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dimanche 7 mai 2023

Éphéméride... 7 mai - Décès du député libéral Louis Albin Thériault en 1953

7 mai 1953 :  

Décès de Louis Albin Thériault, député libéral à l’Assemblée législative, instituteur, juge de paix, maire de Havre-aux-Maisons et préfet de comté.

Natif de Havre-aux-Maisons, le 18 février 1871, Louis-Albin Thériault est le fils de Pierre (à Fabien) et Louise Bibiane Thériault (à Louis-Léon). Il est le frère de Marie, Florimond, Françoise, Françoise-Caroline, et Justine. Le 25 novembre 1895, il épouse Geneviève Thériault, fille du capitaine F. É Thériault. Ils auront sept enfants : Bibiane, Florimond, Françoise, Arcadius, Louis-Aurèle, Régina et Lomer.

Louis-Albin Thériault a fait ses études classiques au collège de Sainte-Anne de La Pocatière avant de revenir aux Îles en tant qu’instituteur. Il enseignera de 1892 à 1901. En 1900, Louis-Albin se présente en tant que candidat libéral aux élections provinciales, mais il sera battu par son adversaire, également libéral, Patrick Peter Delaney. Il ne sera défait que par un mince 48 voix de majorité. Toutefois, il se représentera à l’élection partielle de novembre 1906 ou il sera élu. Il sera aussi réélu en 1908. Il occupera également la fonction de juge de paix pendant 20 ans. Louis-Albin Thériault n’en restera pas là ; de 1912 à 1937, il est nommé inspecteur des écoles pour les Îles-de-la-Madeleine. En plus d’être inspecteur, il sera maire de Havre-aux-Maisons de 1923 à 1937, ainsi que préfet de comté. On compte parmi les grandes réalisations de cette période : le premier pont reliant l’île centrale à l’île de Havre-aux-Maisons, infrastructure bâtie sous la gouverne des députés fédéraux Édouard Caron et provincial  Rodolphe Lemieux.

Aussi, Louis-Albin Thériault fut président de la Corporation de l’hôpital de Cap-aux-Meules, de la Société de la Croix-Rouge des Îles et de la Société d’Agriculture. Il est décédé à Havre-aux-Maisons le 7 mai 1953.             



Références:
Naud, Chantal. Îles de la Madeleine 1793-1993. Deux siècles d’Histoire, Les Éditions Vignaud, 1993., p. 99
Fonds et collections du CARDI- AM1

mardi 22 février 2022

Éphéméride... 22 février - Décès d'un ancien maire et préfet en 1966

Charles Boudreau serait l'homme qui est assis, selon la donatrice.
                                                            
 

22 février 1966:

Ancien maire de la Municipalité de Havre-Aubert et Bassin de 1941 à 1945, de Havre-Aubert Est, de 1953 à 1957 et de 1960 à 1963 (préfet de comté durant ce dernier mandat), Monsieur Boudreau fut l'un des participants au lancement du Ponchon lors du bris des communications, en 1910. Il a oeuvré pour de nombreuses compagnies de navigation: M. Fraser de Pictou, SS Lovat et Clarke Steamship Co. Très impliqué dans sa communauté, une foule lui rendait hommage à l'église Notre-Dame de la Visitation le 24 février suivant. Il était l'époux de Léda Bourgeois et le père de Léo, Gérard, Cléophée, Lucie et Thérèse.

Un article du blog de Pauline Carbonneau publié en 2016, nous permet d'en apprendre un peu plus sur ce bâtisseur des Îles... « Charles Boudreau, nommé le Petit Charles par les gens de Havre-Aubert, était un personnage qui meublait notre quotidien tout en nous faisant rêver de découvrir de nouveaux horizons. Lorsque nous le voyions se diriger  vers le quai d’un pas rapide, nous savions que le Lovat était sur le point d’accoster au quai de Havre-Aubert. Ce bateau qui faisait la navette de Pictou aux Îles était l’un de nos liens avec l’extérieur.» ... 

Références: Collection du CARDI. Journal Le Madelinot 10 mars 1966 page 1.

lundi 21 février 2022

Éphéméride... 21 février - La tempête du siècle aux Îles-de-la-Madeleine en 1982

Les Madelinots se souviendront longtemps du 21 février 1982… 


L’édition du journal Le Radar du 10 mars 1982, détaille dans « l’opération tempête » (p.3),  la suite des événements survenus aux Îles durant l’état d’urgence décrété le 25 février et ne prenant fin que vers le 4 mars selon le récit de la députée Denise Leblanc (p.6). 

Pannes d’électricité et de téléphone. Évacuations médicales vers l’hôpital et l’aéroport. Transport de femmes enceintes par autoneige et hélicoptère. Réquisition de deux souffleuses livrées du continent au ministère des Transports des Îles. Livraisons de denrées essentielles, de médicaments et de mazout. Incendie de deux maisons. Secours d’un navire étranger, etc. Les maires des Îles et autorités en place qui ont pu se déplacer sur l’ile centrale se sont réunis aux bureaux d’Hydro-Québec, en faisant leur centre de commande. 

La tempête fut rapportée par de nombreux médias comme en témoignent les archives de l’époque.

« L’état d’urgence [est] décrété aux Iles de la Madeleine après [ce qu’on appelle] “la tempête du siècle” qui a laissé par endroits des “congères de 20 à 45 mètres et bloqué toutes les routes. Plusieurs maisons sont privées de chauffage et d’électricité depuis dimanche. Les autorités ont demandé au ministère des Transports de mettre à leur disposition, de toute urgence, l’équipement nécessaire pour débloquer les routes, l’équipement utilisé sur place étant vieillot et ayant cédé devant l’énorme tâche. Une disette de lait et de pain se fait déjà sentir dans plusieurs villages. La tempête de dimanche dernier avait débuté par des vents de 100 kilomètres accompagnés de pluie verglaçante. Il y a un mois, une autre tempête avait causé pour plus d’un million de dégâts matériels aux Iles de la Madeleine.” - Le Devoir, 26 février 1982, p.3


The Montreal Gazette, 26 février 1982

jeudi 12 novembre 2020

Éphéméride... 12 novembre - James G. Farrah, maire de l'Étang-du-Nord pour un deuxième mandat


12 novembre 1969 

James G. Farrah
James G. Farrah
Source : AC1-S39 Jean-Guy Poirier
James G. Farrah, appelé communément « Jimmy », est élu maire de la Municipalité de L’Étang-du-Nord, pour un deuxième mandat, le 12 novembre 1969. Il habite à ce moment Cap-aux-Meules, mais possédait un commerce général à L’Étang-du-Nord et un à Cap-aux-Meules et des propriétés et terrains à L’Étang-du-Nord. Son frère Albert Farrah, de cinq ans son aîné, reprend le commerce au centre de Cap-aux-Meules dans les années 1950.

James G. Farrah (1908-1986)

Né à L’Étang-du-Nord, le 10 mai 1908, James G. Farrah est un des deux seul fils de Georges à Habib David, marchand de Baalbek (Liban),  immigré à Newcastle (Nouveau-Brunswick) au début du 20e siècle avec ses deux frères Abraham et Charles. L’ancêtre des Farrah, Georges, est arrivé aux Îles vers 1891 et est décédé dans sa ville d’accueil au NB en 1933, à l’âge de 62 ans, après avoir vécu 38 ans aux Îles. 

La grande résidence sur quatre niveaux où a grandi James Farrah était située où se trouvent les sculptures du site de la Côte. Ils furent expropriés pour la construction du chemin possiblement peu après le décès de son père et son mariage avec Louise Arseneau, en 1928. Leur nouvelle demeure fut située au-dessus du magasin général à L’Étang-du-Nord.

Ses engagements comme maire de l’ancienne municipalité de L’Étang-du-Nord se traduisent par le développement routier, l’ouverture des chemins d’hiver, l’érection de terrains de jeux, et de patinoires.  Il a d’ailleurs ouvert la première salle de cinéma (Le Théâtre Rex) aux Îles-de-la-Madeleine, le 3 décembre 1947. Le théâtre Rex était situé en face du deuxième bâtiment de la Coop La Sociale (après son incendie). Les séances se déroulaient sur place, seulement le samedi et de façon mobile dans les salles paroissiales des Îles, vers 1945. Sa fille Martha (1935-2016) témoigne de ces événements dans une entrevue avec le CARDI, en 2001. Elle se souvient particulièrement d’un des premiers films diffusés aux Îles, soit celui d’Aurore L’Enfant martyr (1951).

James G. Farrah est le grand-père de Georges Farrah (1957 —), ancien député des Îles-de-la-Madeleine de 1984 à 1994 et député de la Chambre des Communes de 2000 à 2004 sous la bannière libérale.




Références: 

Naud, Chantal. Îles de la Madeleine 1793-1993, Deux siècles d'Histoire, p. 89, 120, 139, 189, 196.
AC1 - CD 9-31B Centre d'archives régional des Îles, Collection Patrimoine vivant. 20 mars 2001

mercredi 8 juillet 2020

Éphéméride - 8 juillet - Décès du maire et préfet Gilbert Carbonneau, en 1980

Gilbert Carbonneau 1942-1980

Le 8 juillet 1980 décède Gilbert Carbonneau à l'âge de 37 ans. Père de trois enfants, il est maire de la municipalité de l'Île du Havre-Aubert dès 1972 et préfet de comté des Îles-de-la-Madeleine de 1974 à 1980, durant des années très mouvementées (découpage du territoire électoral fédéral, chasse aux phoques, système de communication, faillite de Pêcheurs-Unis, etc.). Très engagé dans le domaine social et politique, il est un des premiers ambassadeurs des Îles durant son ouverture à un lien maritime et touristique régulier. Il est le président-fondateur de la Corporation du Musée de la Mer, créée le 26 novembre 1971.




Tout d’abord animateur en loisirs pour le Conseil des Loisirs de l’Est-du-Québec, en 1966-1967, il s’engage dans la préparation des Fêtes du Centenaire acadien dont les célébrations coïncident avec l’inauguration du Centre Culturel de Havre-Aubert. Il est alors greffier et registrateur adjoint au Palais de Justice de Havre-Aubert ; en 1973, il devient registrateur d’office. En avril 1970, il est candidat de l’Union nationale et en mai 1979, candidat au Parti conservateur dans Bonaventure-Les Îles, où il a fait bonne figure sans pouvoir être élu dans un si vaste territoire : il obtient toutefois la majorité pour les Îles et sa dernière campagne lui prouve l’affection de la population et le conforte dans sa décision de se consacrer à la vie politique qui sera malheureusement très courte.

Un aréna portera son nom. Reconnu comme un homme dévoué au développement et à la protection des droits de ses concitoyens, de nombreux hommages sont adressés dans les médias lors de son décès. Un fonds d'archives à son nom (AP11-S3) est dorénavant conservé au Centre d'archives régional des Îles au sein du fonds familial Pierre-Cornelius Carbonneau.

___________________________________________________
Fonds et collections du Centre d’archives régionales des Îles (CARDI)

AP11-S3 Fonds Gilbert Carbonneau
Collections Le Madelinot 1966-1976 et  Le Radar, 1972-1980


Le Radar, 30 juillet 1980.

jeudi 14 juin 2018

Éphéméride... 14 juin - La croix de la butte ronde en 1981

Source: Centre d'archives régional des Îles,
Fonds Achille Hubert, AP1-P2501



14 juin 1981 :

Érection d'une croix de 27 pieds sur la Butte Ronde à la Pointe-Basse. Elle remplace celle du père Samuel Turbide.

dimanche 19 novembre 2017

Éphéméride... 19 novembre - Nouveau batiment de la Banque nationale


19 novembre 1969 :

Inauguration et bénédiction d'un nouvel édifice de la Banque canadienne nationale en compagnie du père Esdras Nadeau et du maire Isaac Boudreau. Sur la photo du bas, les neuf premiers(ères) employé(e)s de la banque.

La toute première banque s'est installée aux Îles sous le nom de banque d'Hochelaga en 1917.

Références: Collection du Centre d'archives régional des Îles. Journal Le Madelinot, vol 4, no 22, 30 novembre 1969, p.4.

lundi 25 janvier 2016

Éphéméride... 24 janvier - Maire de l'Étang-du-Nord de 1921 à 1933



Source: BANQ, E6,S7,SS1, P7375 Poste de pêche à l'étang du Nord, Îles de la Madeleine , photo Eugène Gagné  1942
24 janvier 1921 : 

Alfred Nadeau est élu maire de l’Étang-du-Nord. Il occupe ces fonctions durant 12 ans et est remplacé par J. Fred Arseneau le 18 janvier 1933.



Tout usage ou publication sur le web de cet article doit inclure la source du Centre d'archives régional des Îles ainsi qu'un hyperlien vers celui-ci. Toute autre source doit également être nommée en conformité aux droits d'auteurs cités plus bas.

lundi 18 janvier 2016

Éphéméride... 18 janvier - Maire de l'Étang-du-Nord en 1933


18 janvier 1933  

J. Fred Arseneau élu maire Étang-du-Nord. Il occupe ces fonctions pendant 2 ans, jusqu’en 1935 alors qu’il est remplacé par Georges J. Binet.


mercredi 7 octobre 2015

Benoit Arseneau, père, un homme de tête et de coeur

Benoit Arseneau, père, ca 1996, Fonds AP1-1812b
BENOIT ARSENEAU, père
UN HOMME DE TÊTE ET DE CŒUR

Benoit Arseneau, père, n’est plus. L’homme qui a été maire de la Municipalité de Havre-aux-Maisons de 1977 à 1986 et de 1989 à 1997, et assumé durant deux ans les fonctions de préfet a succombé avant minuit le 6 octobre, à l’âge de 78 ans, à la suite d'une longue maladie. 

Son père Fabien fut lui-même maire de 1951 à 1958, ce qui peut aider à comprendre un peu le destin du fils. Cette période effervescente aux Îles-de-la-Madeleine était celle de la construction de la route principale reliant Havre-Aubert, de l’installation de l’électricité, l’apparition des chalutiers, l’ouverture d’une usine de poisson par la Gorton Pew, le premier lien maritime entre Montréal et les Îles avec le Brion, de CTMA, etc. Benoit Arseneau a pu voir œuvrer son propre père au développement de son milieu et, témoin de l’impact des décisions municipales sur celui-ci, a pu recevoir la piqûre de la politique à ce moment. Paradoxalement, sa propre élection se fera en pleine crise des travailleurs de l’usine de Pêcheurs-Unis du Québec, en novembre 1977.

Après le déclin du hareng de 1950 à 1970, une importante source de revenus de plusieurs familles aux Îles, dont la sienne qui exploitait des fumoirs depuis des décennies, il est entré dans l’arène politique avec des convictions et dans l’idée de tout faire pour aider sa communauté à progresser. Mais avant d’être élu, il fut membre de la Commission des loisirs, marguillier à la paroisse Sainte-Madeleine. Bénévole de longue date et doté d’un bon sens de l’humour et d’une direction hors de l’ordinaire, il était revenu d’un voyage à Québec en 1958 avec l’idée d’un carnaval pour la Municipalité de Havre-aux-Maisons. Cette activité, très populaire et rassembleuse, laissa sa marque dans le monde des loisirs sur l’ensemble des Îles. Les résidents de Pointe-aux-Loups, localité fusionnée à Havre-aux-Maisons dès son arrivée comme maire, furent sollicités et participèrent également à ces festivités durant de nombreuses années. Il faut dire que l’homme savait convaincre et témoignait tout son respect pour sa communauté. Plusieurs l’auront vu assister à la messe hebdomadaire de leur église et les soutenir durant leurs propres efforts de levées de fonds ou développement (comité des loisirs, glace extérieure, marina, etc.)

Durant son mandat, on note le complexe municipal avec l'aréna et sa glace artificielle, la Maison de la Culture, un système d'égouts, le centre régional de traitement des matières résiduelles, le développement de la marina de la Pointe, les haltes routières et le sentier pédestre du Cap Rouge.  Alors que les années 70 voyaient la croissance du tourisme influencer le développement des Îles, jusque- là orientée par le Plan d’aménagement de l’Est-du-Québec, la dernière période de son mandat fut marquée par un climat économique difficile, le moratoire sur le poisson de fond, les activités de mesures d’urgence lors de l’effondrement survenu à Mines Seleine, les problèmes liés au transport maritime et aérien, etc.

Benoit Arseneau était un homme de cœur. Lorsqu’il quitte la vie politique à l’âge de 62 ans, il remercie avec émotion ses collègues des dernières années ainsi que les membres du personnel de sa municipalité et de la MRC des Îles dont il dira regretter ces personnes tant dévouées à la cause municipale. Ayant siégé à plusieurs comités, dont celui des transports, il jugeait son expérience enrichissante. « J'ai réussi, je crois, à maintenir le cap et à prendre les décisions importantes pour l'aboutissement de certains dossiers. »  Il était particulièrement fier de l’implantation du compostage aux Îles, une réalité qu’il savait devoir se réaliser dans un contexte d'environnement insulaire.

L’homme au langage coloré savait que pour arriver à un consensus, il fallait parfois se rallier à ses pairs dans des décisions importantes. Il estimait que la position de préfet demandait une bonne dose de courage et de détermination. Lors d’un hommage, en avril 1998, les bénévoles de sa municipalité mentionnaient comment il sut se faire apprécier et admiraient sa capacité de gérer des crises et conduire des dossiers.

Son départ de la vie politique était conjugué à sa volonté de faire revivre l’industrie du hareng avec le fumoir qu’il a reconstruit avec ses fils, Louis, Benoit et Daniel. Le hareng frayait un peu plus sur nos côtes et il pouvait retourner au métier traditionnel familial tout en conservant le contact avec le public qu’il affectionnait. Mis à part les dernières années marquées par la maladie, il assistait ses fils dans leur travail au Fumoir d’Antan depuis presque 20 ans. Nul doute qu’il aura été un ambassadeur pour les Îles et contribué à faire perpétuer les traditions et métiers de notre monde insulaire.



Sources :

Journal Le Radar, 12 septembre 1997 p. 3
Journal Le Radar, 19 septembre 1997, p. 2, 9, 11
Journal Le Radar, 24 avril 1998, p.12
Témoignage d’ancien membre de la MRC des Îles
Recherches du Centre d’archives régional des Îles



jeudi 6 juin 2013

Éphéméride... 06 juin - Fondation du Club Optimiste de Cap-aux-Meules

Source: Collection du Centre d'archives régional des Îles, Le Radar 17 juin 1981, page 7
06 juin 1981 : 

Fondation d'une section du Club optimiste international à Cap-aux-Meules.

dimanche 25 novembre 2012

Éphéméride... 25 novembre - Élection du premier maire de la nouvelle Municipalité des Îles

Source: Le Radar, vol. 32 no. 14,
du 30 novembre au 6 décembre 2001, p. 1
25 novembre 2001:

En avril 2001, M. Franklin Delaney, conciliateur mandaté par Mme Louise Harel, ministre d'État aux Affaires municipales et à la Métropole, remet un rapport portant sur le regroupement des municipalités des Îles-de-la-Madeleine. Le document est signé par 5 des 7 municipalités pour confirmer leur accord. Ces 5 signataires représentent 84% de la population madelinienne. Suite à ce rapport, on procède à la fusion des municipalités des Îles-de-la-Madeleine et les élections sont prévues pour le 4 novembre 2001.


Le premier maire de la nouvelle municipalité des Îles-de-la-Madeleine, M. Claude Vigneau, est élu le 25 novembre 2001.