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jeudi 29 mars 2018

Éphéméride... 29 mars - Naufrage de l'Acadien II en 2008

AC1-S25 L'Acadien II, le 18 février 2008
29 mars 2008:


Dans la nuit du 28 au 29 mars 2008, le navire de pêche l'Acadien II, coule au large du Cap Breton, alors qu’il était remorqué par le brise-glace Sir William Alexander.

Cette tragédie coûte la vie à quatre de ses occupants.

Bruno Bourque, le capitaine de l'Acadien II, Marc-André Déraspe, Carl Aucoin et Gilles Leblanc se sont noyés après que le bateau dans lequel ils prenaient place eut chaviré. Le corps de M. Aucoin ne fut jamais retrouvé.

Deux membres de l'équipage, Claude Déraspe et Bruno-Pierre Bourque sont sauvés des eaux glaciales par d'autres chasseurs, Wayne Dickson et son équipage qui naviguent derrière eux.  Ceux-ci seront honorés de la médaille du civisme en 2009. 


Église St-Peter's-of-the-Sea
Cette tragédie aura fait couler beaucoup de larmes et marquera toujours le coeur et la mémoire des Madelinots. L'exposition Un peuple de la mer dans l'église St-Peter's by-the-Sea de Old-Harry, convertie en lieu de commémoration en 2017, permet de rendre hommage aux victimes de la mer aux Îles-de-la-Madeleine.



Autres références:

CFIM 5 ans après:  http://www.cfim.ca/nouvelles/-/pub/jSA4/content/id/2381245

Radio-Canada 5 ans après... http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2013/03/28/007-acadien-naufrage-cinq-ans.shtml

Radio-Canada quelques jours après le drame: http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/04/01/002-vigie-acadien_n.asp

Radio-Canada : Une exposition rendra hommage aux victimes emportées par la mer

Source photos: Centre d'archives régional des Îles. Collection AC1-S25

dimanche 23 juillet 2017

Éphéméride ... 23 juillet - noyades de jeunes madeliniens de Fatima en 1967

La troisième semaine du mois de juillet 1967 est un triste souvenir pour deux familles aux Îles-de-la-Madeleine. Une parution du Journal Le Madelinot rapporte ces événements:


21 juillet 1967:

Accident de pêche tragique causant le décès d'Armand Leblanc au retour de la pêche. Son corps n'est retrouvé que le jour d'une autre noyade...

23 juillet 1967:

Une adolescente de 13 ans, Jacinthe Bénard, se noie lors d'une baignade.



Collection du CARDI : Le Journal Le Madelinot, 20 août 1967, p.7

lundi 24 avril 2017

Éphéméride... 24 avril - Naufrage des goélettes Breeze et Emma dans les glaces en 1864

D'après le témoignage de Bruno Loiseau et plusieurs autres, la goélette de 28 tonneaux "Breeze" immatriculée à Amherst le 28 septembre 1857 et propriété de Sylvain Sire (Cyr)*,disparait le 24 avril 1864 dans les glaces près de l'Ile d'Anticosti, en même temps que la "Emma", lors de la saison de chasse aux phoques.  On y déplore 10 pertes de vie, tout comme l'équipage de 10 personnes de la Emma.

*  Les registre de Havre-aux-Maisons (1853-1878) signés par l’abbé Cajetan Miville, mentionnent que la "Breeze" appartenait à Pascal Turbide et cie. La "Emma" appartenait, quant à elle, à William Johnton (sic).

Liste des personnes décédées sur la Breeze:

  • Pascal Turbide, 42 ans
  • Pierre Bertin, environ 51 ans
  • Sylvain Cyr, 36 ans
  • Georges Noël, environ 50 ans
  • Pierre Théophile Vigneau, 26 ans
  • Alexandre Vigneau, 23 ans
  • Dominique Cyr, 25 ans
  • André Cyr, 22 ans
  • Joseph Bertin (à Pierre), 20 ans et 5 mois
  • Onézime Turbide, 17 ans et demi

Liste des personnes décédées sur la Emma:
  • Isidore Boudreau, 58 ans
  • Joseph Paquet,45 ans
  • Louis Arseneau, 34 ans
  • Désiré Loiseau, 34 ans
  • Jean Desjardins, 30 ans
  • Jean Osé Arseneau, 40 ans
  • Télésphore Poirier, 22 ans
  • Arsène Loiseau, 17 ans et demi
  • Vital Arseneau, 26 ans (EDN)

Références:
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page 198.

Registres paroissiaux de Havre-aux-Maisons (1853-1878)

mercredi 7 septembre 2016

Éphéméride... 7 septembre - Décès tragique de deux Arsenault de Pointe-Basse

Centre d'archives régional des Îles Collection AC1-S34
7 septembre 1950

Un père et son fils perdent la vie lors d'une collision de leur bateau avec le BTU à 4 milles de la Pointe Est de Souris.

Grégoire Arsenault, 60 ans, et son fils de 19 ans, Clément, de Pointe-Basse, n'ont pas eu le temps de mettre un canot à l'eau lorsque le BTU, conduit pas le capitaine Hypolite Arsenault, est entré en collision avec leur bateau l'Arthena. Il semble que la visibilité était réduite à cause d'une averse. L'embarcation de 34 tonneaux, pleine de charbon, n'a pu résister à l'impact du navire de 74 tonneaux.

Son autre fils, Léger, a pu sauter à bord du BTU juste au moment de l'impact et fut le seul survivant. 

The Charlottetown Guardian, 9 septembre 1950, p. 1




 

mardi 29 mars 2016

Jean Lapierre, un dernier voyage...


Jean Lapierre 1956-2016
Jean Lapierre, politicien, avocat, animateur et analyste politique, mais Madelinot avant tout…

Jean Lapierre est né aux Îles-de-la-Madeleine le 7 mai 1956. Il est le fils de Raymond à Conrad Lapierre et de Lucie à Charley Cormier, originaire de Bassin où il fait ses études primaires. Il est l’aîné de sa famille. Ses études secondaires se font à l’école Polyvalente des Îles où il se méritera dès sa première année, en 1969, les honneurs de la plus belle personnalité.

Ses premières expériences politiques se déroulent pour ainsi dire à la Polyvalente en 1972, alors qu’il est président du conseil étudiant et organise la première grève en contestation aux fermetures des postes d’orienteurs. En 1973, il se rend à Granby afin d’y faire des études collégiales en ressources humaines après un an passé chez une tante en Californie pour y apprendre l’anglais.


Encore aux études, M. Lapierre entreprenait déjà sa carrière politique. Entre 1974 et 1979, il fut adjoint spécial du ministre de la Consommation et des Corporations et directeur de cabinet de l’honorable André Ouellet, ministre d’État aux Affaires urbaines. En 1979, il épouse Gaby Choinière, avocate, dont il aura deux enfants en 1981 et 1983 : Marie-Anne et Jean-Michel.

Jean Lapierre réussit ses examens du Barreau du Québec le jour même de son anniversaire en 1979. Durant sa carrière politique, il fut également membre du Conseil privé de Sa Majesté.

Élu député libéral de Shefford, il a siégé à la Chambre des communes de 1979 à 1990. Il fut secrétaire parlementaire auprès de plusieurs ministres. En 1984 il fut le premier plus jeune ministre de l’histoire du Canada à être assermenté au Conseil Privé à titre de ministre d’État à la Jeunesse, à la Condition physique et au Sport amateur, puis porte-parole de l’opposition officielle en matière de commerce extérieur, de développement économique régional et d’affaires constitutionnelles. De 1984 à 1990, il est porte-parole de l’opposition officielle en matière de commerce extérieur, de développement  économique régional et des affaires constitutionnelles. En 1986, il est coprésident national de la campagne à la chefferie du Parti libéral du Canada de John N. Turner et en 1989 à celle de Paul Martin, alors non élu.

À la suite de l’échec de l’Accord du lac Meech, en 1990, il siège à titre de député indépendant et joint la coalition arc-en-ciel temporaire et ponctuelle qu’était alors le Bloc québécois sous la gouverne de Lucien Bouchard. Il quitte la politique active deux ans plus tard.

En 1992, M. Lapierre devient animateur à la station de radio CKAC à Montréal alors qu’il coanime l’émission de tribune téléphonique la plus populaire au Québec : “Face à Face” avec Jean Cournoyer. En 2001, il devient également animateur au Grand journal de TQS. Ses talents d’analyste politique font aussi de lui un conférencier et un conseiller recherché. Avec sa vie qualifiée de « tourbillon », le magazine L’Actualité dresse son portrait dans l’édition du 1er décembre 2002 sous un article de Martin Pelchat intitulé « La machine Lapierre ».

Avec l’arrivée de l’honorable Paul Martin à la tête du Parti libéral du Canada en 2004, il effectue un retour à la politique active après 11 ans d’absence et une carrière aguerrie d’animateur politique. Il devient Lieutenant politique pour le Québec et candidat dans la circonscription d’Outremont.
Le 20 juillet 2004, nommé ministre des Transports du Canada, il devient un ardent défenseur de l'ouverture du Canada et lance le Pacifique Gateway à Vancouver pour une ouverture sur l'Asie.  Réélu en 2006, Jean Lapierre se trouve alors dans l'opposition à titre de porte-parole à l'industrie. Avant Noël 2006, il annonce qu'il ne sera pas candidat lors de la prochaine élection fédérale. Après la signature d’un contrat d’analyste politique et animateur d’une émission hebdomadaire avec TVA, il démissionne de sa tâche de député d’Outremont  à la fin de janvier 2007; il sera également analyste à TVA et à LCN. Il donne quotidiennement ses commentaires sur l’actualité à “Bonjour Montréal” en compagnie de Paul Arcand et signe des chroniques mensuelles dans “Le Journal des Affaires” et dans le “Globe and Mail” de Toronto. 
               
Parallèlement, il exerce le métier d’avocat-conseil chez Deveau, Lavoie et associés à Laval et anime de nombreux congrès et événements à travers le pays. Il fut membre du conseil d’administration de La Fondation canadienne d’éducation économique et de la Compagnie Jean Duceppe et membre du Mouvement social madelinot (MSM) de Verdun.

 Jean Lapierre avec ses petits-enfants en août 2015  Source: Facebook
Très sensible à la réalité des étudiantes et étudiants madeliniens qui doivent s’exiler pour la poursuite d’études universitaires, il met sur pied avec ses amis du MSM, la Fondation Madeli-Aide, en 1997, dont il fut le premier président. Cette dernière qui est active aux Îles depuis bientôt vingt ans, tient ses traditionnels soupers au homard sur le navire de la CTMA et permet ainsi à des centaines d’étudiants des Îles de bénéficier de bourses d’études sans parler des contributions de l’organisme à plusieurs projets en persévérance scolaire.

Au moment de son décès tragique avec sa conjointe, Nicole Beaulieu, ses deux frères, Marc et Louis et sa soeur Martine, Jean Lapierre travaillait toujours pour le réseau TVA et le réseau Cogeco. Il était aussi commentateur à CJAD de Montréal et au FM 93 de Québec tout en contribuant régulièrement à l'émission Power Play au réseau CTV. Plusieurs milliers d’internautes suivaient le fil de ses nouvelles, en plus des auditeurs de ses émissions. Les Madelinots ont perdu un de leur ambassadeur mais également un membre de leur grande famille d’Acadiens.
 
L’homme influent et admiré qu’il était conservait son amour des siens. Le destin l’a fait revenir auprès de sa mère Lucie, et sa sœur Laure pour son dernier voyage vers ses racines, aux Îles-de-la-Madeleine.



Références :     Le journal Le Radar, 03 août 1992
Entretien du Centre d’archives régional avec Jean Lapierre en 2003
Wikipédia consulté le 29 mars 2016



vendredi 4 décembre 2015

Une tragédie aérienne aux Îles, en 1975




Le 4 décembre 1975, un bi-moteur Cessna s'écrase sur la piste d'atterrissage à Havre-aux-Maisons. Il s'agit du premier accident aérien avec pertes de vie aux Îles-de-la-Madeleine (6 victimes). 
Source: Collection Centre d'archives régional des Îles, Radar 11 déc. 1975, p.1

Le contracteur et associé de l'entreprise Will Delaney, Laurent Jasmin, loue un avion Cessna piloté par Jacques Laporte à partir de St-Jean d'Iberville et, accompagné de 4 autres gens d'affaires, vient pour régler un problème d'isolation de glacière d'usine aux Îles-de-la-Madeleine. On semble retenir un problème avec le train d'atterrissage. 


Source: Collection Le Madelinot vol 10, no 19,  11 déc. 1975, p.1
Les victimes de l'accident sont Jacques Laporte 40 ans
ingénieur et père de trois enfants; André Labarre, ingénieur de 42 ans; Laurent Jasmin connu de plusieurs Madelinots, âgé de 48 ans et père de trois enfants âgés de 19,15,et 11 ans; Albert Tanguay, 27 ans; Robert Thétrault, ingénieur et Claude Périard, 42 ans.



Le 14 mars suivant la tragédie, le maire de Cap-aux-Meules, Wendell Chiasson était invité par Planification d'urgence Canada à participer à une conférence en français sur la planification communautaire en cas de désastre à Armprior en Ontario, après que des lacunes en matière de mesures d'urgence furent soulevés dans les médias.

C'est presque 40 ans plus tard, que se déroulera la tragédie du 29 mars 2016, menant à la mort 7 autres personnes dans un accident aérien, touchant directement cette fois, la grande famille des Madelinots et Madeliniennes.


Références: 
Le Madelinot, vol 10, no 19, 11 décembre 1975 et 8 avril 1976 p.6
Le Radar, 11 décembre 1975, pp. 1, 2, 3, 12, 13.