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jeudi 24 août 2023

Éphéméride... 23 août - L'ouragan August Gale et ses victimes en 1873

24 août 1873

L'ouragan August Gale touche les Îles. Il continue sa dévastation jusqu'au 25 août 1873. Beaucoup de dégâts à considérer et une vingtaine de vies perdues. Des 80 navires ancrés à la Baie de Plaisance, 56 sont jetés sur les côtes. Ce rapport n’inclut pas le nombre de bateaux de pêcheurs insulaires, à l’ancre.

Naufrage à Cap-aux-Meules 1878, Source:Benjamin SGW The Atlantic islands as resorts of health and pleasure-page 89

On compte 55 goélettes et une barque, la majorité provenant des États-Unis, surtout de Gloucester. C'est sur les côtes du Bout du Banc (à Havre-Aubert) et de la Baie de Plaisance que l'on retrouve les épaves de ces bateaux de pêche.  C'est la goélette Tyro qui déplore le plus grand nombre de pertes de vie (10).

Références:  Banque de données condensées sur les naufrages du Centre d'archives régional des Îles et livre Dernière course, par Frédéric Landry, Éditions La Boussole, 1989, 253 p. 


Les naufrages de l'August Gale 1873. Compilation du Centre d'archives régional des Îles







lundi 11 juillet 2022

Éphéméride... 11 juillet - Naufrage du vapeur SS Merrit

11 juillet 1873 :

Le Vapeur S.S. Merrit de 980 tonneaux, immatriculé à Montréal en 1861, prend l'eau et coule du côté ouest des Îles-de-la-Madeleine, le 11 juillet 1873 . L'équipage est secouru par un navire de bois de pulpe qui l'amène à Gaspé.


Une nouvelle intitulée comme suit apparait dans le St.Catharines Weekly le 24 juillet 1873:



"Loss of the MERRITT -The Allan steamer MERRITT foundered in the Lower St. Lawrence during heavy weather. The captain and crew were picked up by a Norwegian vessel and brought to Gaspe. The MERRITT began her career on Lake Ontario. She was built by Chaffeys at Brockville, nine years ago. She was too large to be profitable in these waters and so for many years she has been employed on the ocean and the Lower St. Lawrence."

Georges Chaffey, né à Brockville (Ontario) en 1848, était un constructeur de bateaux dans la région des Grands Lacs et l'inventeur d'un nouveau type de propulseur. En Californie, il mit sur pied, avec son frère, un système d'irrigation pour la culture des fruits. Cette invention profita largement au progrès de la culture des fruits en Australie, à la demande du premier ministre de ce pays. Une plaque hommage en son nom existe à Ottawa.

Références : AC1 CARDI - Liste condensée des naufrages des Ïles-de-la-Madeleine

mardi 6 septembre 2016

Éphéméride... 6 septembre - L'August Gale dans les journaux d'époque

6 septembre 1873:

L'ouragan August Gale provoque des naufrages et dégâts à de nombreux bateaux des États-Unis, venus pêcher autour des côtes des Îles-de-la-Madeleine. Les journaux d'époque en font alors état, avec beaucoup de détails.

Source: site web du New-York Times

samedi 16 avril 2016

Éphéméride... 16 avril - Incendie de la première église de Bassin en 1936



Église de Bassin en 1933. Source: Archives du Musée de la Mer.
La première église de Bassin 1873-1936 :

Le 13 novembre 1873 a lieu la bénédiction de la première église de Bassin par le curé Charles Nazaire Boudreau. 

Dans la nuit du 16 au 17 avril, la foudre provoque un incendie qui détruira cette église.

Le 15 août 1939, marque le début de sa reconstruction par la bénédiction de sa pierre angulaire, sous l'autorité de l'abbé Pierre Gallant. La bénédiction officielle a lieu le 3 décembre 1939. Cette église existe toujours après une restauration récente très réussie.

Fonds AP11 - Détail d'une photo 8x10 de Jean-Baptiste Carbonneau
Il est intéressant de noter que le grand-père de notre donatrice Pauline Carbonneau, est venu aux Îles avec son frère Léger, de Berthier-du-Mer, pour la construction de la première église de Bassin, construite en 1873. Nous retrouvons sa photo en page 138 du livre de Madame Carbonneau et dans les fonds qu'elle a cédé au Centre d'archives. Son frère Léger émigrera quant à lui aux États-Unis avec sa famille.

Un autre petit détail de la grande histoire des Îles!



L'église de Bassin en 1939
Source: Collection privée © Élyse Turbide

vendredi 31 août 2012

Dr Jean-François Solomon

Dr Jean-François Solomon
Source: Album Le cinquantenaire Centre
hospitalier de l'archipel 1938-1988
Jean-François Solomon, médecin.

Né à Havre-Aubert le 31 août 1873, Jean-François Solomon est le fils d’Eugène Solomon (Clément) et de Mélanie Boudrault. Son grand-père Clément est un naufragé originaire de l’Île Jersey, près de Saint-Malo, en France. Jean-François a un frère et deux sœurs : Cléophas ; Marie-Mathilde et Mathilde. 

Alors que Jean-François est âgé de deux ans, ses parents meurent en seulement 8 jours d’intervalle ; il est alors pris en charge par son oncle, l’abbé Stanislas Boudreau qui demeure à Egmont Bay, Île-du-Prince-Édouard. Après des études classiques faites à St-Dunstan et des études médicales faites à l’Université Laval en 1897, Jean-François Solomon vient s’établir à Lavernière où il entreprend une carrière bien remplie auprès de malades madelinots, parcourant les Îles en tous sens, par tous les temps et par des moyens de transport les plus divers.


Le 20 septembre 1898, il épouse Éva-Anne Patton, fille de Henri Patton et de Esther Chiasson, dont il aura deux enfants : Edwind et Alma. Devenu veuf, il épouse en seconde noce, en 1905, Zoé Renaud de Bassin, fille de Jean Renaud et d’Alphonsine Chevrier, ensemble ils auront onze enfants : Émilda, Yvonne, Mabel, Gertrude, Edwind, Jérôme, Parmelia, Corinne, Éric, Germaine et Lucille.

Lors de son arrivée aux Îles, le Docteur Solomon s'implique également dans la vie religieuse, en devenant l'organiste de l'Église St-Pierre et en prenant la direction de la chorale pendant près de 50 ans.  Il fut au service de l'Hôpital Notre-Dame de la Garde, tout juste construite, de 1939 à 1949.

Source: Collection Centre d'archives régional des Îles
Son collègue médecin durant 7 ans, le docteur Robert Naud disait de lui en entrevue, en 1984, "Il y a bien des fois que si je ne l'avais pas eu je me serais débrouillé mais j'aurais été bien plus inquiet et puis, le fait de savoir qu'il était proche, c'était une sorte de soutien pour le moral. On pouvait s'y fier quoi!... les accouchements difficiles, il avait tellement d'expérience qu'on aurait pu lui confier n'importe quoi. Il en avait fait ... depuis 40 ans..."

 Le docteur Jean-François Solomon est décédé le 24 septembre 1955. Il est alors âgé de 82 ans. De 1897 à 1914, il est le seul médecin traitant aux Îles-de-la-Madeleine! En 1982, une villa pour personnes âgées, située dans le village de l’Étang-du-Nord, portait le nom de« Villa J. F Solomon ».



Référence bibliographique:

Naud, Chantal Iles de la Madeleine 1793 - 1993, deux siècles d'histoire, 1993, p. 91

* Source photo et extrait d'entrevue: Album Le cinquantenaire Centre hospitalier de l'archipel 1938-1988, Hopital Notre-Dame de la Garde, 1988, p.24


mercredi 25 juillet 2012

Généalogie de William Dingwell

Maison des Dingwell au début des années 30. Source: Collection Jean-Guy Poirier

William Dingwell

: le 7 avril 1848 à Bay Fortune, Île du Prince-Édouard.Décédé : 24 octobre 1907 à l'Île Brion, sépulture le 26 octobre 1907.
 

Parents: William Dingwell (à Joseph à John Bates) né à Howe Point le 25 février 1799 et Isabella Aitken, fille de James et Elizabeth McKie.
 

Marié : 30 juin 1872 à Grindstone à Margaret Jane Aitkens fille de James et Sarah Burke, née à l'Île du Prince Édouard le 20 février 1851 et décédée à Grindstone le 24 septembre 1930.

Métier: Éleveur, agriculteur, télégraphe, gardien de phare à l'Île Brion


Enfants : William né à l'Île Brion le 16 juin 1873, baptisé le 24 juin 1873, décès le 25 juin 1873 à 11 jours.
Note: Il y a des informations contradictoires quant aux parents, frères et soeurs de William Dingwell. Nous avons pris la version la plus récente de M. Dennis Boudreau. Voici la note qu'il indique dans sa généalogie de la famille Dingwell: 

''Fulton Underhay, chercheur de l'Île du Prince Édouard, croit que Flora Dingwell (à Joseph) était la mère de William et de Townsend Coffin Dingwell des Îles (dont un nommé James White serait le père), et que ce William (à Flora) était le père de Margaret Dingwell, femme de Daniel Singleton McCallum. Je ne crois pas ce scénario à cause des âges entre William, Towsend et Margaret qui sont plus rapprochés. Aussi les registres de Grosse-Île disent spécifiquement que leur père était un nommé William Dingwell. Peut-être, qu'ils sont en réalité les enfants de William (frère de Flora) et d'Isabelle Aitken. Dans la liste de leurs enfants, qui commence en 1824 et finit en 1857, il y a une lacune entre les années 1838 et 1857. Ces trois enfants semblent faire partie de cette famille. Ils sont peut-être venus ensemble à l'Île Brion avec Flora Dingwell, leur tante.''

Boudreau, Dennis, Dictionnaire généalogique des Îles-de-la-Madeleine, 1793-1948, Société de généalogie du Québec, Québec, 2001, 4 volumes, 3900 pages.