lundi 19 octobre 2015

Le premier long métrage de Rosaire Vigneault "Le Médaillon de la Reine"


AP9 - Fonds Rosaire Vigneault
Le 4 mars 1967 commençait le premier coup de manivelle de Rosaire Vigneault pour le tournage de son premier long-métrage "Le Médaillon de la Reine". Ce film de capes et d'épées, tourné aux Îles-de-la-Madeleine, rassemblait une équipe imposante parmi les étudiants en arts dramatiques, artistiques ou audiovisuels de la toute nouvelle Polyvalente. Leur professeur et réalisateur passionné, comme il le fut toujours, avait investi toutes ses économies à l'achat de plusieurs caméras et équipements supplémentaires pour donner une formation digne de ce nom.

Selon les articles publiés le 20 mars 1967 et 17 avril 1967 dans le Journal Le Madelinot, la fin du film est prévue en janvier 1968. Selon ces mêmes articles. En voici la distribution des acteurs et distribution technique:

Dans les rôles de:

Prince adulte : Roger Vigneau, Bassin
Ménestrel Joscelyn : Donald Gaudet, HAM
Ménestrel Eloica : Estelle Arsenault, HAM
Reine Béatrice : Diane Poirier, Fatima
Roi Jean 1er : Daniel Painchaud, HA
Baron Mandfred : Jean-Guy Bénard, Fatima
Baronne Louise : Danielle Delaney, HAM
Premier Ministre : Octave Bourque EDN
Capitaine Geoffroi : Robert Massé CAM
Père prieur : Jean-Claude Cyr, CAM
Dane Geneviève : Huberte Poirier Fatima
Dame Elmérada : Lise Leblanc Fatima
Chambellan du roi : Jean Poirier Fatima
Prince enfant : Roger Aucoin Lavernière
Garde geôlier : Jean-Guy Leblanc, Gros-Cap
Seigneur de la cour : Jean-Pierre Cyr, CAM
Écuyer du roi : Bernard Gaudet, CAM

Figurants : André Cormier EDN, Raymond Landry EDN, Lionel Aucoin Fatima, Jean-Claude Boudreau HAM, Réal Gaudet CAM Gérard Vigneau CAM, Richarde Noël HA. D’autres ne sont pas nommés.
  
Équipe technique :

Ginette Leblanc, Fatima, script-girl
Léonard Bouffard, Boisville, auteur des décors
Jean-Guy Chapdelaine, Étang-des-Caps, accessoiriste, éclairagiste .
Martin Bouffard, Boisville, meubles.
Réal Landry, Étang-du-Nord, meubles.
Jean-Yves Gaudet, Cap-aux-Meules, meubles. .
Paul Chevrier, Havre-Aubert, dessins des pièces héraldiques.
Nicole Bourque, Étang-du-Nord, chef maquilleuse.
Odile Gaudet, Cap-aux-Meules, maquilleuse.
Diane Gaudet, Cap-aux-Meules, maquilleuse.
Lucie Aucoin, Fatima, maquilleuse.
Mlle Louise Trottier, prof. assistante à la réalisation.
Monsieur Albert Cumming prof. réalisation des combats.

dimanche 18 octobre 2015

Qui était Rosaire Vigneault?

Rosaire Vigneault 1940-1990

Natif de Bassin, en 1940, Rosaire Vigneault est le fils de Jonhny à Grégoire Vigneault et de Yvonne à Albanie Lapierre. Il a une sœur (Lucille) du premier mariage de son père. Rosaire aura encore sept autres frères et soeurs. Très tôt sa famille quitte les Iles pour s'établir à Jonquière où Rosaire fait ses études primaires, secondaires et ses premières années du cours classique.

Par le biais de Chantal Naud qui a publié un hommage lors de son décès, nous en savons un peu plus sur son enfance et son intérêt pour le théâtre, la musique classique, le dessin et tous les arts en général. Animateur de terrains de jeux, il manie la caméra et transforme ses jeunes soeurs... et le chat en comédiens. 
Après ses études au collège de Jonquière, il revient aux Îles et enseigne au Collège St-Pierre. Il a épousé Anita Blaquière, fille d’Andrée Blaquière de Lavernière.

Pendant l’été 1965, il tourne un premier film intitulé «Le petit Madelinot». C’est le premier film tourné aux Îles par un Madelinot et on y retrouve comme comédiens Diane Chevrier et Roger Vigneault, aujourd’hui décédé. Le film raconte l’histoire d’un homme qui se croit coupable de la mort de son père, disparu dans un naufrage.  On trouve aussi un film "Sortilège" dans ce qui semble ses réalisations, mais nous n'en savons pas beaucoup là-dessus.

En 1966, l’école régionale de Lavernière ouvre ses portes.Rosaire Vigneault a filmé cet événement. Il se voit offrir un poste en tant que professeur d’art plastique auprès des jeunes, et aux adultes en cours du soir. De même, il offre du perfectionnement aux enseignants. Durant l’année 1966-1967, il fonde l'école de jeunes cinéastes des Îles et tourne un premier long métrage «Le Médaillon de la Reine» (histoire de cape et d’épées) pour lequel il n'est pas satisfait, y décelant des lacunes évidentes, mais sans se douter que cette démarche a pu initier une vocation artistique chez plusieurs. Ce tournage marque en effet la mémoire de plusieurs Madelinots qui y ont pris part en tant qu'acteurs, figurants ou techniciens dans le cadre de leur formation au secondaire.

L’année 1969 lui fera connaître le succès, grâce à la pièce de théâtre Évangéline montée en collaboration avec Sr Rose-Délima Gaudet pour les textes et Marie-Thérèse Laurier pour les chorégraphies. L’année suivante sera consacrée au tournage de « Les perles du Golfe» et à la réalisation d’un mois culturel aux Îles.  Cette idée germée  par un petit groupe d'enseignants réunis à l'atelier de Rosaire, obtint instantanément son intérêt. Mais juste avant d'enclencher ces festivals culturels annuels, il réalisera le film Autour du Ponchon, commémorant cet événement important pour l'histoire des communications aux Îles.  Réalisé de novembre 1969 à décembre 1970, ce film d'une durée d'une heure fut diffusé les 4, 5 et 6 mai 1971 à l'auditorium de la Polyvalente des Îles après une première projection le 14 décembre 1970 au Centre culturel de Havre-Aubert.

Devenu une véritable tradition, pendant deux décennies, ce mois culturel verra défiler un bon nombre de pièces de théâtre. Le feuillet de présentation du mois témoigne de la qualité des événements. En l'espace de 12 ans seulement, plus de 50 pièces de théâtre ont tenu l'affiche, une vingtaine de concerts, spectacles de chorale, de danse, et six expositions furent réalisées! Ainsi, des troupes de folklore, école de ballet, troupes de théâtre composées d'étudiants et de professeurs, chorale et harmonie des Îles, des chanteurs et musiciens, ont pu voir leurs prestations figées sur pellicule ou bandes sonores, sur diapositives et photographies grâce à la formation et le dynamisme infusé par cet homme-orchestre de la culture.

Le professionnalisme de Rosaire Vigneault et son amour de la culture et du patrimoine lui ont fait consacrer toute sa vie à leur développement. En plus de ses activités théâtrales et cinématographiques, Rosaire Vigneault se met, dans les années 80, à la fabrication de la tapisserie aux points noués. Préférant l’allégorie au réalisme, il produira d’immenses fresques dont on peut voir un bel exemple à l’église de Havre-Aubert, au dessus du maître-autel, ainsi qu'un autre dans les locaux de la Corporation culturelle Arrimage. L'une d'elle a orné longtemps le dessus d’une porte au Musée de la Mer.

Au début des années 1980, Rosaire se tourne vers la télévision. Avec la complicité du câblodistributeur Paul Duclos, il réalise un nombre impressionnant d’heures d’émissions sur des sujets plus que variés. On peut dire qu'il fut le promoteur et l'instigateur de la première télévision communautaire. Il participera à toutes ces réalisations tout en continuant à enseigner à la Polyvalente des Îles, des cours d'arts dramatiques.

Lors de la réalisation des dernières émissions du Sac d'école réalisées en collaboration à Chantal Naud pour les textes, il apprend être gravement atteint d'un cancer. Il doit abandonner son atelier, rentrer à la maison où, malgré le cancer qui le ronge, il découvrira d'autres passions comme le jardinage et l'informatique... Il survivra quelques mois au décès, le 1er décembre 1989, de son épouse Anita Blaquière qui le soignait d'un inlassable dévouement. Il sera hospitalisé quelques jours et s'éteindra à l’âge de 49 ans, le 5 mars 1990, au son de la musique classique qu'il avait fait transporter dans sa chambre d'hôpital.



Le 20 mars 1990, Achille Hubert, rédacteur du Radar, Carmen Landry, directrice du Musée de la mer et plusieurs amis et collègues lui témoignent un vibrant hommage dans ce journal hebdomadaire. On mentionne comment il a été " la source de la réalité culturelle des Îles " et un homme à l'esprit universel. 

« Sa vie fut courte mais une chose certaine, elle fut bien remplie, comme celle d'un homme ayant vécu centenaire.» --  Achille Hubert
« [Il] a montré aux gens des Iles leurs vraies couleurs: "Si on vaut pas une risée..." »      Carmen Landry

On pourrait tant écrire, mais il faut lire les témoignages de cette édition du Radar du 20 mars 1990 pour avoir un portrait plus sensible.  En 1993, en mémoire de ce grand personnage de la culture aux Îles, la corporation culturelle Arrimage a créé le prix Rosaire Vigneault, visant à reconnaître des activités culturelles marquantes aux Îles-de-la-Madeleine.


Au printemps 2015, le contrat de donation des archives est signé par sa succession avec le Centre d'archives régional des Îles qui, en plus de se voir prêter plusieurs de ses équipements de cinématographie, plaques hommage et artéfacts en vue d'une exposition à venir, peut enfin remplir les droits exigés pour voir le fonds admis dans des programmes de subventions au traitement.  

Au fur et à mesure de leur publication, vous trouverez en hyperliens de plus en plus de détails sur les différents tournages, pièces de théâtre et réalisation de sa trop courte vie.

Références:

Fonds AP9- Rosaire Vigneault
Collection Chantal Naud - Écho du Musée de la Mer, vol 17 no 3, mars 1992

Fonds et collections du Centre d'archives régional des Îles :

Journal le Madelinot:
24 février 1966
20 mars 1967
17 avril 1967
30 novembre 1970



Journal Le Radar:
20 mars 1990 pages 5 et 14

samedi 17 octobre 2015

Photo-mystère - Énigme résolue!



Sr Angélique Buote de l'IPE

Cette photo, vraisemblablement des années 20-30,provenait du Fonds Simone Gaudet AP13 du Centre d'archives régional des Îles. Les seules informations apparaissant au verso indiquaient : Mère .... de Galilée. Nous ne pouvions déchiffrer la totalité du nom.

Grâce à l'aide de Feu Sr Juliette Forest et sa soeur Denise, aidées de la communauté des soeurs de la Congrégation Notre-Dame, nous avons pu résoudre l'énigme! Merci à toutes! 




jeudi 15 octobre 2015

AC1-S42 J. Roland Chevrier

Ca 1938 –1959, 0,01 m.l. de documents textuels

Histoire administrative/notice biographique

J. Roland Chevrier est le fils d’Avila Chevrier de Bassin, figure connue du patrimoine et qui a vécu 103 ans et 8 mois. J. Roland Chevrier est né en 1931 et est diplômé en océanographie de l’ancienne École Supérieure des Pêcheries de La Pocatière qui a fermé ses portes en 1964. Il a enseigné à l’école des Pêches de Grande-Rivière et collaboré à diverses publications sur les pêches.

Après avoir collaboré aux éditons du magazine mensuel À Pleines voiles, co-écrit le manuel :  Transformation des produits marins, publié par la revue maritime L’Escale en1990, il est aussi auteur du guide : Préparation du poisson salé/séché au Québec, du Conseil des denrées alimentaires du Québec, 1993. Il laisse au Centre d’archives des documents de sa période étudiante et de ses premiers travaux sur le phoque alors qu’il est en poste à Halifax.

Monsieur Chevrier a travaillé pour une commission internationale durant 3 ans : la Passamaquoddy fisheries Board, au Nouveau-Brunswick. La Station biologique de Saint Andrews est le premier centre de recherche marine permanent du Canada atlantique. Il a travaillé pendant 12 ans en océanographie, des Grands Lacs jusqu’à des missions dans l’arctique et à l’ile de Disko (Danemark), navigant sur le CHS Baffin d’Halifax et sur l’ancienne corvette le Sackville pour l’Institut océanographique de Bedford fondé en 1962 (N.-É) par le gouvernement canadien. Cet institut s’est imposé comme le plus grand centre de recherche océanographique du Canada. Il fut aussi chef de mission lors d’une expédition avec le Cameron de Terre-Neuve. Les responsabilités de monsieur Chevrier étaient d’un niveau de sécurité élevé, puisque responsable de la bibliothèque de l’institut en pleine guerre froide.

 Portée et contenu

Parmi les archives données au Centre, mentionnons le premier numéro de l’édition du journal Sur la Butte, ancêtre du journal Le Phare, premier journal des Îles, dont nous avions un numéro non pourvu de toutes ses pages.

Notons également l’inventaire des ressources naturelles du Comté municipal des Îles-de-la-Madeleine, 1938, 112 p., ainsi qu’une copie de la Monographie de la paroisse de Bassin du père Amédée Rioux.

AC1-S25 Collection Hélène Chevarie

1755-1977. -  0,31 ml, 78 pièces iconographiques, 2 cartes hydrographique

Portée et contenu

Cette série fait partie d’une collection acquise et cumulée depuis de nombreuses années  par Hélène Chevarie, hors de son travail d’archiviste ou d’artiste. Cette donation est constituée de publications, enveloppes imprimées, carte postales anciennes, et livres rares. Certaines des pièces ne sont plus ou très rarement sur les marchés habituels d’encans ou livres rares.

En 2016 sont ajoutés : une carte hydrographique Collins de 1833-1923  originale et 7 photographies inédites de 1889 acquises sous forme numérique des archives de Londres, et  représentant les phares ayant servi aux gravures  de la carte Collins.. Une collection de 24 anciennes cartes postales est également ajoutée au fonds existant.

À l’occasion du 265e anniversaire de la déportation des Acadiens est apparue l’opportunité pour l’archiviste Hélène Chevarie, d’acquérir et d’offrir au Centre d’archives une rare carte colorisée originale de Jacques Nicolas Bellin : Partie orientale de la Nouvelle France ou du Canada. 1755, dimension de la gravure : 54,5 x 44 cm, feuille : 59 cm x 61 cm. La carte est tirée de l’édition Homann Heirs. Cette pièce devient la plus ancienne archive du Centre, avant le premier registre de 1793.

Il existe une version similaire de cette carte, mais sans couleur,  au Musée des Beaux-Arts de Montréal. https://collections.mnbaq.org/fr/oeuvre/600007099.

Plusieurs imprimés retrouvés rarement sur le marché, font partie de cette collection.



Termes rattachés :


Carte hydrographique
Carte géographique
Carte postale
Papier éphémère
Papeterie
Marchand
Bateau

mercredi 14 octobre 2015

AO23 Fédération des scouts et guides de l’Est du Québec

1954-2002. – 0,36 ml de documents textuels, un microsillon 10 po. 33 ½ tours (1954), 2 heures d’images en mouvement.

Histoire administrative / Notice biographique

En plus de fournir l’information sur un mouvement cinquantenaire très populaire aux Îles-de-la-Madeleine et dans l’Est du Québec, le fonds témoigne des structures et des changements structuraux qui ont mené à la création d’une Fédération régionale qui ultimement poursuivra ses activités au sein de l’URLS. Le District scout des Îles existe depuis 1975 bien que les unités scouts apparaissent aux Îles en 1965 sous l’égide du District de Gaspé. Une  Étude de l’implantation du guidisme et du scoutisme selon une nouvelle répartition des districts correspondant aux limites des MRC du Québec, commandée vers 1987 par la Fédération, nous apprend  l’importance de la participation des jeunes au mouvement. Il contient des tableaux statistiques, textes explicatifs, cartes géographiques, etc.  révélant que le district no 8 des Îles-de-la-Madeleine est le territoire possédant le plus haut taux de pénétration, soit 3 fois plus élevé que la moyenne québécoise. On y compte en 1983, 23 unités représentant 409 jeunes répartis dans 6 villages. Les auteurs sont Michèle Lamarche, démographe et Pierre Marchand, statisticien. En 1999, le District des Îles ne compte plus que 40 bénévoles et  90 jeunes de 7 à 16 ans qui adhèrent au mouvement. Celui-ci connait un second souffle alors qu’une nouvelle branche de scoutisme marin est créée sous forme de projet-pilote cette même année.

Portée et contenu :

Le fonds est constitué de 0,36 mètres linéaires (après tri) constituant l’ensemble des archives originales, à partir de la fondation de la Fédération jusqu’à son entrée au sein de l’URLS du Bas St-Laurent sur lequel la Fédération a travaillé à la mise en place pour s’assurer d’en faire partie de 1995 à 1999. La donatrice, Suzanne Leblanc, à titre d’ancienne responsable de la section Est des scouts et guides du Québec, souhaitait disposer de ces archives historiques devenues inactives. Un tri préalable fut effectué par celle-ci.

Documents textuels 1976-2000

Procès-verbaux  règlements, dossiers financiers, statistiques, études, rapports, projets, anniversaire de fondation, listes de membres et correspondance diverses  de l’organisme et de ses districts).

Données numériques (dates extrêmes à vérifier)

Les données de stockage originales des documents produits dans le cadre de leurs activités sont également incluses dans cette donation. L’assemblée de fondation des Scouts et guides de l’Est du Québec s’est tenue au CEGEP de Gaspé le 25 septembre 1976, jour de l’adhésion du District des Îles de la Madeleine à la Région de l’Est du Québec.  À l’époque, Sr Ange-Aimée Roy était représentante Guide du Diocèse (sic) des Îles-de-la-Madeleine. Sont inclus également les procès-verbaux du Conseil de gestion de la Corporation régionale de l’Est du Québec

Document sonore

Un microsillon 10 po. 33 ½ tours de Radio-Marie Sanctuaire Notre dame du Cap « Les scouts chantent Noël » avec la troupe des chanteurs trifluviens. 1954

Film sur bobine 16 mm

La donation comprend également une bobine 16 mm x 31 cm Les scouts et les guides de la région de l’Est du Québec. ca 1986.  Durée ca 2 heures

Publications (1980-1990)

Vent d’Est. Journal régional des scouts et guides de la région de l’Est du Québec  1980-1985 (Il s’agit des orignaux provenant du détenteur principal)
La Feuille de chou, premier journal du district de Rimouski 1983-1984
L’Élan, journal du district de Rimouski après interruption 1986-1988
Le Patelin, journal de Saint-Anne de la Pocatière, 1985-1990.
Le ponchon, Bulletin de liaison du district scout-guide des Îles 1981-1983

Dossier Activités d’échanges KAP 1988
Rassemblement monstre à Trois-Rivières – projet, dossier de presse

Dossier Structures
Historique du mouvement scout. Iconographie des écussons. Politique de diffusion des publications.

Dossier reconnaissance, nomination, démission
Annuaires et bottins de districts et de la Fédération

Restrictions
Des restrictions s’appliquent sur une des unités de rangement. Le plan de classification de ce fonds est bâti en fonction des producteurs des documents, pour une première partie et des supports, pour la seconde :

Termes rattachés
Scoutisme
Guidisme
Unité régional des loisirs et des sports
Publication - Vent d’Est
Publication - La Feuille de chou
Publication - L’Élan
Publication – Le Patelin
Publication – Le ponchon

lundi 12 octobre 2015

Éphéméride... 12 octobre : Inauguration du réseau de Télébec




12 octobre 1970 :  

 Inauguration du réseau téléphonique Télébec Ltée. aux Îles-de-la-Madeleine. Le tarif d'une ligne individuelle résidentielle et privée était de 3,45$ par mois. Une ligne affaires privée ne passant pas par la centrale coûtait 8,40$ par mois.

Extraits du cahier spécial de l'inauguration de Télébec. Ci-haut, on voit Harold Petitpas et Gérard Renaud, sur la photo du bas, à droite.  Source: Centre d'archives régional des Îles, Collection Madelinot, Vol 5, no 19, 15 octobre 1970, p.9-16

AP14 Avila LeBlanc

1964-2008. – 183 heures 33 d’enregistrements sonores (210 petites cassettes et 32 bandes sonores)

Histoire administrative/notice biographique

Né le 4 mars 1914, Avila LeBlanc est le fils d’Alfred (à Édouard à Romain) et de Christine (à Emmanuel à Emmanuel) Poirier. Avila était à la fois homme de la mer, homme de folklore, d’histoire et de généalogie, homme de famille et homme de musique. Lors du passage aux Îles de l’ethnologue Anselme Chiasson dans les années 60, il guide celui-ci chez les ancêtres acadiens des Îles et sa passion pour le folklore madelinot se confirme solidement;  une grande amitié est née entre les deux. Il collabore également de façon importante à la rédaction du livre Histoire populaire des Îles, écrit par Jean-Claude de l’Orme en 1980. Dans le livre Deux cents ans d’histoire des Îles de la Madeleine, on le cite comme gardien de la tradition orale des Îles.  Avila LeBlanc est décédé le 13 juillet 2010 à la Villa Plaisance à l’âge de 96 ans.

En 2013, la Corporation culturelle des Îles-de-la-Madeleine Arrimage en collaboration avec sa famille héritière, créait une bourse en sa mémoire.


Portée et contenu

Fruit de 50 années de recherches, d’entrevues, de chansons, d’histoire et de pièces de musique, le fonds d’Avila LeBlanc est composé d’au moins 11 000 minutes d’enregistrement sonore sur bobines d’un pouce et ½ po, et sur cassettes.

Historique de la conservation

Les documents ont été donné par l'un de ses neveu, Danny Leblanc, afin de préserver ce legs important du folklore madelinot.`

En 2023,  Yvonne Cyr, nièce d'Avila LeBlanc ajoutait des pièces textuelles et sonores ayant appartenu à son oncle. 

État de conservation

Certaines bobines dénotent des traces d'humidité et ont dû être reproduites pour assurer la conservation de l'information. L’intégralité des cassettes ont également été numérisées.

Restrictions
Des restrictions s’appliquent sur demande du donateur

Références bibliographiques

Biographie : Texte familial, Hebdomadaire Le Radar, 10 septembre 2010, p.18., Centre d’archives régional des Îles

Liste non exhaustives des collaborations d'Avila LeBlanc :
Le temps des noces (Conteur: Avila LeBlanc) / 2. Les grosses familles (Conteuses: Solange Turbide) / 3. Le naufrage de la Teaser (Conteur: Frédéric Landry / La chasse aux phoques (Conteur: Willie Lebel)
Date de Publication : 1997
 Légendes du golfe : Invités: Frédéric Landry / Aristide LeBlanc / Avila LeBlanc / Georges Langford / Alphonse Arseneau / Edwin Leblanc / Jimmy Leblanc
Disponible : L'agriculture aux Iles-de-la-Madeleine
Audio, Date de Publication : 198?
Le sel des mots (Sébastien Cyr) / Marie-Jo Thériault
DVD Date de Publication : 1996
Le jumelage Miquelon / Les Îles (12:00) et 9 autres courts métrages sur les Iles. DVD
Histoire populaire des Îles-de-la-Madeleine
L'Orme, Jean-Claude De. Livre
Date de publication : 1980

Termes rattachés

Musique
Folklore
Contes
Légendes