Source: Centre d'archives régional des Îles. Fonds AP3 |
Un important congrès des coopérateurs se tient à Lavernière, sous la direction d'Ovide Hubert, bien connu pour son implication dans la fondation de nombreuses coopératives aux Îles.
Source: Centre d'archives régional des Îles. Fonds AP3 |
Source: Collection du CARDI, L'Évangéline 19 octobre 1961 page 20 |
12 avril 1936:
La Société L'Assomption est implantée aux Îles-de-la-Madeleine sous le titre de succursale Saint-Alphonse par Ovide Hubert et le père Lionel Lafrance. La première assemblée se tient dans l'Église de Havre-aux-Maisons après les vêpres et le nom retenu fait honneur au père Alphonse Arseneau.
Fonds AC1-S46 - Le Phare vol.1 no 9 15 août 1946, p.27 |
On trouve un historique de cette institution dans la description du Fonds d'archives #86 par Line B. Michaud, au Centre d'études acadiennes de l'Université de Moncton :
« La Société l'Assomption, dont le siège social est à Moncton, N.-B., a été fondée à Waltham, Massachussetts, le 8 septembre 1903. Elle est souvent surnommée la * Mutuelle des Acadiens parce qu'elle fut organisée par des Acadiens à l'intention de leurs compatriotes. En pratique, elle accepte dans ses rangs les Acadiens et ceux qui, à cause de leur origine, résidence ou alliance, font cause commune avec eux. Les fondateurs, des catholiques convaincus et des patriotes ardents, se rendaient compte qu'il manquait à l'Acadie une organisation nationale qui puisse assurer le progrès de son peuple. Au souci d'améliorer la situation sociale des Acadiens se rattachait celui d'améliorer leur situation économique. Au début, il ne s'agissait pas, à proprement parler, d'une société d'assurance sur la vie. C'était plutôt une société d'entraide où les membres versaient la même contribution, sans égard à leur âge, et d'où ils retiraient les mêmes bénéfices, soit 100 $ au décès et 5 $ par semaine en cas de maladie. L'assurance-vie comme moyen de progrès économique fit son apparition en 1914 mais les règlements d'alors ne prévoyaient ni valeur de rachat, ni paiement de dividendes. Graduellement, la Société augmenta le montant d'assurance accordé à une même personne. Elle mit sur le marché des contrats variés, qui répondaient à de nouveaux besoins et qui permettaient de soutenir la concurrence des compagnies plus anciennes ou plus riches. La Société obtint sa charte civile en 1907. Après sept ans d'existence, sort en 1910, elle comptait 5548 membres groupés dans 97 succursales. (...) En 1953, elle fêtait ses noces d'or en inaugurant un imposant immeuble à Moncton et se réjouissait des résultats suivants: actif dépassant 10 $ millions, plus de 68 000 membres groupés dans 225 succursales, tout près de 73 $ millions d'assurance en vigueur.»
1946-1949. - 0,04 ml de documents textuels (2 volumes reliés)
Janvier 1946 : Le premier numéro de la revue mensuelle
intitulée « Sur la Butte », apparaît
ensuite sous la nomination Le Phare.
Le Centre social, fondé à l’été 1945 suite à la réception
d’une subvention de 500$ du Ministère des Pêcheries, possède un appareil de
miméographie et publie le premier numéro, vraisemblablement en janvier 1946
(aucune mention exacte de la date sur le journal en question).
Publié sur feuille polycopiées et brochées par les étudiants
du Collège Saint-Pierre, sous la
présidence étudiante de Henri Cormier, du secrétaire Raymond
Hébert, la rédaction du premier numéro est assuréepar Louis Reid, René
Arseneau, Roland Chevrier et Roméo Cyr. Les dessinateurs sont Lorenzo
Richard, Hermel Cyr, Roland Arseneau. Le professeur
Jean-Marie Boutet supervise leurs travaux.
Mlle Berthe Vigneault (épouse de William James Arseneau) est
la secrétaire qui tiendra ce rôle et même plus pour assurer sa publication
durant les 3 années.
Les articles qui y sont ensuite publiés dans le journal
officiel Le Phare sont écrits par des personnes désignées par le
fondateur-directeur J.-M. Boutet, comme des chefs de file : Père Jean-F. Buote,
directeur du Collège, Jérôme Solomon, agronome, John Landry, président
coopératif, P.-A. Beauchesne, professeur en Pêcheries, Mme Azade Bourque,
présidente du Cercle de fermière de l’Étang-du-Nord, Ovide Hubert, inspecteur
d’école, F.-Armand Painchaud, régistateur et greffier, Hormidas Langlais,
député, etc. pour ne nommer que quelques premiers collaborateurs.
Le fonds est constitué du journal rural Le Phare,
publié de 1946 à 1949 par le Centre social de Lavernière
Qualifié de premier véritable journal des
Îles-de-la-Madeleine, Le Phare est l'idée de l'enseignant Jean-Marie Boutet qui
initie le premier numéro avec ses élèves de l'Académie Saint-Pierre, sous la
dénomination "Sur la Butte". le numéro de février 1946 annonce
les intentions du journal qui sont : d'éclairer les Madelinots et leurs parents
et amis de l'extérieur en donnant des nouvelles des événements quotidiens : guider
la population dans ses activités collectives par des articles sérieux et
rédigés par les chefs de file. La direction du Phare privilégie donc de parler
des institutions et organismes de l'archipel, des événements scolaire, des
cercles d'étude sur la coopération, chroniques agricoles,etc. On y retrouve la
mention des naissances, mariages et décès dans chacune des paroisses.
AC1-S46
Publications : 1946 Vol. l : 13 numéros. (no 1 porte le
titre : Sur la butte)
1947 Vol. ll : 12 numéros.
1948 Vol. III : 17 numéros.
1949 Vol. IV : 2 numéros.
29 février 1949 : Dernier numéro connu de la revue « Le
Phare ».
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Termes rattachés: Santé Éducation Coopératiion Consommation Îles-de-la-Madeleine Religion Voyage paroisse généalogie |
Source: Centre d'archives régional des Îles. L'Évangéline 19 octobre 1961, page 21. |
Source: Photographie Fonds AP3- Ovide Hubert et Bernadette Bédard |