Aucun message portant le libellé 1938. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé 1938. Afficher tous les messages

vendredi 7 décembre 2018

Éphéméride... 7 décembre - Prise en charge du nouvel hôpital des Îles en 1938

Les religieuses de la Charité de Québec signent, en présence de l'évêque de Québec et du député des Îles, Monsieur Hormidas Langlais,  la prise en charge du nouvel hôpital des Îles, l'hôpital Notre-Dame-de-la-Garde. Sr St-Louis-de-Gonzague en est la première directrice jusqu'en 1944. La photo est prise peu avant leur départ vers les Îles, le 3 décembre 1938.


mardi 28 août 2018

Éphéméride... 28 août - Fondation de la Caisse populaire de Havre-aux-Maisons

Source: L'Évangéline, 19 octobre 1961, page 11
28 août 1938: 

Fondation de la Caisse populaire de Havre-aux-Maisons. Alfred Boudreau en est le premier président.

« À l'hiver 1938. on faisait des réunions de cantons (cercles d'étude) afin de mettre sur pied un service de caisses populaires sur nos îles: sans oublier les caisses scolaires... L'abbé Alfred Gallant était un fervent militant de ce mouvement naissant. Le 19 juin 1938, on installe la première caisse populaire des Îles dans la maison de Théophile Bourque, de Lavemière; la gérance est assurée par son fils Léger. Deux mois tard, un 28 août, c'est au tour de Havre-aux-Maisons d'établir ses bureaux dans la résidence du secrétaire gérant. Antonio Arseneau; il existe à ce moment-là un Comité de régie des caisses populaires des îles. » *

En 1961, à son 25e anniversaire, la caisse de Havre-aux-Maisons, illustrée sur la photo du journal L'Évangéline, comptait 917 membres, un actif de 295 500$ et avait accordé plus d'un million de dollars en prêts depuis sa fondation. 

Le tableau suivant illustre les actifs de chaque caisse rurale des Îles en 1952 et 1953




Références: *Fonds Chantal Naud AC1-S21-D19 et ACI-S10 








mardi 19 juin 2018

Éphéméride... 19 juin - Fondation de la première Caisse Desjardins des Îles à Lavernière

Le 19 juin 1938
Fondation de la première Caisse populaire aux Îles, à Lavernière avec 260 membres.
L’abbé Émile Turmel, propagandiste de la fédération des caisses est venu apporter son soutien à ce lancement, dont le travail de sensibilisation à la coopération avait déjà été enclenché par le Père Gallant. Un comité de régie supérieur des caisses composé entre autres de Mgr J. A. H. Blaquière, du Père Gallant, d’Ovide Hubert, Gustave Lafrance, Fred Landry et J.René Scott, agronome des Îles, est chargé par la Caisse de Lévis de surveiller les caisses et veiller à en fonder de nouvelles.

Cyrice P. Massé en est le premier membre de la Commission de crédit, le père Gallant lui offre un vibrant hommage dans la revue À pleines Voiles lors de son décès en 1959, bien qu'il paraisse dans cet article sous le nom de Cyprien et non Cyrice; William Arseneau est le premier président, Léger Bourque est le premier gérant, Edgar Bourque son frère qui prendra la relève de la gérance de 1941 à 1974, Edmond Cormier et Albin Aucoin assureront aussi la continuité et l’adhésion de nouveaux membres. Madame Cécile Bourque, première assistante gérante dans un emploi considéré masculin à l’époque. Son engagement « officiel » se fait le 22 juillet 1957.  Elle y demeure plus de 30 ans. Pour n'oublier personne, voici les premiers membres des différents conseils et commission.

Le premier conseil d’administration est composé de William Arseneau, prés., Ovide Hubert v.p., Johnny leblanc, dir., Fred O. Bourque dir., Léger T. Bourque, sec.-gér.

Le conseil de surveillance : Père Gallant, Willie Chiasson, Ernest Miousse.

La Commission de crédit : Cyrice P. Massé, Alex Décoste, William Cyr.

Officiers honoraires : Mgr Blaquière, Hormidas Langlais, Maurice Chiasson


La première femme élue au conseil d’administration fut Joan Landry.




Comme en témoigne cette publicité de 1961, lors des 25 ans de fondation, la coopération est en pleine effervescence et on trouve à cette époque sept caisses d'épargnes réparties sur les Îles.

Références:
Album La Caisse populaire de Lavernière 1938-1988, Des racines… un avenir prometteur, Comité du 50e, Imprimerie locale, 1988, 69 p.
Chantal Naud. Deux siècles d’histoire 1793-1993, Éditions Vignaud, 1993, 241 p.


Fonds AO19 Centre d’archives régional des Îles (photos originales, fichiers numériques, , éphémérides du blogue,collections de journaux et publications) soient :
Revue mensuelle À Pleines Voiles de  juin 1952 à 1959 (sauf 1953)
Journal Le Radar
Journal L’Évangéline (quelques publications)
Source: Fonds AO19 Centre d'archives régional des Îles, L'Évangéline 19 octobre 1961, page 24
Journal Le Madelinot


Éphéméride... 19 juin - Fondation de la première caisse Desjardins aux Îles en 1938, à Lavernière

Source: Journal L'Évangéline en 1963

vendredi 8 juin 2018

Éphéméride... 08 juin - Premier entrepôt frigorifique aux Îles en 1938

Entrepôt frigorifique de Fatima en 1960. Source: AC1-S39
Inauguration du premier entrepôt frigorifique aux Îles. 

Cette information tire sa source de l'agenda d'événements historiques publié par Frédéric Landry au Musée de la Mer, en 1993. Il n'est toutefois pas précisé dans quelle localité il fut implanté ni de quelle source l'auteur tirait lui-même son information. Par contre, nous savons que les deux premiers entrepôts furent érigés sous le règne du député Hormidas Langlais si nous reprenons cet extrait d'article de la Boussole :

Les oeuvres de M. Langlais ne se comptent pas. Elles n'ont pas été réalisées avec facilité et malgré qu'il ait été 26 ans au service du comté, des circonstances et des événements incontrôlables ont souvent contrecarré ses efforts  et ses travaux. Au tout début, le gouvernement ne fut au pouvoir que trois années. Les budgets étaient maigres et tout était à faire. Pendant son premier terme il décrocha l'hôpital dont tout le monde réclamait l'érection depuis longtemps. Il fit bâtir deux entrepôts frigorifiques et commencer celui de Grande-Entrée. En voirie, le chemin conduisant à Grande-Entrée était rendu au Détroit quand l'élection de 1939 arriva...

Ces bâtiments se faisaient appeler frigidaire, neigière ou entrepôt selon les localités correspondantes. Voici quelques propos recueillis grâce à au groupe privé Vous-souvenez-vous créé et tenu par Diane Hébert et Robert Leblanc. On y trouve des mines de témoignages historiques sortis des souvenirs des Madelinots, dont nous nous permettons de ressortir ceux relatifs au patrimoine bâti:

Au temps où il n’y avait pas un frigidaire par maison, la plupart des cantons se servaient de neigières ; voici celle qu’il y avait à L’Anse aux baleiniers à Fatima. Elle était bâtie thermos (la froideur ne sortait pas et la chaleur n’entrait pas). Au printemps, avant le dégel les gens l’emplissaient de blocs de glace et elle pouvait conserver le poisson et autre aliment jusqu’à la prochaine saison froide. (JG.P)
Certains « frigidaires » auraient été bâtis pendant la guerre de 1939-1945 pour congeler du poisson pour l’effort de guerre et, tout comme la « Canapro », auraient fonctionné avec des génératrices pour le courant et peut-être certains entrepôts frigorifiques auraient fonctionné avec des moteurs diesels et ce, avant la venue de la Coopérative d’Électricité des Iles... (A.C.)
À Havre-Aubert elle était près du lac à Alfred où est l’ancien garage de Armand Cormier et on coupait la glace sur le lac à Alfred. Bien après le frigidaire est arrivé on louait des casiers pour entreposer la viande. (L.B.)