Messages triés par pertinence pour la requête Sainte-Madeleine. Trier par date Afficher tous les messages
Messages triés par pertinence pour la requête Sainte-Madeleine. Trier par date Afficher tous les messages

lundi 20 août 2018

Éphéméride... 20 août - Incendie de l'église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons

Archives régionales des Îles-de-la-Madeleine
Source : Collection Jérôme Delaney

20 août 1973 :

L'ancienne église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons est la proie des flammes.






Bref historique d'un bâtiment patrimonial disparu:

Source: Collection privée de Raynald Chevarie, 1973
C'est dans la nuit du 20 août 1973, que le feu se déclare à l'ancienne église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons. Au matin, les flammes ont ravagé l'ensemble de l'immeuble pour ne laisser qu'une colonne de fumée s'élever au dessus du sol entre les bâtiments restant.« À bord de son bateau, le capitaine du Manic, déclare avoir vu le feu d'à plus de 35 milles des côtes. » (1)

La paroisse Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons, est fondée officiellement en 1846 sous la responsabilité du premier curé permanent, l'abbé Cajetan Miville Deschênes. Cependant, son histoire débute bien avant. Dans les années 1819, débute la construction d'un presbytère sous la direction de l'abbé Madran. Vers les années 1820, commencent les travaux de construction d'une chapelle dont la cloche provient d'un bateau naufragé en 1810, « Le Neptune ». La construction de cette chapelle est sous la responsabilité de l'abbé Béland et se termine en 1825.

Ces travaux causent bien des difficultés à l'abbé Béland puisque les paroissiens de Cap-aux-Meules (désigné à l'époque par Grindstone) désirent avoir cette nouvelle chapelle, mais on favorise Havre-aux-Maisons puisqu'il y réside un plus grand nombre de citoyens. La population de Cap-aux-Meules, de Grand-Ruisseau et du Cap-Vert n'a d'autre choix que de continuer de fréquenter la paroisse de Havre-aux-Maisons jusqu'en 1876, date de l'ouverture de l'église de Lavernière.

C'est sous la responsabilité de l'abbé Jérémie Blaquière que débutent les travaux de construction de l'église Sainte-Madeleine en 1898, sur l'emplacement de la chapelle. Cet édifice ainsi que les bâtiments qui l'entourent, résiste difficilement à l'ère de centralisation. Alors, une nouvelle église moderne est construite en 1968, sous la responsabilité de l'Abbé Raymond Cyr. Elle se situe, encore aujourd'hui, au centre de la paroisse, près des institutions (caisse populaire, école primaire, bibliothèque municipale).


Située à l'extrémité ouest de la Pointe, la première église (Sainte-Madeleine), le presbytère et le couvent formaient un tout. Ce complexe patrimonial, témoin des années faste du clergé, subit par la suite un changement de vocation. Le couvent, construit entre 1915 et 1918, se transforme à tour de rôle en maison de retraite fermée, en hôtel, en bar et plus tard en restaurant. Le presbytère devient une auberge de jeunesse puis une coopérative d'habitation dans les années 80.

Les biens immobiliers de la fabrique sont vendus en 1968 à Monsieur Gaspard à Philippe Richard, tandis que l'église est achetée par Willie Cummings, de Fatima, qui la transforme en salle de danse, de cinéma et de spectacle. Pour certains, le feu qui détruit l'église Sainte-Madeleine est presque souhaitable, puisqu'elle avait perdu tout ses attraits en devenant une salle de danse et elle perd son charme architectural par l'amputation de son clocher. Pour d'autres, cette disparition provoque une sensation de vide dans le cœur des paroissiens puisque nombreux s'y sont mariés, ont été baptisés ou y ont béni leur parents défunts.


Source: Compilation du Centre d'archives régional des Îles
Référence: Le Radar, vol. 2 no. 19, du 23 août 1973, p. 2


samedi 26 décembre 2015

Registre d'état civil - Église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons 1853-1913

registres d'état civil de l'Église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons 1853-1913
Actes de baptêmes, mariages et sépulture:

Voici, disponible en ligne pour les chercheurs et amateurs de généalogie, les copies des registres d'état civil de l'Église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons 1853-1913

Ces pages sont hébergées sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.  Notez que leur page indique de façon erronée église Sainte-Marie-Madeleine et non Sainte-Madeleine.

vendredi 14 octobre 2011

AO16 Lacordaire et Sainte Jeanne D’Arc des Îles


1949-1959, 2 cm de documents textuels

Histoire administrative/notice biographique :
Créés en 1949 aux Îles-de-la-Madeleine, Les cercles Lacordaire et Sainte Jeanne D’Arc se sont affiliés aux mouvements créés en 1911 aux États-Unis et implantés au Canada en 1936.

Ils s’occupaient principalement de promouvoir l’abstinence de consommation de boissons alcoolisées. Plusieurs cercles, sept, ont été créés aux Îles-de-la-Madeleine. Ils ont œuvré en collaboration avec les paroisses locales jusque vers les années 1960. Le 3 août 1958, à l'occasion d'un congrès des jeunes Lacordaire réunissant plus de 300 membres, on comptait 1600 membres Lacordaire et Jeanne d'Arc sur l'archipel. 

Portée et contenu :

Le fonds est constitué des registres de procès-verbaux, d’adhérents et autres documents se rapportant à la mission de l’organisme.

Historique de la conservation

Les documents ont été remis au Centre d’archives régional des Îles par le Père Yvon Cormier en 2001.

Portée et contenu

Le fonds est constitué des registres de procès-verbaux, d’adhérents et autres documents se rapportant à la mission de l’organisme.

Références bibliographiques

Villeneuve, Ubald, Le cercle Lacordaire Directive aux chefs, Le Centre canadien des cercles Lacordaires et Sainte Jeanne D’Arc, 1947, 112 pages
Cercle Lacordaires et Sainte Jeanne D’Arc des Îles-de-la-Madeleine, Programme souvenir du 10e anniversaire des cercles Lacordaire et Sainte Jeanne D’Arc des Îles-de-la-Madeleine, 18-20 septembre 1959, 42 pages
Programme souvenir du 15e anniversaire de fondation des cercles Lacordaire et Sainte Jeanne D’Arc des Îles-de-la-Madeleine, 12 juillet 1964. (Programme retrouvé dans le fonds AP13)

Termes rattachés

Abstinence
Alcool
Boisson alcoolisée
Consommation
Jeanne D’Arc
Lacordaire


Fonds associé: AP5 Père Yvon Cormier

vendredi 3 juillet 2015

ÉLECTIONS DIFFÉRÉES AUX ÎLES-DE-LA-MADELEINE par Jacques Carl Morin

ÉLECTIONS DIFFÉRÉES AUX ÎLES-DE-LA-MADELEINE

par Jacques Carl Morin

De nos jours, la date du scrutin, lors d’élections générales, est la même pour toutes les circonscriptions. Il en était autrement à une autre époque, particulièrement dans certaines circonscriptions excentriques dites « éloignées ». Nous évoquerons dans le présent article trois de ces élections.

Élections générales de 1897

Aux élections générales du 11 mai 1897, le libéral Félix-Gabriel Marchand met un terme au règne conservateur et prête serment comme 12e premier ministre du Québec le 24 mai 1897. Mais il reste à pourvoir le siège des Îles-de-la-Madeleine constituées en district électoral distinct de celui de Gaspé en 1895[1]. La loi prévoit que la présentation des candidatures et le vote doivent avoir lieu entre le 20 mai et le 20 novembre et que l’officier-rapporteur en fixe la date[2]. Le scrutin a finalement lieu le 3 juillet. Le libéral Patrick Delaney, médecin, maire de Havre-aux-Maisons en 1891-1892, l’emporte par 469 voix contre 409 soit une majorité de 60 sur Charles Albert Marcil[3]. Delaney l’emporte partout sauf à Grindstone (Cap-aux-Meules), South Beach et House Harbor qui votent en faveur de Marcil, futur député de Bonaventure. En fait, l’élection s’est jouée à l’Étang du Nord où Delaney a obtenu 126 voix et Marcil 44[4].
 
Élections générales de 1900

Le premier automne de la première année du vingtième siècle est fertile en événements sur la scène politique au Québec. Le premier ministre Félix-Gabriel Marchand, décédé le 25 septembre 1900, est remplacé par Simon-Napoléon Parent, maire de Québec. Suivent des élections générales le 7 décembre au cours desquelles le Parti libéral est reporté au pouvoir. Dans les circonscriptions de Gaspé et des Îles-de-la-Madeleine, le scrutin est différé à une date ultérieure. Dans Gaspé, le libéral Xavier Kennedy l’emporte le 5 janvier 1901 sur Horatio LeBoutillier[5].

Aux-Îles-de-la-Madeleine, le scrutin a finalement lieu de 22 juillet 1901, plus de sept mois après la réélection des libéraux à Québec. Le député libéral sortant, Docteur Patrick Peter Delaney, part avec une longueur d’avance. Les Madelinots se présentent massivement aux bureaux de vote; le taux de participation à cette élection tardive atteint 82.2 % comparativement à 66 % pour l’ensemble des 38 districts électoraux où il y a eu scrutin[6]. Delaney l’emporte « par une majorité écrasante » selon La Patrie[7], majorité qui, en fait, n’est que de 48 voix sur Louis-Albin Thériault, également un libéral[8]. Delaney obtient une majorité à Bassin, l’Étang du Nord, Barachois et Grosse Île alors que Thériault le devance à Amherst, Dune du Sud, Grindstone et Havre-aux-Maisons.

La première session de la 10e Législature est ouverte le 14 février 1901, puis prorogée le 28 mars 1901. Delaney n’a pu y être présent, son élection n’ayant lieu qu’en juillet. Il prête finalement serment le 11 février 1902 en même temps qu’Arthur Godbout, élu à l’élection partielle du 31 janvier 1902 dans Beauce, et que Jean Cléophas Blouin, élu sans opposition à l’élection partielle du 24 octobre 1901 dans Lévis[9].

Delaney fait une première intervention à l’Assemblée législative le 17 février 1902 alors qu’il propose « secondé par M. Taschereau, qu’il soit mis dans cette Chambre copie de toute correspondance échangée entre le gouvernement, ou ses membres, et certaines personnes des Îles-de-la-Madeleine et d’ailleurs, au sujet de la nomination d’un percepteur du revenu, pour le district des Îles-de-la-Madeleine »[10]. Le lendemain, Delaney est nommé membre du comité permanent des bills privés, du comité des comptes publics et du comité de l’agriculture et de l’immigration[11].

Élections générales de 1912

Joseph Édouard Caron, celui que ses camarades du collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière appelaient « le petit habitant en souliers de bœuf »[12] en raison de ses origines rurales, est député de L’Islet depuis une décennie lorsque les élections générales du 15 mai 1912 sont annoncées. Caron sollicite de nouveau les suffrages des électeurs de cette circonscription. Malgré son statut de ministre de l’Agriculture et un bilan respectable comme responsable de son ministère, il est le seul membre du gouvernement Gouin à subir l’échec le soir du 15 mai. Mais Caron n’a pas dit son dernier mot.

Dans les jours qui suivent, les rumeurs se succèdent. On rapporte que le premier ministre Gouin, élu à la fois dans Portneuf et Saint-Jean, pourrait céder l’un ou l’autre siège à Caron pour lui pour permettre de prendre place de nouveau au Parlement[13]. Mais une ouverture se présente; le député libéral sortant des Îles-de-la-Madeleine, Louis-Albin Thériault, a décidé de quitter la vie politique[14]. Caron sera candidat aux Îles-de-la-Madeleine où l’élection n’a pas encore eu lieu car suivant la nouvelle Loi électorale de Québec le scrutin doit se tenir entre le 20 mai et le 15 décembre[15]. La date de déclaration des candidatures est fixée au 2 juillet et celle du scrutin au 15 juillet[16]. Malgré un scrutin tardif, la participation électorale est forte; 86 % des Madelinots inscrits sur les listes électorales se déplacent pour élire leur député comparativement à 61 % pour l’ensemble des circonscriptions où il y a eu scrutin[17]. Caron est élu avec une majorité de 191 voix sur le conservateur Azade Arseneaut[18]. Caron l’emporte à Havre-Aubert, Étang-du-Nord et Havre-aux-Maisons; seul le bureau de vote installé à Grosse-Île favorise Arseneaut.

Cette élection fait dire à l’historien Robert Rumilly : « Les pêcheurs repêchèrent Caron. »[19]. Et Le Soleil, organe libéral, d’écrire au lendemain de la victoire de Caron : « Il faut féliciter les électeurs des Îles-de-la-Madeleine qui ont réparé l’erreur de ceux de L’Islet en mai dernier; la province de Québec devrait leur en être reconnaissante de lui avoir assuré les bons services et si progressif ministre de l’Agriculture. ».

Voilà comment Caron, malgré sa défaite dans L’Islet fut parachuté aux Îles-de-la-Madeleine et réussit à conserver un siège à l’Assemblée législative de même que ses fonctions ministérielles dans le gouvernement de Lomer Gouin.

En 1945, pour donner suite à une promesse faite aux électeurs de la circonscription de Charlevoix et Saguenay lors de des élections générales de 1944[20], le premier ministre Maurice Duplessis fit modifier la loi électorale de sorte qu’à compter des élections 1948 la date des élections générales est la même dans tous les districts électoraux[21].



[1] Loi constituant en district électoral les Îles-de-la-Madeleine, Statuts du Québec, 1895, chapitre 6.
[2] Ibid., art. 4.
[3] Rapport sur la neuvième élection générale et les élections partielles des députés à l’Assemblée législative de la province de Québec, Québec, 1897, p. 109.
[4] Ibid.
[5] Rapport sur la dixième élection générale 1900 et les élections partielles des députés à l’Assemblée législative de la province de Québec, Québec, 1901, p. 42.
[6] Ibid., p. vi.
[7] La Patrie, 23 juillet 1901, p. 8.
[8] Rapport sur la dixième élection générale, précité, p. 54.
[9] Registre d’assermentation des députés de 1884 à 1979.
[10] Journaux de l’Assemblée législative, volume XXXVI, 1902, p. 25.
[11] Ibid., p. 27-28.
[12] Histoire de la province de Québec, volume X, p. 160.
[13] L’Action sociale, 18 et 21 mai et 7 juin 1912. Un candidat pouvait alors être élu dans plus d’une circonscription. Selon les règles et usages de l’Assemblée législative, un député élu pour deux circonscriptions ou plus devait opter pour celle des circonscriptions qu’il souhaitait représenter.
[14] Quelques mois plus tard, Thériault sera nommé inspecteur d’écoles pour les Îles-de-la-Madeleine ; Gazette officielle du Québec, 21 septembre 1912, p. 1873.
[15] Loi électorale de Québec, Statuts du Québec, 1903, chapitre 9, article 97, 2e alinéa.
[16] Rapport sur la Treizième Élection générale (1912) et les élections particulières tenues pendant la législature précédente (1908-1912), Imprimeur du Roi, Québec, 1912, p. v.
[17] Ibid., p. vi et 31.
[18] Ibid., p. 31.
[19] Histoire de la province de Québec, vol. XVII, p. 119.
[20] Le Devoir, 21 août 1944, p. 6.
[21] Loi électorale de Québec, Statuts du Québec, 1945, chapitre 15, article 210.

samedi 5 novembre 2016

Fondation de la paroisse de Havre-aux-Maisons en 1846




Novembre 1846 :

Pendant plus de 70 ans, les Îles-de-la-Madeleine ne formaient qu’une seule mission. Les prêtres qui y ont servi entre 1774 et 1846 étaient, pour la plupart, des prêtres missionnaires qui venaient aux Îles pour une courte durée. Ils étaient localisés à Havre-Aubert et voyageaient d’une petite chapelle à une autre selon les moyens dont ils disposaient et les besoins des habitants.

En novembre 1846, la paroisse de Havre-aux-Maisons, comprenant l’île de Havre-aux-Maisons, le Cap-aux-Meules et le Barachois, est détachée de celle de Havre-Aubert. Cette même année, elle reçoit un premier prêtre résident, soit l’abbé Cajetan Miville-Deschênes. L’ouverture de ses registres en tant que paroisse se fait en 1853, mais remonte au 29 juillet 1824, comme mission relevant de Havre-Aubert.

Source: omniworld.org
 Cette première inscription au registre est celle de François  dit Amédée Vigneau à Jean dit Nathaël et Bathilde Arseneau, né le 29 janvier 1824 et est signée par l’Abbé Auguste-Magloire Blanchet. Ce missionnaire né à Montmagny en 1797 et ordonné en 1821, exerce une année à Cheticamp avant d’être curé du Havre-Aubert  de 1822-1824. Il sera consacré Évêque de Nesqually [Seattle, Washington] en 1887 et décède à Fort Vancouver le 27 février 1887.



 Il faut noter que, de 1831 à 1871, la population des Îles est multipliée par trois, passant de 1 057 à 3 197 recensés. L’île de Havre-aux-Maisons compte alors plus d’habitants que celle de Havre-Aubert. On y instaure donc cette deuxième chapelle en 1824, tandis que la mission de Havre-Aubert administre aussi l’Île d’entrée, la Côte de L’Étang-du-Nord (Lavernière, Les Caps, Gros-Cap, Boisville). Cette situation perdure pendant trente ans.

La mission de Sainte-Madeleine, avec la seule entité de Havre-aux-Maisons comme on la connaît donc actuellement, n’apparaîtra qu’en 1876, en même temps que la nouvelle mission de Lavernière. Mais nous savons que dès 1819, un presbytère y a été construit sous la direction de l’abbé Jean-Marie Madran ainsi qu’une chapelle issue du bois de naufrage du Neptune vers 1820 (voir article précédent d’août 2012).

Les missionnaires et prêtres:

L’abbé Jean-Marie Madran — 1819-1822
L’abbé Magloire Blanchet — 1822-1824
L’abbé Pierre Béland — 1825-1827
L’abbé Pierre Bédard — 1827-1830
L’abbé P.-H. Brunet — 1830-1833
L’abbé Ths.-L. Brassard — 1833-1837
L’abbé L. Noël — 1837-1839
L’abbé Alexis-Alphonse Bélanger — 1839-1846
L’abbé Cajetan Miville-Deschênes 1846-1868
L’abbé Azade-J. Trudel 1868-1871
L’abbé Géo. Antoine Belcourt 1871-1874
L’abbé Charles N. Boudreault 1874-1875
L’abbé J. C. Onésime Hébert 1875-1886
L’abbé J. B. J. Edmond Meunier, 1886-1889
L’abbé Jean Chiasson 1889-1891
L’abbé Gérard-de-Finances 1891-1892
L’abbé J. Auguste H. Blaquière 1892-1899
L’abbé J.-Samuel Turbide 1899-1927
L’abbé Desroches 1899-1927 (il remplaçait du curé Turbide en hiver)
L’abbé P. H. Gallant 1927-1931
L’abbé Alphonse Arseneau 1931-1933
L’abbé André Arseneau 1933-1934
L’abbé Pierre Chouinard 1934-1951

Références :

Blanchard, J.H., Histoire des Acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard, Williams & Crue Limited, Summerside, 1927, np

Gaudet, Rose-Délima. La place de l’Église Catholique aux Îles-de-la-Madeleine. Sessions d’étude - Société canadienne d’histoire de l’Église catholique, vol. 46, 1979, p. 99-106

Naud, Chantal. Iles de la Madeleine 1793-1993 : Deux siècles d’histoire, Éditions Vignaud, 1993, p.55-56

Topoweb : Exposition virtuelle du Centre d’archives régional des Îles : Histoires de chez-nous, dans muséevirtuel.ca, consulté le 4 novembre 2012