison parus dans la chronologie des Îles de Chantal Naud : Deux siècles d’histoire (1994)  à la date de 1947, p. 139

** Chevrier, Marie Laure. Les Antennes d’Adrienne, édition La Plume d’Oie, Cap-Saint-Ignace (QC) 2008.


Note aux lecteurs: Nos remercions Madame Chantal Naud de sa précieuse contribution aux détails de cette éphéméride et biographie.

samedi 4 mai 2019

Pour un passé ancré au présent... aidez le CARDI, gardien du temps!

La nouvelle campagne d'adhésion du CARDI bat son plein en vue de l'assemblée générale du 18 juin prochain. Les anciens membres du Centre d'archives régional des Îles ont déjà reçu leur avis de renouvellement, mais vous, êtes-vous membre? Saviez-vous que le Centre profite de la reconnaissance que constitue son niveau d'adhésion  pour prouver son importance auprès de ses bailleurs de fonds, comme c'est le cas pour la majorité des organismes?

Pour télécharger le formulaire 2019, cliquez ici.
Payable comptant, par chèque ou par Virement Interac en utilisant le courriel suivant: 
coordonnateur@centredarchivesdesiles.org

Merci de votre soutien à un organisme du patrimoine des Îles!



Le Centre d'archives régional accueille régulièrement de nouveaux fonds, permettant de préserver et d'enrichir la mémoire des Iles...Cette illustration est la première d'une série d'images thématiques provenant des fonds, servant à témoigner de l'importance du patrimoine archivistique de nos familles, organismes et entreprises.






jeudi 14 mars 2019

Éphéméride... 14 mars - Incendie de la Coopérative La Madeleine en 1948

 Photo:  AC1-S52 Collection Elyse Bourque
14 mars 1948 :

La Coopérative La Madeleine, ancien magasin de Frank Leslie, est la proie des flammes. Les bureaux de la CTMA, de Douanes et accises et les bureaux de placement sont détruits.

mercredi 6 mars 2019

Éphéméride... 6 mars - Décès de Réjean Richard


Édifice du MAPAQ dans le port de Cap-aux-Meules. Image Maps Google.
06 mars 1999 :


Décès de Réjean Richard à l'âge de 54 ans. L'édifice du MAPAQ porte son nom.



Réf: Radar 14/07/2000 «Désormais, le nom de Réjean Richard sera sorti de l'oubli et affiché bien en vue dans le port de Cap-aux-Meules afin de montrer aux générations futures ce qu'a été cet homme et ce qu'il représente pour l'industrie de la pêche aux Iles de la Madeleine (édifice du MAPAQ).»

mardi 5 mars 2019

Donation récente de diapositives qui couvrent 30 ans d'histoire!

15 carrousels de diapositives, jaunis par le temps et
qui ont échappé à un incendie
Voici l’histoire ayant conduit à cette nouvelle acquisition importante pour le Centre d’archives des Îles!


Les détenteurs de ce fonds étaient déjà sensibilisés à l’importance de préserver ces milliers de diapositives, léguées par l’oncle Albert G. Farrah et la tante Hermélia Arseneau (à Cléophas).

Tout jeune, Jérémie Arseneau (ancien propriétaire de La Fromagerie du Pied-de-Vent) attendait impatiemment les séances de projection des photos que son oncle avait capturées tout au long de l’année. Celles-ci montraient des événements qui s’étaient déroulés aux Îles et dans sa famille, surtout entre 1958 et 1970.

Tout était conjugué pour fasciner le jeune madelinot : des activités de scouts à celles de construction de bâtiments; des hélicoptères affectés à la chasse aux loups-marins, aux charrues déneigeant les routes; des nouvelles voitures arrivées sur les Îles, au naufrage du Corfu Island.  Ces rassemblements se déroulaient souvent durant les Fêtes. Les yeux de Jérémie brillent pendant qu’il explique l’histoire de ces archives. On peut le comprendre. Il y a toujours une partie de nostalgie dans ces images du passé.

Il aura fallu un incendie — celui qui a failli emporter ces souvenirs avec lui — le contexte d’un grand ménage de nouveaux retraités, une recommandation d’une membre du conseil d’administration du CARDI et finalement... un arrêt à l’épicerie, pour que les étoiles s’alignent! 

C’est en croisant Monsieur Arseneau à la COOP que l’occasion se présente. Il me révèle alors sa volonté de protéger ce précieux trésor. Après une visite chez Jérémie et son épouse Lucie, il est convenu d’ouvrir un fonds en la mémoire d’Albert G. Farrah (1903-1984) et de son épouse Hermélia Arseneau (1904-1976). Ceci est d’autant plus pertinent qu’il est le créateur du fonds. De plus, un ancien film 8 mm retrouvé dans un autre fonds du CARDI est attribué à ce passionné de photographie et ancien marchand des Îles.  


Une des diapositives prises au hasard des lots à traiter
montre l’incendie de l’école Notre-Dame de la Joie,
à l’Étang-du-Nord.


Ces diapositives seront nettoyées et traitées à des fins de préservation et de mise en valeur, selon la volonté des donateurs. Le Centre d’archives procédera à la description de ce fonds en établissant la biographie de ses auteurs. Si d’autres personnes possèdent des archives reliées à celui-ci, il nous fera plaisir d’en prendre connaissance ou de les réunir, en vue de réaliser un portrait des plus fidèles.

lundi 18 février 2019

Mesurer le temps aux Îles, de 1901 à 1966

Permalien : http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/3476183

Que pouvait-on faire en 1901 au Rocher-aux-Oiseaux, sinon mesurer le temps qui passe.

La publication Aperçu climatique des Îles-de-la-Madeleine, publiée en 1967, présente les trois stations météorologiques des Îles à cette époque, par ordre d’ancienneté, soient, celle du Rocher-aux-Oiseaux, celle de Cap-aux-Meules et celle de Havre-aux-Maisons. Le document résume les données climatiques des Îles de 1901 à 1966 et se veut une mine de renseignements.

« Aux Îles-de-la-Madeleine, il tombe annuellement de 14,4 à 217,4 pouces de neige, soit une hauteur moyenne de 95*8 pouces. Le maximum mensuel des chutes de neige se produit généralement en janvier avec une hauteur moyenne pour ce mois de 25,1 pouces. C’est d’ailleurs durant janvier (1942) qu’on a relevé la hauteur maximum absolue, soit 60,2 pouces (Tableau V). Seuls les mois de juin, juillet, août et septembre sont exempts de chutes de neige. Alors que c’est par exception qu’on mesure des chutes de neige en mai à Québec ou à Montréal, il semble qu’aux Îles-de-la-Madeleine on doive inclure ce mois dans les mois à chutes de neige. Par contre, en 24 saisons d’automne sur un total de 33 saisons étudiées, les chutes de neige n’ont débuté qu’en novembre ou en décembre. Quant au manteau nival, il dure généralement du 15 décembre au 20 avril (5). À cause des vents, il n’est jamais très épais et demeure une valeur imprécise même pour l’observateur météorologique.»


Source:

VILLENEUVE, G.-Oscar. Aperçu climatique des Îles-de-la-Madeleine. Ministère des Ressources naturelles. Service de météorologie, 1967,69 p.