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vendredi 29 mars 2019

Éphéméride... 29 mars 1919 - Protection du Rocher-aux-Oiseaux, refuge d'oiseaux migrateurs

Fonds AC10 Fin des années 60. Centre d'archives régional des Îles
29 mars 1919:

Reconnu dès 1917 comme première aire protégée d'oiseaux migrateurs au Canada ainsi que première aire marine, c'est le 29 mars 1919 que débute réellement la protection de cet îlot rocheux de 5,26 hectares des Îles-de-la-Madeleine. Les nombreuses colonies d'oiseaux qui la fréquente, la difficulté d'accès à cette île et sa position à l'extrême Est du Golfe Saint-Laurent en fait le lieu idéal pour obtenir un tel statut.

dimanche 19 novembre 2017

Éphéméride... 19 novembre - Nouveau batiment de la Banque nationale


19 novembre 1969 :

Inauguration et bénédiction d'un nouvel édifice de la Banque canadienne nationale en compagnie du père Esdras Nadeau et du maire Isaac Boudreau. Sur la photo du bas, les neuf premiers(ères) employé(e)s de la banque.

La toute première banque s'est installée aux Îles sous le nom de banque d'Hochelaga en 1917.

Références: Collection du Centre d'archives régional des Îles. Journal Le Madelinot, vol 4, no 22, 30 novembre 1969, p.4.

vendredi 6 octobre 2017

Éphéméride... 6 octobre - Naufrage de la goélette Onato en 1917

6 octobre 1917:

La goélette Onato de 35 tonneaux, immatriculée à Cap-aux-Meules, échoue à la barre du chenal de Grande-Entrée. Propriété de William Gasper Leslie, celle-ci avait été construite à Havre-aux-Maisons en 1910.

Références: 

Mercantile Navy List 1914, p. 904.
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Iles, 2011

lundi 13 mars 2017

Les Terres-Neuviens et la chasse aux phoques aux Îles

Collection Louis T. Blais
Plusieurs articles de presse de journaux Terre-Neuviens (1914 à 1948) témoignent de l'intérêt des chasseurs de cette province pour la zone des Îles, où les phoques se rapprochent souvent des côtes. Ils pouvaient ainsi s'assurer de venir y capturer une partie de leur quota. On imagine ces goélettes et bateaux à  vapeur, ensuite, parcourant des milliers de kilomètres pour s'assurer une partie de cette ressource importante.

Plusieurs albums de coupures de journaux français et anglais de l'époque de la Seconde Guerre Mondiale, de la collection du marchand et ancien représentant fédéral Louis T. Blais, de La Tabatière, se sont ajoutés aux fonds du Centre d'archives régional des Îles. Ces albums représentent un portait très complet des journaux du Québec et des maritimes en ce qui concerne toute l'industrie de la chasse aux phoque et de le pêche dans le Golfe et autour de Terre-Neuve. 

Source: Evening telegram St. John's,
Terre-Neuve, 1918-04-15 Page 37

Source`: Evening telegram St. John's,
Terre-Neuve, 1917-03-27
Source:  Evening telegram St. John's,
Terre-Neuve, 1914-04-11

vendredi 10 octobre 2014

Le naufrage du Simcoe le 7 décembre 1917


Pastel du Simcoe par Hélène Chevarie

L’histoire méconnue du naufrage du Simcoe  
(selon la Garde Côtière Canadienne)

1917 fut une année tragique. 11,000 soldats canadiens avaient péri en avril sur la crête de Vimy. En octobre et novembre de la même année 16,000 de leurs camarades échangeaient à leur tour leur existence pour deux milles carrés de boue à Paschendaele. Le 6 décembre, à la suite de l'abordage de deux cargos dans le port d'Halifax, l'explosion des munitions que contenait l'un des navires ravagea la ville; 1,630 personnes périrent, des milliers d'autres furent blessées. Sous le coup des mauvaises nouvelles du front, encore affligé de ces deuils qui frappaient toutes les parties de notre pays, sous le coup aussi des désastres qui avaient eu pur théâtre son propre territoire, le Canada ne prêta qu'une attention distraite à un autre événement qui allait marquer d'une façon terrible cette année douloureuse, le pire désastre qu'aient enregistré les annales de la Marine et des Pêcheries.


En 1917, le Simcoe s'est perdu corps et bien en passant des Grands Lacs supérieur à la baie de Fundy pour relever le CGS Dollard.

Le lendemain même de l'explosion d'Halifax le sans-filiste des Meules, aux Îles-de-la-Madeleine, captait un message urgent du ravitailleur de phares Simcoe.

« SOS EN PERDITION QUELQUES MILLES AU SO ILES DE LA MADELAINE POSITION EXACTE IMPOSSIBLE A DETERMINER A PEU PRES DIX MILLES SO DES ILES DE LA MADE-LEINE LES CANOTS SONT A LA MER PAR GROSSE MER SOS. »

Le message avait été reçu à 20h30 le 7 décembre 1917. À partir de ce moment-là on ne reçut plus la moindre nouvelle du Simcoe, perdu corps et bien avec les 44 hommes à son bord. Le récit de ce naufrage, fragmentaire et dont, du reste les détails restent encore inconnus, sont assez caractéristiques de la navigation de cette époque. Le vapeur Seal et un patrouilleur naval voulurent se porter au secours du Simcoe, mais ils étaient encore très éloignés de la position supposée et incapables de marcher vite sur une mer déchaînée. Bien que prévenus par les stations-radio des Meuls et de Fame Point, il fut impossible aux habitants des petits ports de la région d'esquisser le moindre geste pour secourir les naufragés. Leurs petits bateaux auraient en effet été incapables de prendre la mer dans le vent qui poussait en rafales une neige aveuglante. L'Aranmore appareilla malgré tout de Pictou le lendemain matin, dès réception du message, mais il eut beau fouiller la mer jusqu'au 11, il ne trouva rien et renonça.

Le Simcoe était un vapeur à deux hélices, long de 180 pieds. Il n'avait alors que huit ans. Déjà il avait franchi sans incident l'Atlantique depuis Wallsendon-Tyne où il avait été construit. Son port d'attache était normalement Parry Sound. Premier navire du ministère à être affecté exclusivement au service des Grands Lac il servait, avec le Lambton, également entré en service en 1909, au ravitaillement des phares ou à l'entretien des bouées en amont de Montréal. Or, pendant la campagne de 1917, on s'était rendu compte que la machine du Dollard n'était pas suffisamment puissante pour qu'il puisse continuer à naviguer en toute sécurité dans les eaux agitées de la baie de Fundy. C'est pourquoi le Simcoe avait été transféré à l'Agence de Saint-Jean (N.-B.). C'est en gagnant son poste qu'il se perdit. Le capitaine W. J., Dalton et le chef mécanicien W. J. Pitt, partis eux-mêmes de cet endroit, avaient été chercher leur bateau sur les Grands Lacs, s'arrêtant pendant quelques semaine à Québec pour y travailler en route. Puis, on l'avait provisoirement affecté au service du Bas du Golfe avant de le dépêcher vers son nouveau poste. Au moment du naufrage il venait de quitter Saint-Jean avec une cargaison de charbon et du ravitaillement pour le Rocher-aux-Oiseaux. Sa cargaison débarquée, il était reparti relever les bouées des Îles-de-la-Madeleine. On pense qu'il en avait déjà embarqué le soir du 7. Le capitaine Dalton était un officier plein d'expérience qui avait déjà commandé le Lansdowne et l'Aberdeen au cours de missions analogues.