lundi 30 octobre 2023
Éphéméride... 30 octobre - Visite du sénateur Vaillancourt en 1952
mardi 8 août 2023
Éphéméride... 8 août - Décès d'Ovide Hubert en 1967
Ovide Hubert, un grand bâtisseur…
Né le 15 avril 1905 à Havre-aux-Maisons, Ovidel est le fils de Jean Hubert (né Anthime) et de Léocadie Lafrance. Il fait partie d’une fratrie de onze enfants dont plusieurs ont marqué, tout comme lui, le développement des Îles-de-la-Madeleine ou ont contribué, tels que son frère Paul Hubert, à en promouvoir l’Éducation et faire connaître l’Histoire : Paul (1893), Arthémise (1895), Alvina (1897), Ephrem (1899), Clothilde (1901), Anthime et Estelle (1903), Marc (1907), Addé (1909), Hermond (Armand) (1911), Béatrice (1914). Contrairement à une information généalogique qui circule, aucun enfant n’est né de la première union de Jean Hubert avec Arthémise Cyr, décédée le 5 juillet 1890.
À l’âge de 5 ans, accompagné de son oncle, Ovide Hubert part au Lac-au-Saumon puis au Manitoba, où se déroulera la plus grande partie de son adolescence et ses premières années d’études. À 17 ans, après un retour aux Îles, il retrouve sa famille qu’il ne connaissait pratiquement pas. Il repart pour l’École Normale de Laval où il fit la rencontre de Fred Delaney, un madelinot avec qui il aura une étroite collaboration pour la mise sur pied de CTMA.
En 1925, muni d’un diplôme d’enseignement, il repart pour l’Ouest canadien, en Saskatchewan, afin d’y exercer le métier de pédagogue pendant six ans De 1927 à 1929, il suit parallèlement des cours à l’Université du Manitoba en psychologie, en méthodologie et en pédagogie. En juillet 1929, il épouse, une dame des prairies, Bernadette Bédard. Le mariage a lieu à l’église Notre-Dame d’Auvergne, à Ponteix. Le couple n’aura pas d’enfants biologiques, mais ils adopteront un fils, Adrien, aux Îles-de-la-Madeleine.
Après un déménagement à Montréal pour s’initier au métier d’agent d’assurances, Ovide Hubert se présente comme candidat libéral indépendant aux Îles en 1935, où il fut battu par Amédée Caron, mais se lie d’amitié avec Hormisdas Langlais. Il s’installe ensuite aux Îles pour l’implantation de la Société acadienne l’Assomption et occuper le poste d’inspecteur d’école de 1938 à 1963.
À titre de membre du comité de régie supérieur des caisses populaires des Îles, fondé en 1938, et premier vice-président de la caisse populaire de Lavernière, il participa à l’implantation de ce mouvement coopératif étendu jusqu’aux domaines du transport et de l’alimentation. Très impliqué, il a siégé de nombreuses années au sein du conseil de la Coopérative de Transport maritime et aérien CTMA dont il est un des membres fondateurs, le 28 mai 1944. Il en fut le président et directeur de 1945 à 1949. Il fut le premier président de la Chambre de commerce des Îles en 1962. Il est aussi le premier représentant de la société Assomption mutuelle d’assurances aux Îles. Son dernier emploi fut relationniste à l’Institut Alphonse Desjardins de Lévis. Il était à ce titre, coordonnateur des stages de formation de La Fédération à L'Institut coopératif Desjardins depuis le premier février 1965. Il fut aussi le président fondateur de la Coopérative d’électricité. Sa contribution bénévole pour le développement économique et social des Îles fut hors du commun.
C’est après l’abolition du poste d’inspecteur d’école dû aux nouvelles orientations scolaires, qu’il repart en 1963, enseigner à l’École Normale de Sorel et être au service de l’institut Desjardins à Lévis. Cette dernière tâche l’amène à effectuer constamment des déplacements, des conférences, des animations de Cercles d’études, et formations. Il s'épuise à la tâche.
M. Hubert s’est mérité les honneurs lors des remises des diplômes de l’Académie le 3 octobre 1961, comme ex-instituteurs et ex-inspecteur par le département de l’Institution Publique du Québec. Il fut nommé « Commandeur de l’Ordre du Mérite scolaire », le plus haut degré de décoration.
Ovide Hubert décède en août 1967, à l’âge de 62 ans, après avoir donné aux Îles et à ses habitants, l’élan nécessaire à son autonomie. Avec lui, les mots solidarités et coopération prenaient tout leur sens. Les lecteurs trouveront dans un article de Cyrille Vaillancourt, le vibrant hommage rendu à ses funérailles par son frère Addé Hubert. Le Journal Le Madelinot, seul hebdomadaire des Îles de l’époque, lui consacre quant à lui un hommage à la Une du 20 août 1967.
En 1994, une bourse portant son nom est dédiée à un
étudiant ou une étudiante des Îles de la Madeleine ayant complété au moins deux
ans d’université dans le domaine de l’enseignement et qui s’est démarqué dans
ses études. Cette bourse de 500 $ est offerte par les Amicalistes de
Notre-Dame des Flots.
Référence:
Centre d’archive régional des Îles
lundi 12 avril 2021
Éphémérides - 12 avril La Société L'Assomption - succursale St-Alphonse - est fondée
12 avril 1936:
La Société L'Assomption est implantée aux Îles-de-la-Madeleine sous le titre de succursale Saint-Alphonse par Ovide Hubert et le père Lionel Lafrance. La première assemblée se tient dans l'Église de Havre-aux-Maisons après les vêpres et le nom retenu fait honneur au père Alphonse Arseneau.
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Fonds AC1-S46 - Le Phare vol.1 no 9 15 août 1946, p.27 |
On trouve un historique de cette institution dans la description du Fonds d'archives #86 par Line B. Michaud, au Centre d'études acadiennes de l'Université de Moncton :
« La Société l'Assomption, dont le siège social est à Moncton, N.-B., a été fondée à Waltham, Massachussetts, le 8 septembre 1903. Elle est souvent surnommée la * Mutuelle des Acadiens parce qu'elle fut organisée par des Acadiens à l'intention de leurs compatriotes. En pratique, elle accepte dans ses rangs les Acadiens et ceux qui, à cause de leur origine, résidence ou alliance, font cause commune avec eux. Les fondateurs, des catholiques convaincus et des patriotes ardents, se rendaient compte qu'il manquait à l'Acadie une organisation nationale qui puisse assurer le progrès de son peuple. Au souci d'améliorer la situation sociale des Acadiens se rattachait celui d'améliorer leur situation économique. Au début, il ne s'agissait pas, à proprement parler, d'une société d'assurance sur la vie. C'était plutôt une société d'entraide où les membres versaient la même contribution, sans égard à leur âge, et d'où ils retiraient les mêmes bénéfices, soit 100 $ au décès et 5 $ par semaine en cas de maladie. L'assurance-vie comme moyen de progrès économique fit son apparition en 1914 mais les règlements d'alors ne prévoyaient ni valeur de rachat, ni paiement de dividendes. Graduellement, la Société augmenta le montant d'assurance accordé à une même personne. Elle mit sur le marché des contrats variés, qui répondaient à de nouveaux besoins et qui permettaient de soutenir la concurrence des compagnies plus anciennes ou plus riches. La Société obtint sa charte civile en 1907. Après sept ans d'existence, sort en 1910, elle comptait 5548 membres groupés dans 97 succursales. (...) En 1953, elle fêtait ses noces d'or en inaugurant un imposant immeuble à Moncton et se réjouissait des résultats suivants: actif dépassant 10 $ millions, plus de 68 000 membres groupés dans 225 succursales, tout près de 73 $ millions d'assurance en vigueur.»
vendredi 21 juin 2019
21 juin - Éphéméride - Arrivée de dignitaires pour l'inauguration de l'hôpital Notre-Dame-de-la-Garde en 1939
21 juin 1939 :
jeudi 6 décembre 2018
Éphéméride... 6 décembre - Inauguration de la Coopérative d'électricité des Îles
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Source: Collection du CARDI, L'Évangéline 19 octobre 1961 page 20 |
6 décembre 1953 :
« Trente-cinq milles de ligne à construire! Messieurs Hotte, Baker et Gingras, employés de l'Office de l'électrification Rurale n'y vont pas de main morte. Il faut à tout prix que les gens de Havre-Aubert aient le courant pour les fêtes (...) Seul un obstacle semble barrer la route : le chenal de Havre-aux-Basques. Cependant le problème est vite réglé. Un câble d'une longueur de 2,600 pieds est déroulé à travers le chenal et le tour est joué : les deux îles sont désormais reliées électriquement parlant [le 24 septembre 1954]. Au début de novembre de la même année, la lumière jaillit dans la plupart des foyers de Havre-Aubert. Pendant qu'on exécute les travaux de construction de ligne sur cette île, d'autres clients viennent s'ajouter sur les lignes déjà existantes pour porter le total à 726 à la fin de l'année 1954. » --La Boussole, décembre 1956
mardi 19 juin 2018
Éphéméride... 19 juin - Fondation de la première Caisse Desjardins des Îles à Lavernière

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Source: Fonds AO19 Centre d'archives régional des Îles, L'Évangéline 19 octobre 1961, page 24 |
vendredi 21 juillet 2017
Éphéméride... 21 juillet - On dresse une croix sur le Cap Shea et inaugure une église à Havre-Aubert
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Carte postale Église Notre-Dame de la visitation. Fonds AP3 Ovide Hubert et Bernadette Bédard |
Une croix est dressée sur le cap Shea.
On procède aussi à l’inauguration de la nouvelle église de Havre-Aubert dans le
cadre du tricentenaire de l’arrivée de François Doublet aux Îles. Les
architectes de cette église, affichant la modernité de l’époque, sont
Jean-Marie Roy et Paul Gauthier de la firme Gauthier, Guitté et Roy. Cette
firme réputée s’inscrit dans l’histoire de l’architecture moderne du Québec.
L’église de Havre-Aubert est citée comme immeuble patrimonial depuis le 13
avril 2021 par la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine : « L’architecture
sobre et massive de l’église contraste avec son clocher de bois long et élancé.
Ses formes architecturales sont caractérisées par une abstraction géométrique
dont résulte une volumétrie simple et longitudinale. L’implantation de l’église
et son rattachement au sol sont en harmonie avec son emplacement. Les murs en
pierre, soutenus par des contreforts sur les façades latérales, renforcent le
lien avec le contexte géographique du site constamment soumis à de grands vents… »
Des architectes très sollicités aux Îles :
Les plans de cette église, composés de
48 dessins d’architecture dessinés au crayon, sont conservés aux Archives
nationales du Québec, à Québec, dans le fonds P767 (cote D220-62). On
retrouve également dans ce fonds sous d’autres cotes, des dessins d’architecture
de l’École Notre-Dame-des-Flots à Havre-aux-Maisons (1958), des plans pour une
école de 10 classes pour la commission scolaire de Cap-aux-Meules (1959-60 - École
Marguerite-d’Youville ?), pour une école de métiers de Cap-aux-Meules (1960-1961) ;
pour l’agrandissement de l’École Stella-Maris de Fatima (1967), pour un projet d’auberge
aux Îles-de-la-Madeleine (1965) ainsi que pour le Centre hospitalier de l’Archipel
(1987 et 1989-1990). Certains de ces plans peuvent être demeurés à l’état de projet,
mais il y a indéniablement une présence solide de cette firme d’architecte durant
une période de construction très occupée aux Îles-de-la-Madeleine.
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Collections du
Centre d’archives régional des Îles (CARDI)
Images 1 : Image : Fonds AP3 Ovide
Hubert et Bernadette Bédard
https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca [consulté le
2 novembre 2020]
https://advitam.banq.qc.ca/notice/350640?navFonds=true
[consulté le 2 novembre 2020]
Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, 2021
mercredi 21 septembre 2016
Éphéméride... 21 septembre: Congrès des coopérateurs en 1951
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Source: Centre d'archives régional des Îles. Fonds AP3 |
Un important congrès des coopérateurs se tient à Lavernière, sous la direction d'Ovide Hubert, bien connu pour son implication dans la fondation de nombreuses coopératives aux Îles.
jeudi 15 septembre 2016
Éphémérides... 15 septembre - Entrée scolaire dans la nouvelle école Marguerite d'Youville en 1960
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Source: Photographie Fonds AP3- Ovide Hubert et Bernadette Bédard |