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mercredi 21 février 2024

Éphéméride... 21 février - L'usine Canapro est la proie des flammes en 1954

L'usine Canapro de la Gorton Pew est la proie des flammes le 21 février 1954 Celle-ci était tout d'abord érigée près du quai de Cap-aux-Meules, au pied du Cap Leslie. La reconstruction se fera dès le 3 mai suivant à La Vernière, non loin de la centrale thermique actuelle d'Hydro-Québec, sur un terrain ayant appartenu à Monsieur Gray, ancien employé du Marconi. C'est Raymond F. Gaudet, qui vient de terminer la construction de l'aréna de Cap-aux-Meules, qui sera chargé de la construction et de l'entretien de cette nouvelle usine de farine de poisson. Inventif et excellent observateur, il parcourt ensuite le Canada et les États-Unis pour le compte de cette grande entreprise toujours existante qu'est la Gorton's, * Il obtint d'ailleurs un doctorat Honoris Causa en ingénierie malgré un niveau d'études réduit (5ième année).


* Fusionnée avec General Mills en 1968 et vendue à Unilever en 1995, la compagnie Gorton's est la propriété d'une filiale japonaise depuis 2001. 



vendredi 2 février 2024

Presbytère de La Vernière - Patrimoine bâti 1924-1972

Il y a 100 ans était construit le presbytère de La Vernière, là où se trouve maintenant le Centre récréatif. À droite de la photo, nous voyons le presbytère et derrière l'église, une partie de l'ancienne salle paroissiale, appelée le Centre social. Cet édifice a également brulé quatre ans plus tard. Un des premiers services intermunicipal aux Îles sera d'ailleurs celui pour la protection incendie. Paul-Émile Arsenault, du nom de la caserne à Cap-aux-Meules, était le premier chef pompier aux Îles-de-la-Madeleine.

Avant 1924, le presbytère de La Vernière n’était qu’une maison exiguë.  Après avoir permis la construction de l'église, Mgr Blaquière veilla à la construction de l'imposant presbytère. C'est là que se déroula le grand Congrès des vocations en 1948




vendredi 7 avril 2023

Éphéméride - 7 avril - Fondation de la Coopérative La Sociale en 1945


Depuis 1933, on s’était initié au concept de coopérative grâce à l’Etang-du-Nord Fisherman’s Federation. On souhaitait augmenter le pouvoir d’achat pour les denrées et non seulement le matériel de pêche. L’idée d’une coopérative de consommation fut soumise entre autre par Edmond Cormier, gérant de cette coopérative de pêcheurs.


Réunis dans l’école de Boisville-Ouest, cinquante-trois membres fondateurs souscrivent une part sociale de 25 dollars chacun pour l’ouverture de la coopérative d’alimentation La Sociale à L’Étang-du-Nord. Étienne Bourque en est le premier gérant. Lors d’une entrevue, en 1995, il précise qu’au moins le tiers des adhérents ont dû emprunter leur part, 25 $ étant une grosse somme pour l’époque. L’ancien magasin d’Abraham Haddad (cinéma Rex) est acheté avec son contenu et une partie des bâtiments fut réservée pour la coopérative des pêcheurs.




Notes historiques :


  • Les ventes de la première journée d’ouverture de la COOP atteignent 84,70 $. 
  • En 1974, un incendie ravage complètement la COOP en moins de 4 heures. On loue un autre local pour 2 ans.
  • En 1985, la COOP L’unité et La Sociale s’unissent et achètent le Centre du châssis, projet d’intercoopération né d’un congrès sur le sujet, en 1979. Ils s’en départissent deux ans plus tard.
  • En 2001, modernisation de la COOP La Sociale. Celle-ci doit déclarer faillite 3 ans plus tard.


Référence : Fonds d’archives du CARDI AO21 et AC1-S21 Chantal Naud


Document consulté en ligne : Arseneau Bussières S. et H. Chevrier (2007). Coopération et développement social et économique aux Îles-de-la-Madeleine. Îles-de-la-Madeleine : Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes, vii + 89 p.


vendredi 3 mars 2023

Éphéméride... 3 mars - Incendie de l'ancien hôtel Fougère en 2000

E6,S7,SS1,P72169_BANQ_varech sur le rivage Étang-du-Nord par Maurice St-Pierre 1949
On voit l'hôtel Fougère tout à fait à gauche.


3 mars 2000: 

L'ancien hôtel Fougère, trop délabré, est incendié volontairement par un exercice de feu.

Ce bâtiment surplombant le port de L'Étang-du-Nord fût un des premiers hôtels des Îles, il a marqué l'histoire et l'imaginaire des Madelinots.En 1898, Fidèle Fougère achète le terrain (lot I950) de Ovide Bourque. La première petite maison aurait été déplacée. C'était à l'origine la maison de Charles Chevarie. La maison serait devenue le premier hôtel des Îles dans les années 1920. A l'époque, c'était Eva, Maria et Marie-May (Émilia) qui s'occupaient de l'hôtel. On y recevait les représentants gouvernementaux, les députés et autres personnalités de l'époque. De plus, on y organisait des repas de noce pour différentes familles.

En 1955, on y a reçu le gouverneur général du Canada, M. Vincent Massey en visite aux Îles. M. Louis-Philippe Lacroix y fêta sa victoire sur Hormidas Langlais en 1962. M. Maurice Sauvé serait le dernier député à avoir résidé à l'hôtel Fougère.

C’est aussi en accueillant des pensionnaires que l’hôtel se fît connaître. M. Alex Trevoy, premier gérant de la Gorton Pew dans les années 20, y résidait lorsqu’il fît la connaissance de Marie-Anne Fougère, qu’il épousa par la suite. Après leur mariage, ils continuèrent à demeurer à l’hôtel Fougère.

En 1954, le 15 août, on bénit une statue à la Vierge (Notre-Dame de l’Assomption) installée sur le cap à Fidèle pour assurer la protection des pêcheurs. Cette statue, encore en place aujourd’hui, fut payée par les pêcheurs. Dans les années 1960, l’hôtel Fougère cessa ses activités et les enfants (filles) y demeurant se retirèrent un peu de la communauté, tenant par-dessus tout à sauvegarder
leur intimité.

En 1996, Maria est transférée à la Villa Plaisance. Sa sœur Marie-May (Émilia) quitte la demeure en janvier 1997, pour être hospitalisée. Elle y demeurera jusqu’à son décès en novembre. La maison est vendue le 23 septembre 1998 et compte tenu de l’état de détérioration avancé du bâtiment, elle est brûlée le 3 mars 2000.

D’après une recherche de Lorraine Gallant

et Roseline Marshall

lundi 21 février 2022

Éphéméride... 21 février - La tempête du siècle aux Îles-de-la-Madeleine en 1982

Les Madelinots se souviendront longtemps du 21 février 1982… 


L’édition du journal Le Radar du 10 mars 1982, détaille dans « l’opération tempête » (p.3),  la suite des événements survenus aux Îles durant l’état d’urgence décrété le 25 février et ne prenant fin que vers le 4 mars selon le récit de la députée Denise Leblanc (p.6). 

Pannes d’électricité et de téléphone. Évacuations médicales vers l’hôpital et l’aéroport. Transport de femmes enceintes par autoneige et hélicoptère. Réquisition de deux souffleuses livrées du continent au ministère des Transports des Îles. Livraisons de denrées essentielles, de médicaments et de mazout. Incendie de deux maisons. Secours d’un navire étranger, etc. Les maires des Îles et autorités en place qui ont pu se déplacer sur l’ile centrale se sont réunis aux bureaux d’Hydro-Québec, en faisant leur centre de commande. 

La tempête fut rapportée par de nombreux médias comme en témoignent les archives de l’époque.

« L’état d’urgence [est] décrété aux Iles de la Madeleine après [ce qu’on appelle] “la tempête du siècle” qui a laissé par endroits des “congères de 20 à 45 mètres et bloqué toutes les routes. Plusieurs maisons sont privées de chauffage et d’électricité depuis dimanche. Les autorités ont demandé au ministère des Transports de mettre à leur disposition, de toute urgence, l’équipement nécessaire pour débloquer les routes, l’équipement utilisé sur place étant vieillot et ayant cédé devant l’énorme tâche. Une disette de lait et de pain se fait déjà sentir dans plusieurs villages. La tempête de dimanche dernier avait débuté par des vents de 100 kilomètres accompagnés de pluie verglaçante. Il y a un mois, une autre tempête avait causé pour plus d’un million de dégâts matériels aux Iles de la Madeleine.” - Le Devoir, 26 février 1982, p.3


The Montreal Gazette, 26 février 1982

jeudi 11 mars 2021

Éphéméride... 11 mars - Accident fatal au couvent de Havre-aux-Maisons en 1952

11 mars 1952 :

Monsieur Alcide Arseneau est gravement brûlé lors de la réparation du couvent de Havre-aux-Maisons. La « torche à gazoline » dont il se servait explose et met le feu à ses vêtements. Il décédera le lendemain. Âgé de 28 ans, il était le fils d'Azade Arseneau, l'époux de Graziella Arseneau et le père d'un garçon dénommé Claude, d'une fille nommée Marie-Anna et d'une autre en devenir, Marie-Claire...

Les journaux d'époque mentionnent que le couvent fêterait en juin de cette année là, les 75 ans de l'arrivée des soeurs de la Congrégation de Notre-Dame aux Îles-de-la-Madeleine. La visite de Mgr Albini Leblanc était également prévue en juillet. Le bâtiment se refaisait sans doute une beauté pour l'occasion.

Collection de cartes postale de la BANQ  
CP-023166 CON - Couvent Notre-Dame-des-Flots 


Références: 
L'Action catholique, 18 juin 1952, p.3
À Pleines Voiles, vol.9, 1952, p.3


dimanche 29 mars 2020

Éphéméride... 29 mars Incendie du presbytère de Lavernière

29 mars 1972: 

Le presbytère de Lavernière est la proie des flammes. Les registres de 1845 à 1902 sont brûlés. 

Voici ce qui est mentionné dans l'édition du journal Le Madelinot de l'époque:

« Vers 8 h 30, mercredi le 29 mars dernier, le presbytère de Lavernière a été la proie des flammes et en l’espace d’une heure à peine toute cette grande bâtisse fut transformée en un amas de cendres. Le révérend Lionel Lafrance se trouvait dans son bureau lorsqu’il entendit un crépitement venant du deuxième étage.
Se précipitant dans l’escalier, il ne put que constater ce qui se passait : le feu était pris dans les murs et sur une surface assez grande. Faisant vite, il a eu le temps de s’emparer de quatre registres des baptêmes couvrant la période de 1902 à aujourd’hui, mais tout le reste a été consumé : ameublement, effets personnels du curé, linge, notes personnelles de cours, 1000 diapositives de son voyage en Palestine et en Turquie, projecteurs, etc. Le père Lafrance a dû sortir avec le peu de linge qu'il avait sur lui. L’abbé Gaoyette, qui avait sa chambre au presbytère et qui venait juste de partir, a lui aussi perdu ses effets personnels. Notons que les registres couvrant les années de 1845 à 1902 ont été tous brûlés.
La construction de ce presbytère remonte à 1924 sous la cure de feu· Mgr Jérémie Blaquière. L’on sait que ce dernier a été curé de Lavernière pendant 43 ans, soit de 1898 à 1941. Avant 1924, le presbytère n’était qu’une pauvre maison exiguë, exiguïté qui a été la raison majeure de la construction d’un si grand presbytère. Par contre, l’église a été construite avant le presbytère, le transept en 1876 et la nef et la sacristie en 1900. Avant 1876, une chapelle, qui était sise sur l’emplacement du magasin actuel de M.Fred Landry de l’Etang-du-Nord, desservait les gens de Lavernière et de l’Etang-du-Nord et dépendait de la paroisse de Havre-Aubert dont le curé était l’abbé Charles-Nazaire Boudreault. Quant aux gens de Cap-aux-Meules et de Fatima (Barachois à cette date). Ils devaient remplir leurs devoirs religieux à l’église de Havre-aux-Maisons et le curé était l’abbé Onésime Hébert. »
Heureusement, les registres «détruits» de l'Étang-du-Nord ont été filmés au presbytère le 7 août 1951 par l’Institut Drouin et sont conservés dans leur collection des microfilms (Film No. 3437) jusqu'en 1948. Donc, ils sont disponibles sur le site Ancestry 1845-1940, ainsi que sur le site Family Search, de 1845-1900 (voir aussi les résultats du Havre-Aubert).. Ces sont eux que Dennis M. Boudreau a consulté pour son Dictionnaire généalogique des familles des Iles. Celui-ci nous précise : « Ils étaient très complets et contenaient toutes les notations de baptême pour les confirmations et mariages faits par les curés de la paroisse à 1948. Au Québec, il y a toujours une deuxième copie d'un registre paroissial ailleurs. A noter également, les registres d'état civil (deuxième exemplaire fait pour les archives civiles) ne contiennent pas les naissances d'enfants mort-nés (les anonymes) sous le pastorat de Mgr Blaquière; de toute évidence, en raison de leur décès précoce ou immédiat, aucun d'entre eux n'aurait besoin de ces informations plus tard dans la vie. Ces informations sont toutefois contenues dans les copies microfilmées et numériques. »




Références : 
Recherches du Centre d'archives régional des Îles
Notes de Dennis M. Boudreau
L’Archipel, mars 1972
Le Madelinot, 15 avril 1972

lundi 25 novembre 2019

Éphéméride... 25 novembre - L'ancienne salle paroissiale de Bassin reçoit le prix du mérite architectural

Photo: Télé-Québec
25 novembre 1999:   L'ancienne salle paroissiale de Bassin reçoit le prix du mérite architectural 

Devenue la résidence de M. Léonard Aucoin, cette salle fut déplacée à quelques centaines de mètres de l'église. La présidente de la Corporation du Patrimoine Bâti de l'Île-du-Havre-Aubert de l'époque, Fabrienne Chevrier, félicite le promoteur en faisant une description historique dans le journal hebdomadaire des Îles, Le Radar :




« Bâtie en 1934 avec une subvention du cercle agricole, elle était sur le terrain de la Fabrique et le Père Gallant en était responsable.Le contrat de cette construction fut confié à M. Fred Bourgeois et, selon M. Arnold Renaud,témoin et journalier, ce chantier n'avait pris que 17 jours. Les Bassiniers étaient fiers de leur salle, excepté quelques paroissiens qui l'auraient voulue plus à l'Ouest. 



Le 16 avril 1936, un incendie, provoqué par l'orage, détruit la première église de Bassin. C'est alors que la salle sert au culte religieux de 1936 à 1939. Les aînés s'en souviennent très bien. Plusieurs mariages et beaucoup de baptêmes eurent lieu dans ce bâtiment converti en temple religieux. Même le chemin de la croix de cette ancienne église y fut érigé. Je suis en train de me demander où est ce fameux chemin de croix ? Cette salle servait à tous les organismes, d'abord au Cercle agricole, aux Fermières, au Cercle Lacordaire et Ste Jeanne-d'Arc, et j'en passe. Ce bâtiment rappelle la vie religieuse, culturelle et récréative de la paroisse de Bassin.



Lorsque j'étais jeune, nous allions au cinéma qu'Edouard Chevrier et Armand Renaud géraient. Il y avait de très bons films ! Même Félix Leclerc. Il fut aussi le théâtre des cours politiques, des séances et des spectacles. En 1969, cette salle passait aux mains de la Municipalité de Bassin, qui est devenue, en 1971, la Corporation de l'île du Havre-Aubert. N'en ayant plus besoin, la Corporation s'en débarrasse sans se soucier de son sort. La salle est achetée, abandonnée et, finalement, à revendre. Puis en 1996, c'est M. Léonard Aucoin qui en fait l'acquisition. Sans bruit, sans écrit, notre salle communautaire déménage et redevient très belle. Elle a gardé son cachet d'antan comme

structure. Face à la mer, encore près de nous, tu nous rappelles des événements importants et un passé plein de rencontres communautaires et de bons souvenirs ! Tu n'as plus la même vocation, mais au moins, au lieu d'être démolie, tu fus rénovée et tu seras conservée ! Merci Léonard. »


Références: Le Radar 23 décembre 1999, p. 58



Topo web: http://www.telequebec.tv/visite-libre/maison-sur-la-falaise

jeudi 14 mars 2019

Éphéméride... 14 mars - Incendie de la Coopérative La Madeleine en 1948

 Photo:  AC1-S52 Collection Elyse Bourque
14 mars 1948 :

La Coopérative La Madeleine, ancien magasin de Frank Leslie, est la proie des flammes. Les bureaux de la CTMA, de Douanes et accises et les bureaux de placement sont détruits.

mardi 18 décembre 2018

Éphéméride... 19 décembre - Un tragique incendie à Havre-aux-Maisons, en 1985...


Par une nuit de tempête, un incendie se propage dans la maison familiale de Louis Richard et son épouse Rita. Quatre enfants de leur famille périssent, la plupart dans leur sommeil. Seul les parents, alertés par leur fils s'échappent des flammes, tandis que les frères et sœurs aînés, doivent apprendre loin des leurs, la nouvelle de cette tragique nuit. La communauté des Îles fut consternée par cet événement, touchant des jeunes très aimés et entourés, l'une d'elle impliquée dans la Maison des jeunes des Îles...


lundi 20 août 2018

Éphéméride... 20 août - Incendie de l'église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons

Archives régionales des Îles-de-la-Madeleine
Source : Collection Jérôme Delaney

20 août 1973 :

L'ancienne église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons est la proie des flammes.






Bref historique d'un bâtiment patrimonial disparu:

Source: Collection privée de Raynald Chevarie, 1973
C'est dans la nuit du 20 août 1973, que le feu se déclare à l'ancienne église Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons. Au matin, les flammes ont ravagé l'ensemble de l'immeuble pour ne laisser qu'une colonne de fumée s'élever au dessus du sol entre les bâtiments restant.« À bord de son bateau, le capitaine du Manic, déclare avoir vu le feu d'à plus de 35 milles des côtes. » (1)

La paroisse Sainte-Madeleine de Havre-aux-Maisons, est fondée officiellement en 1846 sous la responsabilité du premier curé permanent, l'abbé Cajetan Miville Deschênes. Cependant, son histoire débute bien avant. Dans les années 1819, débute la construction d'un presbytère sous la direction de l'abbé Madran. Vers les années 1820, commencent les travaux de construction d'une chapelle dont la cloche provient d'un bateau naufragé en 1810, « Le Neptune ». La construction de cette chapelle est sous la responsabilité de l'abbé Béland et se termine en 1825.

Ces travaux causent bien des difficultés à l'abbé Béland puisque les paroissiens de Cap-aux-Meules (désigné à l'époque par Grindstone) désirent avoir cette nouvelle chapelle, mais on favorise Havre-aux-Maisons puisqu'il y réside un plus grand nombre de citoyens. La population de Cap-aux-Meules, de Grand-Ruisseau et du Cap-Vert n'a d'autre choix que de continuer de fréquenter la paroisse de Havre-aux-Maisons jusqu'en 1876, date de l'ouverture de l'église de Lavernière.

C'est sous la responsabilité de l'abbé Jérémie Blaquière que débutent les travaux de construction de l'église Sainte-Madeleine en 1898, sur l'emplacement de la chapelle. Cet édifice ainsi que les bâtiments qui l'entourent, résiste difficilement à l'ère de centralisation. Alors, une nouvelle église moderne est construite en 1968, sous la responsabilité de l'Abbé Raymond Cyr. Elle se situe, encore aujourd'hui, au centre de la paroisse, près des institutions (caisse populaire, école primaire, bibliothèque municipale).


Située à l'extrémité ouest de la Pointe, la première église (Sainte-Madeleine), le presbytère et le couvent formaient un tout. Ce complexe patrimonial, témoin des années faste du clergé, subit par la suite un changement de vocation. Le couvent, construit entre 1915 et 1918, se transforme à tour de rôle en maison de retraite fermée, en hôtel, en bar et plus tard en restaurant. Le presbytère devient une auberge de jeunesse puis une coopérative d'habitation dans les années 80.

Les biens immobiliers de la fabrique sont vendus en 1968 à Monsieur Gaspard à Philippe Richard, tandis que l'église est achetée par Willie Cummings, de Fatima, qui la transforme en salle de danse, de cinéma et de spectacle. Pour certains, le feu qui détruit l'église Sainte-Madeleine est presque souhaitable, puisqu'elle avait perdu tout ses attraits en devenant une salle de danse et elle perd son charme architectural par l'amputation de son clocher. Pour d'autres, cette disparition provoque une sensation de vide dans le cœur des paroissiens puisque nombreux s'y sont mariés, ont été baptisés ou y ont béni leur parents défunts.


Source: Compilation du Centre d'archives régional des Îles
Référence: Le Radar, vol. 2 no. 19, du 23 août 1973, p. 2


dimanche 4 juin 2017

Éphéméride... 4 juin - Un incendie détruit 150 000 mètres de bois à Havre-aux-Maisons


Le 4 juin 1987:

En proximité du dépotoir, avant la construction du Centre de gestion des matières résiduelles, un incendie ravage des milliers d'arbres dans la dune-du-Sud longeant le site actuel du CGMR, à Havre-aux-Maisons.

L'absence de vent et des tranchées effectuées dans la dune, ont heureusement permis d'arrêter la propagation.

dimanche 12 février 2017

Éphéméride... 12 février - Un incendie majeur à Cap-aux-Meules, en 1962

12 février 1962:

Un incendie majeur détruit plusieurs bâtiments au centre de Cap-aux-Meules. Un assemblage de deux photos superposées, provenant de la collection de Simone Boudreau et apportées au Centre d'archives pour leur conservation et diffusion, montre l'ampleur du vide laissé à gauche de l'aréna de Cap-aux-Meules.

La disparition des enfants n'est aucunement reliée à l'incendie, mais pour les fins du montage seulement!

Source: AC1-S10 Centre d'archives régional des Îles - montage 2016



dimanche 18 septembre 2016

Éphéméride... 18 septembre - École Notre-Dame de la Joie


Source: Collection Steve Chiasson

18 septembre 1966:  

Le feu détruit l'école Notre-Dame de la Joie à l'Étang-du-Nord. Celle-ci avait été construite en 1958.


Source: Collection du CARDI, Madelinot vol 2 no 6,
3 octobre 1966, p.1

samedi 30 janvier 2016

Incendies majeurs à L'Étang-du-Nord en 1974


30 janvier 1974 (à confirmer) :


Incendie de l'usine de filetage de poissons et de la coopérative centrale des pêcheurs de l'Étang-du-Nord. 


Source: Journal le Radar 7 février 1974, page 1 et 3

Note:  On attribuait au 4 février la date de cet incendie, mais l'édition du Radar du 7 février 1974 mentionne plutôt la fin de janvier dans son article de la page 3 (extrait montré).  Le malentendu vient sans doute du fait que l'Étang-du-Nord était frappé le jeudi suivant, par l'incendie du garage d'Adera Construction situé à Lavernière, dont le journal fait également mention. Il y a lieu également de noter l'agenda Événements historiques publié par le Musée de la Mer en 1993, qui situe plutôt l'incendie du 4 février à "Cap-aux-Meules".

Références: Archives du Centre d'archives régional des Îles. Collection Le Radar. 

mercredi 20 janvier 2016

Éphéméride... 20 janvier - Incendie de la salle paroissiale de Lavernière en 1976




Photo: Collection numérique du Centre d'archives régional des Îles
20 janvier 1976 : 


Incendie de la salle paroissiale de Lavernière

Ce bâtiment construit entre 1941 et 1947 sous la gouverne de Mgr André Arseneau, a connu plusieurs fonctions après avoir servi à des fins paroissiales ou même de tribune politique. 

On y animait les réunions du Cercle Lacordaire; elle fut le lieu du Congrès eucharistique de 1948. Une scène permettait également d'y tenir sketches, séances de théâtre attirant les gens de toutes les paroisses, avant une orientation axée en 1971 vers les loisirs (activités de bingo, chansonniers, cinéma).

Cet incendie  constitue alors une perte pour de nombreux organismes communautaires et de loisirs qui l'utilisaient depuis près de 30 ans.

 

mardi 22 septembre 2015

AC1-S26 Simone et Arthur Bourque

1940-1990. – 0,01 ml de documents textuels et 11 pièces iconographiques


Histoire administrative/notice biographique

Le fonds concerne la famille de Simone Boudreau (à Alphonse) et Arthur Bourque (à Harry) ayant vécu à Cap-aux-Meules dès les années 1960.

Portée et contenu :

On retrouve dans cette collection 11 photographies à portée historique relatant l’incendie du 12 février 1962 qui a détruit une partie de Cap-aux-Meules. Entre autres sujets, nous retrouvons également la fanfare du 22e régiment, la première autoneige aux Îles d’Ovide Boudreau en 1940, le premier pont couvert de Havre-aux-Maisons et autres sujets d’intérêt.

Historique de conservation :

C’est en septembre 2015 que Mme Bourque remet au CARDI en personne ces photos historiques. Elle avouera que leur sauvegarde relève de sa fille qui avait entendu les appels à la conservation du Centre d’archives.


Termes rattachés 

Incendie
Cap-aux-Meules
Aréna
Avion - Spectacle
Pont
Pageant historique - Bicentenaire

mardi 20 mai 2014

20 mai... Une triste journée à Grande-Entrée: incendie de l'église Sacré-Coeur


Fonds Noël Falaise, août 1949
 20 mai 2014:  

Un événement récent, très récent même, encore fumant de ses cendres. L'incendie de l'église de Grande-Entrée survenu aujourd'hui nous rappelle comment le patrimoine bâti compte pour les communautés isolées comme les Îles-de-la-Madeleine. Témoin de plusieurs naissances, unions, décès, fêtes et traditions, l'église d'une paroisse est un peu l'arbre de ses racines... Et plus que le patrimoine bâti, c'est aussi une partie du patrimoine écrit de ses archives et de nombreux artéfacts qui peuvent disparaître l'espace d'une catastrophe. Ironiquement, en l'espace d'un an, le Centre d'archives régional des Îles avait obtenu deux photographies anciennes inédites de cette église, provenant de donateurs différents. Nous pouvons espérer rebâtir la structure de cette église et le souhaitons pour la communauté de l'Est, mais il s'avère plus difficile voir impossible de récupérer les archives originales qui auraient pu y loger (registres, albums, photographies, correspondance, etc.). Nous devons donc tous être conscients de la fragilité de cette histoire écrite et être sensible à la protection de l'ensemble du patrimoine des Îles, qu'il soit bâti ou archivistique.

Source: Facebook - attribuée à Claudia Richard, Grande-Entrée

Le Centre d'archives régional des Îles partage la tristesse de la population face à ce drame et espère de tout coeur que la communauté saura conserver et poursuivre son histoire à travers cette épreuve.














dimanche 24 juin 2012

Éphéméride... 24 mars - Incendie de l'église anglicane St-Luke de Cap-aux-Meules

Deuxième église St-Luke de Cap-aux-Meules avant son incendie en 1946
Source: Collection AC1-S52 Élyse Bourque
24 mars 1946 :                

Incendie de l'église anglicane St-Luke de Cap-aux-Meules.

Le centre d'archives a retenu la version bien documentée de l'auteur Byron Clark pour trancher sur les dates historiques de cette église.

Première église: À l'automne 1859, les poutres de construction de cette église furent envoyées du nord du Nouveau-Brunswick aux frais de l'amiral John Townsend Coffin. L'architecture de base fut montée durant l'été 1860 mais son achèvement pris plusieurs années. L'église fut consacrée le 27 juillet 1869 par l'évêque anglican James William Williams, qui avait pris la relève de l'évêque George Josaphat Mountain quelques années plus tôt. Lors d'une réunion de fabrique tenue en 1903, il fut décidé de construire une nouvelle construction plutôt que d'entreprendre les réparations coûteuses dont le bâtiment avait besoin.

Deuxième église: Les travaux commencèrent en 1905 et cette église fut consacrée le 17 juillet 1918 par le Révérend Lennox Waldron Williams (fils du Révérend précité), évêque anglican de Québec. C'est cette église qui fut finalement détruite par le feu, le 24 mars 1946, après un service matinal. 

Troisième église : Comme la population de Cap-aux-Meules commençait à diminuer, une église de dimension plus modeste fut érigée par Les Entreprises de l'Est, dont les travaux se terminèrent le 30 novembre 1948. Cette église fut consacrée par l'évêque anglican Philip Carrington le 13 août 1953.

Déconsécration de l'église: La population anglicane de Cap-aux-Meules composée de 5 personnes en 1974, ne pouvant maintenir les frais de cette église, elle fut déconsacrée par l'évêque Allen Goodings le 11 septembre 1980. 

Le bâtiment a servi à diverses activités communautaires (atelier de formation en danse, dessin, etc.) mais depuis 1980, il est la propriété de l'organisme Carrefour Unité, oeuvrant auprès de personnes souffrant de dépendances.

AC1-S11 Église déconsacrée. Le cimetière est encore utilisé
par des descendants anglicans.


Références:

Clark, Byron. Gleanings on the Magdalen Islands, 2000, p.41
Naud, Chantal. Iles de la Madeleine 1793-1993 Deux siècles d'histoire. Chronologie des Îles-de-la-Madeleine. Les Éditions Vignaud, 1993, p.136 (Épuisé)