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jeudi 15 février 2024

Éphéméride... 15 février - Décès de Jos LeBourdais en 1979

Joseph Le Bourdais, télégraphe, journaliste et photographe 1883-1979

Lors du 65e anniversaire de mariage de
Jos Le Bourdais, le 3 février 1974
Source : J
ournal L’Archipel, vol 3 no 3,
mars 1974, p.3


Natif de Grosse-Île en 1883, Joseph est le fils d'Auguste Le Bourdais de l’Islet au Québec, seul survivant du naufrage du S.S.Wasp et de Emilienne Renaud de Bassin. Il est le frère aîné de Augustin, Appoline, Gaudiose, Néciphore et Marie-Louise. Le 3 février 1909, il épouse Marguerite Clara Sullivan, fille de J. William Sullivan et Mathilda McInnis de l’Île-du-Prince-Édouard. M. Sullivan, charpentier spécialisé dans la construction d’édifices religieux, est venu aux Îles-de-la-Madeleine pour la construction d’un presbytère à Bassin. De l’union de Joseph et Émilienne sonts neuf enfants : Armand, Stella, Irénée, Hilaire, Gertrude, Cécile, Marie-Marthe, Paul-Émile et Jacques.


Stella et Armand Le Bourdais, enfants de Jos Le Bourdais, 25 mai 1994 lors 
de la cérémonie d’inauguration du Centre Jos Le Bourdais

Source : 
Fonds AP1 Achille Hubert, AP1-P320a
Joseph, que l’on appelle plus communément Jos, fait des études commerciales et classiques au collège Saint-Joseph de Memramcook au Nouveau-Brunswick, pour ensuite revenir aux Îles et assurer la relève de son père en devenant opérateur en télégraphie puis ensuite en téléphonie. Avec la prise en charge de la téléphonie madelinienne par le gouvernement, il devient alors employé du ministère fédéral des Transports comme surintendant. Il voit au bon fonctionnement du système aux Îles-de-la-Madeleine. Il assure aussi la publication d’un bulletin de nouvelles par télégraphie sans fil (T.S.F.), d’environ dix pages dont une page était réservée aux anglophones. « Les Nouvelles publiques » est distribué une fois par semaine, le dimanche, aux portes des églises de l’archipel. Jos Le Bourdais était aussi un excellent photographe. On lui doit plusieurs photos de mariages, premières communions et fêtes de tous genres ainsi que des paysages madelinots. Il s’implique aussi auprès de la paroisse puisqu’il est membre de la chorale de La Vernière où il exécute des solos.



Afin de rendre hommage à tout le travail effectué pour développer les communications aux Îles-de-la-Madeleine ainsi que son implication auprès de la municipalité de Cap-aux-Meules, un centre communautaire est baptisé de son nom. Il s’agit du Centre Communautaire Jos Le Bourdais, renommé ainsi lors d’une cérémonie, le 25 mai 1994, en présence de deux de ses enfants. Certains ont connu cet édifice comme l’École des métiers, le centre administratif de la Commission scolaire des Îles, l’école Le Relais, la Garderie La Ramée. Cet édifice était, au départ, l’école Saint-André de Cap-aux-Meules, érigée en 1919 sur un terrain qui appartenait à Jos et vendu pour la somme de 1 $ à la Corporation scolaire de L’Étang-du-Nord.

Monsieur Le Bourdais est décédé le 15 février 1979 à l’hôpital de Verdun et son corps fut inhumé le 19 février au cimetière de Cap-aux-Meules. Il est alors âgé de 79 ans. Moins d’un an plus tard, en septembre 1980, son épouse Clara décède.

Référence : 

Le Radar du 21 février  et 14 mars 1979, Le Madelinot du 24 janvier 1967 et le feuillet du Centre Communautaire Jos Le Bourdais par Chantal Naud.

Source: Collection Le Radar 5 juin 1994, p.18




samedi 12 décembre 2020

Éphéméride... 12 décembre - Élections et gageure en 1900

12 décembre 1900 :

À la page 25 du registre « Letter Book » d’Auguste LeBourdais, celui-ci réclame à l’agent Monsieur L. J. Latour, la somme de trois piastres, montant d’une « gageure » faite avec lui et le Dr Delaney. 

" Comme la perte était de votre côté et comme j’étais le seul responsable M. Delaney est venu ici chez moi réclamer la somme de ladite gageure et je les ai livré. Ainsi donc, daignez me remettre ce montant que je vous ai prêté dans mon office, M. Deschesne comme témoin. Aussi le montant promis pour les nouvelles des élections, car je suis obligé de rendre ce montant dans mes comptes de télégraphe du mois de novembre dans l’espoir que vous voudrez bien remplir cette obligation. Je termine en vous souhaitant un bon hiver. Votre dévoué A Le Bourdais P.S. Nous avons plus que deux malles pour clore la navigation des Îles et le temps est très mauvais.

Source : Collection Diane Hébert
Notons que Peter Patrick Delaney, né en 1852 à Havre-aux-Maisons, fut le premier Madelinot élu député au provincial en 1897. Il fut élu pour un deuxième mandat aux élections de 1900.

Non seulement médecin et politicien au sein du Parti libéral, Peter Patrick Delaney était aussi propriétaire d’une goélette construite à l’Ile-du-Prince-Édouard en 1899, la Stella. Il fut également le 4e maire de la Municipalité de Havre-aux-Maisons de 1891 à 1892 et de 1911 à 1913. Il est décédé le 28 décembre 1941 à Havre-aux-Maisons.


Références :

Fonds Auguste LeBourdais
 
Recensement de 1881 et autres collections généalogiques du Centre d’archives régional des Îles

dimanche 15 mars 2020

Une épidémie de grippe aux Îles en 1891

En juillet 1891, le télégraphe Auguste Lebourdais relate les ravages d'une épidémie de grippe aux Îles-de-la-Madeleine, comme en fait foi l'article publié à la une du journal Quebec Saturday Budget du 25 juillet 1891. Un autre article mentionne qu'il y a 50 décès en date du 13 juin et un autre encore
 que l'épidémie est si sévère que les usines pour l'homard sont fermés et de 50 a 60 personnes sont mortes,


On recense finalement 75 décès répartis par localité, dans la période du 3 juin au 13 juillet 1891 (entre parenthèse, population par secteur alors qu'on retrouve 4942 personnes recensées sur les Îles):

Île de Cap-aux-Meules (1440): 
10 hommes, 19 femmes, 6 enfants

Havre-aux-Maisons (1000): 
4 hommes, 9 femmes, 5 enfants

Île-du-Havre-Aubert (Bassin- Millerand- etc.) (1400): 
4 hommes, 4 femmes Havre-Aubert: 4 hommes, 3 femmes

Grande-Entrée: 1 homme, 3 femmes Grosse-Ile:
1 homme, 2 femmes (398*)

*   Le secteur Est comprend alors Grosse-Île, Grande-Entrée, Pointe-aux-Loups, l'Île Brion et le Rocher-aux-Oiseaux)

L'impact de cette épidémie ayant grandement affecté le secteur des pêches, pratiquement la seule source de revenu aux Îles-de-la-Madeleine à cette époque, Auguste Lebourdais soulève le risque d'une grande misère si la saison de pêche au maquereau de l'automne n'est pas bonne.

Le généalogiste Dennis M Boudreau nous offre la liste détaillée de ces 75 sépultures qui figurent dans les registres paroissiaux des Îles, en rapport à cette épidémie. Plusieurs personnes pourront y retrouver un ancêtre en lien avec leur propre arbre généalogique.



Autres références:

Halifax Morning Chronicle, Saturday - June 13, 1891
Quebec Morning Chronicle, June 17, 1891
Halifax Morning Chronicle, Friday - June 19, 1891

mardi 19 février 2019

Éphéméride... 19 février - Jos LeBourdais

Source: Collection du Centre d'archives régional des Îles,
Journal Le Radar 21 février 1979, page 21
19 février 1979: 

Funérailles à Cap-aux-Meules de Jos LeBourdais, fils d'Augustin LeBourdais.

lundi 26 février 2018

Naufrage d'Auguste LeBourdais, le vrai récit raconté à ses parents en 1872

Voici la transcription (1) d’une lettre qu’Auguste aurait envoyée à ses parents au printemps 1872 (en juin selon son petit-fils Guy Le Bourdais), après qu’il eu récupéré de son naufrage et qui vient corriger plusieurs faits ancrés dans la légende qui y est reliée. Auguste a alors 29 ans, il s'ennuie et éprouve le besoin de raconter son aventure à ses parents et dans sa langue maternelle.
Combiner l'audio, à la lecture de la lettre d'Auguste Le Bourdais :

« Chers et bons parents,

Ces quelques mots sont pour vous faire assavoir l’état de ma santé qui est assez bonne, mais comme je vous avais dit sur l’autre lettre que je m’étais gelé, je suis dans une situation assez triste. J’ai perdu les deux pieds qui me sont tombés dans le commencement de janvier. J’ai la vie seule qui a été ma consolation Dieu merci, car vous savez peut-être à présent que le jour du 28 novembre 1871, qu’on a fait côte qui était le mardi soir. Tout l’équipage s’est perdu ainsi que le pauvre D’Assise que vous pouvez prier le Bon Dieu pour lui et le faire recommander aux prières du prône. Le temps était si terrible que je ne vous dirai point ce qui en suit, seulement moi qui me suis sauvé et la vie m’a coûté cher. J’ai vu la mort de proche de moi. Le lendemain après avoir passé la nuit sur le bâtiment qui était en partie défait, ce fut que vers le soir que je vins à terre sur les débris. La neige épaisse qu’il faisait m’empêchait de voir dans quel endroit où on pouvait être, de sorte que je ne savais pas quel côté prendre, et je vous assure que quand on roule à terre avec la mer et quand la connaissance nous revient qu’on est dans le frazi (2) à terre parmi la glace et les bois sur le rivage son butin gelé sur soi, on n’est pas chaudement et avec cela la faim et la soif qui me dévoraient, et mes forces étaient presque épuisées de m’être tenu si longtemps sur le bâtiment qu’il ne se passait pas cinq minutes sans que la mer veuille m’emporter, et ce qui arriva aussi que la mer m’emporta. Pour aller au plus court depuis le mercredi au soir jusqu’au dimanche, le mauvais temps continua toujours avec violence je passai ce temps-là sur la dune de sable qui est entre la Grosse Île et l’Étang du Nord (papa doit connaître cela) à l’abri du vent, sans voir personne, la neige qui tombait sur moi et mon butin gelé, sans feu, couché sur la terre, la seule nourriture que je pouvais recueillir était de la neige, rien sur la tête. Je m’apercevais que mes forces diminuaient, mes bottes gelées dans mes pieds et les pieds gelés dans mes bottes, j’étais à peine capable de me tenir debout. J’essayais de marcher, je tombais, je marchais à quatre pieds dit-on, sur les mains et les genoux. J’avais les mains enflées d’environ un pouce d’épais.

Les places qu’il y avait un peu de neige je restais des cités de temps sans pouvoir me grouiller, attendant la mort, mais elle ne venait point. Toujours le courage à la vie, les nuits du mercredi, jeudi, vendredi et samedi furent des nuits terribles pour moi dans pareil endroit avec une neige épaisse, un vent terrible et un froid extrême. Ce fut que le dimanche que le temps s’est éclairci. Je voyais des maisons mais j’avais perdu mes forces et je ne pouvais m’y rendre ni être vu. Je ne savais à quel Saint me recommander, et je vis un homme de très loin. Ne pouvant être entendu par mes cris, je me dirigeai vers lui quand je vis une fumée à une certaine distance. Le courage me revint et je parvins à m’y rendre seul, et de là, je fus transporté aux maisons où j’ai perdu les pieds et bien manqué de mourir. Les mois de décembre et janvier on était obligé de m’asseoir et de me lever quand j’avais besoin. L’hiver a été dur pour moi, je vous assure. Voilà six mois que je suis sur un galetas de paille, pas capable de marcher ni seulement pouvoir supporter mon genou sur mes pieds. À l’heure qu’il est je crois bien que je ne descendrai pas à l’Islet. J’irai à l’hôpital en arrivant à Québec, car jamais je ne pourrai retourner à la mer, et je ne serai pas capable de travailler de sitôt. Je ne suis point parti avec le paquebot car il faut que j’attende la Canadienne pour que le Gouvernement paye mes dépenses cet hiver et m’envoie à l’hôpital m’achever de guérir. Il n’a pas été sauvé un morceau de butin ni un homme sur dix qui sont noyés de manière que j’ai seulement le butin que je me suis sauvé avec. Je pensais bien que la Canadienne serait ici à présent, les journées sont longues presque toujours seul assis sur mon lit dans une chambre, quand je vois quelques-uns, c’est des étrangers. Il faut que la Providence vienne à moi sans cela je ne sais pas ce que je vais devenir. Je ne dis plus rien sur ce papier car il est impossible d’écrire sur le papier ça serait trop long. Ecrivez-moi à Québec. Adressez comme ceci : Messirs Julien & Frères, rue St-Paul, Basse-Ville, Québec, pour remettre à Auguste Le Bourdais. Ça fait qu’à mon arrivée je saurai de vos nouvelles et dites-moi de quelle situation vous êtes, j’espère monter dans ce mois-ci, le printemps a été terriblement dur ici il y a encore de la glace à l’entour des Îles. Compliments à ceux qui s’informent de moi, parents et amis. Au plaisir de se revoir encore.
  
Votre tout dévoué fils, Auguste

Je m’ennuie beaucoup, parler l’anglais ça m’étrangle, et le dedans qui a été tant malmené cet hiver ça m’échauffe. Je bois de l’eau, ça vient à se passer quand je dors il y a que dans ce temps-là que je m’ennuie pas. Je pensais toujours être bien pour pouvoir marcher, mais c’est autrement. J’attends la Canadienne d’un jour à l’autre. J’ai su par le commis de la malle qu’il avait parlé à Louis Fortin de Pictou et qu’il vous avait télégraphié de suite. Si j’avais cru être aussi longtemps ici je vous aurais dit de m’écrire. La fin de mon papier. J’ai su qu’il y avait six naufrages sur l’Anticoste et que la Canadienne y était allée au lieu de venir aux Îles de la Madeleine.

Auguste (3) »


(1) La ponctuation et le choix des mots n'ont pas été retouchés

(2) Frazi ou frasil : ce mot des Îles vient peut-être de l’anglais freeze. Il rappelle également le mot picard friselis. Il désigne un état entre l’eau et glace lors des premiers gels, sous forme de fine pellicule ou de morceaux épars (référence Chantal Naud, Dictionnaire des régionalismes des îles de la Madeleine, Québec Amérique, 2011, p.134)

(3) Guy Le Bourdais, Histoires oubliées de Guy à Gaudiose à Auguste à...Nous restituent le charme troublant d'époques disparues. Québec, Éditions AGMV Marquis, 2004, p. 116-117.

mercredi 20 juillet 2016

Éphéméride... 20 juillet - Achat de l'Île Brion par William Dingwell en 1896

La maison des Dingwell au début des années 30, sur l'Île Brion
Source: Collection Jean-Guy Poirier.


20 juillet 1896 : 


Un des premiers éleveurs-agriculteurs et habitants anglophones des Îles, M. William Dingwell, époux de Margaret Aitkens (m.1872), fille de Sarah Burke et James Aitkens de Cap-aux-Meules, achète l'Île Brion de Co Brasset (gouvernement) sous forme de bail. Il renouvelle celui-ci le 6 avril 1899 sauf les lots 12 et 15 déjà vendus.


Il fut télégraphe sur l'île Brion durant plusieurs années. Un reçu émis par le chef opérateur télégraphique Auguste LeBourdais, le 28 mai 1903, fait foi d'un salaire mensuel de 4,16$. Il est décédé après être paralysé durant plus d'un an dans sa maison de l'Île Brion.



Margaret Aitkens, la femme de William Dingwell, vend sa part de l'Île, le 15 janvier 1929, à Frank W. Leslie.

Voir la biographie de William Dingwell

vendredi 26 février 2016

Éphéméride... 26 février - Décès d'Auguste Lebourdais

Source: Collection Centre d'archives régional des Ïles

26 février 1920 :


Décès d'Auguste LeBourdais, premier télégraphiste des Îles. Comme sa carte mortuaire épelle son nom Augustin et qu'un de ses fils se nomme ainsi, nous nous référons dorénavant au nom qui figure dans les registres paroissiaux et au nom utilisé par ses descendants: il s'agit bien d'Auguste et nom d'Augustin.

"Le bateau sur lequel Auguste navigue à l'automne 1871 fera naufrage sur les côtes des Îles-de-la-Madeleine. Il sera le seul survivant. Il lui faudra plusieurs années de convalescence dans son village natal pour récupérer sa santé après ce terrible évènement qui le laissera handicapé.

Les hasards de la vie le ramèneront aux Îles-de-la-Madeleine pour exercer son nouveau métier d'opérateur de télégraphe. Il passera dans l'archipel les 50 dernières années de sa vie. Sa force naturelle, autant physique que mentale, finira par imprimer pour toujours sa marque dans l'économie, dans l'histoire des communications, mais aussi dans la culture populaire et l'imaginaire des Madelinots."

Pour plus de détails consultez entre autres le livre de son petit-fils Guy Le Bourdais et les autres publications concernant les Îles, du temps du télégraphe.


Références: 

Centre d'archives régional des Îles. Projet "Avons fait naufrage.Stop. Rescapé aux Îles."

Le Bourdais, Guy, Histoire oubliées de Guy à Gaudiose à Auguste à… Nous restituent le charme troublant d'époques disparues. Québec, Éditions AGMV Marquis, 2004, p. 109, 110.
  

  

samedi 1 août 2015

Éphéméride ... 1er août - Installation du premier câble sous-marin avec le continent

1er août 1880:

Installation du câble sous-marin entre la Grande Échouerie, Old Harry, et l'île du Cap-Breton. Le câble permet les communications avec le continent. 

Le 17 août 1880, Auguste LeBourdais est nommé surintendant des Services de télégraphie du Gouvernement canadien aux Îles-de-la-Madeleine. Avec son diplôme de télégraphiste et un poste temporaire au Département de la Marine du Canada,  son travail consistait depuis un an à établir un service de communication télégraphique entre Québec et Saint-Maquereaux, dans la Baie-des-Chaleurs, en Gaspésie.

Lui qui avait fait naufrage 9 ans plus tôt aux Îles devait en devenir le premier télégraphe et maître des communications.

Seulement deux stations sont en service en 1880. Auguste aura pour mandat l'installation du câble terrestre à travers l'archipel, la création de stations desservant tout l'archipel et la gestion du réseau de télégraphie.

À son arrivée aux Îles le 22 octobre 1880, Auguste s'installe dans la partie nord de Grosse-Île, en pension chez Simeon Clarke. Le fil du télégraphe, en partance du continent, aboutit sur la plage à Grosse-Île. Un câble de 135 km relie le petit port de Old Harry à Grosse-Île, à Meat Cove sur l'Île du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse. Le premier poste de télégraphie des Îles de la Madeleine est installé dans la maison de Simeon Clarke. Le travail d'Auguste permettra l'installation du câble de télégraphie sur toute la longueur de l'archipel.

Source: Textes du projet "Stop. Avons fait naufrage. Stop." Centre d'archives régional des Îles.

mercredi 16 octobre 2013

Ephéméride... 16 octobre - Du maquereau contre de la farine, en 1901.

Barils de maquereaux à Dune-du-Sud. Source photo: Jean-Guy Poirier
16 octobre 1901: 

Quatre pêcheurs des Îles, Henry Bourque, Théophile Bourque, Charles Miousse et Arthur Bourgeois tentent d'obtenir de la farine en échange de barils de maquereaux qu'ils ont expédié à un marchand de Souris. Auguste LeBourdais sert d'intermédiaire pour les communications. Ces derniers n'ont pu embarquer sur le navire du marchand, de passage aux Îles, pour réclamer leur farine et denrées, puisqu'ils n'avaient pas de reçu en main pour montrer au capitaine, hors de la présence du propriétaire.

Référence: Registre "Letterbook" LeBourdais, Centre d'archives régional des Iles, p. 84