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jeudi 3 août 2023

Éphéméride - 3 août - Tenue d'un congrès des jeunes Lacordaire des Îles de la Madeleine

3 août 1958: Congrès des jeunes Lacordaire

« Le congrès des jeunes tenu à Fatima le dimanche 3 août 1958 en compagnie de 360 jeunes marque le début d’une semaine antialcoolique aux Îles. Cette semaine d’étude organisée par Octave Turbide, président régional, Patrick Vigneau et le père Lionel Lafrance, aumônier régional, en compagnie du Père Jean-Marie Bégin, rédemptoriste et délégué du Centre canadien Lacordaire, s’est terminée à Lavernière le 10 août suivant par une grande réunion des chefs des différents  cercles locaux. » On comptait à ce moment 1600 membres Lacordaire et Jeanne d’Arc sur l’archipel.  

Lancement des cercles en 1949. On y voit Mgr André Arsenault au centre.
Source : Collection du CARDI Tragédie de l’Obiou, 1950, p.25 


Comme en fait foi le Programme du 15e anniversaire de fondation des Cercles Lacordaire, faisant partie du fonds AP13 du CARDI, c’est en 1949 que fût fondé un premier cercle Lacordaire aux Îles, tandis que le 8 septembre 1953, fut fondé le comité régional des Cercles Lacordaire et sainte Jeanne-d’Arc des Iles de la Madeleine à Lavernière.





Références :

L'Évangéline, 14 août 1958 p.2
Fonds AO16  Lacordaire et Sainte Jeanne-d'Arc des Îles
Fonds AP13 Simone Gaudet (programme souvenir)
Collections du Centre d'archives


lundi 3 août 2020

Éphéméride - 3 août - Congrès des jeunes Lacordaire en 1958


Le Congrès Lacordaire se tient à Fatima en ce dimanche d’été, en compagnie de 360 jeunes de chaque canton. Il marque le début d’une activité antialcoolique aux Îles. Cette semaine d’étude est organisée par le président régional Octave Turbide, Patrick Vigneau et l’aumônier régional, Lionel Lafrance. Le père Jean-Marie Bégin, rédemptoriste et délégué du Centre Canadien Lacordaire, assiste également à ce rassemblement dont la programmation se termine le 10 août, par une grande réunion des chefs des différents cercles locaux, tenue à Lavernière. On compte à ce moment 1600 membres Lacordaire et Jeanne d’Arc sur l’archipel, le mouvement ayant été fondé en 1949. En 1966, ce nombre est de 904 membres.

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Collections du Centre d’archives régional des Îles (CARDI)

 

Image : Fonds AP13 Simone Gaudet/Programme souvenir 15e anniversaire 1949-1964

Références :           L’Évangéline, 14 août 1958, p.2 et La Boussole, août 1958 p.8

AC1-S21 Chantal Naud/Programme du Congrès annuel des Cercles Lacordaire, 10 juillet 1966

               


samedi 15 décembre 2018

Éphéméride... 15 décembre - Loi 20 facilitant le rachat des terres des Îles-de-la-Madeleine

Source : Archives nationales du Congrès Juif Canadien
15 décembre 1958:  Adoption de la Loi 20 par l'Assemblée législative de Québec

Quand les rencontres de l'été amènent des éléments supplémentaires aux archives et à l'histoire des Îles...

L'histoire d'un propriétaire des Îles succédant aux héritiers de la famille Coffin (circa 1948-1958), M. Aaron David Paltiel, a tellement enthousiasmé madame Deborah Ostrovsky, écrivaine et réviseure de Montréal en visite aux Îles en août dernier, qu'elle a décidé d'entamer un peu de recherches. 

M. Paltiel aussi habitait à Montréal avec sa famille jusqu'à sa mort en 1961. Il semble que M. Paltiel s'est engagé beaucoup dans la communauté juive montréalaise et aussi dans les oeuvres de bienfaisance. Suite à la rencontre de Mme Ostrovsky et la directrice des Archives nationales du Congrès juif canadien, comité des charités, Mme Janice Rosen, celle-ci a généreusement partagé une copie des documents suivants qu'elle nous envoie par son entremise. Ceux-ci comprennent une copie certifiée du projet de loi 20 et la vente des Îles au gouvernement du Québec. Il y a aussi une lettre attachée rédigée par M. Aaron David Paltiel lui-même laissant entendre que le bien-être des Madelinots lui tenait à cœur, compte tenu de l'immense valeur que pouvaient représenter tous les droits de terre et miniers des Îles-de-la-Madeleine pour un industriel tel que lui. Il faut dire que les Îles avaient déjà été offertes pour 100 000$ plus d'une cinquantaine d'années avant cette transaction.  Ceci conclue donc favorablement une longue histoire qui a causé l'émigration de nombreuses familles des Îles, incapables de survivre en payant continuellement des droits sur leurs maigres moyens de subsistance.

Source : Archives nationales du Congrès Juif Canadien


jeudi 19 avril 2018

Éphéméride... 19 avril - L'École normale de Havre-aux-Maisons est inaugurée en 1958


AC1-S25 Carte postale où l'on voit l'école normale à droite.
À gauche: la coopérative de Havre-aux-Maisons et en avant-plan, la caisse populaire.

19 avril 1958 :

Inauguration officielle de l'école normale du Havre-aux-Maisons.
 
En avril 1958, un nouvel immeuble accueillera à l’avenir l’école normale et une partie des élèves du primaire au centre de la paroisse de Havre-aux-Maisons.   Le déménagement du vieux couvent à la nouvelle école s’était effectué durant l'été de 1957.

Le site de la Congrégation Notre-Dame qualifie ces lieux d'école normale moyenne et  précise qu'elle est bâtie sur le même terrain qu’un autre établissement de la commission scolaire qui, lui, comporterait une section de cours élémentaire et une autre section pour les cours du premier cycle du secondaire.  L’école est bâtie en 1957, mais sept ans plus tard débute déjà la construction d’une polyvalente régionale appelée à centraliser tous les cours du secondaire. Le rapport Parent propose la création de cégeps, en remplacement des collèges religieux. L’école normale Notre-Dame-des-Flots ferme ses portes en juin 1969 et le 9 janvier 1970, l’établissement est vendu à la Commission scolaire de Havre-aux-Maisons. 

En effet, en 1969, l’édifice est devenu l’école primaire pour tous les élèves de la paroisse de Havre-aux-Maisons. C’était la fin de l’école normale,  l’ouverture de l’école polyvalente et la mise en place de la réforme en éducation instaurée par le Rapport Parent. Cette réforme transférait la responsabilité de l’enseignement des sciences de l’Éducation (Écoles normales) aux universités. Merci à Chantal Naud pour les précisions apportées précédemment à cette éphéméride. 

mercredi 25 octobre 2017

Les 75 ans de la COOP de Havre-aux-Maisons : un peu d'histoire retrouvée dans nos archives !

Le 17 octobre 2017, les employés (anciens et actuels), administrateurs et gestionnaires de la COOP IGA de Havre-aux-Maisons célébraient ses 75 ans de fondation par des retrouvailles au Vieux Couvent. De nombreuses activités tenue dans la COOP ont également permis au personnel et à la population de célébrer cet événement.

Pour offrir un aperçu des toutes premières années de la coopérative, voici ce qu'on en disait fièrement en 1958, dans la revue À Pleines Voiles:



Pour d'autres informations sur ce 75e anniversaire, la radio communautaire CFIM 92,7 FM, présente un article sur le sujet

vendredi 27 décembre 2013

Éphéméride... 27 décembre - Paul Hubert



À l'âge de 65 ans, Monsieur Paul Hubert, historien des Îles et auteur du livre Les Îles-de-la-Madeleine et les Madelinots, décède le 27 décembre 1958





Paul Hubert est le fils de Jean Hubert et de Léocadie Lafrance, une famille de 12 enfants, dont plusieurs sont bien connus aux Îles : Clothilde, Arthémise, Estelle, Alvénia, Béatrice, Anthime, Ovide, Marc, Adé, Ephrem et Ermond. Paul est né le 26 octobre 1893 à Havre-aux-Maisons, plus précisément à la Pointe-Basse où il fit ses études primaires. Ses études secondaires se sont déroulées à l’école Saint-Joseph.

Ambitieux et aidé du soutien financier du Père Samuel Turbide, il est admis en 1912 à l’École Normale de Québec pour y suivre son cours d’instituteur. En 1914, il décroche son diplôme supérieur avec très grande distinction de l’École normale Laval pour ensuite enseigner à divers endroits dans la région de Montréal et du Lac-Saint-Jean. De 1916 à 1918, il est à l’école des garçons de Laurierville. En 1919, il devient inspecteur local d’école pour la région de Rivière-du-Loup jusqu’à Rimouski. En 1930, il est nommé inspecteur régional et dessert Rimouski, Rivière-du-Loup jusqu’à Gaspé et plus tard, les Îles de la Madeleine qui agrandissent son territoire. À partir de son lieu de résidence à Rimouski, il supervise le travail des huit inspecteurs locaux des Îles.

C’est donc plus de 40 ans de sa vie qu’a pu consacrer Paul Hubert à l’éducation.

En 1920, il épouse Anne-Marie Turcot, fille du député de Mégantic. Gravement malade, elle décède quatre mois après leur mariage. Deux ans plus tard, il se remarie à Isabelle Turbide, fille de Samuel Turbide de Baie-St-Anne, N. B. Elle aura trois enfants : Jean, Rodrigue et Odile, avant de décéder à son tour en 1942. Il épouse au bout d’un an, Cécile Leclerc, une infirmière de Cabano avec qui il adopte un fils : Jean-Paul Lafrance.

Outre son métier d’inspecteur, Paul Hubert s’implique en 1939 dans la fondation d’une coopérative d’alimentation à Rimouski : « La Ménagère ». Il en est président jusqu’en 1947. Fondateur des Cercles d’études, il s’occupe activement des œuvres de l’Association catholique de la jeunesse canadienne-française à Rimouski durant 10 ans et en devient le président du comité régional. Membre de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS), il enseigne le français aux éducateurs de Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, puis en 1946, devient président de l’Association des Inspecteurs catholiques du Québec. Il est également, président des Artisans canadiens-français de Rimouski et président de l’Association forestière du Bas-St-Laurent.

En 1946, il fut décoré de l’Ordre du Mérite scolaire 3e degré. En 1949, il reçoit la médaille Bene Merenti de la Société Saint-Jean-Baptiste. En 1954, il obtient la décoration de membre au quatrième degré (bouton d’or et le certificat du Mérite) de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois. Cette distinction est accordée à une personne qui a rendu des services exceptionnels au niveau provincial et dont l’action a contribué à l’orientation et à la promotion générale du mouvement coopératif et mutualiste québécois. En 1964, une polyvalente reçoit son nom à Rimouski et, en 1984, l’organisme à but non lucratif La Fondation Paul Hubert fut créée en son nom.

En 1926, il écrit un volume historique important sur la vie des Madelinots et leurs Îles. Ce livre, Les îles de la Madeleine et les Madelinots qui est le point de départ de plusieurs œuvres historiques par la suite.

Paul Hubert décède le 27 décembre 1958, à l’âge de 65 ans. Mentionnée dans le journal La Boussole, comme une femme dévouée et charitable, son épouse Cécile Leclerc décède quatorze mois plus tard, le 14 février 1960. Leurs corps reposent à Rimouski.