Aucun message portant le libellé 2015. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé 2015. Afficher tous les messages

samedi 11 janvier 2020

Éphéméride .... 11 janvier - Un vraquier rempli de sel s'échoue à Grande-Entrée

11 janvier 2015:  Naufrage du vraquier Atlantic Erie


Dans un communiqué émis le 12 janvier, on apprend que le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) envoie une équipe d'enquêteurs aux Îles-de-la-Madeleine (Québec) pour enquêter l'échouement du vraquier Atlantic Erie, propriété de la Canadian Steamship Lines (CSL).

Le BST recueillera des informations et évaluera l'événement. 

Source:  Bureau de la sécurité des transports du Canada

mardi 23 février 2016

Rémi Richard, un maître-artisan en sculpture sur bois depuis 50 ans

Dans l'extrait de film suivant, réalisé par Vietavie Films,  présenté à Verdun au Mouvement social madelinot, le 22 novembre 2015, un sculpteur et maître-artisan de Havre-aux-Maisons raconte sa vie. On y apprend en toute fin, son souhait de voir le résumé de sa biographie être confié aux archives à son décès.

En plus de conserver la mémoire des traditions, des usages, des métiers de la mer, la langue et la culture musicale des habitants des Îles depuis l'arrivée de ses premiers ancêtres, le Centre d'archives régional des Îles se trouve un gardien tout désigné pour la conservation de récits de vie et d'archives de personnages et ambassadeurs importants, qui ont marqué les Îles dans le cadre de leur travail et les ont fait rayonner sur le continent ou à travers le monde que ce soit dans le domaine entrepreneurial, politique, religieux, éducatif ou culturel. L'écoute de ce récit presque testamentaire est un exemple de la raison de notre mission.


 Rémi Richard professeur, sculpteur et maître-artisan depuis 50 ans(extrait de 4min 23sec/1 heure)

dimanche 22 novembre 2015

Semaine nationale de la généalogie et ateliers de généalogie gratuit!

Dans le cadre de la Semaine nationale de la généalogie, le Centre d'archives régional des Îles organise pour une troisième année consécutive des ateliers d'initiation à la généalogie.

Sébastien Cyr, un passionné de généalogie depuis 20 ans animera ces ateliers. Vous pourrez alors vous familiariser avec les notions de base en généalogie, les ressources disponibles sur le territoire et au Centre d'archives, les sites internet à consulter, les logiciels à utiliser, etc. Il pourra répondre à plusieurs de vos questions.

Dates :

24 novembre 19 h

28 novembre 10 h

Durée d'environ 90 minutes

Cette activité est offerte gratuitement par le Centre d'archives régional des Îles.

mercredi 7 octobre 2015

Benoit Arseneau, père, un homme de tête et de coeur

Benoit Arseneau, père, ca 1996, Fonds AP1-1812b
BENOIT ARSENEAU, père
UN HOMME DE TÊTE ET DE CŒUR

Benoit Arseneau, père, n’est plus. L’homme qui a été maire de la Municipalité de Havre-aux-Maisons de 1977 à 1986 et de 1989 à 1997, et assumé durant deux ans les fonctions de préfet a succombé avant minuit le 6 octobre, à l’âge de 78 ans, à la suite d'une longue maladie. 

Son père Fabien fut lui-même maire de 1951 à 1958, ce qui peut aider à comprendre un peu le destin du fils. Cette période effervescente aux Îles-de-la-Madeleine était celle de la construction de la route principale reliant Havre-Aubert, de l’installation de l’électricité, l’apparition des chalutiers, l’ouverture d’une usine de poisson par la Gorton Pew, le premier lien maritime entre Montréal et les Îles avec le Brion, de CTMA, etc. Benoit Arseneau a pu voir œuvrer son propre père au développement de son milieu et, témoin de l’impact des décisions municipales sur celui-ci, a pu recevoir la piqûre de la politique à ce moment. Paradoxalement, sa propre élection se fera en pleine crise des travailleurs de l’usine de Pêcheurs-Unis du Québec, en novembre 1977.

Après le déclin du hareng de 1950 à 1970, une importante source de revenus de plusieurs familles aux Îles, dont la sienne qui exploitait des fumoirs depuis des décennies, il est entré dans l’arène politique avec des convictions et dans l’idée de tout faire pour aider sa communauté à progresser. Mais avant d’être élu, il fut membre de la Commission des loisirs, marguillier à la paroisse Sainte-Madeleine. Bénévole de longue date et doté d’un bon sens de l’humour et d’une direction hors de l’ordinaire, il était revenu d’un voyage à Québec en 1958 avec l’idée d’un carnaval pour la Municipalité de Havre-aux-Maisons. Cette activité, très populaire et rassembleuse, laissa sa marque dans le monde des loisirs sur l’ensemble des Îles. Les résidents de Pointe-aux-Loups, localité fusionnée à Havre-aux-Maisons dès son arrivée comme maire, furent sollicités et participèrent également à ces festivités durant de nombreuses années. Il faut dire que l’homme savait convaincre et témoignait tout son respect pour sa communauté. Plusieurs l’auront vu assister à la messe hebdomadaire de leur église et les soutenir durant leurs propres efforts de levées de fonds ou développement (comité des loisirs, glace extérieure, marina, etc.)

Durant son mandat, on note le complexe municipal avec l'aréna et sa glace artificielle, la Maison de la Culture, un système d'égouts, le centre régional de traitement des matières résiduelles, le développement de la marina de la Pointe, les haltes routières et le sentier pédestre du Cap Rouge.  Alors que les années 70 voyaient la croissance du tourisme influencer le développement des Îles, jusque- là orientée par le Plan d’aménagement de l’Est-du-Québec, la dernière période de son mandat fut marquée par un climat économique difficile, le moratoire sur le poisson de fond, les activités de mesures d’urgence lors de l’effondrement survenu à Mines Seleine, les problèmes liés au transport maritime et aérien, etc.

Benoit Arseneau était un homme de cœur. Lorsqu’il quitte la vie politique à l’âge de 62 ans, il remercie avec émotion ses collègues des dernières années ainsi que les membres du personnel de sa municipalité et de la MRC des Îles dont il dira regretter ces personnes tant dévouées à la cause municipale. Ayant siégé à plusieurs comités, dont celui des transports, il jugeait son expérience enrichissante. « J'ai réussi, je crois, à maintenir le cap et à prendre les décisions importantes pour l'aboutissement de certains dossiers. »  Il était particulièrement fier de l’implantation du compostage aux Îles, une réalité qu’il savait devoir se réaliser dans un contexte d'environnement insulaire.

L’homme au langage coloré savait que pour arriver à un consensus, il fallait parfois se rallier à ses pairs dans des décisions importantes. Il estimait que la position de préfet demandait une bonne dose de courage et de détermination. Lors d’un hommage, en avril 1998, les bénévoles de sa municipalité mentionnaient comment il sut se faire apprécier et admiraient sa capacité de gérer des crises et conduire des dossiers.

Son départ de la vie politique était conjugué à sa volonté de faire revivre l’industrie du hareng avec le fumoir qu’il a reconstruit avec ses fils, Louis, Benoit et Daniel. Le hareng frayait un peu plus sur nos côtes et il pouvait retourner au métier traditionnel familial tout en conservant le contact avec le public qu’il affectionnait. Mis à part les dernières années marquées par la maladie, il assistait ses fils dans leur travail au Fumoir d’Antan depuis presque 20 ans. Nul doute qu’il aura été un ambassadeur pour les Îles et contribué à faire perpétuer les traditions et métiers de notre monde insulaire.



Sources :

Journal Le Radar, 12 septembre 1997 p. 3
Journal Le Radar, 19 septembre 1997, p. 2, 9, 11
Journal Le Radar, 24 avril 1998, p.12
Témoignage d’ancien membre de la MRC des Îles
Recherches du Centre d’archives régional des Îles



jeudi 1 octobre 2015

Le Buttereau-du-Nègre aux Îles-de-la-Madeleine


Plusieurs livres mentionnent ou couvrent en partie le nom de cette appellation, tirée d'une légende que plusieurs disent vraies. C'est l'histoire d'un naufragé de couleur, enterré dans une dune des Îles à l'époque où la traite des esclaves en Amérique existait, ce qui rendait plausible un tel événement:

Par Alphonse Arseneau, publié en 1979
Une réédition de 1997 de ce volume, par son fils Pascal Arseneau, existe également

par Azade Harvey, publié en 1975
(de mémoire, cette légende apparait dans ce livre - je vérifierai)

Elle pourrait aussi avoir été relatée dans les nombreux ouvrages de contes et légendes du Père Anselme Chiasson, prêtre, ethnographe et folkloriste acadien bien au fait de l'histoire des Îles-de-la-Madeleine, publiés dès 1969.

Mais tout d'abord ces récits ne sont pas apparus du hasard, car l'appellation du Buttereau-du-Nègre apparaissait déjà en 1922 dans un ouvrage plus sérieux commandé des autorités gouvernementales: Place-names on Magdalen Islands, Que., republié en français en 1925 dans Bulletin de la Société de Géographie de Québec, Vol. 19 - No. 4, octobre-novembre 1925


La localisation du Buttereau-du-Nègre:

En partant des différentes cartes anciennes qui localisent ce nom, on peut seulement déterminer une certaine zone et non un lieu exact. Si on se réfère à la géographie actuelle de la route et à l'histoire qui parle d'un ensablement continu, on peut suspecter un endroit où un tel ensablement tend à se faire à cause des forts vents, mais vu l'évolution de la route et le fait que la circulation à l'époque de la légende, se faisait à cheval le long des dunes en hiver, ou en bateau les autres saisons, il est hasardeux de vouloir situer un endroit exact. Ce lieu-dit n'aurait sans doute pas survécu à l'écrit sur les cartes s'il n'avait pas été si fortement ancré dans l'histoire orale et repris par la tradition orale, les écrivains, chercheurs et ethnologues.

Carte  au "nom péjoratif" amplifié par l'IRDA.  http://www.irda.qc.c
Si on se réfère à l'histoire d'un naufragé, on peut au moins confirmer que le naufrage d'un navire ne peut s'être déroulé que du côté nord des dunes et non sur celles situées du côté de la lagune. L'emplacement devrait apparaître du côté nord de la route 199, non loin de Pointe-aux-Loups. En 2013, nous avions souligné à la Commission de toponymie, la typographie aux caractères disproportionnés qui avaient été utilisés sur une carte récente de l'IRDA, et reproduite si contre. Une police de caractères d'autant plus trop grande que la localisation était loin d'être précise. En regardant à nouveau cette carte aujourd'hui, nous retrouvons le nom de ce lieu-dit relevant de la légende, en caractère aussi grand que la localité de Pointe-aux-Loups elle-même!

L'usage du nom aujourd'hui?
Il ne se fait que par la population locale: cueilleurs, chasseurs, pêcheurs. Il s'agit d'un usage très modéré,  selon le type d'activité qui est pratiquée dans cette zone.

Un nom péjoratif?
En sachant que ce nom est associé à une légende très ancienne, les rares visiteurs qui posent la question de son origine n'émettent pas de commentaires négatifs, d'autant plus que la nature de la légende ne présente pas le naufragé comme un monstre mais ramène à une tradition d'association de "l'inconnu" à la religion non catholique. En sachant la nature de l'histoire, vous apprenez qu'encore une fois, comme les nombreuses légendes du Québec qui dépeignent les croyances et l'emprise du clergé sur les populations rurales, la légende du Buttereau-du-Nègre présente dès 1969, de par son interprétation par un ethnographe religieux, une situation "incontrôlable" ou "mystérieuse" qui se résorbe en bénissant le cadavre et l'enterrant sous les soins d'un prêtre catholique. Ainsi, les dunes cessent de "désensabler" le corps dès que le clergé intervient! 

Pourquoi le renommer ? 
Pourquoi changer le cours de l'histoire en renommant  le lieu "Buttereau-du-Nègre" par "Buttereau-du-Noir"  ou "Buttereau de l'homme inconnu" ? Nous viendrait-il à l'idée d'enlever le mot nègre de tout ce qui touche la Déclaration d'indépendance américaine? Devrait-on abolir le titre " Nègre des Lumières », une œuvre sur la vie en France du chevalier de Saint-Georges, un Guadeloupéen, symbole de l'émancipation des esclaves, devenu le premier grand musicien antillais au XVIIIe siècle? 

Faire disparaître la connotation du mot nègre, c'est aussi faire disparaître la traite des esclaves noirs victimes des déportations en mer, comme les Acadiens ont pu l'être. Ce qui a une connotation péjorative pour les uns ne l'a pas nécessairement pour les autres. La population régionale qui a toujours fait usage d'un nom de lieu et les anciens cartes et écrits qui en font référence devraient être la base de tout fondements conduisant à l'adoption d'un toponyme. Ce pouvoir ne devrait pas relever d'un groupe ou d'opinion externe à cette base régionale et historique.   


mercredi 30 septembre 2015

Chronique : Site historique de La Grave. L’évolution continue

Continuité, vol. 146 automne 2015
Site historique de La Grave. L’évolution continue
Déjà plus de 20 ans que le secteur patrimonial de La Grave, aux Îles-de-la-Madeleine, a adopté le plan qui guide son développement. L’heure du bilan et du renouvellement a sonné.
Situé à l’extrémité sud de l’île du Havre-Aubert, aux Îles-de-la-Madeleine, le secteur de La Grave est le plus ancien site de pêche de l’archipel. Lieu de navigation, de cabotage, de petite pêche, de commerce et de transformation du poisson jusqu’en 1965, La Grave est aujourd’hui un attrait récréotouristique achalandé. Résidences, auberges, restaurants, galeries d’art, ateliers d’artiste, boutiques et bars voisinent avec l’Aquarium des Îles et le Musée de la mer.

La vocation actuelle n’a pourtant rien sacrifié des éléments caractéristiques de l’ensemble de bâtiments que le ministère des Affaires culturelles a classé site patrimonial en septembre 1983. Ce qui n’est pas étranger à une planification et un suivi rigoureux. Avant la fusion municipale, la municipalité de L’Île-du-Havre-Aubert avait en effet adopté, en 1994, un premier plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) pour guider la reconstruction de ce territoire d’intérêt, ciblé par le schéma de développement et d’aménagement de l’agglomération des Îles-de-la-Madeleine. C’est à partir du plan d’assurance de l’Underwriter’s Survey Bureau de 1950, d’une photographie aérienne de 1963, de la carte urbaine de 1988 et d’un plan de levée du ministère des Transports de 1991 que le PIIA a été élaboré.
architecte. Il a élaboré le PIIA de La Grave et a participé à la majorité des interventions sur le site historique. Notez que pour lire l'article en son entier p.10-13, vous devez être abonné ou vous rendre à la bibliothèque du Campus des Îles, qui y est abonnée.

mercredi 16 septembre 2015

Du temps des écoles de canton...

Le jour même de l'annonce d'un aide financière au Centre d'archives, lui permettant entre autre de procéder au traitement adéquat de ses archives, le Centre recevait de l'Association culturelle de Havre-Aubert, une boîte d'archives textuelles originales concernant la construction et les coûts d'éducation des écoles de cantons de l'Île du Havre-Aubert pour la période 1927-1945.

Des factures de plusieurs entreprises de l'époque, qui n'existent plus, des cahiers de comptes des fournitures, les offres de service des enseignantes du temps, etc. nous renseignent sur la réalité de l'éducation rurale et insulaire durant la crise des années 30 et la deuxième Guerre Mondiale. 

Ce fonds est rassemblé sous la cote AC1-S31 Municipalité scolaire de Havre-Aubert. Il fait encore partie des fonds en attente de traitement. 


vendredi 11 septembre 2015

Aide financière au Centre d'archives régional des Îles en 2015

La présidente du Centre d'archives, Nicole Bénard
Le 11 septembre 2015, le député des Îles-de-la-Madeleine et adjoint parlementaire du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (volet pêches et aquaculture), M. Germain Chevarie, annonçait, au nom du ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, à l'Allègement réglementaire et au Développement économique régional, M. Jean-Denis Girard, l'attribution d'aides financières totalisant 627 094 $ à onze entreprises et organismes pour appuyer la réalisation de projets évalués à plus de 6,6 millions de dollars.

Le CARDI, qui assure la conservation des archives relatives au patrimoine écrit, oral, iconographique et audiovisuel des Îles-de-la-Madeleine obtient une aide financière de 40 918$ sur 53 357$. Ce soutien financier servira à la réalisation de deux projets : embaucher un coordonnateur pour le développement de nouvelles clientèles et activités, et acheter des équipements spécialisés en vue du traitement, de la conservation et de la diffusion des archives à mettre en valeur peu importe leur support, tout en assurant la conservation des originaux dans un environnement adéquat.


jeudi 6 août 2015

Visite de la Ministre de la Culture et des Communications le 5 août 2015



5 août 2015:

En présence du député des Îles-de-la-Madeleine, Germain Chevarie, la Ministre de la Culture et des Communications, visite le Centre d'archives régional des Îles et prend le pouls du seul organisme agréé dédié au patrimoine archivistique et audiovisuel des Îles-de-la-Madeleine. 

Sur la photo, de gauche à droite: Sylvio Bénard, trésorier, M.Germain Chevarie, député des Îles, Hélène Chevarie, archiviste, Mme Hélène David, Ministre de la Culture et des Communications, Nicole Bénard, présidente du Centre d'archives, Sébastien Cyr, administrateur.


samedi 20 juin 2015

Éphéméride... 20 juin - La Médaille Léger-Comeau offerte à Georges Langford en 2015



Dans un communiqué émis le 20 juin 2015, la Société Nationale de l'Acadie (SNA) nous informe que la Médaille Léger-Comeau, la plus haute distinction offerte par le peuple acadien, à été décernée à monsieur Georges Langford, en soirée, sur la scène du Vieux-Treuil aux Îles-de-la-Madeleine (Québec).


Auteur-compositeur-interprète hautement respecté et estimé aux Îles-de-la-Madeleine, Georges Langford n'en est pas à son premier prix honorifique. Inutile de préciser que la liste indiquée plus bas ne saurait être complète.

Sa carrière débute aux Îles en 1965 avec l'ouverture de deux boîtes à chanson aux Îles (L'Astrid et Le Vieux quai), et sa reconnaissance prend une allure plus internationale en 1971 dès son premier succès "Arrangez-vous pour qu'il fasse beau", alors que sa musique sert de trame sonore au film "La noce n'est pas finie". Ce film, de l'acadien Léonard Forest de L'ONF, se déroule dans le village fictif de Lachigan et est une parabole de la transformation culturelle de l'Acadie. La même année, sa chanson "Le frigidaire" interprétée par Tex Lecor, est traduite en 10 langues. 

Difficile d'énumérer plus en détails une si longue carrière, nous pouvons affirmer que Georges Langford a participé à l'éclosion de la chanson acadienne et québécoise dès le début des années 70. Par la chanson et la poésie, il a exprimé la vie des gens d'ici, leurs arrivées, leurs départs, leur fière appartenance insulaire, le fil tissé serré des travailleurs de la mer, des usines et la réalité du travail saisonnier qui s'étend sur un territoire élargi, jusqu'à Montréal, les autres régions du Québec et des Provinces maritimes.

En 1975, il remporte le Prix de la ville de Spa au Festival International de la chanson en Belgique 
En 1992, il reçoit le prix littéraire Jovette-Bernier pour l'ensemble de son oeuvre.
En mars 1993, il recevait le Prix Rosaire-Vigneault de la Corporation culturelle Arrimage.
En 1994, il remporte le Prix Les classiques de la SOCAN.
En mars 2001, il remportait le premier prix du Concours international de poésie Ronald Gasparic en Roumanie.
En 2007, la chanson "Le Frigidaire" est classée classique au panthéon des auteurs-compositeurs canadien, faisant partie des 25 chansons interprétées lors du 4e gala annuel à Toronto le 28 janvier.
En 2013, il reçoit le Prix à la création artistique du Conseil des arts et lettres du Québec pour la région des Îles.