Aucun message portant le libellé naufrage. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé naufrage. Afficher tous les messages

lundi 26 février 2018

Naufrage d'Auguste LeBourdais, le vrai récit raconté à ses parents en 1872

Voici la transcription (1) d’une lettre qu’Auguste aurait envoyée à ses parents au printemps 1872 (en juin selon son petit-fils Guy Le Bourdais), après qu’il eu récupéré de son naufrage et qui vient corriger plusieurs faits ancrés dans la légende qui y est reliée. Auguste a alors 29 ans, il s'ennuie et éprouve le besoin de raconter son aventure à ses parents et dans sa langue maternelle.
Combiner l'audio, à la lecture de la lettre d'Auguste Le Bourdais :

« Chers et bons parents,

Ces quelques mots sont pour vous faire assavoir l’état de ma santé qui est assez bonne, mais comme je vous avais dit sur l’autre lettre que je m’étais gelé, je suis dans une situation assez triste. J’ai perdu les deux pieds qui me sont tombés dans le commencement de janvier. J’ai la vie seule qui a été ma consolation Dieu merci, car vous savez peut-être à présent que le jour du 28 novembre 1871, qu’on a fait côte qui était le mardi soir. Tout l’équipage s’est perdu ainsi que le pauvre D’Assise que vous pouvez prier le Bon Dieu pour lui et le faire recommander aux prières du prône. Le temps était si terrible que je ne vous dirai point ce qui en suit, seulement moi qui me suis sauvé et la vie m’a coûté cher. J’ai vu la mort de proche de moi. Le lendemain après avoir passé la nuit sur le bâtiment qui était en partie défait, ce fut que vers le soir que je vins à terre sur les débris. La neige épaisse qu’il faisait m’empêchait de voir dans quel endroit où on pouvait être, de sorte que je ne savais pas quel côté prendre, et je vous assure que quand on roule à terre avec la mer et quand la connaissance nous revient qu’on est dans le frazi (2) à terre parmi la glace et les bois sur le rivage son butin gelé sur soi, on n’est pas chaudement et avec cela la faim et la soif qui me dévoraient, et mes forces étaient presque épuisées de m’être tenu si longtemps sur le bâtiment qu’il ne se passait pas cinq minutes sans que la mer veuille m’emporter, et ce qui arriva aussi que la mer m’emporta. Pour aller au plus court depuis le mercredi au soir jusqu’au dimanche, le mauvais temps continua toujours avec violence je passai ce temps-là sur la dune de sable qui est entre la Grosse Île et l’Étang du Nord (papa doit connaître cela) à l’abri du vent, sans voir personne, la neige qui tombait sur moi et mon butin gelé, sans feu, couché sur la terre, la seule nourriture que je pouvais recueillir était de la neige, rien sur la tête. Je m’apercevais que mes forces diminuaient, mes bottes gelées dans mes pieds et les pieds gelés dans mes bottes, j’étais à peine capable de me tenir debout. J’essayais de marcher, je tombais, je marchais à quatre pieds dit-on, sur les mains et les genoux. J’avais les mains enflées d’environ un pouce d’épais.

Les places qu’il y avait un peu de neige je restais des cités de temps sans pouvoir me grouiller, attendant la mort, mais elle ne venait point. Toujours le courage à la vie, les nuits du mercredi, jeudi, vendredi et samedi furent des nuits terribles pour moi dans pareil endroit avec une neige épaisse, un vent terrible et un froid extrême. Ce fut que le dimanche que le temps s’est éclairci. Je voyais des maisons mais j’avais perdu mes forces et je ne pouvais m’y rendre ni être vu. Je ne savais à quel Saint me recommander, et je vis un homme de très loin. Ne pouvant être entendu par mes cris, je me dirigeai vers lui quand je vis une fumée à une certaine distance. Le courage me revint et je parvins à m’y rendre seul, et de là, je fus transporté aux maisons où j’ai perdu les pieds et bien manqué de mourir. Les mois de décembre et janvier on était obligé de m’asseoir et de me lever quand j’avais besoin. L’hiver a été dur pour moi, je vous assure. Voilà six mois que je suis sur un galetas de paille, pas capable de marcher ni seulement pouvoir supporter mon genou sur mes pieds. À l’heure qu’il est je crois bien que je ne descendrai pas à l’Islet. J’irai à l’hôpital en arrivant à Québec, car jamais je ne pourrai retourner à la mer, et je ne serai pas capable de travailler de sitôt. Je ne suis point parti avec le paquebot car il faut que j’attende la Canadienne pour que le Gouvernement paye mes dépenses cet hiver et m’envoie à l’hôpital m’achever de guérir. Il n’a pas été sauvé un morceau de butin ni un homme sur dix qui sont noyés de manière que j’ai seulement le butin que je me suis sauvé avec. Je pensais bien que la Canadienne serait ici à présent, les journées sont longues presque toujours seul assis sur mon lit dans une chambre, quand je vois quelques-uns, c’est des étrangers. Il faut que la Providence vienne à moi sans cela je ne sais pas ce que je vais devenir. Je ne dis plus rien sur ce papier car il est impossible d’écrire sur le papier ça serait trop long. Ecrivez-moi à Québec. Adressez comme ceci : Messirs Julien & Frères, rue St-Paul, Basse-Ville, Québec, pour remettre à Auguste Le Bourdais. Ça fait qu’à mon arrivée je saurai de vos nouvelles et dites-moi de quelle situation vous êtes, j’espère monter dans ce mois-ci, le printemps a été terriblement dur ici il y a encore de la glace à l’entour des Îles. Compliments à ceux qui s’informent de moi, parents et amis. Au plaisir de se revoir encore.
  
Votre tout dévoué fils, Auguste

Je m’ennuie beaucoup, parler l’anglais ça m’étrangle, et le dedans qui a été tant malmené cet hiver ça m’échauffe. Je bois de l’eau, ça vient à se passer quand je dors il y a que dans ce temps-là que je m’ennuie pas. Je pensais toujours être bien pour pouvoir marcher, mais c’est autrement. J’attends la Canadienne d’un jour à l’autre. J’ai su par le commis de la malle qu’il avait parlé à Louis Fortin de Pictou et qu’il vous avait télégraphié de suite. Si j’avais cru être aussi longtemps ici je vous aurais dit de m’écrire. La fin de mon papier. J’ai su qu’il y avait six naufrages sur l’Anticoste et que la Canadienne y était allée au lieu de venir aux Îles de la Madeleine.

Auguste (3) »


(1) La ponctuation et le choix des mots n'ont pas été retouchés

(2) Frazi ou frasil : ce mot des Îles vient peut-être de l’anglais freeze. Il rappelle également le mot picard friselis. Il désigne un état entre l’eau et glace lors des premiers gels, sous forme de fine pellicule ou de morceaux épars (référence Chantal Naud, Dictionnaire des régionalismes des îles de la Madeleine, Québec Amérique, 2011, p.134)

(3) Guy Le Bourdais, Histoires oubliées de Guy à Gaudiose à Auguste à...Nous restituent le charme troublant d'époques disparues. Québec, Éditions AGMV Marquis, 2004, p. 116-117.

samedi 16 décembre 2017

Éphéméride... 16 décembre - Naufrage du Good Intent à Pointe-aux-Loups

16 décembre 1856:

La barque de 495 tonneaux, Good Intent, enregistrée à Richibouctou, N.B. construite en 1842 et propriété de J. Devon & Atwell, fait côte le 16 décembre 1856, à l’Est de la Pointe-aux-Loups. Une violente tempête faisait rage. Un membre de l’équipage, soit le grand-père de Harvie Taker, s’établit aux Îles-de-la-Madeleine. 

Références: Liste condensée des naufrages du Centre d’archives régional des Îles, 2011 
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page 120.

lundi 11 décembre 2017

Éphéméride... 11 décembre - Le naufrage du Zenobvia et l'histoire des D'Amour

11 décembre 1876:

 Le brick Zenobvia, de 212 tonneaux et immatriculé à Nantes en France en 1873 s'échoue à la Cormorandière à cause d'une erreur de pilotage le 11décembre 1876. Parti de Saint-Pierre et Miquelon et sous la conduite du capitaine Laberer, il devait se rendre à l'Ile-du-Prince-Édouard. L'équipage doit hiverner aux Îles-de-la-Madeleine à cause de la fermeture de la navigation. Louis d'Amour, 1er officier sur ce navire s'est établi aux Îles-de-la-Madeleine vers 1880 et est l'ancêtre du patronyme d'Amour aux Îles. 

Nous pouvons en apprendre plus sur le premier ancêtre des D'Amour aux Îles en parcourant l'histoire du naufrage du Zénobvia survenu le 11 décembre 1879 (année proposée dans l'article à vérifier). Georges Gaudet nous la raconte sous forme de récit captivant, inspiré d'une lettre d'un des descendants de ce patronyme.



Références: Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011 Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page 159.

vendredi 8 décembre 2017

Éphéméride... 8 décembre - Naufrage du Steadfast à l'Île Brion en 1845

Source: Sailors Magazine vol 17 page 115


8 décembre 1845:


Naufrage du Steadfast à l'Ile Brion le matin du 8 décembre 1845. Celle-ci était une barque de trois mâts à huniers, de 454 tonneaux , construite à Bristol en Angleterre en 1807. Chargée d'une cargaison de bois en partance de Québec, elle a fait côte à Factory à l'Ile Brion. Le capitaine était J. Adams et le propriétaire: L. Tulbock.

Deux jours plus tôt, la barque Arethusa fait naufrage également à environ 30 milles au Nord-Ouest des Îles de la Madeleine, sur la Dune de l'Ouest. Le capitaine était W. Lister.


Références: 

Collections du Centre d'archives régional des Îles
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, Éditions Maritimes, 1989, p.103 et p.180.

mercredi 29 novembre 2017

Éphéméride... 29 novembre - Naufrage de la goélette Artic en 1882

29 novembre 1882:

La goélette Artic de 53 tonneaux,construite au Cap-Breton en 1869 et immatriculée aux Îles-de-la-Madeleine, s'échoue en revenant d'Halifax, à l'entrée du Havre-Aubert, le 29 novembre 1882. Elle était la propriété de John N. Arseneau.

Dans l'édition 1907 de Mercantile Navy List, on sait que John N. Arseneau est propriétaire depuis 1883 d'une goélette nommée La Canadienne, ce qui confirme sûrement la perte temporaire de sa goélette Artic en 1882. 


Références: 
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière course.  La Boussole, Éditions Maritimes, 1989, p. 30.

jeudi 23 novembre 2017

Éphéméride... 23 novembre - Naufrage du vapeur St-Olaf en 1900

23 novembre 1900:

Le vapeur en acier de 74 tonneaux, le St Olaf, enregistré à Québec, Qc. en 1882 sombre le 23 novembre 1900, lors d'une violente tempête à l'entrée du port de Sept-Îles. On dénote 26 pertes de vie. Le Saint Olaf faisait la navette entre les Îles de la Madeleine, Souris, Charlottetown et Pictou au cours des années 1891-1895, ainsi qu'en 1899. ll était la propriété de R.J. Leslie, marchand de Havre-Aubert. Ce dernier a perdu plusieurs bateaux lors de naufrages mais le navire SS Albert faisant la liaison Les Îles-Souris-Charlottetown entre 1875-1880 ne lui aurait pas appartenu contrairement aux sources qui en font mention, si on se fie à un article de journal de l'époque. Ce bateau fit naufrage un 20 novembre 1879, sept ans après sa construction.

Dans son dernier livre, Chantal Naud nous offre également un extrait de cet événement recensé dans le journal L'Évangéline:

Le Saint-Olaf

Les Madelinots qui, au mois d’août 1894, vont vers Chéticamp, voyagent à bord du Saint-Olaf lit-on dans le reportage de L’Évangéline.


Au XIXe siècle, le Saint-Olaf, navire de 150 pieds par 22, faisait la navette entre la Côte-Nord, les îles de la Madeleine, les côtes gaspésiennes et également entre Québec et les côtes du Labrador. Dans la nuit du 21 au 22 novembre 1900, au retour de la Côte-Nord, le navire, pris dans une furieuse tempête de vent d'est et de neige, dévie de sa course et donne sur les récifs à l'est de l'île Grande-Boule, près de Sept-Îles. C'est une catastrophe : 21 morts, aucun survivant. Quelques jours plus tard, on découvrait l'épave dont la cabine de commande s'était détachée et qui fut retrouvée dans l'anse appelée depuis l’anse Saint-Olaf. (Voir le texte dans Le Journal acadien L’Évangéline aux Îles de la Madeleine de Chantal Naud, aux Éditions Vignaud. 2014 ; chap. 5, partie B, p. 155.
 










Références:

Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989.


mardi 21 novembre 2017

Éphéméride... 21 novembre - Naufrage à l'Île d'Entrée


Église de l'Ile d'Entrée. Collection Francine Leblanc
21 novembre 1987 :


Un naufrage cause la mort de cinq jeunes personnes de L’Île-d’Entrée. Le bateau de pêche Tammy Anne coule près de l’Île à son retour de Cap-aux-Meules. Cette tragédie a lourdement éprouvé la communauté anglophone des Îles. 

Une touchante chanson en l’honneur des familles et amis éprouvés, écrite et chantée par Lindsay Patton, est accessible sur la page du blogue Magdalen-Islands.com 

Plusieurs autres pages de chanteurs rendent hommage à cet événement.

Stompin' Tom Connors
Paroles

samedi 4 novembre 2017

Éphéméride 4 novembre - Naufrage du SS Chelatross en 1941

4 novembre 1941:

 Le vapeur S.S. Chelatross de 2213 tonneaux, enregistré à Syra, en Grèce, fait côte à l'Île Brion dans une brume très dense le 4 novembre 1941. Parti de Québec le 2 novembre 1941, il se dirige vers Halifax pour se joindre à un convoi se dirigeant vers l'Angleterre. Sa cargaison est évaluée à plus d'un million de dollars (camions d'armée, jeeps, pièces d'artillerie, armes, matériel de guerre, zinc, aluminium, cuivre, plomb etc.). Deux navires viennent aider au renflouage. L'opération est difficile dû à une tempête subite et violente. Le Franklin retournera deux ans de suite sur l'épave pour récupérer du matériel, soit près de 6 200 tonnes. 


Références: 
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011 
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989,

jeudi 19 octobre 2017

Éphéméride... 19 octobre - Naufrage de l'Impérial en 1881

La Canadienne venue au secours de l'équipage de l'Impérial
L'Impérial, un navire de1187 tonneaux enregistré à Liverpool, Angleterre, conduit par le capitaine Jumphey, frappe une tempête et doit être abandonné le 19 octobre 1881 au Rocher-aux-Oiseaux. Il avait quitté Québec vers l'Angleterre avec une cargaison de bois et de marchandises générales. L'équipage est secouru par la Canadienne, navire du Gouvernement canadien, et amené à Gaspé. 



Références: 
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, p.188.
Illustration tirée de L'opinion publique, Vol. 6, no. 19, 13 mai 1875,  pp. 221

lundi 16 octobre 2017

Éphéméride... 16 octobre - Naufrage de la barque Tormi en 1881


La barque de 513 tonneaux, Tormi, enregistrée à Sheirpsborg, (Norvège) en 1855, échoue durant une tempête le 16 octobre 1881 à la Dune de l'Ouest. Elle était conduite par le capitaine Caslsen.

Partie avec du bois de Miramichi, N.-B., vers le port de Marseille, le navire est une perte totale évaluée à 12 000$, tandis que la précieuse cargaison vaut 6 000$. Le secours de l'équipage est des plus périlleux et nécessite le lancer de trois lignes vers les secouristes rassemblés sur la plage.

Références:
 Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011.
Landry, Frédéric. Dernière Course. La Boussole, 1989, p.112

samedi 7 octobre 2017

Éphéméride... 7 octobre - Naufrage de la goélette Marie Éléonore en 1879

Le 7 octobre 1879:

La goélette Marie Éléonore, de 115 tonneaux, immatriculée à Québec en 1865, fait naufrage le 7 octobre1879 à l'Île Brion suite à une erreur de jugement. Elle était partie de La Have, au Cap-Breton, et était la propriété de Hilaire Naud de Deschambeault (comté de Portneuf). La perte du navire et sa cargaison s'éleve à 3400$.

Références: 
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles
Landry, Frédéric. Dernière Course, Éditions La Boussole, 1989, 253p.

vendredi 6 octobre 2017

Éphéméride... 6 octobre - Naufrage de la goélette Onato en 1917

6 octobre 1917:

La goélette Onato de 35 tonneaux, immatriculée à Cap-aux-Meules, échoue à la barre du chenal de Grande-Entrée. Propriété de William Gasper Leslie, celle-ci avait été construite à Havre-aux-Maisons en 1910.

Références: 

Mercantile Navy List 1914, p. 904.
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Iles, 2011

mercredi 13 septembre 2017

Éphéméride... 13 septembre - La Barque Ocean échoue aux Îles-de-la-Madeleine en 1839

13 septembre 1839:

En revenant de Londres vers Québec, la barque de 447 tonneaux, Ocean, conduite par le capitaine Douglas, échoue à l'Est de Pointe-aux-Loups.

Selon le livre Dernière Course, le navire fut construit à Saint-John, N.B. immatriculé à Londres et propriété de Townsey & co. Frédéric Landry fait état du mois d'août pour ce naufrage, à l'instar de cette publication du Sailors Magazine. Il nous est impossible de savoir exactement la source de l'auteur.

Source: Sailors magazine 1840 vol 12 page 103


Références:
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, p.125,

lundi 17 juillet 2017

Éphéméride.. 17 juillet - Naufrage de la goélette Victory à l'Île d'Entrée



17 juillet 1857 :

Suite à un fort courant et une erreur de navigation, la goélette Victory de 44 tonneaux enregistrée à Arichat, en Nouvelle-Écosse, sombre dans 10 pieds d'eau à l’Île d’Entrée. Le capitaine et propriétaire du navire était Cajetan Giroux d'Arichat. Une partie de la cargaison, propriété de John Moore de Canso, N.É., fut jetée par dessus bord et vendue à l'encan public après sa récupération.


Références: Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles et livre "Dernière Course" de Frédéric Landry, Éditions La Boussole, 1989, p. 83

lundi 10 juillet 2017

Éphéméride... 10 juillet - Naufrage de la barque Redento en 1895


10 juillet 1895 :

Venue de Chatham, NB, la barque de 639 tonneaux "Redento" immatriculée en Autriche en 1879, prend l'eau par une mer agitée. Elle sombre le 10 juillet 1895 avec sa cargaison de bois à White Horse Shoal près de l'Étang-du-Nord, malgré la tentative de remorquage par une goélette.

Source: Liste condensée des naufrages compilée par Le Centre d'archives régional des Îles.
Landry, Frédéric. Dernière Course, Éditions La Boussole, page 218

samedi 24 juin 2017

Éphéméride... 24 juin - Naufrage de la barque « Perseverance » en 1879

La barque de 592 tonneaux, Perseverance, immatriculée en 1849 à South Shields en Angleterre, échoue au large du Sandy Hook le 24 juin 1879. La perte totale estimée à 30 000.00$




Références:

Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989.

vendredi 2 juin 2017

Éphéméride... 2 juin - Naufrage de la goélette Radient venant de Terre-neuve

Le 2 juin 1837:

La goélette Radient conduite par le capitaine Gosby partie de St-John, Terre-Neuve, pour livrer du sel, du pain et autres denrées aux Îles-de-la-Madeleine, fait naufrage à Pleasant River le 2 juin. Une partie de la cargaison et du matériel fut sauvé. Ce naufrage n'est indiqué sur aucune carte ou répertoire des Îles puisqu'il n'a pas eu lieu dans ses environs mais, comme le bateau avait pour destination les Îles, nous rapportons cette information de nos archives numériques d'anciens journaux canadiens.

Source: AC10 Journal The Bee, Pictou, 21 juin vol 3, no 6, page 7


mardi 23 mai 2017

Éphéméride... 23 mai - Naufrage du Mario-Carl en 1972

23 mai 1972 : 

Le Mario Carl, faisant la pêche aux pétoncles, coule causant une perte de vie, soit Réjean Leblanc, frère du capitaine Gilles Leblanc qui avait loué le bateau. Ce dernier connaîtra un fin aussi tragique dans le naufrage de l'Acadien II, le 28 mars 2008. L'autre survivant, Léonard Deveau, avait eu le temps de sauter à bord du canot pneumatique.

mercredi 10 mai 2017

Éphéméride... 10 mai - Noyade de deux pêcheurs à L'Étang-du-Nord en 1954

Il est dit qu'Edmond Cormier lança le premier appel de secours à la radio de Cap-aux-Meules, lorsqu'il découvrit le lendemain de sa disparition, le bateau de 27 pieds dérivant sans personnes à bord. L'article suivant parle plutôt de trois jours de dérive, mais le mystère de cette tragédie demeure entier.             
      

IN MEMORIAM 
paru dans le journal À Pleines Voile, mai 1954.

"C'est lundi le 10 mai. Le jour attendu par tous les pêcheurs de homard. Enfin on mettra en mer les cages préparées pendant l'hiver. Dès demain, on saura si la pêche sera bonne, si la saison en vaudra la peine. A l'Etang-du-Nord il fait beau.  Tout le monde est occupé à sa besogne. On fait un voyage de cages et on revient pour un autre aussi vite que possible. Il faut profiter du beau temps.


Le bateau de Willie Bourgeois est déjà de retour d'un voyage et il n'est que 9 heures. On embarque 45 cages, trois bouts et on part de nouveau. Ariste Leblanc fait un signe de la main au départ. Rien de plus normal, car le pêcheur est ccntent de reprendre son métier après la longue saison d'hiver. Le bateau doit revenir vers les onze heures, mais on attend en vain. On s'informe, on s'inquiète, des bateaux vont à la recherche; le résultat est nul. Deux jours plus tard, un cordier de l'Etang-du-Nord repère le bateau qui est au fond de la mer. Bien des hypothèses sont données sur le pourquoi de l'accident, mais la véritable n'est connue de personne. 


Aujourd'hui nous déplorons la perte de deux de nos concitoyens estimés de tous. M. Willie Bourgeois était membre dirigeant de la Coopérative La Sociale de l'Etang-du-Nord. M. Ariste Leblanc faisait partie de la Commission de crédit de la Caisse Populaire de Lavernière. Ces deux hommes étaient très bien vus de toute la population et leur départ est regretté par tous ceux qui les ont connus. Aux familles si tragiquement éprouvées, nous offrons nos plus sincères condoléances."

Références : Archives et collections du Centre d'archives régional des Îles.

lundi 24 avril 2017

Éphéméride... 24 avril - Naufrage des goélettes Breeze et Emma dans les glaces en 1864

D'après le témoignage de Bruno Loiseau et plusieurs autres, la goélette de 28 tonneaux "Breeze" immatriculée à Amherst le 28 septembre 1857 et propriété de Sylvain Sire (Cyr)*,disparait le 24 avril 1864 dans les glaces près de l'Ile d'Anticosti, en même temps que la "Emma", lors de la saison de chasse aux phoques.  On y déplore 10 pertes de vie, tout comme l'équipage de 10 personnes de la Emma.

*  Les registre de Havre-aux-Maisons (1853-1878) signés par l’abbé Cajetan Miville, mentionnent que la "Breeze" appartenait à Pascal Turbide et cie. La "Emma" appartenait, quant à elle, à William Johnton (sic).

Liste des personnes décédées sur la Breeze:

  • Pascal Turbide, 42 ans
  • Pierre Bertin, environ 51 ans
  • Sylvain Cyr, 36 ans
  • Georges Noël, environ 50 ans
  • Pierre Théophile Vigneau, 26 ans
  • Alexandre Vigneau, 23 ans
  • Dominique Cyr, 25 ans
  • André Cyr, 22 ans
  • Joseph Bertin (à Pierre), 20 ans et 5 mois
  • Onézime Turbide, 17 ans et demi

Liste des personnes décédées sur la Emma:
  • Isidore Boudreau, 58 ans
  • Joseph Paquet,45 ans
  • Louis Arseneau, 34 ans
  • Désiré Loiseau, 34 ans
  • Jean Desjardins, 30 ans
  • Jean Osé Arseneau, 40 ans
  • Télésphore Poirier, 22 ans
  • Arsène Loiseau, 17 ans et demi
  • Vital Arseneau, 26 ans (EDN)

Références:
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page 198.

Registres paroissiaux de Havre-aux-Maisons (1853-1878)