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vendredi 26 février 2016

Éphéméride... 26 février - Décès d'Auguste Lebourdais

Source: Collection Centre d'archives régional des Ïles

26 février 1920 :


Décès d'Auguste LeBourdais, premier télégraphiste des Îles. Comme sa carte mortuaire épelle son nom Augustin et qu'un de ses fils se nomme ainsi, nous nous référons dorénavant au nom qui figure dans les registres paroissiaux et au nom utilisé par ses descendants: il s'agit bien d'Auguste et nom d'Augustin.

"Le bateau sur lequel Auguste navigue à l'automne 1871 fera naufrage sur les côtes des Îles-de-la-Madeleine. Il sera le seul survivant. Il lui faudra plusieurs années de convalescence dans son village natal pour récupérer sa santé après ce terrible évènement qui le laissera handicapé.

Les hasards de la vie le ramèneront aux Îles-de-la-Madeleine pour exercer son nouveau métier d'opérateur de télégraphe. Il passera dans l'archipel les 50 dernières années de sa vie. Sa force naturelle, autant physique que mentale, finira par imprimer pour toujours sa marque dans l'économie, dans l'histoire des communications, mais aussi dans la culture populaire et l'imaginaire des Madelinots."

Pour plus de détails consultez entre autres le livre de son petit-fils Guy Le Bourdais et les autres publications concernant les Îles, du temps du télégraphe.


Références: 

Centre d'archives régional des Îles. Projet "Avons fait naufrage.Stop. Rescapé aux Îles."

Le Bourdais, Guy, Histoire oubliées de Guy à Gaudiose à Auguste à… Nous restituent le charme troublant d'époques disparues. Québec, Éditions AGMV Marquis, 2004, p. 109, 110.
  

  

lundi 28 décembre 2015

Éphéméride... 28 décembre - Naufrage de la goélette Gatherer à Grande-Entrée en 1919

28 décembre 1919:

Une des goélettes de Frank Leslie, la Gatherer, immatriculée à Lunenburg, N.É. en 1905 et jaugeant 15 tonneaux, se brise sur le quai de Grande Entrée. Ses dimensions étaient : 44,4 x 13,4 x 6,2 pieds.



Source: Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2012.

dimanche 29 novembre 2015

Éphéméride... 29 novembre - Le naufrage d'Auguste Le Bourdais raconté 20 ans plus tard.

29 novembre 1891:

Les 9 jours de souffrance d'Auguste Le Bourdais, lors de son naufrage de décembre 1871, sont relatés dans le journal New-York Times, vingt ans plus tard. Nommé erronément Laborde, le superintendant du service télégraphique du Golfe St-Laurent jouit alors d'une attention particulière, de par les circonstances de ce naufrage qui l'ont pratiquement conduit vers son apprentissage du métier de télégraphiste. Il s'agit vraisemblablement d'une des plus anciennes versions écrites de ce naufrage qui a été relaté dans plusieurs livres et par plusieurs auteurs après de nombreuses années. Cette version d'un journal américain comporterait toutefois de nombreuses erreurs factuelles si on se fie à une lettre écrite de la main du naufragé au printemps 1872 et retranscrite dans le livre de son petit-fils Guy Le Bourdais.


mardi 17 novembre 2015

Éphéméride... 17 novembre - Naufrage et alcool en 1887

La goélette Alice Mae de 39 tonneaux enregistrée à Cap-aux-Meules  en 1853 échoue le 17 novembre 1887 à Havre-Aubert. Une récompense de 20.00$ est offerte pour retrouver l'auteur du vol d'un baril d'alcool qui appartenait au navire.

Références:
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989.

dimanche 15 novembre 2015

Éphéméride 15 novembre - Inhumation du capitaine James à Grosse-Île en 1864


15 novembre 1864 : 

Inhumation à Grosse-Île du capitaine James, dont la barque Varuna de 403 tonneaux, enregistrée à New Castle (Nouveau-Brunswick), a fait naufrage à la Pointe de l'Est, vis-à-vis de la Baie Clarke, lors d’une tempête le 26 octobre précédent. Le capitaine partait de Coruna, en Espagne, et se dirigeait vers Dalhousie, N.B. au moment du drame.

Références:
Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric, Dernière Course, La Boussole, 1989, p.147

dimanche 4 octobre 2015

Éphéméride... 4 octobre - Naufrage de la barque Zébulon en 1836

Source: Mercantile Navy list Lloyd
4 octobre 1836:

Partie de Liverpool en Angleterre, la barque Zebulon conduit par le capitaine Foster est totalement perdue aux Îles-de-la-Madeleine. Tout l'équipage est sauf et arrivé à Pictou, en Nouvelle-Écosse.


Référence: Journal The Bee du 2 nov 1836, vol 2 no 24, page 7

jeudi 20 août 2015

Ouragan en 1878 - Naufrage de la goélette Nancy

19 au 23 août 1878:

Du 19 au 23 août 1878, une violente tempête s'abat sur les Îles-de-la-Madeleine, causant plusieurs naufrages. Commençant du sud-est et virant au nord-ouest, l'ouragan a endommagé plusieurs embarcations du poste de pêche de L'Étang-du-Nord. La goélette Nancy, d'Arichat, a pu décharger sa cargaison de morue a temps à Amherst (Havre-Aubert) mais le navire est une perte totale.

Référence: New-York Times 27 août 1878.

mercredi 17 juin 2015

Éphéméride... 17 juin - Collision du Empress of Britain et du Kafiristan en 1935

Townsville Daily, bulletin 19 juin, 1935 p7.
17 juin 1935:  

Dans une brume intense, l'Empress of Britain entre en collision avec le Kafiristan près du Rocher-aux-Oiseaux. Plus petit, celui-ci essuie de plus lourds dommages tandis que l'Empress continue sa route vers l'Angleterre.




The Gettysburg Times, Pennsylvania, 17 juin 1935

lundi 15 juin 2015

Éphéméride... 15 juin - Le vapeur Vienna échoue à l'ile Brion

Vienna. Source: site www.photoship.co.uk
15 juin 1915:

Le vapeur en acier Vienna, de 2653 tonneaux, immatriculé à Glasgow, Angleterre en 1899 échoue à l'Île Brion le 15 juin 1915.  

Références:

Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page .

lundi 25 mai 2015

Éphéméride... 25 mai - Collision d'une goélette à Grande-Entrée en 1905


25 mai 1905: Collision du Hero

Le 25 mai 1905, la goélette de 18 tonneaux Hero immatriculée et construite en 1903 à Lunenburg, Nouvelle-Écosse, entre en collision avec un navire inconnu près de la Grande-Entrée. Le capitaine John J. Finner, parti de La Have, N.E., venait pêcher autour des Îles. Les dommages s'élevaient à 500$

mercredi 17 décembre 2014

Éphéméride... 17 décembre - Naufrage près du Corps Mort en 1935

17 décembre 1935:

La goélette de 46 tonneaux, Alva J. Kenney, enregistrée à Yarmouth, N.É., doit être abandonnée par son capitaine Lloyd Deuton, le 17 décembre 1935, à 2 milles de l'île du Corps Mort. Un feu s'est déclenché dans la salle des machines. Elle devait se rendre à Beaver Harbour, NB.



Références:

Liste condensée des naufrages du Centre d'archives régional des Îles, 2011
Landry, Frédéric. Dernière Course, La Boussole, 1989, page 95.

mardi 2 décembre 2014

Éphéméride... 2 décembre - Naufrage du Marie-Carole en 1964

Photo: Alphonse Doyle,
Fonds AP3 Centre d'archives régional des Îles
2 décembre 1964:

Le Marie-Carole, un bateau de 82' en acier sombre au large de la Nouvelle-Écosse avec ses membres d'équipage: les capitaines Alphonse Doyle, Rosaire Lapierre, Pierre Poirier et Edmond Richard, ainsi que le cuisinier, Redger Cyr. Cette tragédie marque plusieurs familles et est la source d'une chanson populaire.




Notons qu'un livre relatant ce naufrage est publié en 2011 par l'auteur Michel Carbonneau: L'énigme du Marie-Carole, Éditions Carte Blanche, 325 p.

dimanche 26 octobre 2014

Éphéméride... 26 octobre - Naissance d'Henry Allen Clarke

Source photo: Collection Gregory Chapman
26 octobre 1827:  

Naissance d'Henry Allen Clarke (à James Allen) en Nouvelle-Écosse. Aidé de son frère William (dit Bill), il a aidé son père à secourir les 284 naufragés du Miracle en 1847. Sa mère Mary Goodwin est d'ailleurs morte du typhus, peu après avoir porté secours, comme une trentaine des rescapés qui n'ont pu survivre à la maladie, bien qu'ayant survécu au naufrage.

Il est décédé le 24 juin 1916 à Old Harry et est l'arrière grand-père de l'historien et passionné de naufrages Leonard Clarke.

vendredi 10 octobre 2014

Le naufrage du Simcoe le 7 décembre 1917


Pastel du Simcoe par Hélène Chevarie

L’histoire méconnue du naufrage du Simcoe  
(selon la Garde Côtière Canadienne)

1917 fut une année tragique. 11,000 soldats canadiens avaient péri en avril sur la crête de Vimy. En octobre et novembre de la même année 16,000 de leurs camarades échangeaient à leur tour leur existence pour deux milles carrés de boue à Paschendaele. Le 6 décembre, à la suite de l'abordage de deux cargos dans le port d'Halifax, l'explosion des munitions que contenait l'un des navires ravagea la ville; 1,630 personnes périrent, des milliers d'autres furent blessées. Sous le coup des mauvaises nouvelles du front, encore affligé de ces deuils qui frappaient toutes les parties de notre pays, sous le coup aussi des désastres qui avaient eu pur théâtre son propre territoire, le Canada ne prêta qu'une attention distraite à un autre événement qui allait marquer d'une façon terrible cette année douloureuse, le pire désastre qu'aient enregistré les annales de la Marine et des Pêcheries.


En 1917, le Simcoe s'est perdu corps et bien en passant des Grands Lacs supérieur à la baie de Fundy pour relever le CGS Dollard.

Le lendemain même de l'explosion d'Halifax le sans-filiste des Meules, aux Îles-de-la-Madeleine, captait un message urgent du ravitailleur de phares Simcoe.

« SOS EN PERDITION QUELQUES MILLES AU SO ILES DE LA MADELAINE POSITION EXACTE IMPOSSIBLE A DETERMINER A PEU PRES DIX MILLES SO DES ILES DE LA MADE-LEINE LES CANOTS SONT A LA MER PAR GROSSE MER SOS. »

Le message avait été reçu à 20h30 le 7 décembre 1917. À partir de ce moment-là on ne reçut plus la moindre nouvelle du Simcoe, perdu corps et bien avec les 44 hommes à son bord. Le récit de ce naufrage, fragmentaire et dont, du reste les détails restent encore inconnus, sont assez caractéristiques de la navigation de cette époque. Le vapeur Seal et un patrouilleur naval voulurent se porter au secours du Simcoe, mais ils étaient encore très éloignés de la position supposée et incapables de marcher vite sur une mer déchaînée. Bien que prévenus par les stations-radio des Meuls et de Fame Point, il fut impossible aux habitants des petits ports de la région d'esquisser le moindre geste pour secourir les naufragés. Leurs petits bateaux auraient en effet été incapables de prendre la mer dans le vent qui poussait en rafales une neige aveuglante. L'Aranmore appareilla malgré tout de Pictou le lendemain matin, dès réception du message, mais il eut beau fouiller la mer jusqu'au 11, il ne trouva rien et renonça.

Le Simcoe était un vapeur à deux hélices, long de 180 pieds. Il n'avait alors que huit ans. Déjà il avait franchi sans incident l'Atlantique depuis Wallsendon-Tyne où il avait été construit. Son port d'attache était normalement Parry Sound. Premier navire du ministère à être affecté exclusivement au service des Grands Lac il servait, avec le Lambton, également entré en service en 1909, au ravitaillement des phares ou à l'entretien des bouées en amont de Montréal. Or, pendant la campagne de 1917, on s'était rendu compte que la machine du Dollard n'était pas suffisamment puissante pour qu'il puisse continuer à naviguer en toute sécurité dans les eaux agitées de la baie de Fundy. C'est pourquoi le Simcoe avait été transféré à l'Agence de Saint-Jean (N.-B.). C'est en gagnant son poste qu'il se perdit. Le capitaine W. J., Dalton et le chef mécanicien W. J. Pitt, partis eux-mêmes de cet endroit, avaient été chercher leur bateau sur les Grands Lacs, s'arrêtant pendant quelques semaine à Québec pour y travailler en route. Puis, on l'avait provisoirement affecté au service du Bas du Golfe avant de le dépêcher vers son nouveau poste. Au moment du naufrage il venait de quitter Saint-Jean avec une cargaison de charbon et du ravitaillement pour le Rocher-aux-Oiseaux. Sa cargaison débarquée, il était reparti relever les bouées des Îles-de-la-Madeleine. On pense qu'il en avait déjà embarqué le soir du 7. Le capitaine Dalton était un officier plein d'expérience qui avait déjà commandé le Lansdowne et l'Aberdeen au cours de missions analogues.

jeudi 18 septembre 2014

Comment repérer une épave...

Photo: Montage du Centre d'archives régional des Îles
Le 18 septembre 1914, deux ans après la tragédie du Titanic et la récupération de corps par le CGS Montmagny, un ravitailleur de phares canadien, ce même bateau est percuté par un charbonnier au large de l'Isle-aux-Grues, emportant avec lui deux familles de gardiens de phare (Madame Joseph Richard et ses 7 enfants et Madame Joseph Lavallée et ses 4 enfants).  Cette tragédie n'est pas sans rappeler les nombreux événements ayant entouré les familles et gardiens du phare du Rocher-aux-Oiseaux aux Îles-de-la-Madeleine durant des décennies.

Depuis 1919, aucune recherche n'est plus conduite sur les lieux du naufrages mais la tenue prévue d'un documentaire en 2011, mènent à la découverte des coordonnées initiales du naufrage transmises aux navigateurs de l'époque et comme le 2 novembre 2010, le Guillemot, vedette de sondage de l'Institut Maurice-Lamontagne doit se rendre tout près pour effectuer des relevés bathymétriques, son échosondeur multifaisceaux repère finalement l'épave à 15 mètres du fond. 

Est-ce à dire que l'on doit s'attendre à d'autres découvertes, avec la multiplication d'équipes de tournage et les moyens technologiques dont disposent maintenant les bateaux (même pour la pêche)? Sans doute. Mais espérons que nous pourrons être en mesure de préserver ce patrimoine sous-marin et faire bénéficier la population d'une partie de l'histoire qu'il révèle.  

Source : Vézina, Alain. Le Montmagny et le Titanic, une fatalité partagée. Cap-aux-Diamants, no 117, printemps 201, p. 24 à 26.. http://www.erudit.org/culture/cd1035538/cd01361/71627ac.pdf

dimanche 22 juin 2014

Éphéméride... 22 juin - Naufrage d'une des goélettes de Frank Leslie en 1935

22 juin 1935

La goélette de Frank Leslie, nommée Edwin A Grozier, provenant des États-Unis et reconstruite en 1915 fait naufrage le 22 juin 1935. Son capitaine est Fidime Després et la perte a lieu à Inverness, au Cap-Breton.

Références:
Mercantile Navy List 1929 
Landry, Frédéric. Dernière Course, Éditions La Boussole,1989, p. 200.


jeudi 29 mai 2014

Éphéméride... 29 mai - Le patrimoine est partout où on veut bien le voir...

Photo: Montage Centre d'archives régional des Îles
Le patrimoine est partout. Pas seulement sur le sol, dans nos musées ou nos tiroirs. Les épaves autour des Îles, ainsi que celles sur l'ensemble du fleuve St-Laurent et du Québec, peuvent nous apprendre beaucoup sur son histoire. Un excellent article de Raymond Lemieux vient de paraitre à ce sujet dans le Québec-Science de juin 2014. Il y a 100 ans aujourd'hui, le 29 mai 2014, l'Empress of Ireland sombrait dans le fleuve St-Laurent, avec 1012 personnes à bord.
  
"Que peuvent nous apprendre ces épaves? «Elles sont bourrées d'histoire. Ces vestiges racontent le processus de colonisation du Québec. Cela concerne autant la navigation hauturière que la navigation intérieure, ajoute Frédéric Simard. Mais pendant longtemps, on a négligé ce patrimoine. Il était peu accessible et on n'avait pas les moyens de vraiment l'étudier.»
Mais il est vrai que les épaves constituent un «patrimoine sensible» et que leur localisation peut devenir la source d'un pillage accéléré. Il faut faire confiance aux acteurs et plongeurs du milieu dans ce processus et, tout comme il a été fait pour l'Empress of Ireland que certains prévoyaient faire exploser pour mieux ramasser les objets, il y a lieu de s'activer à faire classer certaines découvertes et épave comme bien culturel avant qu'il ne soit trop tard. Mais cela demande une implication bénévole et une équipe d'experts disponibles tout près, ce qui est difficile à trouver aux Îles-de-la-Madeleine. Pourtant, des partenariats sont possibles, des comités de sauvegarde semblent vouloir se constituer. Il s'agit que ces personnes cernent bien leurs objectifs et missions et ne s'éparpillent pas dans trop de projets à la fois, ce qui est difficile dans la situation où, le patrimoine est partout...

Références citation: 
Lemieux, Raymond. La mémoire du Saint-Laurent.Il y a cent ans, le naufrage de L'Empress of Ireland, Québec Science, no. Vol: 52 No: 8, Juin 2014, p. 37,38,39


Topo web: 
Radio-Canada. Empress of Ireland: 1000 vies englouties il y a un siècle.
http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2014/05/29/001-empress-of-ireland-commemorations-100-ans.shtml
Parafilms. Legendes de la Madeleine. http://parafilms.com/fr/portfolio/legendes-de-la-madeleine/




dimanche 24 novembre 2013

Éphéméride... 24 novembre - La vedette motorisée du Villmont #2 est renversée

Source: Collection du Centre d'archives régional des Îles,
Journal Madelinot vol 2 no 10 5 décembre 1966 p.1
Un accident qui aurait pu avoir de graves conséquences pour deux hommes d'équipage de ce chalutier seineur de la Gorton Pew, en 1966...

mercredi 23 octobre 2013

Éphéméride... 23 octobre - Naufrage du SS Berwindlea au Corps-Mort en 1935


Le cargo England Maru. Source: wrecksite.eu
Le vapeur S.S. Berwindlea de 2960 tonneaux, immatriculé à Liverpool, Angleterre en 1929  fait naufrage au Corps Mort, le 23 oct. 1935 lors de sa dernière traversée de l'Atlantique dans un brouillard très dense suivi d'une tempête de vent d'Est. 

Le livre de Landry indique le 13 octobre sûrement par erreur, car c'est bien le 23 octobre qui est indiqué aux registres originaux consultés par la base de données Clydesite.co.uk. C'est dans une mer démontée et au péril de leur vie que l'équipage du navire japonais England Maru secourut celui du vapeur Berwindlea.  Le périple est raconté dans le livre de Farley Mowat cité en références et qui a largement inspiré le récit du Père Landry. On y apprend entre autre que toutes les manœuvres tentées par le Franklin, arrivé en premier pour secourir l'équipage, furent vaines.

Extrait du naufrage relaté par Mowat en 1958  p. 146

C'est en réussissant habilement à se positionner à moins d'un quart de mille, que le capitaine Hoja pu mettre à l'eau une barque sans moteur avec un vingtaine de marins à son bord. La base de données Clydesite.co.uk mentionne qu'un marin japonais qui se mit entre la barque de secours d'une trentaine de pieds et le vapeur pour éviter qu'elle ne se brise durant la manœuvre, eut lui-même 7 côtes cassées.

La deuxième guerre mondiale et ses conséquences veut que ce soit, selon toute vraisemblance,  ce même cargo japonais de 5829 tonneaux construit en 1919, qui fut torpillé le 17 mai 1943, par le sous-marin américain Greyback à 60 milles nord-ouest de l'ile Mussau.




Extrait du naufrage, relaté par Mowat en 1958,  p.147


Références:
Landry, Frédéric, Dernière Course, La Boussole, 1989, p.96-99
Mowat, Farley, The Grey Seas Under: The Perilous Rescue Mission of a N.A. Salvage Tug, USA, Little Brown and Company, Boston, 1958, p.132-147
Topo web: Base de données de clydesite.co.uk, http://www.clydesite.co.uk/clydebuilt/viewship.asp?id=12814, consultée le 10 octobre 2012
Topo web: Base de données de wrecksite.eu, http://www.wrecksite.eu/wreck.aspx?138881, consultée le 10 octobre 2012


vendredi 2 août 2013

Legendes de la Madeleine en primeur mondiale à l'église de Old Harry

Un membre de l'équipe lors de prises de vue d'un naufrage
2 août 2013:

À l'église de Old Harry, construite avec le bois d'un naufrage de 1915 , a lieu en première mondiale , la diffusion de Légendes de la Madeleine. 

Legendes de la Madeleine se veut un documentaire de 45 minutes explorant les naufrages et trésors des Îles-de-la-Madeleine à travers l'histoire de Leonard Clark, pêcheur, fermier et archéologue de passion, qui a répertorié des centaines d'épaves sur l'archipel.

Le film pour lequel le Centre d'archives a apporté sa forme de contribution en matière de recherche, d'entrevue et de réseautage, est le fruit d'un travail échelonné sur plusieurs années réalisé par une large équipe composée des membres de Parafilms et le producteur Gregory B. Gallagher.

On peut voir la bande annonce du film sur Viméo

La diffusion sur le réseau CBC est prévue samedi le 3 août 2013, à 19h00, dans le cadre de la série "Absolutely Québec". La diffusion web sur le réseau est ensuite prévue. The Documentary Channel (canada) présentera également le film le 19 novembre à 20h00.  Une version française ainsi qu'un site interactif sont en cours de production et seront présentés dans l'année.

Autres références utiles : Facebook