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jeudi 15 décembre 2016

Éphéméride 15 décembre - Naufrage du Margie B. en 1966

15 décembre 1966:

Le chalutier, Margie B., construit à Pasbébiac et immatriculé à Cap-aux-Meules en 1965, coule au port de Curling, le 15 décembre 1966, sous trente pieds d'eau. Il pêchait le hareng à Terre-Neuve. On aurait négligé de bien fermer des valves. 

Références: Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011 Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page 213.

mercredi 14 décembre 2016

Éphéméride.... 14 décembre - Décès de l'abbé Cajetan Miville-Deschêne en 1882


14 décembre 1882:

Décès de l'abbé Cajetan Miville-Deschênes à Egmont Bay, à l'âge de 71 ans.

Très aimé de ses paroissiens, l''abbé Cajetan Miville-Deschênes a été missionnaire aux Îles-de-la-Madeleine. Il a été le premier prêtre attitré à la mission du Havre-aux-Maisons, de 1846 à 1868.

Il entreprendra en 1847, la construction de la première église de Havre-aux-Maisons, située près de la baie (lagune).


Il fut curé d'Egmont-Baie (de 1868 à sa mort), où il est décédé, le 11 décembre 1882: « quand on le porta au cimetière avec croix et procession du clergé, la tempête qui soufflait pourtant avec rage n'éteignit pas les cierges

de tout le parcours, ce qui fut considéré comme miraculeux.» 




Références : Blanchard, J.H., Histoire des Acadiens de l'Île-du-Prince-Édouard, Williams & Crue Limited, Summerside, 1927, np



mercredi 7 décembre 2016

Éphéméride ... 7 décembre - Première projection du Film Mario, aux Îles-de-la-Madeleine


Source: Centre d'archives régional des Îles, Le Radar 12 décembre 1984, p. 12.
07 décembre 1984 : 

Première projection du film Mario de Jean Beaudin aux Îles-de-la-Madeleine, au cinéma Madelinot. 

On peut voir le résumé du film, le générique et la fiche technique du film et ses récompenses sur le lien suivant  de Films du Quebec

Référence:

Le Radar du 12 décembre 1984, page 12.

vendredi 2 décembre 2016

Éphéméride... 2 décembre - Naufrage de la barque Larch en 1840

2 décembre 1840:

La barque Larch, partie de Miramichi en direction d'un port européen, fait naufrage au nord des Îles et entraîne la mort de trois de ses membres d'équipage gelés par le froid.


Source: Journal Sailor's Magazine 1841, page 229

jeudi 1 décembre 2016

Éphéméride... 1 décembre - Inauguration des nouveaux locaux de CFIM

01 décembre 1989 :

Inauguration des nouveaux locaux de CFIM à Cap-Chat, Lavernière.

Depuis le 10 février 1981, ils étaient situés dans une maison située sur le chemin Gaudet à Cap-aux-Meules, derrière l'ancienne entreprise Robert Gaudet Inc.





Source: Le Radar,12 décembre 1989, p.7

Source: Centre d'archives régional des Îles, 2005

lundi 28 décembre 2015

Éphéméride... 28 décembre - Naufrage de la goélette Gatherer à Grande-Entrée en 1919

28 décembre 1919:

Une des goélettes de Frank Leslie, la Gatherer, immatriculée à Lunenburg, N.É. en 1905 et jaugeant 15 tonneaux, se brise sur le quai de Grande Entrée. Ses dimensions étaient : 44,4 x 13,4 x 6,2 pieds.



Source: Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2012.

jeudi 24 décembre 2015

Éphéméride... 24 décembre - Médecin-chirurgien en 1940

Source: Cinquantenaire du Centre
 hospitalier de l'archipel, 1938-1988,
Hôpital Notre-Dame-de-la-Garde

24 décembre 1940 :


Dr Omer Brochu, médecin-chirurgien, arrive à l'Hôpital Notre-Dame de la Garde. 

Il demeurera médecin aux Îles de 1941 à 1964, le plaçant parmi les plus longtemps à cette fonction, avec le Dr Eudore Labrie.

lundi 14 décembre 2015

Éphéméride... 14 décembre - Le film "Le Ponchon"

Jean-Guy Chapdelaine, responsable de la bande
sonore du film Le Ponchon. Source: Centre d'archives
régional des Îles, Fonds Rosaire Vigneault
14 décembre 1970 :


Première projection du film de Rosaire Vigneault, intitulé Le Ponchon, au Centre culturel de Havre-Aubert. Voir article précédent à ce sujet.

dimanche 13 décembre 2015

Éphéméride... 9 décembre - Décès d'un homme de Foi et de Coeur, le Père Yvon Cormier

Source: Archives du Musée de la Mer
Le 9 décembre 2014, est décédée discrètement, une personne pour qui toute la communauté des Îles était la famille et qui avait aussi à cœur le patrimoine archivistique des Îles-de-la-Madeleine.

Le père Yvon Cormier est né le 3 février 1934 à Havre-Aubert. Il est le troisième d’une famille de cinq enfants d’Émile Cormier et Donalda Renaud. Il  fait ses études primaires à l’École des Sables de Havre-Aubert et à l’école Saint-Augustin. Il poursuit ses études à l’Académie Saint-Pierre de Lavernière, au Collège de Bathurst et à l’Université Sacré-Cœur, tandis qu'il achève son cours au Grand Séminaire de Rimouski de 1956 à 1960. Il est ordonné à Bassin aux Îles-de-la-Madeleine, le 10 juin 1960. Il œuvre aux Îles-de-la-Madeleine durant la majeure partie de sa vie sacerdotale, mais aussi à Gaspé. Il s’est beaucoup intéressé à la lutte contre l’alcoolisme, se formant à ce sujet et s’impliquant au sein des Cercles Lacordaire.

Il œuvre ensuite dans les paroisses de Bassin, Lavernière, Fatima, Cap-aux-Meules, Pointe-aux-Loups, Grande-Entrée et au Centre hospitalier l’Archipel. Il effectue plusieurs voyages à l’extérieur du pays dont il rapporte beaucoup de souvenirs. Intéressé par l’histoire et la généalogie, il est l’auteur de la recherche du calendrier souvenir du 125e anniversaire de la paroisse de Lavernière. En 2011 et 2012, il remet au Centre d’archives régional le fruit de ses longues recherches sur la généalogie des Renaud et des Cormier. Déjà, le Centre avait reçu la donation de son fonds d’archives composé d’environ 4 000 photographies, 4 000 diapositives et autres documents, 65 bobines de 1/4 pouce ainsi qu’une grande collection de musique classique sur vinyle. À l’occasion de travaux à l’église de Lavernière, d’autres archives sont parvenues au CARDI en 2019.

Le fonds témoigne de sa vie de voyageur et sa vie de prêtre dans différentes paroisses. On y retrouve des documents sur les différents périples qu’il a effectué au Canada, en Amérique du Sud, en Afrique, à Rome ou ailleurs, les formations qu’il a suivies, ses implications sociales et communautaires, etc. On y retrouve une partie importante sur les Îles-de-la-Madeleine. Passionné de photographie, il a accumulé des clichés et négatifs des Îles et des différents endroits qu’il a visités. En les parcourant, on note son amour pour les métiers traditionnels des Madelinots et les aînés qui incarnaient pour lui, mémoire, courage et humilité. Sa générosité sans borne lui fait offrir sa propre voiture en loterie pour la construction de l’église de Pointe-aux-Loups dont il a eu le plaisir de fêter avec tous ses paroissiens, le 40e anniversaire en 2006. À cette occasion, un hommage lui fut rendu. Il répétait à cette occasion comment avec peu de moyens, mais avec une Foi et une fierté inébranlable, on pouvait accomplir de grandes choses. 

Le père Cormier, si humble, jovial et prêt à tout pour aider les petites communautés des Îles nous laisse un héritage d’archives, mais aussi le sentiment d’avoir été aidés, aimés et supportés dans les épreuves. Alors qu’il a accompagné comme aumônier au moins 2000 mourants en 18 ans, il disait en entrevue en 2001 : 
La mort ce n’est pas quelque chose qui nous enlève quelqu’un, mais l’entrée dans une nouvelle vie sans limites de corps et de matériel. On finit par être bloqué par notre corps. Les membres de la famille sont des attaches, mais on doit voir la liberté dans la mort.
Sa notion du bonheur était toute simple : le bonheur, il est dans les petits détails, la simplicité, la nature ou le sourire d’un enfant et non dans l’éclat et les artifices.


Le père Cormier, si charitable, nous laisse donc des souvenirs d’amour et de grande humanité. Nous rendons hommage à cet homme de Foi et de cœur.


Références : 

Fonds Centre d’archives régional des Îles Entrevue sur cassette 9-24 A et B, 11 mars 2001
Fonds AP5 Père Yvon Cormier

samedi 12 décembre 2015

Éphéméride... 12 décembre - Un groupe d'élèves visitent l'imprimerie du Radar en 1975

Collection du Centre d'archives régional des Îles: Le Radar, 18 décembre 1975 page 12


12 décembre 1975:

Quatre groupes d'élèves de 5e des écoles primaires de Havre-aux-Maisons et de Cap-aux-Meules visitent les installations de l'imprimerie Le Radar.


vendredi 4 décembre 2015

Une tragédie aérienne aux Îles, en 1975




Le 4 décembre 1975, un bi-moteur Cessna s'écrase sur la piste d'atterrissage à Havre-aux-Maisons. Il s'agit du premier accident aérien avec pertes de vie aux Îles-de-la-Madeleine (6 victimes). 
Source: Collection Centre d'archives régional des Îles, Radar 11 déc. 1975, p.1

Le contracteur et associé de l'entreprise Will Delaney, Laurent Jasmin, loue un avion Cessna piloté par Jacques Laporte à partir de St-Jean d'Iberville et, accompagné de 4 autres gens d'affaires, vient pour régler un problème d'isolation de glacière d'usine aux Îles-de-la-Madeleine. On semble retenir un problème avec le train d'atterrissage. 


Source: Collection Le Madelinot vol 10, no 19,  11 déc. 1975, p.1
Les victimes de l'accident sont Jacques Laporte 40 ans
ingénieur et père de trois enfants; André Labarre, ingénieur de 42 ans; Laurent Jasmin connu de plusieurs Madelinots, âgé de 48 ans et père de trois enfants âgés de 19,15,et 11 ans; Albert Tanguay, 27 ans; Robert Thétrault, ingénieur et Claude Périard, 42 ans.



Le 14 mars suivant la tragédie, le maire de Cap-aux-Meules, Wendell Chiasson était invité par Planification d'urgence Canada à participer à une conférence en français sur la planification communautaire en cas de désastre à Armprior en Ontario, après que des lacunes en matière de mesures d'urgence furent soulevés dans les médias.

C'est presque 40 ans plus tard, que se déroulera la tragédie du 29 mars 2016, menant à la mort 7 autres personnes dans un accident aérien, touchant directement cette fois, la grande famille des Madelinots et Madeliniennes.


Références: 
Le Madelinot, vol 10, no 19, 11 décembre 1975 et 8 avril 1976 p.6
Le Radar, 11 décembre 1975, pp. 1, 2, 3, 12, 13.

 





mercredi 2 décembre 2015

Éphéméride... 2 décembre - Élection de Georges Farrah en 1985

2 décembre 1985:

Source: Parlement Canadien
Élection de Georges Farrah, représentant du parti libéral à l’Assemblée nationale, pour un premier mandat qui se renouvellera pendant trois autres mandats, alors qu’il est défait en 1998. Georges Farrah servira comme adjoint parlementaire du ministre du Tourisme (1991-1994) puis ministre délégué à l’Industrie, au Commerce, à la Science et à la Technologie (1994) dans le cabinet de Daniel Johnson fils et comme Whip en chef de l’opposition officielle en 1994. Aux élections fédérales de 2000, Georges Farrah remporta le siège de député de Bonaventure—Gaspé—Îles-de-la-Madeleine—Pabok pour le Parti libéral du Canada. Il devint Secrétaire parlementaire du ministre des Pêches et Océans (2001-2003), puis du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire (2003-2004).

Bref historique de son introduction à la politique:
La carrière politique de M. Farrah débute en 1979.  Il devient organisateur en chef du député libéral fédéral de cette époque, M. Rémi Bujold, qui a été député du comté Bonaventure-Îles-de-la-Madeleine de 1979 à 1984. Georges Farrah est président de l’Association Libérale des Îles-de-la-Madeleine en 1980-81.  Il fait définitivement le grand saut en politique en 1985.  Il se présente alors en mai à l’investiture libérale des Îles-de-la-Madeleine, contre cinq candidats : Bona Chevarie, Michel Décoste, Réal Lapierre, Jacques Leblanc et Marc-Édouard Nadeau. Selon les journaux locaux de l’époque, M. Farrah présente trois grandes orientations à son programme soit : le respect de la personne, la place du Québec dans la constitution et le développement de l’emploi et de l’économie de l’archipel.
Il remporte l’investiture en mai 1985 après un deuxième tour, et une majorité éclatante de 291 voix sur 418, contre Marc-Édouard Nadeau (152 voix)  et Michel Decoste (43 voix). Georges Farrah a alors 28 ans.  Les québécois ont élu un gouvernement libéral majoritaire avec 99 sièges sur 125, dont le chef est M. Robert Bourrassa, même si celui-ci est défait dans sa propre circonscription.
Origines, vie familiale et jeunesse :

Georges Farrah 1871-1933 - Collection VSV
La famille de Monsieur Farrah est d’origine Syrienne. L’arrière-grand-père, Georges, 1er du nom,  Farrah est né à Baalbek en Syrie, un pays arabe du Moyen-Orient situé en Asie occidentale, aujourd’hui appelé la République arabe syrienne.  Il est né le 22 décembre 1871 et est décédé à Newcastle en Nouvelle-Écosse le 15 septembre 1933.  Il était l’époux de Rose-Najeebe Mussalem (Salim) née elle aussi à Baalbek. 
Nous n’avons ni la date et ni la raison de l’arrivée du jeune couple Farrah aux Îles-de-la-Madeleine.  Mais, ils sont probablement arrivés au Canada par Halifax, avec la vague d’immigration syrienne et libanaise survenue à la fin du 19e siècle. Selon Statistiques Canada, environ 6 000 personnes venant du Bilad al-Sham sont entrées au Canada avant 1915.  Le Bilad al-Sham correspond aujourd’hui à peu près aux territoires actuels de la Syrie, du Liban, de la Jordanie, d’Israël et des territoires palestiniens occupés de Cisjordanie et de Gaza.  Cette vague d’immigration serait due à des motifs économiques et politiques puis, au fil du temps, à des motifs familiaux.   
Pour en savoir plus sur la vague d’immigration syrienne libanaise au Québec

          http://www2.ville.montreal.qc.ca/chm/clic/clic44.htm

Les Farrah ouvrent un magasin général à L’Étang-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine en 1895. L’ancêtre Georges 1er avait alors 24 ans. Nous retrouvons d’autres familles d’origine syrienne libanaise aux Îles, soient les Haddad, Sumarah et Thellab. Le magasin familial est repris en 1933 par le fils James G. dit ‘’Jimmy’’.  Il est né en 1908 et est le grand-père de Georges Farrah.  Jimmy Farrah poursuit la tradition commerciale de sa famille et construit en 1947 le cinéma Rex, première véritable salle de cinéma aux Îles-de-la-Madeleine.  Ce bâtiment n’existe plus de nos jours.  Il a été racheté en 1956 par la Coopérative La Sociale, qui y installera son magasin. Un incendie l’a détruit en 1974.


En 2019, l’Assemblée nationale consacrait une émission divisée en trois parties à Monsieur Farrah. Vous pouvez visualiser ces trois vidéos de l’émission Mémoires de députés :

1re partie

2e partie

3e partie 

Références :
Centre d’archives régional des Îles. Exposition virtuelle Les Parlementaires : Georges Farrah. Recherches réalisées en 2006 et 2007.
 Centre d'archives régional des Îles. Éphéméride du 3 décembre: Cinéma Rex en 1947

mercredi 17 décembre 2014

Éphéméride... 17 décembre - Naufrage près du Corps Mort en 1935

17 décembre 1935:

La goélette de 46 tonneaux, Alva J. Kenney, enregistrée à Yarmouth, N.É., doit être abandonnée par son capitaine Lloyd Deuton, le 17 décembre 1935, à 2 milles de l'île du Corps Mort. Un feu s'est déclenché dans la salle des machines. Elle devait se rendre à Beaver Harbour, NB.



Références:

Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page 95.

samedi 13 décembre 2014

Éphéméride... 13 décembre - Statut d'exception aux Îles-de-la-Madeleine

Source: Centre d'archives régional des Îles, Le Radar, 21 novembre 1979, p.1.
Le 13 décembre 1979: Statut d'exception aux Îles-de-la-Madeleine 

Le 13 décembre 1979, la Loi sur la représentation électorale consacrait le statut d’exception de la circonscription des Îles-de-la-Madeleine. Cette mesure d’exception fut adoptée à l’unanimité à la suggestion de la députée des îles de l’époque, Denise Leblanc Bentley. Elle permit d'éviter de scinder le comté des Îles à celui de Bonaventure comme ce fut le cas pour la circonscription électorale fédérale.

Notons que les Îles-de-la-Madeleine constituent une circonscription électorale depuis plus de 100 ans déjà. Elle fut créée en 1895 par une loi à la suite d’une pétition d’un grand nombre d’habitants des Îles-de-la-Madeleine qui souhaitaient la séparation des Îles de la circonscription de Gaspé. La pétition alléguait : 

«Que les dites îles sont séparées du reste du comté de Gaspé par de grandes distances qui ne peuvent être franchies qu’à certaines époques et à grands frais;   

Que les dites îles sont complètement séparées et distinctes du reste du dit comté pour les fins municipales, scolaires, et d’enregistrement, et sont régies par des dispositions particulières pour ce qui regarde la juridiction des tribunaux et la procédure;   

Qu’il n’y a aucune relation commerciale entre les habitants de ces îles et ceux des autres parties du dit comté, et que les intérêts des uns et des autres sont différents;  

Que la population des dites îles est d’environ 5,000 âmes dont 900 sont des électeurs;… » 


mardi 2 décembre 2014

Éphéméride... 2 décembre - Naufrage du Marie-Carole en 1964

Photo: Alphonse Doyle,
Fonds AP3 Centre d'archives régional des Îles
2 décembre 1964:

Le Marie-Carole, un bateau de 82' en acier sombre au large de la Nouvelle-Écosse avec ses membres d'équipage: les capitaines Alphonse Doyle, Rosaire Lapierre, Pierre Poirier et Edmond Richard, ainsi que le cuisinier, Redger Cyr. Cette tragédie marque plusieurs familles et est la source d'une chanson populaire.




Notons qu'un livre relatant ce naufrage est publié en 2011 par l'auteur Michel Carbonneau: L'énigme du Marie-Carole, Éditions Carte Blanche, 325 p.

vendredi 27 décembre 2013

Éphéméride... 27 décembre - Paul Hubert



À l'âge de 65 ans, Monsieur Paul Hubert, historien des Îles et auteur du livre Les Îles-de-la-Madeleine et les Madelinots, décède le 27 décembre 1958





Paul Hubert est le fils de Jean Hubert et de Léocadie Lafrance, une famille de 12 enfants, dont plusieurs sont bien connus aux Îles : Clothilde, Arthémise, Estelle, Alvénia, Béatrice, Anthime, Ovide, Marc, Adé, Ephrem et Ermond. Paul est né le 26 octobre 1893 à Havre-aux-Maisons, plus précisément à la Pointe-Basse où il fit ses études primaires. Ses études secondaires se sont déroulées à l’école Saint-Joseph.

Ambitieux et aidé du soutien financier du Père Samuel Turbide, il est admis en 1912 à l’École Normale de Québec pour y suivre son cours d’instituteur. En 1914, il décroche son diplôme supérieur avec très grande distinction de l’École normale Laval pour ensuite enseigner à divers endroits dans la région de Montréal et du Lac-Saint-Jean. De 1916 à 1918, il est à l’école des garçons de Laurierville. En 1919, il devient inspecteur local d’école pour la région de Rivière-du-Loup jusqu’à Rimouski. En 1930, il est nommé inspecteur régional et dessert Rimouski, Rivière-du-Loup jusqu’à Gaspé et plus tard, les Îles de la Madeleine qui agrandissent son territoire. À partir de son lieu de résidence à Rimouski, il supervise le travail des huit inspecteurs locaux des Îles.

C’est donc plus de 40 ans de sa vie qu’a pu consacrer Paul Hubert à l’éducation.

En 1920, il épouse Anne-Marie Turcot, fille du député de Mégantic. Gravement malade, elle décède quatre mois après leur mariage. Deux ans plus tard, il se remarie à Isabelle Turbide, fille de Samuel Turbide de Baie-St-Anne, N. B. Elle aura trois enfants : Jean, Rodrigue et Odile, avant de décéder à son tour en 1942. Il épouse au bout d’un an, Cécile Leclerc, une infirmière de Cabano avec qui il adopte un fils : Jean-Paul Lafrance.

Outre son métier d’inspecteur, Paul Hubert s’implique en 1939 dans la fondation d’une coopérative d’alimentation à Rimouski : « La Ménagère ». Il en est président jusqu’en 1947. Fondateur des Cercles d’études, il s’occupe activement des œuvres de l’Association catholique de la jeunesse canadienne-française à Rimouski durant 10 ans et en devient le président du comité régional. Membre de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS), il enseigne le français aux éducateurs de Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, puis en 1946, devient président de l’Association des Inspecteurs catholiques du Québec. Il est également, président des Artisans canadiens-français de Rimouski et président de l’Association forestière du Bas-St-Laurent.

En 1946, il fut décoré de l’Ordre du Mérite scolaire 3e degré. En 1949, il reçoit la médaille Bene Merenti de la Société Saint-Jean-Baptiste. En 1954, il obtient la décoration de membre au quatrième degré (bouton d’or et le certificat du Mérite) de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois. Cette distinction est accordée à une personne qui a rendu des services exceptionnels au niveau provincial et dont l’action a contribué à l’orientation et à la promotion générale du mouvement coopératif et mutualiste québécois. En 1964, une polyvalente reçoit son nom à Rimouski et, en 1984, l’organisme à but non lucratif La Fondation Paul Hubert fut créée en son nom.

En 1926, il écrit un volume historique important sur la vie des Madelinots et leurs Îles. Ce livre, Les îles de la Madeleine et les Madelinots qui est le point de départ de plusieurs œuvres historiques par la suite.

Paul Hubert décède le 27 décembre 1958, à l’âge de 65 ans. Mentionnée dans le journal La Boussole, comme une femme dévouée et charitable, son épouse Cécile Leclerc décède quatorze mois plus tard, le 14 février 1960. Leurs corps reposent à Rimouski.




mardi 12 novembre 2013

Éphéméride ... 12 novembre - Coopérative de Gros-Cap

 Coopérative des pêcheurs du Gros-Cap à Cap-aux-Meules
Photo de Paul Carpentier en 1947. Source: Bibliothèque
et Archives nationales du Québec BANQ Cote 36576-47

12 novembre 1932 :

Fondation de la Coopérative du Gros-Cap.

lundi 31 décembre 2012

Éphéméride... 31 décembre - Fondation de la Paroisse de Fatima


Source photo : Jean-Guy Poirier (fichier corrigé)
31 décembre 1948 :


Fondation de la paroisse de Fatima.

vendredi 16 décembre 2011

Éphéméride... 16 décembre - Vente des Îles par Coffin


16 décembre 1902 :

Vente de la concession des Îles par Isaac Tristan Coffin, descendant de l’amiral Isaac Coffin, à W. G. Trait et al.  

Source : Collection Raynald F. Cyr

Déjà en 1822, l’amiral Coffin cherchait à se départir des Îles comme en fait foi une copie d’une lettre à Lord Bathurst vendue aux enchères en 2009 et faisant partie d’une collection privée des Îles


Notons qu’en 1903, c’est la Magdalen Island Company qui en faisait l’acquisition et en 1911, la Eastern Canada Fisheries. Au moment du rachat de cette dernière compagnie en faillite par William Leslie Cie, en 1924, c’est l’avocat Maurice L. Roy qui achète la concession des Îles.   

En 1948, c’est Aaron David Paltiel qui sera le dernier seigneur des Îles par son achat des titres qu’il gardera durant 10 ans avant de les revendre au Gouvernement du Québec pour 75 000 $.


Dans un texte historique de l’Assemblée nationale, on rappelle l’histoire * du régime des terres des Îles mais on semble dire que le dernier propriétaire, M. Paltiel avait acheté les droits d’un héritier de la famille Coffin, mais il semble plutôt que plusieurs entreprises et individus ont pu les exploiter en partie avant cette transaction :


*  Depuis 1798, les terres occupées aux Îles-de-la-Madeleine appartenaient, par lettres patentes du roi, à l’amiral Isaac Coffin. Les Madelinots étaient donc rentiers sur leurs propres terres, puisque les titres que Coffin avait fait signer à leurs ancêtres ne pouvaient être rachetés. Une loi du gouvernement Taillon, datée du 12 janvier 1895, avait voulu permettre aux habitants de racheter leurs terres, mais la plupart ne possédaient pas le capital nécessaire pour se sortir de leur état de rentiers. Le 18 décembre 1958, le premier ministre est fier d’apporter son aide aux insulaires en voyant le lieutenant-gouverneur apposer la sanction royale sur le bill 20, proposant le rachat des baux emphytéotiques à leur propriétaire, le constructeur montréalais Aaron D. Paltiel, qui les a rachetés d’un héritier de Coffin en faillite. Par cette loi, le gouvernement se porte acquéreur de tous les titres pour la somme de 75 000 $ et offre aux rentiers de racheter leurs terres moyennant le paiement de 45 % du capital correspondant.