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mardi 24 mars 2020

Éphéméride... 23 mars au 27 mars Histoire du naufrage et des rescapés de la Teaser, en 1948


Naufrage du Teaser le 24 mars à 10h du matin avec un chargement de 6700 loups-marins, tel que raconté par le père Frédéric Landry dans une édition du journal Le Madelinot, en 1966, ainsi que relatés dans les autres articles de journaux anglophones des fonds du Centre d'archives régional des Îles.


Source: Centre d'archives régional des Îles,
Le Madelinot, vol 2, no 9, 24 novembre 1966, p.2.
The Daily News, N.Y, 24 mars 1948, p.1
Spicilège du fonds AC1-S28 Louis T-Blais


25 mars 1948:

Après s'être construit un igloo pour attendre l'accalmie des vents de 40 milles/heure et une marche difficile d'une nuit, à travers trois milles et demi de glaces amoncelées par les vents, l’équipage de 20 Madelinots de la goélette Teaser, guidés par leur capitaine Joseph Barry, de Milton, Massachusset, atteint l’Île Saint-Paul, dans le Détroit de Cabot. Ils seront ramenés par avion à Sidney, Cap-Breton, le lendemain, et aux Îles, pour le dimanche de Pâques, le 28 mars 1948. La Teaser était une propriété de la Gordon Pew.

Un autre équipage en péril, les 16 hommes de la goélette Monica Walters, de Port-aux-Basques (Terre-Neuve), avec leur capitaine Fred Honsell, ont rejoint la même destination. Les aînés du groupe ne se souviennent pas avoir vu autant de glace dans le Golfe Saint-Laurent. 

Ils se sont guidés des deux phares allumés de l'Île Saint-Paul.

The Lethbridge Herald de Lethbridge (Alberta)
19 mai 1948 : On y fait état du naufrage de la Teaser

vendredi 14 février 2020

Éphéméride... 14 février - Mariage de Joseph Chiasson en 1794

14 février 1794

Mariage de Joseph à Michel Chiasson et Henriette à Joseph Boudrot, à Havre-Aubert.  Il s'agit du premier mariage inscrit au registre de la première paroisse ouverte le 28 juillet 1793, sous le vocable de
Notre-Dame des Monts.

Cette première chapelle était déjà sise au pied de la Demoiselle selon le texte  suivant de Sr Rose-Délima Gaudet, C.N.D., publié en 1979.


Sources:

Registre des mariages, baptêmes et sépultures 1793-1813 Paroisse Notre-Dame-des-Monts (Fonds AC1-S66 Paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation)

Gaudet, R.-D. (1979). La place de l’Église catholique aux Îles-de-la-Madeleine. Sessions d'étude - Société canadienne d'histoire de l'Église catholique, 46, 99–106. https://doi.org/10.7202/1007118ar


lundi 16 septembre 2013

Généalogie des Chapman

Une famille Chapman apparait au Recensement de Pointe-aux-Loups en 1901. William avait 51 ans et sa femme 45. La famille Chapman est une des premières implantées à Pointe-aux-Loups. Il y avait également sa mère Philomène Chapman (75 ans) qui résidait avec eux et son gendre Damas Hébert, mariée à sa fille Aglaé. Il exploitait la conserverie de homard située dans l'Anse de l'Est (première anse de pêche). Leur fille Marie Aglae (dit Maggie) à épousé Damase Hébert le 8 janvier 1901 à l'âge de 15 ans (leur maison verte au bout du chemin Quai sud a malheureusement dûe être démolie en 2019) et c'est Damase Hébert qui était responsable de la station télégraphique. 

William Chapman à John et Jane McClean, un anglais, a épousé Christine Arseneau à Jean Osée Arseneau de Havre-aux-Maisons,  le 4 novembre 1872 à l'Étang-du-Nord. Leurs corps reposent dans le cimetière de Pointe-aux-Loups; tout au moins celui de Christine Arseneau, décédée le
24 avril 1946 et enterrée le 26 avril suivant. Il y a encore un questionnement en ce qui a trait à la pierre tombale de William Chapman, dont une au même nom existe à Lavernière.

Extrait du recensement 1901 Municipalité de Grosse-Île incluant Wolfe Island - Résidents de la demeure no 36 (2 familles y habitaient dont Damase Hébert sûrement erronément appelé Demos Boudreau et sa femme Aglaë et ici plutôt appelée Agnès). Philomène est indiquée comme mère (Mother).


Collection Jean Leblanc

En 1901, il y avait 33 personnes inscrites au recensement de Pointe-aux-Loups, logées dans 5 maisons... 1. Famille William Chapman. 2. Famille Charles Chevarie et Modeste  3. Famille William Lapierre. 4. Famille John Alexie. 5. Famille Onezime White (dit Leblanc dans le Recensement de 1911).

Références: Recensement du Canada, 1901 







Recensement de 1911. Le nom de Damasse Hébert apparait maintenant sous son patronyme connu












Autres notes sur le patronyme Chapman, compilées par le Centre d'archives dans plusieurs recensements (liste non exhaustive):


  • Dans le Recensement de 1881 de l'Étang-du-Nord, William Chapman, cultivateur et pêcheur, était âgé de 30 ans et sa femme Christine Arseneau avait 24 ans. Nous cherchons les notes du recensement 1891. Dans le Recensement de 1901,William Chapman est né le 27 avril 1849 et âgé de 51 ans, son épouse Christine née le 1 octobre 1855, a 45 ans. Décédée le 24 avril 1946, la tombe de celle-ci est à Pointe-aux-Loups. Décédé beaucoup plus tôt, celle de son conjoint serait à Lavernière, selon ce que nous savons. La mère de William Chapman n'apparait plus dans le recensement de 1911, elle est donc décédée entre 1901 et 1911.
  • Une Émily Chapman de 12 ans apparait dans la famille d'Henry Clarke à Grosse-Île (Recensement 1881)
  • Une Mary Chapman écossaise de 14 ans apparait comme servante dans la famille Thomas Dickson sans doute à l'Ile d'Entrée qui faisait partie de Havre-Aubert (Recensement Havre-Aubert 1881)
  • Un Sam Chapman, célibataire de 50 ans venant de la Nouvelle-Écosse apparait dans le recensement de l'Ile d'Entrée de 1861.
  • Peut-être sans aucun lien avec la généalogie des Chapman des Îles, nous savons qu'un dénommé Frank M. Chapman a publié un article sur le Rocher-aux-Oiseaux, illustré de ses propres photographies dans le Century magazine de juillet 1899.

mercredi 23 novembre 2011

Les premières diffusions du film "Le Ponchon" de Rosaire Vigneault

C'est au début de décembre 1970 qu'étaient diffusées pour la première fois aux Îles le film "Le Ponchon" réalisé de  novembre 1969 à novembre 1970, par Rosaire Vigneault. Plusieurs descendants ou acteurs d'ici se reconnaitront dans ces images de scène reproduite dans le journal Le Madelinot du 30 novembre et 15 décembre 1970.

Selon les propos de Madame Diane Hébert, qui se souvient du tournage auquel son père Lionel avait participé dans le rôle de Tanis Cormier, la dernière diffusion publique du film aurait été faite dans l'ancienne partie de l'école du Havre-Aubert. On le voit d'ailleurs dans cette belle scène d'époque.