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lundi 30 octobre 2023

Éphéméride... 30 octobre - Visite du sénateur Vaillancourt en 1952

30 octobre 1952 :   

Visite aux Îles du sénateur Cyrille Vaillancourt. Il était à ce moment président du Comité permanent des ressources naturelles du Canada. Il fut 24 ans en fonction comme politicien et le représentant autorisé des milliers de coopérateurs de la province et du pays. C'est sous ce titre qu'il fut invité au Congrès coopératif qui se tenait se jour là, aux Îles-de-la-Madeleine.  Monsieur Vaillancourt tenait en grande estime Ovide Hubert; il a reproduit l'hommage de son frère Adé Hubert dans un article paru dans la Revue Desjardins en 1967, lors de son décès.




Références:

VAILANCOURT Cyrille. «Ovide Hubert », Revue Desjardins : organe officiel de la Fédération des caisses populaires Desjardins, 1967, Août - Septembre, p.19
 




dimanche 7 mai 2023

Éphéméride... 7 mai - Décès du député libéral Louis Albin Thériault en 1953

7 mai 1953 :  

Décès de Louis Albin Thériault, député libéral à l’Assemblée législative, instituteur, juge de paix, maire de Havre-aux-Maisons et préfet de comté.

Natif de Havre-aux-Maisons, le 18 février 1871, Louis-Albin Thériault est le fils de Pierre (à Fabien) et Louise Bibiane Thériault (à Louis-Léon). Il est le frère de Marie, Florimond, Françoise, Françoise-Caroline, et Justine. Le 25 novembre 1895, il épouse Geneviève Thériault, fille du capitaine F. É Thériault. Ils auront sept enfants : Bibiane, Florimond, Françoise, Arcadius, Louis-Aurèle, Régina et Lomer.

Louis-Albin Thériault a fait ses études classiques au collège de Sainte-Anne de La Pocatière avant de revenir aux Îles en tant qu’instituteur. Il enseignera de 1892 à 1901. En 1900, Louis-Albin se présente en tant que candidat libéral aux élections provinciales, mais il sera battu par son adversaire, également libéral, Patrick Peter Delaney. Il ne sera défait que par un mince 48 voix de majorité. Toutefois, il se représentera à l’élection partielle de novembre 1906 ou il sera élu. Il sera aussi réélu en 1908. Il occupera également la fonction de juge de paix pendant 20 ans. Louis-Albin Thériault n’en restera pas là ; de 1912 à 1937, il est nommé inspecteur des écoles pour les Îles-de-la-Madeleine. En plus d’être inspecteur, il sera maire de Havre-aux-Maisons de 1923 à 1937, ainsi que préfet de comté. On compte parmi les grandes réalisations de cette période : le premier pont reliant l’île centrale à l’île de Havre-aux-Maisons, infrastructure bâtie sous la gouverne des députés fédéraux Édouard Caron et provincial  Rodolphe Lemieux.

Aussi, Louis-Albin Thériault fut président de la Corporation de l’hôpital de Cap-aux-Meules, de la Société de la Croix-Rouge des Îles et de la Société d’Agriculture. Il est décédé à Havre-aux-Maisons le 7 mai 1953.             



Références:
Naud, Chantal. Îles de la Madeleine 1793-1993. Deux siècles d’Histoire, Les Éditions Vignaud, 1993., p. 99
Fonds et collections du CARDI- AM1

jeudi 13 août 2020

Éphémérides - 13 août 1961 - Bénédiction grandiose des chalutiers en 1961



Le 13 août 1961,  se tient la bénédiction des chalutiers à Havre-Aubert, après leur départ du quai de Cap-aux-Meules. Plus de 4000 Madelinots y assistent. Une fête est organisée par l’aumônier du Syndicat des chalutiers, William Bourque, aidé de la secrétaire Maria Patton et présidée par Mgr André Arsenault. Le chalutier Line C. propriété de Phil Cummings, remporte le premier prix de décoration.

 Le maître de cérémonie, Octave Turbide, est accompagné du maire de Havre-Aubert, Charles Boudreau, et du prêtre de l’endroit, Esdras Nadeau. Celui-ci précise que la mer, ce n’est pas que de la poésie, mais c’est tout pour les Madelinots. On souligne la présence du ministre des Pêcheries Gérard D. Lévesque, du sous-ministre Dr Arthur Labrie, qui occupe cette fonction depuis 1940, du sous-ministre adjoint Maurice Lessard et du sous-ministre des Transports et Communications Jacques Verreault. François Dusseault est envoyé spécial de Radio-Canada. Le ministre annonce la construction à venir de 6 chalutiers en acier pour 1 500 000 $, prédisant la fin des navires en bois, ainsi que la transformation de l’usine à glace de Cap-aux-Meules visant à doubler la production de poissons congelés aux Îles. Le soutien à un chantier maritime local de réparation de bateaux est également envisagé.

 

 

___________________________________________________________

Collections du Centre d’archives régional des Îles (CARDI)

 

Image :  Fonds AP18 Albert Farrah et Herméline Arseneau

Références : Le Pêcheur canadien, Vol 3 août sept 1961, Rimouski, pages 8-10.


jeudi 7 février 2019

Éphéméride... 8 février - Décès de Denise Leblanc

Source: Collection numérique du Centre d'archives régionale des Îles

8 février 1999:


Décès de Denise Leblanc, ancienne députée des Îles-de-la-Madeleine sous le gouvernement Lévesque

« Le 15 novembre 1976, les Madelinots élisent l’une des leurs qui, même s’ils ne le savent pas encore, va se dévouer corps et âme pour leur petit coin de pays. Première Madelinienne à être élue députée des Îles, et première personne de l’archipel à occuper un ministère, Denise Leblanc a profondément marqué le paysage madelinot. Digne représentante de son milieu à Québec, elle s’est appliquée à “bien faire connaître ses Îles à l’extérieur” en plus d’assumer pleinement ses fonctions de députée, d’adjointe parlementaire ou de ministre. Louis-Philippe Lacroix (...) l’un des piliers du Parti libéral du Québec est battu par une jeune femme (...) âgée seulement de 26 ans, elle est alors la benjamine du parlement. »



 En plus de ses fonctions de députée et de ministre, Mme Leblanc, comme elle l’avait promis en 1976, s’évertue à faire connaître son coin de pays. La mise en place du festival « Les Îles en ville » et l’ouverture du Comité de la Culture madelinienne à Verdun sont deux exemples de la volonté qu’a Denise de « bien faire connaître les Îles ». D’ailleurs, elle défend si intensément ses Îles que Jean Garon lui affirme quelques fois à la blague : « Aie, New York à côté des Îles-de-la-Madeleine… c’est rien du tout ! »

 Alors qu’on lui remettait le prix Maria Patton en 1997, voici un extrait d’entrevue :

Q. –  « Par l’ensemble de votre œuvre madame Leblanc, comment pensez-vous avoir fait changer certaines choses, ici dans le milieu ; comment avez-vous contribué au développement de la collectivité madelinienne ? » 

 R. — « Ben c’est-à-dire que moi je me suis fait le porte-parole des espoirs et des rêves de changements de l’ensemble des madelinots. J’ai toujours dit que j’étais comme une sorte d’éponge qui avait tout simplement pour mission, pour charge, de transporter ailleurs les demandes des Madelinots et leurs aspirations et leurs désirs de se prendre en main, de s’assumer, de solidairement se donner confiance pour bâtir l’avenir économique, culturel, social… (...). Et dans ce sens-là, j’espère qu’en tout cas j’ai rempli la volonté que j’avais, et l’amour que j’avais (...) et que j’ai toujours pour les Îles, mais aussi la volonté (...) qu’on se prenne en main, qu’on grandisse, qu’on ait pas peur de se faire confiance surtout. Et j’espère que dans ce sens-là, au moins, on a avancé.
 Madame Leblanc est décédée subitement le 8 février 1999.


Source: Extrait de texte d'une conférence en mémoire de la politicienne préparé par le Centre d'archives régional des Îles, conjointement avec son ancienne attachée de presse et d'autres organismes du milieu en 2006, à l'occasion d'une exposition rétrospective. (Cassette 13 ---> 13 :19 à 14 :22) : 63 secondes, 1997.

vendredi 20 octobre 2017

Éphéméride 20 octobre... Construction navale aux Îles

Source Fonds AE1 Achille Hubert , P1942
Visite de Jean Garon aux Îles . - [198-] . - photographie : n&b
20 octobre 1982 :

Visite de Jean Garon aux Îles et lancement d'un navire de pêche construit aux ateliers Georges Leblanc inc de l'Étang-du-Nord.


dimanche 23 avril 2017

Éphéméride... 23 avril - Décès de M. Louis-Philippe Lacroix, ancien député libéral des Îles


23 avril 2006 :      


Décès de M. Louis-Philippe Lacroix. Il fut élu une première fois député libéral des Îles-de-la-Madeleine en 1962 et réélu en 1966, en 1970 et en 1973. Whip en chef du Parti libéral du 3 mai 1970 au 18 octobre 1976 et responsable des pêches maritimes et commerciales du Québec de septembre 1975 à novembre 1976.


Pour une biographie complète, consultez la page de l'Assemblée nationale.

Journal Le Madelinot, vol 1 no 1, 15 juillet 1965 p.3
Références : Bulletin de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale, no 35, no 3-4, Québec, octobre 2006


lundi 22 août 2016

Éphéméride... 22 août : Ouverture du Cégep de la Gaspésie en 1983



Premier logo sur les murs préfabriqués du campus en 1983. Fonds AC1-S45


Première radio étudiante CSOT FM -  AC1-S45
22 août 1983 :

Ouverture du Campus des Îles, un des centres du Cégep de la Gaspésie fondé quant à lui en 1968. On ajoutera les Îles au nom du Cégep en 1985: Cégep de la Gaspésie et des Îles.

Ce logo fut modifié quelques années plus tard.

L'assemblage des roulottes de chantier pour l'ouverture du premier centre collégial des Îles s'est effectué en quelques mois. En 1985, devant l'ampleur des inscriptions et des besoins, une première extension majeure du bâtiment sera effectuée.





mercredi 17 août 2016

Éphéméride... 17 août - Hormisdas Langlais était élu il y a 80 ans...

Hormisdas Langlais.
Source: exposition sur les Parlementaires
Crédits photo: Archives du Musée de la Mer

17 août 1936:
Il y a 80 ans, Hormisdas Langlais était élu député  (Union nationale) des Îles-de-la-Madeleine. Il conservera ce poste pendant 26 ans à l'Assemblée législative. Il fut défait par Amédée Caron dans une première élection en 1935 mais en 1936, il est élu avec 15 voix de majorité contre le même candidat. Il gagne toute les élections subséquentes avec 138 voix (1939), 414 voix (1944), 723 voix (1948), 679 voix (1952), 614 voix (1956), 677 voix (1960), et est finalement défait en 1962 par Louis-Philippe Lacroix avec 192 voix en moins.


Né en 1890 à Saint-Octave de Métis, Hormisdas Langlais, surnommé « le père des Îles ». Hormisdas est le fils de Louis Langlais et Marie-Claire Blanchet. Le 8 septembre  1920 il épouse Berthe Maheux, d’Athabaska, fille de Tréfflé Maheux et de Marie-Louise Dorais.
Il fit ses études primaires à Saint-Octave de Métis et des études classiques commerciales à Saint-Anne-de-la-Pocatière et à Lévis avant de s’inscrire à l’École des Hautes Études Commerciales de Montréal. Il sortira de cette dernière en 1914, avec en mains, une licence en sciences commerciales et maritime. Durant la guerre (1914-1918) il participe à la surveillance  de sous-marins dans le golfe Saint-Laurent. C’est par la suite qu’il retrouvera son commerce spécialisé dans les installations de système de chauffage et de ventilation.
Aux élections provinciales de 1935, Hormisdas fait son entrée en politique sous la bannière de l’Action Libérale Nationale dans le comté des Îles-de-la-Madeleine. Il sera défait par 963 voix de majorité par Amédée Caron. L’année suivante, d’autres élections auront lieu et cette fois, l’Union Nationale de Maurice Duplessis est prête; c’est pour ce parti que Monsieur Hormisdas Langlais se présentera candidat à ces élections. Il sera élu avec 15 voix de majorité sur Amédée Caron. C’est ainsi que débutera son règne qui devra durer  pendant 26 années, alors qu’il sera défait en 1962 par Louis-Philippe Lacroix du parti libéral. Il sera nommé Whip en chef de l’Union Nationale en décembre 1944 et adjoint parlementaire du ministre des mines du 1er juillet 1955 au 6 juillet 1960.
C’est par ses actions réalisées pour la population des Îles qu’Hormisdas Langlais s’est mérité son titre de « père des Îles ». Pendant sa vie politique, plusieurs projets sont mis en branle tel que : la construction du premier hôpital de l’archipel ainsi que de plusieurs écoles de canton, des entrepôts frigorifiques et le pavage de routes, la construction de ponts, la création d’une pépinière et l’adoption d’une réglementation pour régler le problème de la tenures des terres aux Îles-de-la-Madeleine, problème récurrent depuis la concession à Coffin en 1798. C’est à lui que l’on doit la construction de la route carrossable qui relie l’île du Havre-Aubert à celle de l’Étang-du-Nord. Elle est terminée en 1950. 
Cet homme reste dans la mémoire des Madelinots à cause de son implication dans le milieu. Fait intéressant, il possédait le folio # 1 de la Caisse populaire de Lavernière. Hormisdas Langlais est décédé à Québec le 6 avril 1976 à l’âge de 85 ans et 7 mois. Son corps repose à Sainte-Foy dans le cimetière Notre-Dame de Belmont.

Référence : Radar 8 avril 76 et Deux siècles d’histoire 1793-1993 par Chantal Naud.

mercredi 13 avril 2016

Éphéméride...13 avril - Réélection de Denise Leblanc en 1981

Source: Centre d'archives régional des Îles,
Fonds Achille Hubert, AP1-P365A

13 avril 1981 :


Denise Leblanc est réélue pour un deuxième mandat comme députée provinciale.

mardi 15 novembre 2011

Éphéméride...15 novembre - Élection de Denise Leblanc en 1976


Source : Centre d’archives régional des Îles, Fonds Achille Hubert,
AP1-P365A, n&b, 12,75 x 17,75 cm.
15 novembre 1976 :


Élection de Denise Leblanc comme députée des Îles.

 « Le 15 novembre 1976, les Madelinots élisent l’une des leurs qui, même s’ils ne le savent pas encore, va se dévouer corps et âme pour leur petit coin de pays. Première Madelinienne à être élue députée des Îles, et première personne de l’archipel à occuper un ministère, Denise Leblanc a profondément marqué le paysage madelinot. Digne représentante de son milieu à Québec, elle s’est appliquée à “bien faire connaître ses Îles à l’extérieur” en plus d’assumer pleinement ses fonctions de députée, d’adjointe parlementaire ou de ministre. Louis-Philippe Lacroix (...) l’un des piliers du Parti libéral du Québec est battu par une jeune femme (...) âgée seulement de 26 ans, elle est alors la benjamine du parlement. »

 En plus de ses fonctions de députée et de ministre, Mme Leblanc, comme elle l’avait promis en 1976, s’évertue à faire connaître son coin de pays. La mise en place du festival « Les Îles en ville » et l’ouverture du Comité de la Culture madelinienne à Verdun sont deux exemples de la volonté qu’a Denise de « bien faire connaître les Îles ». D’ailleurs, elle défend si intensément ses Îles que Jean Garon lui affirme quelques fois à la blague : « Aie, New York à côté des Îles-de-la-Madeleine… c’est rien du tout ! »

 Alors qu’on lui remettait le prix Maria Patton en 1997, voici un extrait d’entrevue :

Q. –  « Par l’ensemble de votre œuvre madame Leblanc, comment pensez-vous avoir fait changer certaines choses, ici dans le milieu ; comment avez-vous contribué au développement de la collectivité madelinienne ? »

 R. — « Ben c’est-à-dire que moi je me suis fait le porte-parole des espoirs et des rêves de changements de l’ensemble des madelinots. J’ai toujours dit que j’étais comme une sorte d’éponge qui avait tout simplement pour mission, pour charge, de transporter ailleurs les demandes des Madelinots et leurs aspirations et leurs désirs de se prendre en main, de s’assumer, de solidairement se donner confiance pour bâtir l’avenir économique, culturel, social… (...). Et dans ce sens-là, j’espère qu’en tout cas j’ai rempli la volonté que j’avais, et l’amour que j’avais (...) et que j’ai toujours pour les Îles, mais aussi la volonté (...) qu’on se prenne en main, qu’on grandisse, qu’on ait pas peur de se faire confiance surtout. Et j’espère que dans ce sens-là, au moins, on a avancé.

 Madame Leblanc est décédée subitement le 8 février 1999.

Source: Extrait de texte d'une conférence en mémoire de la politicienne préparé par le Centre d'archives régional des Îles, conjointement avec son ancienne attachée de presse et d'autres organismes du milieu en 2006, à l'occasion d'une exposition rétrospective. (Cassette 13 ---> 13 :19 à 14 :22) : 63 secondes, 1997.

jeudi 1 septembre 2011

Dr Marc Arsenault - biographie

Fils de Simon Arsenault et de Palma Boudreau de Havre-aux-Maisons, Marc Arsenault est né à Windsor (Ontario) le 11 février 1922. Sa mère, Palma Boudreau, est décédée alors qu'il n'a pas encore un an, le 19 janvier 1923 à Windsor. Son père Simon se remarie avec Angelina Guévin le 1er juin 1925, aussi à Windsor. Simon est natif de Havre aux Maisons, le 15 juin 1884.

Angélina Guévin, née le 8 janvier 1882 à Saint-Léonard de Nicolet, est décédée le 5 novembre 1977 à Sainte-Rose.

Marc Arsenault épousera Rita Hudon et ils auront quatre filles : Diane (1948-2015), Simone, Cécile, Marie (1954-2011). Son épouse Rita est née le 11 mai 1925 à St-Pascal de Kamouraska. 

Après avoir terminé ses études secondaires à Windsor et des études classiques à Church Point (N.É), il fait deux années à l’école normale de Havre-aux-Maisons et s’inscrit à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il obtient un doctorat en médecine, spécialisé en chirurgie, en mai 1948. Sa carrière débute comme médecin résident à l’Hôtel Dieu de Windsor. Il est ensuite nommé chirurgien-chef et surintendant médical de l’hôpital de Cap-aux-Meules. C’est sous son instigation que son collègue médecin Eudore Labrie arrive aux Îles le 14 mai 1949. En 1965, Dr Arsenault se présente comme candidat progressiste conservateur aux élections fédérales contre le député libéral Maurice Sauvé. Il sera défait par 387 voix. En 1966, Marc Arsenault quitte les Îles pour prendre le poste d’officier médical de la compagnie Domtar à Lebel-sur-Quévillon et entre plus tard au Département de santé et d’hygiène publique de la ville de Montréal.

Homme engagé dans son milieu, il avait, durant son séjour aux Îles, mis sur pied une compagnie d’aviation et exploré les possibilités de chasse aux loups marins par avion. Il a aussi contribué à l’établissement d’une usine de traitement de peaux de phoques à Grande-Entrée et présidé la Chambre de Commerce des Îles. Le Dr Marc Arsenault est décédé le 11 février 1988 à Sainte-Rose de Laval. Son épouse Rita Hudon, décédée le 30 août 1990, repose dans le même cimetière et sur le même lot que son mari et sa belle-mère Angélina Guévin (lot-56-B).


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Références : Naud, Chantal, Îles de la Madeleine 1793-1993, deux siècles d’Histoire, Les Éditions Vignaud, 1993, pp. 146, 159, 173

Témoignage de Roger Paul, conjoint de Cécile et gendre du Dr Arsenault, le 17 et 18 février 2019.

Avis nécrologique de la Maison funéraire Leblanc, le 21 février 2011.