Aucun message portant le libellé Fondation. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Fondation. Afficher tous les messages

jeudi 7 mai 2020

Éphéméride... 07 mai - Fondation de la Coop l'Éveil de Fatima en 1945

07 mai 1945 :

Fondation de la Coop L’Éveil de Fatima.*
Monsieur Ernest Poirier en est le premier gérant nommé dès mars de la même année. Pour ne pas lui faire perdre sa session scolaire à l’Académie St-Pierre de Lavernière, les opérations ne débuteront qu’en juin.

Le bâtiment, situé au même emplacement et occupe alors un espace de 60 x 30 pieds. Le président est Gérard Longuépée et les directeurs : William  à Henri Déraspe, José Leblanc, Jos L. Aucoin, Claude Duclos et Gérard H. Boudreau. Cette première année d’exercice se solde par des ventes de 48 000 $.

La Coop L’Éveil de Fatima inaugurait, le 15 octobre 2003, de nouveaux aménagements, soient l’emplacement des comptoirs de fruits et légumes, l’ajout d’une chambre froide et la réorganisation du service de quincaillerie. Les travaux, au coût de 700 mille dollars, furent réalisés par la firme Nadyco. La dernière rénovation de la COOP L’Éveil remontait alors à 1984. 

À venir sur le site du CARDI: Le marché de l'alimentation à Fatima, un bout d'histoire...


En 1995, lors du 50e anniversaire COOP l'Éveil
 Fonds Achille Hubert AP1-P1101a


Alva Poirier, Lubin Leblanc et Ludger Cummings à la Coop L'Eveil. 
Source: AC1-S39 Jean-Guy Poirier

* La monographie de l’histoire du village 1949-1984 nous apprend l’existence de la Coopérative L’Éveil, dès 1941, dans un bâtiment de 12 x 16 pieds à l’ouest du site actuel. Celui-ci appartenait à la coopérative des pêcheurs L’Escouade qui ne l'a opéré qu'une seule année, décidant de former une coopérative distincte pour l'alimentation. La coopérative L'Escouade est donc celle qui a permis d'établir les bases de L'Éveil, leur premier président était également Gérard Longuépée et son gérant, Albin Aucoin. (pages 102 et 103)


Sources: : 

Barachois-Fatima, 1959-1984. [Album du 25e anniversaire de la municipalité]. Barachois : Le comité du 25e, 1984. 129 p. 
AC1 et AO19 Archives du Centre d’archives régional des Iles (CARDI) 
AO18 CFIM 92,7 (15 octobre 2003)
Stéphanie ARSENEAU BUSSIÈRES et Hélène CHEVRIER. Coopération et développement social et économique aux Îles-de-la-Madeleine, CERMIM, 2007,96 p.

samedi 13 juillet 2019

Éphéméride - 13 juillet - Inauguration du Musée de la Mer

Le Musée de la Mer est inauguré en présence du ministre des Affaire culturelles Denis Hardy.

Le Gouvernement du Québec par le ministère des Affaires culturelles et par son office de développement de l’Est du Québec s'est intéressé au Musée de la Mer dans le cadre de l'aménagement culturel et touristique de l'Est du Québec.  Grâce à une subvention à la construction de 200 000$, le gouvernement approuvait son intégration au réseau des musées de l'Est du Québec de l'époque: Musée de Gaspé, de Rimouski et de Rivière-du-Loup.

On y mentionne la vocation des arts plastiques, des traditions folkloriques et populaires ainsi qu'archéologique mais surtout, celle d'un Musée de l'Homme et de la Mer, un musée décrivant les interrelations entre le Madelinot et la mer.

Lors de cette annonce, on apprend que le nouveau Musée de la Mer sera le premier à voir se concrétiser l'annonce d'une contribution de fonctionnement de l'ordre de 9 000$, alors que le gouvernement souhaite améliorer le cadre de référence du réseau des musées privés du Québec, laissé à lui-même jusqu'ici.

Réf. : Notes d'allocution du Ministre Denis Hardy, 13 juillet 1974

mardi 19 février 2019

Éphéméride... 19 février - Fondation du Mouvement social Madelinot (MSM) en 1969


Le Mouvement social Madelinot est fondé le 19 février 1969 dans le sous-sol de l’église Saint-Paul de Montréal sous le titre de « Comité Sportif Madelinot », suite à une initiative d’Adrien Hubert et Léo Benoit.


C’est quelques mois plus tard (le 25 mai) et sous la présidence de Léo Benoit, que l’on se rassemble dans un autre sous-sol (celui de l’école Notre-Dame de la Paix) pour élargir le critère d’adhésion et englober tous les Madelinots, de naissance, d’adoption ou d’alliance, qu’ils soient sportifs ou non! En peu de temps, plus de 500 membres sont déjà présents et commence même la publication d’un journal mensuel L’Archipel, qui deviendra le journal L’Hameçon.  Le nom du Mouvement Social Madelinot est adopté et l’organisme existe toujours en 2019, après 50 ans d’activités sportives et culturelles qui contribuent à dynamiser la diaspora madelinienne sur le continent et maintiennent des liens indéfectibles avec ses racines des Îles-de-la-Madeleine. 

Notons qu’en plus d’une copie de conservation, des reliures de consultation du journal l’Hameçon sont disponibles au CARDI grâce à la donation de membres de cet organisme.


mardi 19 juin 2018

Éphéméride... 19 juin - Fondation de la première Caisse Desjardins des Îles à Lavernière

Le 19 juin 1938
Fondation de la première Caisse populaire aux Îles, à Lavernière avec 260 membres.
L’abbé Émile Turmel, propagandiste de la fédération des caisses est venu apporter son soutien à ce lancement, dont le travail de sensibilisation à la coopération avait déjà été enclenché par le Père Gallant. Un comité de régie supérieur des caisses composé entre autres de Mgr J. A. H. Blaquière, du Père Gallant, d’Ovide Hubert, Gustave Lafrance, Fred Landry et J.René Scott, agronome des Îles, est chargé par la Caisse de Lévis de surveiller les caisses et veiller à en fonder de nouvelles.

Cyrice P. Massé en est le premier membre de la Commission de crédit, le père Gallant lui offre un vibrant hommage dans la revue À pleines Voiles lors de son décès en 1959, bien qu'il paraisse dans cet article sous le nom de Cyprien et non Cyrice; William Arseneau est le premier président, Léger Bourque est le premier gérant, Edgar Bourque son frère qui prendra la relève de la gérance de 1941 à 1974, Edmond Cormier et Albin Aucoin assureront aussi la continuité et l’adhésion de nouveaux membres. Madame Cécile Bourque, première assistante gérante dans un emploi considéré masculin à l’époque. Son engagement « officiel » se fait le 22 juillet 1957.  Elle y demeure plus de 30 ans. Pour n'oublier personne, voici les premiers membres des différents conseils et commission.

Le premier conseil d’administration est composé de William Arseneau, prés., Ovide Hubert v.p., Johnny leblanc, dir., Fred O. Bourque dir., Léger T. Bourque, sec.-gér.

Le conseil de surveillance : Père Gallant, Willie Chiasson, Ernest Miousse.

La Commission de crédit : Cyrice P. Massé, Alex Décoste, William Cyr.

Officiers honoraires : Mgr Blaquière, Hormidas Langlais, Maurice Chiasson


La première femme élue au conseil d’administration fut Joan Landry.




Comme en témoigne cette publicité de 1961, lors des 25 ans de fondation, la coopération est en pleine effervescence et on trouve à cette époque sept caisses d'épargnes réparties sur les Îles.

Références:
Album La Caisse populaire de Lavernière 1938-1988, Des racines… un avenir prometteur, Comité du 50e, Imprimerie locale, 1988, 69 p.
Chantal Naud. Deux siècles d’histoire 1793-1993, Éditions Vignaud, 1993, 241 p.


Fonds AO19 Centre d’archives régional des Îles (photos originales, fichiers numériques, , éphémérides du blogue,collections de journaux et publications) soient :
Revue mensuelle À Pleines Voiles de  juin 1952 à 1959 (sauf 1953)
Journal Le Radar
Journal L’Évangéline (quelques publications)
Source: Fonds AO19 Centre d'archives régional des Îles, L'Évangéline 19 octobre 1961, page 24
Journal Le Madelinot


lundi 11 juin 2018

Éphéméride... 11 juin - Lancement du premier album du groupe Suroît


Premier album conservé au CARDI - Fonds AP11-S1 Pauline Carbonneau


Le 11 juin 1978:  

Le groupe Suroît, formé à ses débuts en octobre 1977 par Alcide Painchaud, Bertrand Déraspe et Pierrot Déraspe, vient lancer à la salle de la Légion canadienne des Îles, son tout premier album, enregistré à Montréal en avril.


Références: Le Radar 7 juin 1978, p.5

lundi 5 mars 2018

Isaac Boudreau...et l'électrification des Îles 1913-1978

Ce pionnier du service d’électricité aux Îles-de-la-Madeleine est né le 4 mai 1913 à la Pointe-Basse. Il est le fils d’Émérentienne Lafrance et de Firmin Boudreau. Il est le deuxième garçon et dixième enfant de la famille. Le 28 juin 1941, il épouse Corinne à Elphège Bourque*, à Kénogami. Ils ont deux enfants adoptifs, Jean-Eudes, fils de Fred Boudreau et Thérèse, fille de Raymond Bourque.


Diplômé en études commerciales à l’Académie de Lavernière, puis du collège Bourget de Rigaud, Isaac Boudreau poursuit ses études à l’Université François-Xavier d’Antigonish ou il acquiert les bases du commerce coopératif. Il sera ensuite gérant de société coopérative d’Arvida jusqu’au déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale ou il servira comme instructeur dans l’armée canadienne. Il revient habiter la Pointe-Basse et fonde un petit commerce à la Pointe-Basse en 1945 qui sera ensuite tenu par ses neveux. C’est surtout pour son implication dans l’implantation d’un système d’électricité aux Îles qu’il obtiendra sa notoriété. 

Il participe à la fondation de la Coopérative d'électricité en mars 1952, avant d’en devenir le secrétaire, ce qui marque le tournant de sa vie professionnelle. Afin d’accumuler les 20 000 $ nécessaires à son démarrage, son fils Jean-Eudes qui habite aujourd’hui Montréal, raconte au CARDI, les efforts de son père pour collecter les 5 $ de parts sociales nécessaires à cette implantation. À la fin des messes du dimanche, il était là, demeurant à la sortie de l’église et continuant son argumentation durant la semaine par l’entremise du journal rural La Boussole ou lors de visites de canton.

Comme en témoigne un de ses neveux, Célestin Hubert, lors de son décès, en 1978 : « le 6 décembre 1953, le réseau était inauguré ; il desservait l’île de L’Etang-du-Nord et de Havre-aux-Maisons. Gérant de la coopérative jusqu’à sa nationalisation en 1963, Isaac Boudreau est alors devenu surintendant de l’Hydro-Québec et l’est resté jusqu’au 28 mars 1973, alors qu’il est passé à l’Institut de Recherches de l’Hydro-Québec. En 25 ans, le réseau électrique des Iles s’est étendu et renforcé. Isaac Boudreau y a vu. Il n’a pas ménagé ses heures de travail. Beaucoup de gens qui l’ont appelé chez lui les soirs de panne le savent bien. »

D’une plume facile, il a d’ailleurs collaboré au journal « La Boussole » ainsi qu’à l’hebdomadaire « Le Madelinot » durant de nombreuses années. Cet homme polyvalent a aussi été maire de Cap-aux-Meules, trésorier pour le comité zone du B. A. E. Q et à Isaac Boudreau est décédé le 5 mars 1978.


   
*Elphège Bourque fut gardien de phare sur le Rocher-aux-Oiseaux dès 1911, jusqu’à ce que son frère Albin qui le remplaçait y décède, le 12 novembre 1922. Il nommera d’ailleurs un de ses quatre fils né en 1923, en sa mémoire. Sa fille Corinne, née en 1915 y a grandi tandis que ses deux uniques sœurs, nommées Gertrude, décèdent tour à tour en 1916 et 1919, respectivement à l’âge de 2 ans et 18 mois.

mercredi 25 octobre 2017

Les 75 ans de la COOP de Havre-aux-Maisons : un peu d'histoire retrouvée dans nos archives !

Le 17 octobre 2017, les employés (anciens et actuels), administrateurs et gestionnaires de la COOP IGA de Havre-aux-Maisons célébraient ses 75 ans de fondation par des retrouvailles au Vieux Couvent. De nombreuses activités tenue dans la COOP ont également permis au personnel et à la population de célébrer cet événement.

Pour offrir un aperçu des toutes premières années de la coopérative, voici ce qu'on en disait fièrement en 1958, dans la revue À Pleines Voiles:



Pour d'autres informations sur ce 75e anniversaire, la radio communautaire CFIM 92,7 FM, présente un article sur le sujet

mardi 15 août 2017

Fêter 225 ans d'histoire acadienne aux Ïles-de-la-Madeleine - les immigrants français de L'ïle St-Jean et de Miquelon.

Août 1792: Arrivée d'un des premiers « grands » groupes d'Acadiens en compagnie de l'abbé Allain.


Il est un peu difficile d’authentifier  une date aussi importante que celle de l’arrivée des principaux groupes d’acadiens fondateurs aux Îles-de-la-Madeleine mais plusieurs écrits permettent de cerner les principales périodes d’arrivées de ces ancêtres.  À défaut de fixer une date, nous énumérons ici un certain nombre de ces écrits historiques pour baliser ces principales périodes et comprendre le choix de l’année 1793 plutôt qu’une autre, comme année de commémoration officielle.

Le premier registre
Tout d’abord, dans le premier registre de  paroisse en date du  27 juillet 1793, le Père Allain explique pourquoi des enfants nés l’année précédente ne sont baptisés qu’en 1793. Il utilise la formulation suivante : « à défaut d’église et de saintes huiles », il ne dit pas « à défaut de prêtre ». Il faut noter que les Îles furent desservies par une succession de prêtres missionnaires jusqu’à l’arrivée du Père Allain dont l’année de référence est 1792 selon une lettre du missionnaire Lejamtel, mais 1793 selon les écrits du Père Alfred E. Burke (the Burke Chronicles).

Bien que l’abbé Leroux exerça avant lui une présence cruciale pour que les engagés de Gridley rapatrient leur famille sur les Îles, de 1774 à 1793, l’arrivée du Père Allain accompagné d’une masse plus importante de nouveaux colons sera celle qui marquera la mémoire des Madelinots. Sa présence sur une base annuelle avec, de surcroît, une petite église pour réunir ses paroissiens, font de l’année 1793 celle de la commémoration habituelle de l’arrivée des familles fondatrices.

Correspondance du missionnaire Lejamtel à son évêque
Le 4 juin 1793, Lejamtel écrivait, pour la première fois, au nouvel évêque de Québec Monseigneur Hubert : « ... j’étais le troisième missionnaire des îles Saint-Pierre et Miquelon, près de Terre-Neuve, et j’aurais dû échapper à cette loi inique ; mais la Divine Providence ne voulut pas que j’en sois exempté plus que les autres. À deux reprises j’ai refusé de signer le serment “à la République française”, mais à mon troisième refus, ma vie aurait été en danger si je n’avais pas cherché refuge en terre étrangère. L’officier commandant de la garnison m’ordonna de prêter serment ou de quitter sur-le-champ. L’autre missionnaire, monsieur Allain, partageait ma foi, et nous avons fui aux îles de la Madeleine au mois d’août dernier (1792). Ensuite, je me suis rendu à Halifax voir le révérend Père Jones, qui nous a installé monsieur Allain et moi, missionnaires dans les régions de la Nouvelle-Écosse. Monsieur Allain a obtenu la charge de Chéticamp et les îles de la Madeleine, et moi, celle d’Arichat et Tracadie ».

Correspondance du Lieutenant gouverneur Macarmick
Le 1er novembre 1792 dans la lettre qu’il écrivait à son supérieur Henry Dundas,William Macarmick, Lieutenant gouvemeur du Cap Breton,  lui parle d’une lettre qu’il a reçue de Lejamtel où il lui raconte son infortune dans les mêmes termes que ci-haut, mais il ajoute qu’il a déjà prêté serment d’allégeance à Sa Majesté britannique en Nouvelle-Écosse. Macarmick termine son rapport en soulignant qu’il pense permettre à Lejamtel de passer l’hiver en attendant une décision favorable de Sa Majesté.

Recensement d’un agent de Coffin
Un recensement des agents de Sir Isaac Coffin, conservé aux Archives du Nouveaux-Brunswick, permet de confirmer la présence de 5 familles d’Acadiens dès 1791, soient des Thério (Thériault) à Havre-aux-Maisons, Un Vigneau à Havre-Aubert et un Grenier à l’Ile d’Entrée!  13 familles seraient ensuite arrivées en 1792, 14 autres en 1793, un en 1794 et 8 en 1804, alors que l’abbé Alain reprend une charge de missionnaire.  Ce recensement, non daté mais dont l’original serait signé par Coffin lui-même, dénombre 223 personnes aux Îles à ce moment.

Les chroniques de Père Alfred E. Burke (The Burke Chronicle) à l’évêque de Charlottetown
Un cinquième élément vient s'ajouter à toutes ces informations, soit celui de la présence du missionnaire Leroux, avant celle de l'abbé Allain. La lecture de Burke Chronicles révèle ces faits importants : En 1885, le père Burke, ordonné le 30 mai de cette année et nommé assistant à la cathédrale et secrétaire de l'évêque de Charlottetown, entreprend une biographie des paroisses de l’évéché, incluant celle des Îles.  Dans son récit, quatre familles françaises résidant à St. Peters' Bay à l'Île-du-Prince-Édouard ( Boudreault, Chiasson, Lapierre et Cormier) acceptent d’habiter aux Îles sous les ordres du colonel Gridley sous condition d’avoir un prêtre permanent et à ses frais. C’est donc au Québec que le colonel Gridley demanda et obtint les services de l'abbé Leroux, qui servi la mission jusqu'en 1793. 

Notons que le dictionnaire biographique du Canada mentionne que l’abbé Leroux arriva au Canada tard en 1773 ou à l’été de 1774 et que dès son arrivée, on l’envoya desservir une quinzaine de familles acadiennes à Havre-Aubert, aux Îles de la Madeleine. Il se partageait entre cet avant-poste et les établissements acadiens de l’île du Cap-Breton et de l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard).

Toujours selon les écrits du Père Burke, les quatre familles pionnières furent bientôt rejointes par d'autres, et lorsque la première petite église fut construite au pied de la butte des Demoiselles, on dit que le nombre de ménages était de quinze, ce qui concorde relativement bien avec les recherches de Pierre-Cornélius Carbonneau et Rose-Delima Gaudet à partir souvent de sources orales, dans les années 60, de même que la liste des engagés de Gridley disant demeurer sur les Îles sous conditions d’y avoir un prêtre permanent. Voir l’article suivant sur l’époque Gridley dont une grande partie repose sur les écrits de Madame Pauline Carbonneau, qui offre généreusement son soutien pour l'histoire des Îles au Centre d'archives. Voir aussi la date de signature du serment d’allégeance.

Aussi, grâce aux recherches de Madame Chantal Naud à l'Université de Moncton, nous savons que la liste de ces engagés fut publiée en 1927 dans Société historique acadienne. Celle-ci reproduit l'original d'un document de 1765 conservé aux archives de Londres, écrit par l'agent de Gridley, F.S Allwright, et intitulé : "Answer to the several enquirys respecting the State of the Magdelen Islands and the Sea Cow Fishery there ". Une copie provenant de notes de cours de madame Naud, est reproduite ci-contre. Nous ne pouvons que souligner l'inestimable apport à l'histoire des Îles que constitue le fruit de ses recherches et l'enseignement qui en a découlé au cours des ans.



La petite église était un bâtiment de seulement vingt pieds de longueur: une partie de celui-ci était divisée pour servir d'habitation au prêtre. Avant que l'abbé Leroux ne retourne au Québec, plusieurs familles avaient émigré de Saint-Pierre-et-Miquelon vers les îles-de-la-Madeleine, et le nombre d'habitants dans la paroisse de Notre-Dame-des-Monts (comme on l'appelait alors) fut considérablement augmenté.

Dans Burke Chronicle, on mentionne que c’est en 1793 que l'abbé Allain arriva pour remplacer l'abbé Leroux, et le 5 janvier 1794, il convoqua une assemblée de ses paroissiens durant laquelle Louis Boudreault, Nicolas Cormier et Joseph Bourgeois furent élus marguilliers.

En 1797, l'abbé Allain quitta les îles-de-la-Madeleine et fut remplacé par l'abbé Lejamtel qui resta jusqu'en 1803, alors que l'abbé Allain revint et demeura un an, période au cours de laquelle il fut parfois assisté dans ses travaux par l'abbé Gabriel Champion.

En 1804, l'abbé Allain repartit. L'abbé Champion resta, et continua comme missionnaire aux îles-de-la-Madeleine jusqu’en 1807 quand l'abbé Allain revint jusqu’à sa mort en 1812.


Source:

Centre d’Archives régional des Îles (Traduction, recherches et textes pour cet article)


Citations et références :

Carbonneau Pauline. Découverte et peuplement des Îles de la Madeleine, Humanitas, 2009, p.69-72.

Della M. M. Stanley, « LE ROUX, THOMAS-FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 14 août 2017, http://www.biographi.ca/fr/bio/le_roux_thomas_francois_4F.html.

Falaise, Noël. Les Îles-de-la-Madeleine sous le régime français, Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 4 no 1, 1950, pp.17-18

Fonds AC1-S21 Chantal Naud – Lettre d’opinion de Charles Cormier en 2003.
Fonds AC1-S21 Chantal Naud -- 4, 2011, 15 sept. Cours IV Copie 2

GAUDET SR, Rose-Delima. La place de l’Église catholique aux Îles-de-la-Madeleine. Sessions d'étude-Société canadienne d'histoire de l'Église catholique, 1979, vol. 46.


Fortin, Jean-Charles et Paul Larocque. Histoire des Îles-de-la-Madeleine, IQRC, 2003, p.75-79

The Burke chronicles edited by Ernest MacDonald, 2007, p.225-228

Poirier, Michel. Les Acadiens aux îles Saint-Pierre et Miquelon. Moncton : les Éditions d’Acadie, 1984, p.7, 46 et cartes p. 23-25

 Société historique acadienne cahier no 29 (3)9, 1927, pages 369-372. 


Stuart R. J. Sutherland. "Richard Gridley" dans Dictionnaire biographique du Canada en ligne, 1771-1800 (Volume IV), consulté le 4 octobre 2012.

mercredi 12 juillet 2017

Éphéméride... 12 juillet - Fondation de la Coopérative de Havre-aux-Maisons en 1942


12 juillet 1942 :

Fondation de la première coopérative d'alimentation aux Îles, la Coopérative de Havre-aux-Maisons. Ci-contre, reproduction de la déclaration de fondation signée par les 47 premiers sociétaires.


Photo 1 et 2: Tirées de l'Abum souvenir du 50e anniversaire de la Coop publié en 1992. 
Le comité organisateur remerciait alors M. Armand Bourque pour ses recherches 
Photo 3: Le deuxième bâtiment de la coop qui abrite maintenant la Maison de la Culture, 
Fonds Achille Hubert AP1-P2420j, photographie n&b [198-]