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lundi 30 octobre 2023

Éphéméride... 30 octobre - Visite du sénateur Vaillancourt en 1952

30 octobre 1952 :   

Visite aux Îles du sénateur Cyrille Vaillancourt. Il était à ce moment président du Comité permanent des ressources naturelles du Canada. Il fut 24 ans en fonction comme politicien et le représentant autorisé des milliers de coopérateurs de la province et du pays. C'est sous ce titre qu'il fut invité au Congrès coopératif qui se tenait se jour là, aux Îles-de-la-Madeleine.  Monsieur Vaillancourt tenait en grande estime Ovide Hubert; il a reproduit l'hommage de son frère Adé Hubert dans un article paru dans la Revue Desjardins en 1967, lors de son décès.




Références:

VAILANCOURT Cyrille. «Ovide Hubert », Revue Desjardins : organe officiel de la Fédération des caisses populaires Desjardins, 1967, Août - Septembre, p.19
 




mardi 8 août 2023

Éphéméride... 8 août - Décès d'Ovide Hubert en 1967


Ovide Hubert, un grand bâtisseur…

Né le 15 avril 1905 à Havre-aux-Maisons, Ovidel est le fils de Jean Hubert (né Anthime) et de Léocadie Lafrance. Il fait partie d’une fratrie de onze enfants dont plusieurs ont marqué, tout comme lui, le développement des Îles-de-la-Madeleine ou ont contribué, tels que son frère Paul Hubert, à en promouvoir l’Éducation et faire connaître l’Histoire : Paul (1893), Arthémise (1895), Alvina (1897), Ephrem (1899), Clothilde (1901), Anthime et Estelle (1903), Marc (1907), Addé (1909), Hermond (Armand) (1911), Béatrice (1914). Contrairement à une information généalogique qui circule, aucun enfant n’est né de la première union de Jean Hubert avec Arthémise Cyr, décédée le 5 juillet 1890.

À l’âge de 5 ans, accompagné de son oncle, Ovide Hubert part au Lac-au-Saumon puis au Manitoba, où se déroulera la plus grande partie de son adolescence et ses premières années d’études. À 17 ans, après un retour aux Îles, il retrouve sa famille qu’il ne connaissait pratiquement pas. Il repart pour l’École Normale de Laval où il fit la rencontre de Fred Delaney, un madelinot avec qui il aura une étroite collaboration pour la mise sur pied de CTMA. 

En 1925, muni d’un diplôme d’enseignement, il repart pour l’Ouest canadien, en Saskatchewan, afin d’y exercer le métier de pédagogue pendant six ans De 1927 à 1929, il suit parallèlement des cours à l’Université du Manitoba en psychologie, en méthodologie et en pédagogie. En juillet 1929, il épouse, une dame des prairies, Bernadette Bédard. Le mariage a lieu à l’église Notre-Dame d’Auvergne, à Ponteix. Le couple n’aura pas d’enfants biologiques, mais ils adopteront un fils, Adrien, aux Îles-de-la-Madeleine.

Après un déménagement à Montréal pour s’initier au métier d’agent d’assurances, Ovide Hubert se présente comme candidat libéral indépendant aux Îles en 1935, où il fut battu par Amédée Caron, mais se lie d’amitié avec Hormisdas Langlais. Il s’installe ensuite aux Îles pour l’implantation de la Société acadienne l’Assomption et occuper le poste d’inspecteur d’école de 1938 à 1963. 

À titre de membre du comité de régie supérieur des caisses populaires des Îles, fondé en 1938, et premier vice-président de la caisse populaire de Lavernière, il participa à l’implantation de ce mouvement coopératif étendu jusqu’aux domaines du transport et de l’alimentation. Très impliqué, il a siégé de nombreuses années au sein du conseil de la Coopérative de Transport maritime et aérien CTMA dont il est un des membres fondateurs, le 28 mai 1944. Il en fut le président et directeur de 1945 à 1949. Il fut le premier président de la Chambre de commerce des Îles en 1962. Il est aussi le premier représentant de la société Assomption mutuelle d’assurances aux Îles. Son dernier emploi fut relationniste à l’Institut Alphonse Desjardins de Lévis. Il était à ce titre, coordonnateur des stages de formation de La Fédération à L'Institut coopératif Desjardins depuis le premier février 1965. Il fut aussi le président fondateur de la Coopérative d’électricité. Sa contribution bénévole pour le développement économique et social des Îles fut hors du commun. 

C’est après l’abolition du poste d’inspecteur d’école dû aux nouvelles orientations scolaires, qu’il repart en 1963, enseigner à l’École Normale de Sorel et être au service de l’institut Desjardins à Lévis. Cette dernière tâche l’amène à effectuer constamment des déplacements, des conférences, des animations de Cercles d’études, et formations. Il s'épuise à la tâche. 

M. Hubert s’est mérité les honneurs lors des remises des diplômes de l’Académie le 3 octobre 1961, comme ex-instituteurs et ex-inspecteur par le département de l’Institution Publique du Québec. Il fut nommé « Commandeur de l’Ordre du Mérite scolaire », le plus haut degré de décoration.

Ovide Hubert décède en août 1967, à l’âge de 62 ans, après avoir donné aux Îles et à ses habitants, l’élan nécessaire à son autonomie. Avec lui, les mots solidarités et coopération prenaient tout leur sens. Les lecteurs trouveront dans un article de Cyrille Vaillancourt, le vibrant hommage rendu à ses funérailles par son frère Addé Hubert. Le Journal Le Madelinot, seul hebdomadaire des Îles de l’époque, lui consacre quant à lui un hommage à la Une du 20 août 1967. 

En 1994, une bourse portant son nom est dédiée à un étudiant ou une étudiante des Îles de la Madeleine ayant complété au moins deux ans d’université dans le domaine de l’enseignement et qui s’est démarqué dans ses études. Cette bourse de 500 $ est offerte par les Amicalistes de Notre-Dame des Flots.

 

Référence:

Centre d’archive régional des Îles

Fonds AP24 Dennis M. Boudreau -Dictionnaire généalogique des familles des Îles-de-la-Madeleine Copyright © 2000, 2003 et 2021 (mise à jour du 26 février 2021)

Le Madelinot, vol. 3 no 2, 20 août 1967. p. 1, 4, 6

Le Radar 20 août 67, 21 juillet 87, 7 mars 94

NAUD, Chantal. Deux siècles d’histoire 1793-1993. Édition Vigneau, 1993.

VAILANCOURT Cyrille. «Ovide Hubert », Revue Desjardins : organe officiel de la Fédération des caisses populaires Desjardins, 1967, Août - Septembre, p.19

https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2879044?docsearchtext=ovide%20hubert

Revue Desjardins : organe officiel de la Fédération des caisses populaires Desjardins, 1951, Collections de BAnQ.

Le Bien Public 29 mai 1947, collections de BANQ   

lundi 12 avril 2021

Éphémérides - 12 avril La Société L'Assomption - succursale St-Alphonse - est fondée

12 avril 1936:

La Société L'Assomption est implantée aux Îles-de-la-Madeleine sous le titre de succursale Saint-Alphonse par Ovide Hubert et le père Lionel Lafrance. La première assemblée se tient dans l'Église de Havre-aux-Maisons après les vêpres et le nom retenu fait honneur au père Alphonse Arseneau.


Fonds AC1-S46 - Le Phare vol.1 no 9 15 août 1946, p.27

On trouve un historique de cette institution dans la description du Fonds d'archives #86 par Line B. Michaud, au Centre d'études acadiennes de l'Université de Moncton :

« La Société l'Assomption, dont le siège social est à Moncton, N.-B., a été fondée à Waltham, Massachussetts, le 8 septembre 1903. Elle est souvent surnommée la * Mutuelle des Acadiens parce qu'elle fut organisée par des Acadiens à l'intention de leurs compatriotes. En pratique, elle accepte dans ses rangs les Acadiens et ceux qui, à cause de leur origine, résidence ou alliance, font cause commune avec eux. Les fondateurs, des catholiques convaincus et des patriotes ardents, se rendaient compte qu'il manquait à l'Acadie une organisation nationale qui puisse assurer le progrès de son peuple. Au souci d'améliorer la situation sociale des Acadiens se rattachait celui d'améliorer leur situation économique. Au début, il ne s'agissait pas, à proprement parler, d'une société d'assurance sur la vie. C'était plutôt une société d'entraide où les membres versaient la même contribution,  sans égard à leur âge, et d'où ils retiraient les mêmes bénéfices, soit 100 $ au décès et 5 $ par semaine en cas de maladie. L'assurance-vie comme moyen de progrès économique fit son apparition en 1914 mais les règlements d'alors ne prévoyaient ni valeur de rachat, ni paiement de dividendes. Graduellement, la Société augmenta le montant d'assurance accordé à une même personne. Elle mit sur le marché des contrats variés, qui répondaient à de nouveaux besoins et qui permettaient de soutenir la concurrence des compagnies plus anciennes ou plus riches. La Société obtint sa charte civile en 1907. Après sept ans d'existence, sort en 1910, elle comptait 5548 membres groupés dans 97 succursales. (...)  En 1953, elle fêtait ses noces d'or en inaugurant un imposant immeuble à Moncton et se réjouissait des résultats suivants: actif dépassant 10 $ millions, plus de 68 000 membres groupés dans 225 succursales, tout près de 73 $ millions d'assurance en vigueur.»

vendredi 21 juin 2019

21 juin - Éphéméride - Arrivée de dignitaires pour l'inauguration de l'hôpital Notre-Dame-de-la-Garde en 1939



21 juin 1939 :



Le SS New Northland de la Clarke Steamship Co Ltd, commandé par le capitaine William Tremblay, ayant à son bord le lieutenant-gouverneur de la Province de Québec, l’honorable E.L. Patenaude, pour l’inauguration du nouvel hôpital Notre-Dame-de-la-Garde, en compagnie de son épouse, du colonel D.-B. Papineau, son aide de camp, de l’honorable Albini Paquette, ministre de la Santé et représentant, du gouvernement du Québec, Monsieur Bona Arseneault, Monsieur J.A. Bouchard, Monsieur le notaire J.C. Hébert, Monsieur et Madame Wibrod Langlais, Monsieur et Madame Hormidas Langlais, député provincial des îles de la Madeleine, la Révérende Mère Saint-Robert, Supérieur générale des Sœurs de la Charité, Sœur Saint-Cyrille, assistante de la Supérieure, Sœur Marie-de-l’Eucharistie et Sœur Saint-Eléonard qui, seule, restera aux Îles, attachée au personnel de l’hôpital.

Sont aussi présents les Révérends Pères André Arsenault, Amédée Rioux, Pierre Gallant, Nathan Amirault, Alfred Gailant, tous des îles, le Révérend Père Adé Hubert, eudiste, Monsieur l’Abbé Émile Turmel, des Caisses Populaires, Monsieur l’Abbé Cléophas Leclerc, aumônier du cimetière Saint-Charles, le révérend W.J. Bedfort et Mme Bedfort, le révérend Arthur Perkins et Mme Perkins, messieurs les maires et leur épouse : Maurice Chiasson, Édouard Painchaud, Allan Clarke et Charles Doyle.

«Un marconigramme nous annonce l’arrivée prochaine du «New Northland». Tous les cœurs sont à la joie en pensant au revoir de nos chères Mères de Québec avec notre future compagne Sr Ste Éléonore.

 À 1 ½ hrs., les visiteurs arrivaient à l’hôpital. [...] Mentionnons : l’hon. E-L. Patenaude et son épouse; son officier d’ordonnance, M. le colonel D.-B. Papineau, l’hon. Albini Paquette, secrétaire de la province et ministre de la santé et sa femme; M. le député et Mme H. Langlais; M. le Dr et Mme Marce Trudel, M. & Mme Wilbord Langlais; M. & Mme Bona Arsenault; M. J.A. Bouchard, du Crédit Agricole. 

Les maires des Îles offrent un banquet à l’hôpital N.-Dame-de-la-G.

Après avoir fait la visite de la maison, Son Excellence l’hon. E.-L. Patenaude eut de bonnes paroles pour notre communauté et l’œuvre entrepris ici. Plusieurs discours furent prononcés par Mgr. Blaquière, puis le Rev. W.-J. Bedford, ministre de l’église anglicane, qui était présent au banquet avec Mrs. Bedford, adressa la parole en anglais; puis vint le tour de M. le député Langlais, de l’hon. Paquette; en dernier lieu, Son Excellence le lieutenant-gouverneur.

Au nombre des convives, on remarquait, en plus des invités d’honneur : M. Ferdinand Paradis, m.p.p., le capitaine William Tremblay du «New Northland» M. les abbés Rioux, Pierre Gallant, J.-N. Amirault, Alfred Gallant, Rev. Arthur Perkins et Mme Perkins, tous les maires et leurs épouses, M. le Dr C.-A. Dupont, chirurgien en chef de l’hôpital M. le Dr Jean-F. Salomon et Mme Salomon, M. et Mme Eugène Gauthier des Entreprises de l’Est, M. Ovide Hubert, inspecteur d'école et Mme. M. l’abbé Emile Turmel des Caisses populaires et l’abbé Cléophas, etc.

Les distingués visiteurs ont fait ensuite une tournée des nouvelles routes construites dans la région, puis une rapide excursion sur les dunes qui relient les Îles; puis une escorte d’honneur les a accompagnés jusqu’au quai du Cap-aux-Meules, où ils se sont embarqués p. Québec.»

- Extraits de l'historique de fondation, par les Soeurs de la Charité de Québec
Collection AC1-S62








jeudi 6 décembre 2018

Éphéméride... 6 décembre - Inauguration de la Coopérative d'électricité des Îles

Source: Collection du CARDI, L'Évangéline 19 octobre 1961 page 20

6 décembre 1953 :


En présence du député Hormidas Langlais, de Mgr André Arseneault et des pères Esdras Nadeau et François Boudreau, inauguration et bénédiction de la Coopérative d’électricité des Îles qui compte alors 315 membres de Havre-aux-Maisons et de L’Étang-du-Nord.  

Le premier janvier 1954, la coopérative compte 481 membres.  

« Trente-cinq milles de ligne à construire! Messieurs Hotte, Baker et Gingras, employés de l'Office de l'électrification Rurale n'y vont pas de main morte. Il faut à tout prix que les gens de Havre-Aubert aient le courant pour les fêtes (...) Seul un obstacle semble barrer la route : le chenal de Havre-aux-Basques. Cependant le problème est vite réglé. Un câble d'une longueur de 2,600 pieds est déroulé à travers le chenal et le tour est joué : les deux îles sont désormais reliées électriquement parlant [le 24 septembre 1954]. Au début de novembre de la même année, la lumière jaillit dans la plupart des foyers de Havre-Aubert. Pendant qu'on exécute les travaux de construction de ligne sur cette île, d'autres clients viennent s'ajouter sur les lignes déjà existantes pour porter le total à 726 à la fin de l'année 1954. »   --La Boussole, décembre 1956

Profitant de l'installation combinée de la ligne téléphonique, Monsieur Baker supervise à partir de la fin de l'été 1955, l'installation de la dernière série de poteaux pour l’ensemble des Îles jusqu'à son extrémité Est. Ce lien est inauguré à Grande-Entrée le 8 novembre 1955. En décembre 1956, la Coopérative compte 1230 clients dont environ 1000 résidences et 200 commerces et industries, tous répartis sur un territoire de 140 milles.

En 1957, les tarifs d’électricité doivent augmenter, vu l’élan soutenu des demandes de connexions à la Centrale qui, elle, peine à fournir. 

Hormis les efforts politiques soutenus du député Hormidas Langlais pour doter les Îles de l'électricité, notons sur une base locale, la contribution d’Isaac Boudreau, natif de Havre-aux-Maisons qui en fut un des premiers porte-parole auprès de la population et le premier gérant. En compagnie d’Ovide Hubert et autres membre fondateurs, il s’assurait dès 1950, de collecter auprès des sociétaires, les 20 000 $ de parts nécessaires à la réalisation du projet. Il demeura gérant jusqu’à la nationalisation de la Centrale en 1963 et ensuite, surintendant de l’Hydro-Québec jusqu’au 28 mars 1973. 





mardi 19 juin 2018

Éphéméride... 19 juin - Fondation de la première Caisse Desjardins des Îles à Lavernière

Le 19 juin 1938
Fondation de la première Caisse populaire aux Îles, à Lavernière avec 260 membres.
L’abbé Émile Turmel, propagandiste de la fédération des caisses est venu apporter son soutien à ce lancement, dont le travail de sensibilisation à la coopération avait déjà été enclenché par le Père Gallant. Un comité de régie supérieur des caisses composé entre autres de Mgr J. A. H. Blaquière, du Père Gallant, d’Ovide Hubert, Gustave Lafrance, Fred Landry et J.René Scott, agronome des Îles, est chargé par la Caisse de Lévis de surveiller les caisses et veiller à en fonder de nouvelles.

Cyrice P. Massé en est le premier membre de la Commission de crédit, le père Gallant lui offre un vibrant hommage dans la revue À pleines Voiles lors de son décès en 1959, bien qu'il paraisse dans cet article sous le nom de Cyprien et non Cyrice; William Arseneau est le premier président, Léger Bourque est le premier gérant, Edgar Bourque son frère qui prendra la relève de la gérance de 1941 à 1974, Edmond Cormier et Albin Aucoin assureront aussi la continuité et l’adhésion de nouveaux membres. Madame Cécile Bourque, première assistante gérante dans un emploi considéré masculin à l’époque. Son engagement « officiel » se fait le 22 juillet 1957.  Elle y demeure plus de 30 ans. Pour n'oublier personne, voici les premiers membres des différents conseils et commission.

Le premier conseil d’administration est composé de William Arseneau, prés., Ovide Hubert v.p., Johnny leblanc, dir., Fred O. Bourque dir., Léger T. Bourque, sec.-gér.

Le conseil de surveillance : Père Gallant, Willie Chiasson, Ernest Miousse.

La Commission de crédit : Cyrice P. Massé, Alex Décoste, William Cyr.

Officiers honoraires : Mgr Blaquière, Hormidas Langlais, Maurice Chiasson


La première femme élue au conseil d’administration fut Joan Landry.




Comme en témoigne cette publicité de 1961, lors des 25 ans de fondation, la coopération est en pleine effervescence et on trouve à cette époque sept caisses d'épargnes réparties sur les Îles.

Références:
Album La Caisse populaire de Lavernière 1938-1988, Des racines… un avenir prometteur, Comité du 50e, Imprimerie locale, 1988, 69 p.
Chantal Naud. Deux siècles d’histoire 1793-1993, Éditions Vignaud, 1993, 241 p.


Fonds AO19 Centre d’archives régional des Îles (photos originales, fichiers numériques, , éphémérides du blogue,collections de journaux et publications) soient :
Revue mensuelle À Pleines Voiles de  juin 1952 à 1959 (sauf 1953)
Journal Le Radar
Journal L’Évangéline (quelques publications)
Source: Fonds AO19 Centre d'archives régional des Îles, L'Évangéline 19 octobre 1961, page 24
Journal Le Madelinot


vendredi 21 juillet 2017

Éphéméride... 21 juillet - On dresse une croix sur le Cap Shea et inaugure une église à Havre-Aubert


Carte postale Église Notre-Dame de la visitation.
Fonds AP3 Ovide Hubert et Bernadette Bédard

Inauguration de la dernière église de Havre-Aubert

Une croix est dressée sur le cap Shea. On procède aussi à l’inauguration de la nouvelle église de Havre-Aubert dans le cadre du tricentenaire de l’arrivée de François Doublet aux Îles. Les architectes de cette église, affichant la modernité de l’époque, sont Jean-Marie Roy et Paul Gauthier de la firme Gauthier, Guitté et Roy. Cette firme réputée s’inscrit dans l’histoire de l’architecture moderne du Québec. L’église de Havre-Aubert est citée comme immeuble patrimonial depuis le 13 avril 2021 par la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine : « L’architecture sobre et massive de l’église contraste avec son clocher de bois long et élancé. Ses formes architecturales sont caractérisées par une abstraction géométrique dont résulte une volumétrie simple et longitudinale. L’implantation de l’église et son rattachement au sol sont en harmonie avec son emplacement. Les murs en pierre, soutenus par des contreforts sur les façades latérales, renforcent le lien avec le contexte géographique du site constamment soumis à de grands vents… »

Des architectes très sollicités aux Îles :

Les plans de cette église, composés de 48 dessins d’architecture dessinés au crayon, sont conservés aux Archives nationales du Québec, à Québec, dans le fonds P767 (cote D220-62). On retrouve également dans ce fonds sous d’autres cotes, des dessins d’architecture de l’École Notre-Dame-des-Flots à Havre-aux-Maisons (1958), des plans pour une école de 10 classes pour la commission scolaire de Cap-aux-Meules (1959-60 - École Marguerite-d’Youville ?), pour une école de métiers de Cap-aux-Meules (1960-1961) ; pour l’agrandissement de l’École Stella-Maris de Fatima (1967), pour un projet d’auberge aux Îles-de-la-Madeleine (1965) ainsi que pour le Centre hospitalier de l’Archipel (1987 et 1989-1990). Certains de ces plans peuvent être demeurés à l’état de projet, mais il y a indéniablement une présence solide de cette firme d’architecte durant une période de construction très occupée aux Îles-de-la-Madeleine.

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Collections du Centre d’archives régional des Îles (CARDI)

 

Images 1 : Image : Fonds AP3 Ovide Hubert et Bernadette Bédard

https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca [consulté le 2 novembre 2020]

https://advitam.banq.qc.ca/notice/350640?navFonds=true [consulté le 2 novembre 2020]

Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, 2021

mercredi 21 septembre 2016

Éphéméride... 21 septembre: Congrès des coopérateurs en 1951

Source: Centre d'archives régional des Îles. Fonds AP3
21 septembre 1951: 

Un important congrès des coopérateurs se tient à Lavernière, sous la direction d'Ovide Hubert, bien connu pour son implication dans la fondation de nombreuses coopératives aux Îles.

jeudi 15 septembre 2016

Éphémérides... 15 septembre - Entrée scolaire dans la nouvelle école Marguerite d'Youville en 1960


Source: Photographie Fonds AP3- Ovide Hubert et Bernadette Bédard

L’école Marguerite d’Youville de Cap-aux-Meules, construite par Les Entreprises de l’Est, ouvre ses portes aux étudiants le 15 septembre 1960.

Un brin d’histoire sur cette école dont nous avons erronément situé l’ouverture en 1950 dans une éphéméride précédente .

En 1919, la Commission scolaire Saint-Pierre de L’Étang-du-Nord autorise la construction d’une école à Cap-aux-Meules qui sera construite en 1926 sur un terrain de Joseph dit Jos Lebourdais pour la modique somme d’un dollar. Celui-ci exige que le terrain serve exclusivement à des fins éducatives. Le bâtiment de cette école fut racheté et déplacé par le marchand William Sumarah, pour en faire un entrepôt au début des années 50. 

Dans la foulée des constructions visant le remplacement des "petites écoles" délabrées, l’École St-André, une nouvelle école de 4 à 5 classes, est construite et inaugurée en juin 1951 sur le même terrain que la première, par la Magdalen Supply Co. L’espace sert à la fois pour le nouveau conseil municipal fondé en 1949, la chambre de commerce des jeunes et pour l’agent de recensement fédéral, Wellie Chiasson.  En 1957, grâce à son acquisition par le Ministère du Bien-être et de la Jeunesse, ce bâtiment abritera « l’école des métiers ». 

Au fil des années, l’ensemble du bâtiment servit à de multiples vocations éducatives, dans l’esprit du donateur initial du terrain: centre administratif de la Commission scolaire des Îles, École Le Relais, Garderie La Ramée, etc.
En hommage à ce dernier, le 24 mai 1994, le Centre est renommé définitivement « Centre communautaire Jos Lebourdais ».

Références:
Naud, Chantal. Brochure «Le Centre communautaire Jos Lebourdais, 1994.
Journal hebdomadaire Le Radar du 5 juin 1994, p.18
Album « Fiers de notre histoire  1949-1999 ».  Municipalité de Cap-aux-Meules, 1999, 95 p.