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jeudi 21 avril 2016

Les revenus de chasse aux phoques et de pêche aux îles, en 1864

Dans un article fascinant (en anglais), J.M. Lemoine raconte les détails d'un voyage aux Îles-de-la-Madeleine et résume entre autres, les procédures de chasse aux phoques qui s'y déroulent.  On y apprend entre autres, dans un résumé du rapport du Commandant Pierre Fortin de 1864,  que les revenus de cette chasse représentent la deuxième source de revenus après la pêche à la morue.

On mentionne que les phoques tués par des équipages sur des goélettes valent le double (6$/pièce) que ceux chassés par les habitants sur les glaces. On y apprend aussi qu'une chasse à la baleine peut occasionnellement s'y dérouler puisque 360 gallons d'huile furent vendus.



Les barils de maquereaux se vendent 10$ chacun, comparativement à 2$ pour le hareng.

L'ensemble des revenus de la chasse et la pêche s'élèvent pour cette année 1864 à 86,590.05$ !



Source: Lemoine, J.M. Trifles from my portfolio dans The New Dominion Monthly, John Dougall & sons, Montréal,  avril 1872, p. 210-213.




jeudi 10 mars 2016

Éphéméride... 10 mars - Chasse aux phoques - persona non grata


Source: Centre d'archives régional des Îles,
 Fonds Achille Hubert, AP1-C8-23-6-2

10 mars 1977 :

Séjour de Brian Davies aux Îles. Le conseil de comté lui ordonne de quitter le territoire au plus tard le 12 mars, à 10 heures, à titre de "persona non grata".

mardi 4 août 2015

Les noms des Îles en 1713

Isle St-Jean, isles de Miscou, isles de la Madelaine, coste d'Acadie, isle Royale.  La version complète de cette carte est disponible à la Bibliothèque Nationale de France
Il est intéressant de remarquer que déjà la Pointe au Loup (au singulier) existe dans sa version française et que l'île de Havre-aux-Maisons n'en mentionne qu'une seule (maison).

La carte suivante, non datée mais indiquée 16__ (XVIième siècle), fait partie de la Division 7 du portefeuille 125 du Service hydrographique de la marine consacrée aux Iles-de-la-Madeleine de la Bibliothèque nationale de France. Elle est donc encore plus ancienne que celle de 1713, mais à la forme un peu similaire; son auteur a relevé surtout les éléments qui sont pertinents aux activités de l'époque (la chasse aux morse et aux loup-marins, ainsi que la pêche). Elle comporte donc le nom plus précis de plusieurs lieux ainsi que les profondeurs d'eau pour s'y rendre. 


lundi 3 août 2015

Les 250 ans d'histoire des acadiens des Îles-de-la-Madeleine ou la date historique du 3 août 1765

3 août 1765:

Signature, par 17 Acadiens et 5 Canadiens, du serment d'allégeance au Roi d'Angleterre. Les signataires étaient engagés par Richard Gridley pour la chasse à la vache marine et au phoque.

Les 250 ans d'histoire des acadiens des Îles-de-la-Madeleine ou la date historique du 3 août 1765

La date de signature du serment d'allégeance des engagés de Richard Gridley correspond au 3 août 1765. C'est aussi en 1765 que Samuel Holland, arpenteur général du district nord de l'Amérique du nord, effectue un voyage d'exploration aux Îles et produit un rapport sur les activités qui s'y produisent. C'est sans nul doute ce qui permet de situer au moins à 250 ans l'arrivée des premiers résidents des Îles sur une base permanente.

Mais comme plusieurs marchands, dont par exemple, les frères Antoine et Joseph Pascaud étaient déjà engagés depuis plusieurs années aux Îles, il est fait mention dès 1734, et même avant, de la présence régulière de canadiens engagés pas ces derniers. Il semble tout à fait possible selon la tradition orale et quelques écrits du XiXe siècle, que les Îles étaient déjà occupées de façon permanente avec des chasseurs autonomes ou engagés des concessionnaires français. De plus, un nombre croissant d'acadiens ont devancé le Grand Dérangement et fuit l'Acadie et St-Pierre et Miquelon où ils s'étaient également réfugiés dès les premières hostilités. Il ne faut pas oublier que dès 1714*, les îles sont visitées par des missionnaires venus aider les pêcheurs qui s'y trouvent

En 1757, l'officier retraité de l'armée britannique Gridley, ancien compagnon d'arme du Général Wolfe aux plaines d'Abraham, conçu le projet d'établir la formation d'un lieu de chasse et pêche destiné à l'exportation, particulièrement des produits de la chasse aux morses qui déclinait mais était extrêmement lucrative. En 1761, il amène avec lui aux Îles-de-la-Madeleine, des "acadiens réfugiés" qui avaient échappé aux déportations et dont il savait posséder une certaine expertise dans cette chasse. Certains d'entre eux, dont deux frères Arseneau, auraient même été prisonniers et libérés par le fait même grâce aux activités de Gridley. Celui-ci se sert d'eux pour exploiter les ressources qui s'offrent à lui en pleine guerre. C'est à Havre-Aubert que l'établissement principal de Gridley s'installe avec les colons mais les activités printanières de chasse se font surtout dans des postes situés à la Pointe de l'est, à la Grande-échouerie (Sea Cow Path), et à l'automne, à la petite échouerie de l'ouest (Gros-Cap) et celle de Pointe-Basse. On peut voir une carte situant le poste principal de Gridley à Havre-Aubert, dans le livre de Pauline Carbonneau (Découverte et peuplement des Îles-de-la-madeleine) et le lieux des autres postes sur la carte de Samuel Holland (1965)

L'auteure Pauline Carbonneau présente quatre pages de son livre spécifiquement sur les engagés de Gridley. Puisant entre autre sa source des écrits de son père et des textes généalogiques de Rose-Délima Gaudet, elle y présente les premiers habitants comme dix Arseneau, un Doucet (Ducette) et un Desroches (De Ruche), deux Poirier de Malpèque, quatre Boudreau (Budero) de l'Ile St-Jean et du Cap-Breton, trois Haché (Gallant) et un Chiasson de St-Pierre du Nord. Conservés par la tradition orale, un Snault (Arseneau) d'origine marseillaise, un Noël de l'Île Jersey et un Therriau sont ajoutés à la liste des écrits traditionnels par Rose-Délima Gaudet. On apprend que ces trois hommes se fixèrent à l'Échouerie de Pointe-Basse où Gridley avait des employés. celles-ci furent abandonnées à trois anglais d'Argyle (Baie Ste-Marie) qui se voudraient donc les premiers anglophones à se fixer aux Îles: James Clarke, Georges Goodwin et John Rankin.


Comme Gridley doit constamment convaincre les autorités britanniques que les acadiens et Micmacs embauchés aux Îles ne bénéficient pas d'un traitement de faveur, c'est le serment d'allégeance signé le 3 août 1765 par ses 22 engagés ( 17 acadiens et 5 canadiens), qui servira à imposer une date d'installation définitive aux Îles-de-la-Madeleine.



En 1777, un journal des activités de chasse et pêche du contremaître de Gridley, conservé au Musée du Nouveau-Brunswick, rapporte les événements journaliers de ces saisons de chasse. On y fait mention des Français Charles Boudrot, Antoine Arseno, Joseph Boudrot, Joseph Chiasson et Pierre Le pierre. En voici une partie traduite par Jeannot Poirier:



Mardi premier juillet 1777
Bonne brise du SW et beau temps
Personnel employé comme d`habitude.
Chassé les vaches marines avec le Redland.

Mercredi 2
Brise légère du SSW et temps clair.
Le Redland est descendu.
Personnel employé à couper les broussailles.

Jeudi 3
Brise fraîche du SW et temps clair
Personnel employé comme d’habitude.

Vendredi 4
Coup de vent du SW et temps clair
Personnel employés à couper les broussailles pour le jardin.

Samedi 5
Coup de vent frais du SW et le temps par rapport à la nuit dernière a été semé d’averses. Personnel employé à enlever les broussailles pour le jardin.

Dimanche 6
Vent faible du NW et temps clair vers le soir. Gros nuages avec quelques averses




* Félix Pain, premier missionnaire

Références: 

Capsules historiques apparaissant sur le blogue du Centre d'archives régional des Îles depuis 2013: textes compilés par Hélène Chevarie, archiviste et Simon Boudreau, historien et archiviste au Musée de la Mer.

Fortin, Jean-Charles et Paul Larocque. Histoire des Îles-de-la-Madeleine, IQRC, 2003, p.75-79

The Burke chronicles edited by Ernest MacDonald, 2007, p.225

Arsenault, Bona. Histoire des Acadiens, 1966, p. 104

Eccles, J. W. «Guerre de Sept Ans». In L’encyclopédie canadienne. Toronto : Historica-Dominion.

Poirier, Michel. Les Acadiens aux îles Saint-Pierre et Miquelon. Moncton : les Éditions d’Acadie, 1984, p.7, 46 et cartes p. 23-25

Carbonneau Pauline. Découverte et peuplement des Îles de la Madeleine, Humanitas, 2009, p.65-72.

Falaise, Noël. Les Îles-de-la-Madeleine sous le régime français, Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 4 no 1, 1950, pp.17-18

GAUDET SR, Rose-Delima. La place de l’Église catholique aux Îles-de-la-Madeleine. Sessions d'étude-Société canadienne d'histoire de l'Église catholique, 1979, vol. 46.

GAUDET, Placide. Le Grand Dérangement : Sur qui retombe la responsabilité de l'Expulsion des Acadiens, Ottawa, Ottawa Printing, 1922, 84 p. (disponible en PDF)


Traduction libre du document "The marriages of Les Iles-de-la-Madeleine 1794-1900 du Père Dennis M. Boudreau, 1980.





mardi 28 avril 2015

Éphéméride... 28 avril - Nouvelle sur la chasse aux loup-marins en 1879

Le 28 avril 1879

À cette époque, le vapeur "Albert" faisait la navette entre Pictou et les Iles une fois par semaine, transportant le courrier ainsi que des passagers. C'est aussi ce bateau qui apportait les nouvelles des Iles à l'extérieur. Le journal Examiner du 28 avril 1879 mentionnait que la chasse aux loups-marins fut très bonne cette année-là, alors qu'on y tua environ 20,000 loups-marins qui avaient abordé à la côte.

Référence: Écho du Musée de la mer , vol 4, mars 1976, page 2

mercredi 1 avril 2015

Éphéméride... 1 avril - Retour du "North Star" avec 19 000 loups-marins en 1960

Centre d'archives régional des Îles. Fonds AP5-C12-16-4-1
1 avril 1960: 

Le bateau North Star, nolisé par les Frères Sumarah pour la chasse aux phoques, revient avec 19 000 prises à Cap-aux-Meules. La plupart de l'équipage étant des Madelinots, il y fait escale pour faire descendre ses chasseurs et retourne ensuite à Halifax pour son déchargement.

Références: Collection du Centre d'archives régional des Îles. La Boussole 31 mars 1960 p.11


dimanche 30 juin 2013

De la juridiction de Terre-Neuve à celle de Québec, de Richard Gridley à Isaac Coffin...


1ière page du Traité.  Source: Archives du ministère français des Affaires étrangères
07 octobre 1763 : 

Le Traité de Paris met fin à la guerre de Sept Ans et réconcilie, après trois ans de négociations, la France et la Grande-Bretagne. Toutes les possessions françaises d'Amérique passent à l'Angleterre, sauf Saint-Pierre-et-Miquelon. Les Îles-de-la-Madeleine relève dorénavant de la juridiction de Terre-Neuve.

Richard Gridley avait déjà obtenu un permis temporaire en 1760 pour l'exploitation de la chasse à la vache-marine et la pêche et au moment de la signature du traité, on mentionne qu'une douzaine de familles y étaient installées.

Richard Gridley, colonel bostonnais et ancien compagnon de Wolfe, engage donc en 1761, 22 acadiens pour chasser et pêcher en ces Îles, annexées à Terre-Neuve jusqu'en 1774. Ces Acadiens n'acceptèrent de signer le serment d'allégeance permettant de le suivre qu'à condition de voir un prêtre les accompagner. La première démarche pour l'obtention d'un prêtre catholique aux Îles se fait donc par Gridley auprès de l'évêque de Québec. Comme on ne peut compter à l'époque que sur des prêtres européens, on doit attendre plusieurs années le passage d'un missionnaire occasionnel. De ce fait, les engagés maintiennent leur famille sur l'Île St-Jean jusqu'en 1774, année où les Îles sont annexées à Québec sous la nouvelle constitution de l'Acte de Québec. Les Pères spiritains offrent à partir de ce moment leur Ministère en faveur de l'Acadie. Le premier missionnaire régulier est donc le Père Thomas Leroux jusqu'en 1783. 

Sans église et sans demeure, c'est lui qui dans une lettre adressée au grand vicaire Gravé de la Rive, fut réduit, en plus de biens d'autres choses, à manger de la soupe à la vache-marine. (Gaudet, 1979, p. 101). De 1784 à 1793, c'est le Père William Phelan, un capucin, qui prendra sa mission. Les registres de baptêmes, mariages et sépultures de cette période furent presque tous détruits dans l'incendie de 1838 du presbytère d'Arichat, au Cap-Breton, dont il avait la cure depuis 1770.

Source: Découverte et peuplement des Îles-de-la-Madeleine, p.72
Tracée en 1960 par Pierre-Cornélius Carbonneau, la carte suivante est tirée du livre de sa fille Pauline Carbonneau (Découverte et peuplement...) cité en bas de page. Cette carte tente d'illustrer, d'après les lots de terrains des premiers habitants situés sur la Grave, l'emplacement des premiers colons engagés par Gridley.

L'auteure Pauline Carbonneau présente quatre pages de son livre spécifiquement sur les engagés de Gridley. Puisant entre autre sa source des écrits de son père et des textes généalogiques de Rose-Délima Gaudet, elle y présente les premiers habitants comme dix Arseneau, un Doucet (Ducette) et un Desroches (De Ruche), deux Poirier de Malpèque, quatre Boudreau (Budero) de l'Ile St-Jean et du Cap-Breton, trois Haché (Gallant) et un Chiasson de St-Pierre du Nord. Conservés par la tradition orale, un Snault (Arseneau) d'origine marseillaise, un Noël de l'Île Jersey et un Therriau sont ajoutés à la liste des écrits traditionnels par Rose-Délima Gaudet. On apprend que ces trois hommes se fixèrent à l'Échouerie de Pointe-Basse où Gridley avait des employés. celles-ci furent abandonnées à trois anglais d'Argyle (Baie Ste-Marie) qui se voudraient donc les premiers anglophones à se fixer aux Îles: James Clarke, Georges Goodwin et John Rankin.

Le régime Gridley, favorable aux souhaits des acadiens qui maintiennent leur foi, se veut plus humain que celui qui suivra en 1787 avec l'officier de la marine américaine Isaac Coffin. Pendant trois générations de ce régime de Coffin (l'oncle, le neveu et le petit-neveu), sans aucune organisation civile et scolaire pour les guider et avec un seul prêtre pour les défendre, l'exode de nombreux acadiens des Îles se poursuit avec quelques immigrations, heureusement.




Références: 

Stuart R. J. Sutherland. "Richard gridley" dans Dictionnaire biographique du Canada en ligne, 1771-1800 (Volume IV), consulté le 4 octobre 2012.

vendredi 17 mai 2013

Éphéméride... 17 mai - Sortie du film de Serge Deyglun

 17 mai 1964:

Sortie du film de Serge Deyglun sur la chasse aux phoques en 1964. Commence alors la grande controverse sur cette chasse pratiquée depuis des centaines d'années.



Source:  Photos extraites des Archives numériques de Radio-Canada: Film Les grands phoques de la banquise


dimanche 16 septembre 2012

Assemblée générale annuelle 2012

En plus des membres du Conseil d'administration du Centre d'archives régional des Îles, une quinzaine de personnes prenaient part à l'assemblée générale qui se déroulait lundi le 10 septembre. Cette rencontre fut également une occasion de faire état du rapport d'activités du Centre depuis sa réouverture et son plan d'action selon les priorités d'acquisition, traitement, conservation et diffusion des archives des Îles, qui constituent l'ensemble de la mission de l'organisme.  Rappelant bien les rôles dévolus à la partie archivistique et ceux propres aux administrateurs, l'archiviste  rend compte de l'importance du travail de planification et d'anticipation selon un baromètre d'activités et d'événements historiques qui risquent d'être soulignés à cours et à long terme et le traitement des archives qui peut en découler.  Le traitement des archives comme les photographies, négatifs, bandes audio et pellicules de film est toujours une des priorités, afin d'éviter la manipulation d'originaux fragiles et faciliter la recherche grâce à une indexation adéquate et accessible. 

Source: Centre d'archives régional des Îles
Après avoir reçu des commentaires positifs à l'effet que la réunion a permis de démystifier la mission d'un centre d'archives, nous avons prévu dans une prochaine publication, de faire état de ce que sont les archives...

Nous avons omis de préciser lors de cette rencontre, dans la section concernant les diffusions ou expositions, le nouvel étalage de la vitrine du Centre d'archives qui veut rendre hommage à deux grands madelinots qui nous ont quitté en 2012. Faisant figure de doyens en matière de patrimoine maritime, Frédéric Landry et Willie Lebel, sont décédés dans l'intervalle de quelques mois et c'est sous le thème des naufrages et de la chasse aux phoques que l'on retrouve quelques archives anciennes sur ces sujets, et qui côtoient leur portrait.




jeudi 1 septembre 2011

Dr Marc Arsenault - biographie

Fils de Simon Arsenault et de Palma Boudreau de Havre-aux-Maisons, Marc Arsenault est né à Windsor (Ontario) le 11 février 1922. Sa mère, Palma Boudreau, est décédée alors qu'il n'a pas encore un an, le 19 janvier 1923 à Windsor. Son père Simon se remarie avec Angelina Guévin le 1er juin 1925, aussi à Windsor. Simon est natif de Havre aux Maisons, le 15 juin 1884.

Angélina Guévin, née le 8 janvier 1882 à Saint-Léonard de Nicolet, est décédée le 5 novembre 1977 à Sainte-Rose.

Marc Arsenault épousera Rita Hudon et ils auront quatre filles : Diane (1948-2015), Simone, Cécile, Marie (1954-2011). Son épouse Rita est née le 11 mai 1925 à St-Pascal de Kamouraska. 

Après avoir terminé ses études secondaires à Windsor et des études classiques à Church Point (N.É), il fait deux années à l’école normale de Havre-aux-Maisons et s’inscrit à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il obtient un doctorat en médecine, spécialisé en chirurgie, en mai 1948. Sa carrière débute comme médecin résident à l’Hôtel Dieu de Windsor. Il est ensuite nommé chirurgien-chef et surintendant médical de l’hôpital de Cap-aux-Meules. C’est sous son instigation que son collègue médecin Eudore Labrie arrive aux Îles le 14 mai 1949. En 1965, Dr Arsenault se présente comme candidat progressiste conservateur aux élections fédérales contre le député libéral Maurice Sauvé. Il sera défait par 387 voix. En 1966, Marc Arsenault quitte les Îles pour prendre le poste d’officier médical de la compagnie Domtar à Lebel-sur-Quévillon et entre plus tard au Département de santé et d’hygiène publique de la ville de Montréal.

Homme engagé dans son milieu, il avait, durant son séjour aux Îles, mis sur pied une compagnie d’aviation et exploré les possibilités de chasse aux loups marins par avion. Il a aussi contribué à l’établissement d’une usine de traitement de peaux de phoques à Grande-Entrée et présidé la Chambre de Commerce des Îles. Le Dr Marc Arsenault est décédé le 11 février 1988 à Sainte-Rose de Laval. Son épouse Rita Hudon, décédée le 30 août 1990, repose dans le même cimetière et sur le même lot que son mari et sa belle-mère Angélina Guévin (lot-56-B).


______________

Références : Naud, Chantal, Îles de la Madeleine 1793-1993, deux siècles d’Histoire, Les Éditions Vignaud, 1993, pp. 146, 159, 173

Témoignage de Roger Paul, conjoint de Cécile et gendre du Dr Arsenault, le 17 et 18 février 2019.

Avis nécrologique de la Maison funéraire Leblanc, le 21 février 2011.