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vendredi 3 mars 2023

Éphéméride... 3 mars - Incendie de l'ancien hôtel Fougère en 2000

E6,S7,SS1,P72169_BANQ_varech sur le rivage Étang-du-Nord par Maurice St-Pierre 1949
On voit l'hôtel Fougère tout à fait à gauche.


3 mars 2000: 

L'ancien hôtel Fougère, trop délabré, est incendié volontairement par un exercice de feu.

Ce bâtiment surplombant le port de L'Étang-du-Nord fût un des premiers hôtels des Îles, il a marqué l'histoire et l'imaginaire des Madelinots.En 1898, Fidèle Fougère achète le terrain (lot I950) de Ovide Bourque. La première petite maison aurait été déplacée. C'était à l'origine la maison de Charles Chevarie. La maison serait devenue le premier hôtel des Îles dans les années 1920. A l'époque, c'était Eva, Maria et Marie-May (Émilia) qui s'occupaient de l'hôtel. On y recevait les représentants gouvernementaux, les députés et autres personnalités de l'époque. De plus, on y organisait des repas de noce pour différentes familles.

En 1955, on y a reçu le gouverneur général du Canada, M. Vincent Massey en visite aux Îles. M. Louis-Philippe Lacroix y fêta sa victoire sur Hormidas Langlais en 1962. M. Maurice Sauvé serait le dernier député à avoir résidé à l'hôtel Fougère.

C’est aussi en accueillant des pensionnaires que l’hôtel se fît connaître. M. Alex Trevoy, premier gérant de la Gorton Pew dans les années 20, y résidait lorsqu’il fît la connaissance de Marie-Anne Fougère, qu’il épousa par la suite. Après leur mariage, ils continuèrent à demeurer à l’hôtel Fougère.

En 1954, le 15 août, on bénit une statue à la Vierge (Notre-Dame de l’Assomption) installée sur le cap à Fidèle pour assurer la protection des pêcheurs. Cette statue, encore en place aujourd’hui, fut payée par les pêcheurs. Dans les années 1960, l’hôtel Fougère cessa ses activités et les enfants (filles) y demeurant se retirèrent un peu de la communauté, tenant par-dessus tout à sauvegarder
leur intimité.

En 1996, Maria est transférée à la Villa Plaisance. Sa sœur Marie-May (Émilia) quitte la demeure en janvier 1997, pour être hospitalisée. Elle y demeurera jusqu’à son décès en novembre. La maison est vendue le 23 septembre 1998 et compte tenu de l’état de détérioration avancé du bâtiment, elle est brûlée le 3 mars 2000.

D’après une recherche de Lorraine Gallant

et Roseline Marshall

samedi 27 juin 2020

Éphéméride... 27 juin - Naufrage du Lady Sandra II à Pointe-Basse en 1980


27 juin 1980:

Le Lady Sandra II, un bateau de pêche de 13 tonneaux immatriculé à Cap-aux-Meules en 1970 sombre à 5 milles de Pointe-Basse le 27 juin 1980.

C’est au large de L’Échouerie lors d’un fort vent, que le propriétaire Yvon Chevarie de Dune-du-Sud a constaté vers 10 h 30 que son bateau prenait l’eau. Un signal d’alerte à un compagnon de pêche, Étienne Poirier, lui permit d’être sauvé juste à temps, car à son arrivée, au bout de 5 minutes, le bateau était déjà coulé à moitié. Les manœuvres de retour furent extrêmement difficiles avec les vents de 45 nœuds qui s’étaient levés, on dut se résoudre à laisser le bateau complètement sombrer, les cordages de touage ne cessant de casser.  Le bateau avait déjà subi des réparations plus tôt au printemps.



Source et références:
AC1- CARDI Le Radar, 2 juillet 1980, p.2

Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page .

mardi 24 mars 2020

Éphéméride... 23 mars au 27 mars Histoire du naufrage et des rescapés de la Teaser, en 1948


Naufrage du Teaser le 24 mars à 10h du matin avec un chargement de 6700 loups-marins, tel que raconté par le père Frédéric Landry dans une édition du journal Le Madelinot, en 1966, ainsi que relatés dans les autres articles de journaux anglophones des fonds du Centre d'archives régional des Îles.


Source: Centre d'archives régional des Îles,
Le Madelinot, vol 2, no 9, 24 novembre 1966, p.2.
The Daily News, N.Y, 24 mars 1948, p.1
Spicilège du fonds AC1-S28 Louis T-Blais


25 mars 1948:

Après s'être construit un igloo pour attendre l'accalmie des vents de 40 milles/heure et une marche difficile d'une nuit, à travers trois milles et demi de glaces amoncelées par les vents, l’équipage de 20 Madelinots de la goélette Teaser, guidés par leur capitaine Joseph Barry, de Milton, Massachusset, atteint l’Île Saint-Paul, dans le Détroit de Cabot. Ils seront ramenés par avion à Sidney, Cap-Breton, le lendemain, et aux Îles, pour le dimanche de Pâques, le 28 mars 1948. La Teaser était une propriété de la Gordon Pew.

Un autre équipage en péril, les 16 hommes de la goélette Monica Walters, de Port-aux-Basques (Terre-Neuve), avec leur capitaine Fred Honsell, ont rejoint la même destination. Les aînés du groupe ne se souviennent pas avoir vu autant de glace dans le Golfe Saint-Laurent. 

Ils se sont guidés des deux phares allumés de l'Île Saint-Paul.

The Lethbridge Herald de Lethbridge (Alberta)
19 mai 1948 : On y fait état du naufrage de la Teaser

samedi 18 novembre 2017

Éphéméride... 18 novembre - Première chapelle à l'Étang-du-Nord


Source: Extrait des registres de la Paroisse de Notre-Dame-de-la-Visitation
18 novembre 1830 :


Bénédiction de la première chapelle, à l'Étang-du-Nord, sous le nom de Saint-François Xavier, par l'abbé F.X. Brunet, missionnaire aux Îles-de-la-Madeleine de 1830 à 1833. Située à la Côte, juste derrière l'ancien magasin "Chez Fred", près de l'emplacement de ce qui était vers 1885, la maison d'un dénommé Bourque,  le site de cette chapelle est maintenant identifié d'une croix.  On notait la présence de témoins dont, Jacques Poirier, Pierre Léon Poirier, Joseph Shevary (Chevarie), Alexis Déveau, Jean-Baptiste Montigny, et plusieurs autres qui n'ont su signer. 

Cette chapelle faisait 18 pieds de long et dura 10 ans, pour être remplacée ensuite par une de 36 pieds par 26 pieds. Un Canadien nommé Talbot était son constructeur. En 1877, on construisit ce qui deviendra l'église à son emplacement actuel, dans une dimension de 90 pied par 46 pieds.


Références:

Registre de la Paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation
Répertoire général du clergé canadien,1868
The Burke Chronicles, Edited by Ernest MacDonald, 2007, second printing  2014, Charlottetown, p. 231

samedi 24 décembre 2016

50e anniversaire de construction de l'église de Pointe-aux-Loups

Source: Comité du 40e et 50e. Diapositive du Père Yvon Cormier. 1966.
24 décembre 1966: 

Première messe célébrée dans la nouvelle église de Pointe-aux-Loups sous la gouverne du Père Yvon Cormier. Notons qu'une première chapelle avait été érigée en 1921 et la dernière chapelle existante, localisée dans l'école, ne pouvait suffire à la population croissante de l'époque.



Un père engagé et généreux...
Persuadé qu'on peut trouver les ouvriers nécessaires dans un petit patelin qui vient de lancer un bateau de 40 pieds, le Père Cormier sait convaincre et contribue généreusement aux activités de collectes de fonds, allant même offrir sa voiture, une Renaud Gorgini, en tirage. Plus de 7000 billets furent vendus à cette occasion. 

Pour le 50e anniversaire de sa construction, une célébration spéciale a lieu le 24 décembre 2016 avec le Père Réjean Coulombe. 

De vaillants paroissiens et ouvriers...
La construction de l'église a débuté le 1er août.  Raymond Leblanc est le contremaître des travaux. Charles-Guy Langford en dessine les devis. Formé en menuiserie, Monsieur Leblanc a mené une longue carrière comme enseignant à l’école régionale des Îles, et fut un pilier important à la gestion de ce vaste chantier. Aristide Leblanc, Joseph Chevarie et Raymond Déraspe, furent nommés pour le seconder comme menuisiers affectés aux quarts de travail. 89 travailleurs de la localité participent à la construction. Certaines personnes âgées ou malades envoient leur fils pour les remplacer. Les paroissiens s’offrent pour couper les dépenses de salaires et ceux en état de travailler (homme de 16 ans et plus) décident de donner chacun une semaine gratuite avant d’être payé pour les autres.  Le salaire horaire se situait dans ce temps entre 1,00 $ et 1,60 $. Les travaux commençaient au petit jour et finissaient à la nuit. Le coût des travaux s’élève finalement à 48 310,29 $.
Un feuillet historique est remis aux familles présentes lors du 50e.

samedi 9 juillet 2016

Éphéméride... 9 juillet 1944 - Décès d'un jeune soldat


Source: Collection Jean-Guy Poirier

Le 9 juillet 1944:

Décès à l'âge de 22 ans,de Fernand Harvie, caporal dans le Régiment de la Chaudière. Il est le fils de Narcisse Harvie et Henriette Chevarie.




Sur la photo plus bas, le sergent Joseph Aspirot du Régiment de la Chaudière surveille les arrières du caporal Fernand Harvie, qui lance une grenade dans un bâtiment, durant un exercice, dans la ville de Shoreham-By-Sea en Angleterre, le 27 janvier 1943.  

Notons qu'un site dédié au Régiment de la Chaudière désigne la ville de Courpiquet comme lieu de décès du caporal Harvie et non Carteret comme indiqué sur sa carte mortuaire. 



Si c'est le cas, et cela peut être logique puisque la ville de Carteret fut libérée dès le 18 juin 1944,  il serait décédé à Courpiquet durant l'Opération Windsor ou Charnwood qui a suivi, le 9 juillet 1944. L'aérodrome de Courpiquet, contrôlé alors par les allemands, était l'un des premiers objectifs de la bataille de Caen, après le débarquement de Normandie. Son corps repose au cimetière de guerre Beny-sur-Mer en France (cimetière B.-S.-M.C.W.C., France, XII.B.1), matricule E9370.   

Source: Collections Canada. Mikan no 3521090. Alexander Mackenzie Stirton, photographe.




dimanche 7 septembre 2014

Éphéméride... 7 septembre - Décès du missionnaire Alexis Bélanger


Alexis Bélanger, prêtre missionnaire
Source: Fonds numérique du CARDI 
7 septembre 1868:

Décès de Alexis Bélanger (Voir biographie) à Baie Saint Georges (Terre-Neuve), à l'âge de 60 ans.

Il avait accompagné un groupe de Madelinots, soit les familles de Jean Cormier, Vital Chevarie, Fabien Lapierre et Isidore Vigneau) s'étant expatrié à cet endroit au printemps de 1850.

Arrivé aux Îles en 1839 et déterminé à y rester plus que son mandat de trois années obligatoires, il fut responsable de la construction de la première école des Îles, à Havre-Aubert, dès son arrivée. Il y avait 1380 habitants aux Îles à cette époque.

Source: Naud, Chantal, Îles de la Madeleine 1793-1993, Deux siècles d'histoire, Les Éditions Vignaud, 1993, Iles de la Madeleine, 240 p.

dimanche 29 septembre 2013

Ephéméride... 29 septembre - Le missionnaire Beaubien aux Îles en 1813

Registre de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Visitation
29 septembre 1813:

Jean-Louis Beaubien, missionnaire de l'Ile St-Jean en Acadie (et des Îles par le fait-même) de 1812 à 1818, succède à Jean-Baptiste Allain. Il baptise Magdeleine Richard, ondoyée et née de 17 juillet 1812, fille née du légitime mariage de Joseph Richard et de Marie Chevery, de cette paroisse. Parrain Simon Chevery et Magdeleine Chevery qui n'a su signer.

L'absence de baptême sur cette longue période (plus d'un an), indique bien comment le passage des missionnaires se faisait souvent sur une unique base annuelle et saisonnière. Mais il faut dire aussi que le décès de Jean Baptiste Allain, en juin 1812, a replongé les Îles dans une absence de missionnaire résident, alors que l'abbé Alain était parmi eux depuis 1793.

Jean-Louis Beaubien est un missionnaire qui a initié en 1815, la première véritable école acadienne française à Rustico. Jusqu'en 1825, les six écoles acadiennes de l'Ile-du-Prince-Édouard, considérées comme inférieures de par leur enseignement presque  exclusivement en français, ne bénéficiaient d'aucune aide gouvernementale.

Référence: Landry, Nicolas et Nicole Lang. Histoire de l'Acadie. Les éditions du Septentrion. 2001, p. 144.

lundi 16 septembre 2013

Généalogie des Chapman

Une famille Chapman apparait au Recensement de Pointe-aux-Loups en 1901. William avait 51 ans et sa femme 45. La famille Chapman est une des premières implantées à Pointe-aux-Loups. Il y avait également sa mère Philomène Chapman (75 ans) qui résidait avec eux et son gendre Damas Hébert, mariée à sa fille Aglaé. Il exploitait la conserverie de homard située dans l'Anse de l'Est (première anse de pêche). Leur fille Marie Aglae (dit Maggie) à épousé Damase Hébert le 8 janvier 1901 à l'âge de 15 ans (leur maison verte au bout du chemin Quai sud a malheureusement dûe être démolie en 2019) et c'est Damase Hébert qui était responsable de la station télégraphique. 

William Chapman à John et Jane McClean, un anglais, a épousé Christine Arseneau à Jean Osée Arseneau de Havre-aux-Maisons,  le 4 novembre 1872 à l'Étang-du-Nord. Leurs corps reposent dans le cimetière de Pointe-aux-Loups; tout au moins celui de Christine Arseneau, décédée le
24 avril 1946 et enterrée le 26 avril suivant. Il y a encore un questionnement en ce qui a trait à la pierre tombale de William Chapman, dont une au même nom existe à Lavernière.

Extrait du recensement 1901 Municipalité de Grosse-Île incluant Wolfe Island - Résidents de la demeure no 36 (2 familles y habitaient dont Damase Hébert sûrement erronément appelé Demos Boudreau et sa femme Aglaë et ici plutôt appelée Agnès). Philomène est indiquée comme mère (Mother).


Collection Jean Leblanc

En 1901, il y avait 33 personnes inscrites au recensement de Pointe-aux-Loups, logées dans 5 maisons... 1. Famille William Chapman. 2. Famille Charles Chevarie et Modeste  3. Famille William Lapierre. 4. Famille John Alexie. 5. Famille Onezime White (dit Leblanc dans le Recensement de 1911).

Références: Recensement du Canada, 1901 







Recensement de 1911. Le nom de Damasse Hébert apparait maintenant sous son patronyme connu












Autres notes sur le patronyme Chapman, compilées par le Centre d'archives dans plusieurs recensements (liste non exhaustive):


  • Dans le Recensement de 1881 de l'Étang-du-Nord, William Chapman, cultivateur et pêcheur, était âgé de 30 ans et sa femme Christine Arseneau avait 24 ans. Nous cherchons les notes du recensement 1891. Dans le Recensement de 1901,William Chapman est né le 27 avril 1849 et âgé de 51 ans, son épouse Christine née le 1 octobre 1855, a 45 ans. Décédée le 24 avril 1946, la tombe de celle-ci est à Pointe-aux-Loups. Décédé beaucoup plus tôt, celle de son conjoint serait à Lavernière, selon ce que nous savons. La mère de William Chapman n'apparait plus dans le recensement de 1911, elle est donc décédée entre 1901 et 1911.
  • Une Émily Chapman de 12 ans apparait dans la famille d'Henry Clarke à Grosse-Île (Recensement 1881)
  • Une Mary Chapman écossaise de 14 ans apparait comme servante dans la famille Thomas Dickson sans doute à l'Ile d'Entrée qui faisait partie de Havre-Aubert (Recensement Havre-Aubert 1881)
  • Un Sam Chapman, célibataire de 50 ans venant de la Nouvelle-Écosse apparait dans le recensement de l'Ile d'Entrée de 1861.
  • Peut-être sans aucun lien avec la généalogie des Chapman des Îles, nous savons qu'un dénommé Frank M. Chapman a publié un article sur le Rocher-aux-Oiseaux, illustré de ses propres photographies dans le Century magazine de juillet 1899.