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vendredi 27 décembre 2013

Éphéméride... 27 décembre - Paul Hubert



À l'âge de 65 ans, Monsieur Paul Hubert, historien des Îles et auteur du livre Les Îles-de-la-Madeleine et les Madelinots, décède le 27 décembre 1958





Paul Hubert est le fils de Jean Hubert et de Léocadie Lafrance, une famille de 12 enfants, dont plusieurs sont bien connus aux Îles : Clothilde, Arthémise, Estelle, Alvénia, Béatrice, Anthime, Ovide, Marc, Adé, Ephrem et Ermond. Paul est né le 26 octobre 1893 à Havre-aux-Maisons, plus précisément à la Pointe-Basse où il fit ses études primaires. Ses études secondaires se sont déroulées à l’école Saint-Joseph.

Ambitieux et aidé du soutien financier du Père Samuel Turbide, il est admis en 1912 à l’École Normale de Québec pour y suivre son cours d’instituteur. En 1914, il décroche son diplôme supérieur avec très grande distinction de l’École normale Laval pour ensuite enseigner à divers endroits dans la région de Montréal et du Lac-Saint-Jean. De 1916 à 1918, il est à l’école des garçons de Laurierville. En 1919, il devient inspecteur local d’école pour la région de Rivière-du-Loup jusqu’à Rimouski. En 1930, il est nommé inspecteur régional et dessert Rimouski, Rivière-du-Loup jusqu’à Gaspé et plus tard, les Îles de la Madeleine qui agrandissent son territoire. À partir de son lieu de résidence à Rimouski, il supervise le travail des huit inspecteurs locaux des Îles.

C’est donc plus de 40 ans de sa vie qu’a pu consacrer Paul Hubert à l’éducation.

En 1920, il épouse Anne-Marie Turcot, fille du député de Mégantic. Gravement malade, elle décède quatre mois après leur mariage. Deux ans plus tard, il se remarie à Isabelle Turbide, fille de Samuel Turbide de Baie-St-Anne, N. B. Elle aura trois enfants : Jean, Rodrigue et Odile, avant de décéder à son tour en 1942. Il épouse au bout d’un an, Cécile Leclerc, une infirmière de Cabano avec qui il adopte un fils : Jean-Paul Lafrance.

Outre son métier d’inspecteur, Paul Hubert s’implique en 1939 dans la fondation d’une coopérative d’alimentation à Rimouski : « La Ménagère ». Il en est président jusqu’en 1947. Fondateur des Cercles d’études, il s’occupe activement des œuvres de l’Association catholique de la jeunesse canadienne-française à Rimouski durant 10 ans et en devient le président du comité régional. Membre de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS), il enseigne le français aux éducateurs de Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, puis en 1946, devient président de l’Association des Inspecteurs catholiques du Québec. Il est également, président des Artisans canadiens-français de Rimouski et président de l’Association forestière du Bas-St-Laurent.

En 1946, il fut décoré de l’Ordre du Mérite scolaire 3e degré. En 1949, il reçoit la médaille Bene Merenti de la Société Saint-Jean-Baptiste. En 1954, il obtient la décoration de membre au quatrième degré (bouton d’or et le certificat du Mérite) de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois. Cette distinction est accordée à une personne qui a rendu des services exceptionnels au niveau provincial et dont l’action a contribué à l’orientation et à la promotion générale du mouvement coopératif et mutualiste québécois. En 1964, une polyvalente reçoit son nom à Rimouski et, en 1984, l’organisme à but non lucratif La Fondation Paul Hubert fut créée en son nom.

En 1926, il écrit un volume historique important sur la vie des Madelinots et leurs Îles. Ce livre, Les îles de la Madeleine et les Madelinots qui est le point de départ de plusieurs œuvres historiques par la suite.

Paul Hubert décède le 27 décembre 1958, à l’âge de 65 ans. Mentionnée dans le journal La Boussole, comme une femme dévouée et charitable, son épouse Cécile Leclerc décède quatorze mois plus tard, le 14 février 1960. Leurs corps reposent à Rimouski.




mardi 19 juin 2018

Éphéméride... 19 juin - Fondation de la première Caisse Desjardins des Îles à Lavernière

Le 19 juin 1938
Fondation de la première Caisse populaire aux Îles, à Lavernière avec 260 membres.
L’abbé Émile Turmel, propagandiste de la fédération des caisses est venu apporter son soutien à ce lancement, dont le travail de sensibilisation à la coopération avait déjà été enclenché par le Père Gallant. Un comité de régie supérieur des caisses composé entre autres de Mgr J. A. H. Blaquière, du Père Gallant, d’Ovide Hubert, Gustave Lafrance, Fred Landry et J.René Scott, agronome des Îles, est chargé par la Caisse de Lévis de surveiller les caisses et veiller à en fonder de nouvelles.

Cyrice P. Massé en est le premier membre de la Commission de crédit, le père Gallant lui offre un vibrant hommage dans la revue À pleines Voiles lors de son décès en 1959, bien qu'il paraisse dans cet article sous le nom de Cyprien et non Cyrice; William Arseneau est le premier président, Léger Bourque est le premier gérant, Edgar Bourque son frère qui prendra la relève de la gérance de 1941 à 1974, Edmond Cormier et Albin Aucoin assureront aussi la continuité et l’adhésion de nouveaux membres. Madame Cécile Bourque, première assistante gérante dans un emploi considéré masculin à l’époque. Son engagement « officiel » se fait le 22 juillet 1957.  Elle y demeure plus de 30 ans. Pour n'oublier personne, voici les premiers membres des différents conseils et commission.

Le premier conseil d’administration est composé de William Arseneau, prés., Ovide Hubert v.p., Johnny leblanc, dir., Fred O. Bourque dir., Léger T. Bourque, sec.-gér.

Le conseil de surveillance : Père Gallant, Willie Chiasson, Ernest Miousse.

La Commission de crédit : Cyrice P. Massé, Alex Décoste, William Cyr.

Officiers honoraires : Mgr Blaquière, Hormidas Langlais, Maurice Chiasson


La première femme élue au conseil d’administration fut Joan Landry.




Comme en témoigne cette publicité de 1961, lors des 25 ans de fondation, la coopération est en pleine effervescence et on trouve à cette époque sept caisses d'épargnes réparties sur les Îles.

Références:
Album La Caisse populaire de Lavernière 1938-1988, Des racines… un avenir prometteur, Comité du 50e, Imprimerie locale, 1988, 69 p.
Chantal Naud. Deux siècles d’histoire 1793-1993, Éditions Vignaud, 1993, 241 p.


Fonds AO19 Centre d’archives régional des Îles (photos originales, fichiers numériques, , éphémérides du blogue,collections de journaux et publications) soient :
Revue mensuelle À Pleines Voiles de  juin 1952 à 1959 (sauf 1953)
Journal Le Radar
Journal L’Évangéline (quelques publications)
Source: Fonds AO19 Centre d'archives régional des Îles, L'Évangéline 19 octobre 1961, page 24
Journal Le Madelinot


vendredi 21 juillet 2017

Éphéméride... 21 juillet - On dresse une croix sur le Cap Shea et inaugure une église à Havre-Aubert


Carte postale Église Notre-Dame de la visitation.
Fonds AP3 Ovide Hubert et Bernadette Bédard

Inauguration de la dernière église de Havre-Aubert

Une croix est dressée sur le cap Shea. On procède aussi à l’inauguration de la nouvelle église de Havre-Aubert dans le cadre du tricentenaire de l’arrivée de François Doublet aux Îles. Les architectes de cette église, affichant la modernité de l’époque, sont Jean-Marie Roy et Paul Gauthier de la firme Gauthier, Guitté et Roy. Cette firme réputée s’inscrit dans l’histoire de l’architecture moderne du Québec. L’église de Havre-Aubert est citée comme immeuble patrimonial depuis le 13 avril 2021 par la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine : « L’architecture sobre et massive de l’église contraste avec son clocher de bois long et élancé. Ses formes architecturales sont caractérisées par une abstraction géométrique dont résulte une volumétrie simple et longitudinale. L’implantation de l’église et son rattachement au sol sont en harmonie avec son emplacement. Les murs en pierre, soutenus par des contreforts sur les façades latérales, renforcent le lien avec le contexte géographique du site constamment soumis à de grands vents… »

Des architectes très sollicités aux Îles :

Les plans de cette église, composés de 48 dessins d’architecture dessinés au crayon, sont conservés aux Archives nationales du Québec, à Québec, dans le fonds P767 (cote D220-62). On retrouve également dans ce fonds sous d’autres cotes, des dessins d’architecture de l’École Notre-Dame-des-Flots à Havre-aux-Maisons (1958), des plans pour une école de 10 classes pour la commission scolaire de Cap-aux-Meules (1959-60 - École Marguerite-d’Youville ?), pour une école de métiers de Cap-aux-Meules (1960-1961) ; pour l’agrandissement de l’École Stella-Maris de Fatima (1967), pour un projet d’auberge aux Îles-de-la-Madeleine (1965) ainsi que pour le Centre hospitalier de l’Archipel (1987 et 1989-1990). Certains de ces plans peuvent être demeurés à l’état de projet, mais il y a indéniablement une présence solide de cette firme d’architecte durant une période de construction très occupée aux Îles-de-la-Madeleine.

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Collections du Centre d’archives régional des Îles (CARDI)

 

Images 1 : Image : Fonds AP3 Ovide Hubert et Bernadette Bédard

https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca [consulté le 2 novembre 2020]

https://advitam.banq.qc.ca/notice/350640?navFonds=true [consulté le 2 novembre 2020]

Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, 2021

mercredi 17 février 2016

Éphéméride... 17 février - Ordination du père Adé Hubert

Source: Centre d'archives régional des Îles, Fonds AP3
17 février 1935:

Le Père Adé Hubert, né le 27 mars 1909, est ordonné prêtre chez les Eudistes, le 17 février 1935. 

Adé Hubert a fait ses études à Rimouski et à Church Point en Nouvelle- Écosse. En 1930, il est admis chez les Eudistes et est ordonné prêtre en 1935. Ayant été licencié en lettres de l’Université Laval de Québec, il sera professeur de littérature à divers endroits : Church-Point, Bathurst, Limoilou ainsi que le séminaire eudiste de Limbourg. Par la suite, le père  Adé Hubert sera curé de St-Cœur-de-Marie et de Baie-Comeau. Il fut aussi aumônier à l’école régionale d’Havre-St-Pierre. En 1979, il se retire à la  maison des Pères Eudistes à Limoilou ou il décède le 30 juin 1990.

Passionné d’histoire, il collabore à un numéro spécial de l’Action nationale qui est consacré à l’Acadie. C’est lui qui sera responsable du chapitre traitant des Îles-de-la-Madeleine. Il laissa aussi plusieurs écrits à différents magazines et  revue d’éducation et de lettres. En 1948, le poste CKCH d'Ottawa diffusait une de ses dramatiques : le retour d'Évangéline, qu'il avait fait jouer à ses étudiants à L'Université Sacré-Coeur de Bathurst.

Notons que le Père Adé Hubert, frère de Paul, Clotilde et Ovide, est le réalisateur du "pageant" de 1955 rappelant les événements historiques de l'Acadie et des Îles et tenu à l'aréna de Cap-aux-Meules, lors du Bicentenaire acadien dont une collection de photos est conservée par le Centre d'archives régional des Îles.
 
 Références 

Naud, Chantal. Îles-de-la-Madeleine.1793-1993. Deux siècles d'histoire. Les Éditions Vignaud, p. 143

dimanche 10 juin 2012

AP2 - Adé Hubert

vendredi 21 juin 2019

21 juin - Éphéméride - Arrivée de dignitaires pour l'inauguration de l'hôpital Notre-Dame-de-la-Garde en 1939



21 juin 1939 :



Le SS New Northland de la Clarke Steamship Co Ltd, commandé par le capitaine William Tremblay, ayant à son bord le lieutenant-gouverneur de la Province de Québec, l’honorable E.L. Patenaude, pour l’inauguration du nouvel hôpital Notre-Dame-de-la-Garde, en compagnie de son épouse, du colonel D.-B. Papineau, son aide de camp, de l’honorable Albini Paquette, ministre de la Santé et représentant, du gouvernement du Québec, Monsieur Bona Arseneault, Monsieur J.A. Bouchard, Monsieur le notaire J.C. Hébert, Monsieur et Madame Wibrod Langlais, Monsieur et Madame Hormidas Langlais, député provincial des îles de la Madeleine, la Révérende Mère Saint-Robert, Supérieur générale des Sœurs de la Charité, Sœur Saint-Cyrille, assistante de la Supérieure, Sœur Marie-de-l’Eucharistie et Sœur Saint-Eléonard qui, seule, restera aux Îles, attachée au personnel de l’hôpital.

Sont aussi présents les Révérends Pères André Arsenault, Amédée Rioux, Pierre Gallant, Nathan Amirault, Alfred Gailant, tous des îles, le Révérend Père Adé Hubert, eudiste, Monsieur l’Abbé Émile Turmel, des Caisses Populaires, Monsieur l’Abbé Cléophas Leclerc, aumônier du cimetière Saint-Charles, le révérend W.J. Bedfort et Mme Bedfort, le révérend Arthur Perkins et Mme Perkins, messieurs les maires et leur épouse : Maurice Chiasson, Édouard Painchaud, Allan Clarke et Charles Doyle.

«Un marconigramme nous annonce l’arrivée prochaine du «New Northland». Tous les cœurs sont à la joie en pensant au revoir de nos chères Mères de Québec avec notre future compagne Sr Ste Éléonore.

 À 1 ½ hrs., les visiteurs arrivaient à l’hôpital. [...] Mentionnons : l’hon. E-L. Patenaude et son épouse; son officier d’ordonnance, M. le colonel D.-B. Papineau, l’hon. Albini Paquette, secrétaire de la province et ministre de la santé et sa femme; M. le député et Mme H. Langlais; M. le Dr et Mme Marce Trudel, M. & Mme Wilbord Langlais; M. & Mme Bona Arsenault; M. J.A. Bouchard, du Crédit Agricole. 

Les maires des Îles offrent un banquet à l’hôpital N.-Dame-de-la-G.

Après avoir fait la visite de la maison, Son Excellence l’hon. E.-L. Patenaude eut de bonnes paroles pour notre communauté et l’œuvre entrepris ici. Plusieurs discours furent prononcés par Mgr. Blaquière, puis le Rev. W.-J. Bedford, ministre de l’église anglicane, qui était présent au banquet avec Mrs. Bedford, adressa la parole en anglais; puis vint le tour de M. le député Langlais, de l’hon. Paquette; en dernier lieu, Son Excellence le lieutenant-gouverneur.

Au nombre des convives, on remarquait, en plus des invités d’honneur : M. Ferdinand Paradis, m.p.p., le capitaine William Tremblay du «New Northland» M. les abbés Rioux, Pierre Gallant, J.-N. Amirault, Alfred Gallant, Rev. Arthur Perkins et Mme Perkins, tous les maires et leurs épouses, M. le Dr C.-A. Dupont, chirurgien en chef de l’hôpital M. le Dr Jean-F. Salomon et Mme Salomon, M. et Mme Eugène Gauthier des Entreprises de l’Est, M. Ovide Hubert, inspecteur d'école et Mme. M. l’abbé Emile Turmel des Caisses populaires et l’abbé Cléophas, etc.

Les distingués visiteurs ont fait ensuite une tournée des nouvelles routes construites dans la région, puis une rapide excursion sur les dunes qui relient les Îles; puis une escorte d’honneur les a accompagnés jusqu’au quai du Cap-aux-Meules, où ils se sont embarqués p. Québec.»

- Extraits de l'historique de fondation, par les Soeurs de la Charité de Québec
Collection AC1-S62








mercredi 21 septembre 2016

Éphéméride... 21 septembre: Congrès des coopérateurs en 1951

Source: Centre d'archives régional des Îles. Fonds AP3
21 septembre 1951: 

Un important congrès des coopérateurs se tient à Lavernière, sous la direction d'Ovide Hubert, bien connu pour son implication dans la fondation de nombreuses coopératives aux Îles.

jeudi 6 décembre 2018

Éphéméride... 6 décembre - Inauguration de la Coopérative d'électricité des Îles

Source: Collection du CARDI, L'Évangéline 19 octobre 1961 page 20

6 décembre 1953 :


En présence du député Hormidas Langlais, de Mgr André Arseneault et des pères Esdras Nadeau et François Boudreau, inauguration et bénédiction de la Coopérative d’électricité des Îles qui compte alors 315 membres de Havre-aux-Maisons et de L’Étang-du-Nord.  

Le premier janvier 1954, la coopérative compte 481 membres.  

« Trente-cinq milles de ligne à construire! Messieurs Hotte, Baker et Gingras, employés de l'Office de l'électrification Rurale n'y vont pas de main morte. Il faut à tout prix que les gens de Havre-Aubert aient le courant pour les fêtes (...) Seul un obstacle semble barrer la route : le chenal de Havre-aux-Basques. Cependant le problème est vite réglé. Un câble d'une longueur de 2,600 pieds est déroulé à travers le chenal et le tour est joué : les deux îles sont désormais reliées électriquement parlant [le 24 septembre 1954]. Au début de novembre de la même année, la lumière jaillit dans la plupart des foyers de Havre-Aubert. Pendant qu'on exécute les travaux de construction de ligne sur cette île, d'autres clients viennent s'ajouter sur les lignes déjà existantes pour porter le total à 726 à la fin de l'année 1954. »   --La Boussole, décembre 1956

Profitant de l'installation combinée de la ligne téléphonique, Monsieur Baker supervise à partir de la fin de l'été 1955, l'installation de la dernière série de poteaux pour l’ensemble des Îles jusqu'à son extrémité Est. Ce lien est inauguré à Grande-Entrée le 8 novembre 1955. En décembre 1956, la Coopérative compte 1230 clients dont environ 1000 résidences et 200 commerces et industries, tous répartis sur un territoire de 140 milles.

En 1957, les tarifs d’électricité doivent augmenter, vu l’élan soutenu des demandes de connexions à la Centrale qui, elle, peine à fournir. 

Hormis les efforts politiques soutenus du député Hormidas Langlais pour doter les Îles de l'électricité, notons sur une base locale, la contribution d’Isaac Boudreau, natif de Havre-aux-Maisons qui en fut un des premiers porte-parole auprès de la population et le premier gérant. En compagnie d’Ovide Hubert et autres membre fondateurs, il s’assurait dès 1950, de collecter auprès des sociétaires, les 20 000 $ de parts nécessaires à la réalisation du projet. Il demeura gérant jusqu’à la nationalisation de la Centrale en 1963 et ensuite, surintendant de l’Hydro-Québec jusqu’au 28 mars 1973. 





lundi 12 avril 2021

Éphémérides - 12 avril La Société L'Assomption - succursale St-Alphonse - est fondée

12 avril 1936:

La Société L'Assomption est implantée aux Îles-de-la-Madeleine sous le titre de succursale Saint-Alphonse par Ovide Hubert et le père Lionel Lafrance. La première assemblée se tient dans l'Église de Havre-aux-Maisons après les vêpres et le nom retenu fait honneur au père Alphonse Arseneau.


Fonds AC1-S46 - Le Phare vol.1 no 9 15 août 1946, p.27

On trouve un historique de cette institution dans la description du Fonds d'archives #86 par Line B. Michaud, au Centre d'études acadiennes de l'Université de Moncton :

« La Société l'Assomption, dont le siège social est à Moncton, N.-B., a été fondée à Waltham, Massachussetts, le 8 septembre 1903. Elle est souvent surnommée la * Mutuelle des Acadiens parce qu'elle fut organisée par des Acadiens à l'intention de leurs compatriotes. En pratique, elle accepte dans ses rangs les Acadiens et ceux qui, à cause de leur origine, résidence ou alliance, font cause commune avec eux. Les fondateurs, des catholiques convaincus et des patriotes ardents, se rendaient compte qu'il manquait à l'Acadie une organisation nationale qui puisse assurer le progrès de son peuple. Au souci d'améliorer la situation sociale des Acadiens se rattachait celui d'améliorer leur situation économique. Au début, il ne s'agissait pas, à proprement parler, d'une société d'assurance sur la vie. C'était plutôt une société d'entraide où les membres versaient la même contribution,  sans égard à leur âge, et d'où ils retiraient les mêmes bénéfices, soit 100 $ au décès et 5 $ par semaine en cas de maladie. L'assurance-vie comme moyen de progrès économique fit son apparition en 1914 mais les règlements d'alors ne prévoyaient ni valeur de rachat, ni paiement de dividendes. Graduellement, la Société augmenta le montant d'assurance accordé à une même personne. Elle mit sur le marché des contrats variés, qui répondaient à de nouveaux besoins et qui permettaient de soutenir la concurrence des compagnies plus anciennes ou plus riches. La Société obtint sa charte civile en 1907. Après sept ans d'existence, sort en 1910, elle comptait 5548 membres groupés dans 97 succursales. (...)  En 1953, elle fêtait ses noces d'or en inaugurant un imposant immeuble à Moncton et se réjouissait des résultats suivants: actif dépassant 10 $ millions, plus de 68 000 membres groupés dans 225 succursales, tout près de 73 $ millions d'assurance en vigueur.»